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2010 – Transition
2010 – TRANSITION
REDEFINIR LA DUALITE
- Kryeon, Le Haut Conseil de Sirius, Gaia
Invités spéciaux :
le collectif Ashtar et Anna, grand-mère de Jésus
- KRYEON - aux éditions ARIANE par Lee Carroll
Page 113 à…
Quelle est la véritable nature de l’espoir ?
Dernièrement, je m’interrogeais sur le concept de l’espoir. D’un côté, des millions de gens vivant sur cette planète n’auraient pas la volonté de survivre ou de continuer à lutter en vue d’un meilleur avenir pour eux-mêmes et leurs enfants s’ils n’avaient pas l’espoir d’y parvenir. Selon mes observations, quand nous enlevons l’espoir à une personne ou à un groupe d’individus, le désespoir s’installe et une certaine forme de violence s’ensuit habituellement, car la foi a complètement disparu. L’espoir offre donc de meilleures possibilités.
D’un autre côté, l’espoir nous éloigne du moment présent.
Nous voulons que les choses soient différents de ce qu’elles sont, car nous n’aimons pas ce qui existe dans le maintenant. Nous donnons le pouvoir au futur, plutôt qu’au présent, en espérant qu’un facteur extérieur à nous viendra changer les choses. Sous cet aspect, l’espoir n’a pas de valeur réelle.
A mon avis, la foi consiste à « savoir » que tout est parfait en ce moment. C’est l’abandon à une force supérieure. Mais ceux qui n’ont pas la foi ne comprennent pas ces concepts spirituels. D’après mes observations encore, tout le monde comprend l’espoir. Il est indiscutable, tandis que la foi suscite bien des discussions. Est-elle réelle ?
Qui la possède ? Que faut-il pour l’avoir ? Il est toutefois très difficile de dire à quelqu’un qui n’a presque rien à manger ou qui subit la violence de la guerre ou toute autre forme de violence que seul le moment présent existe et que tout y est parfait.
- L’espoir n’est-il pas en réalité une forme de foi ou de confiance ?
Qu’est-ce que la foi ? Elle est la fille de la confiance, laquelle résulte du savoir absolu de l’individu, sur le plan fondamental et caractéristique de la conscience, que tout est d’ordre divin et que toute vie est éternelle.
L’espoir est moins puissant que la foi, qui est inconditionnelle. Il manifeste une volonté de croire, tandis que la foi est sans équivoque.
Tu demandes ce qu’il faut pour avoir la foi ?
Savoir que la mort n’existe pas – maîtriser votre peur de la mort -, voilà le principal fondement de la foi. Croire que vous choisissez votre propre destin, tout comme ceux qui souffrent ont choisi le leur, voilà un autre de ses fondements importants.
Evidemment, ceux qui souffrent n’entendront pas ton message selon lequel seul le moment présent existe. Dans leur misère et leur douleur, leur seule vision a trait au fait d’échapper au présent. Dans la conscience de victime, il est très difficile de comprendre que l’être crée sa propre misère. Souvent, cette création a eu lieu dans d’autres « existences » ou « réalités » et elle est voilée à la mémoire et à la vision présente.
S’il vous est possible d’aider les autres à se libérer suffisamment de la souffrance pour atteindre un point où ils seront en mesure de la regarder, peut-être pourrez-vous alors leur parler de ces concepts. Toutefois, pour aider les gens qui sont victimes de leur condition ou de la souffrance qu’ils se sont infligée, vous devrez d’abord soulager quelque peu l’intensité de leur douleur avant de pouvoir les atteindre sur les plans intellectuel et spirituel.
- L’espoir peut-il être « vivant » dans le maintenant ? Je vous pose cette question parce que je désir réaliser un projet humanitaire. Je veux que ce dernier suscite le changement dans le présent, où se trouvent toutes les potentialités, et non dans le futur. Ai-je l’espoir que cela peut marcher, ou bien la foi de réussir ?
Chaque fois que tu touches quelqu’un, tu tends la main de Dieu.
Quand tu parles, tu es capable de donner une voix à la lumière. As-tu confiance en ta propre divinité ? Te souviens-tu que tu es une étincelle de cette lumière ? Dans l’affirmative, tu as la foi qui déplace les montagnes, et tu les déplaceras.
Dans le cas contraire, tu ne feras qu’ « essayer » de manifester le changement. Il est fort louable d’essayer, mais il s’agit là davantage d’une réalité « possible » que de l’effet de quelqu’un qui sait au plus profond de lui-même qu’il réussira.
Tout est déterminé par ta compréhension de ta divinité.
Fais confiance et vas-y. fait briller la lumière partout où tu verras de l’obscurité. Que ton cœur ne mette aucune condition à ton intention d’aider les autres.
[…]
Patricia, avant d’aborder les potentialités de 2010, je pense qu’il pourrait être intéressant pour les lecteurs de lire un aperçu de vos souvenirs aux derniers temps de l’Atlantide. Je pense qu’ils apprécieront le récit de deux personnes qui y vivaient à l’époque et qui se sont retrouvées dans le monde d’aujourd’hui pour remplir deux missions différentes, mais dans un même but, celui de rapporter une connaissance et de contribuer à l’élévation de la conscience d’une planète.
- Patricia, pourriez-vous nous raconter comment vous avez récupéré votre existence de gardienne du crâne de cristal en Atlantide ?
J’imagine que le Conseil vous y a aidée.
Comme nous l’apprennent les véritables maîtres spirituels de toutes les traditions, nous devons trouver nos propres réponses à la question de notre immortalité, tout comme nous devons trouver nous-mêmes notre chemin autour du pendule oscillant entre l’obscurité et la lumière afin de gravir la spirale du retour. Sinon, nous obtenons des autres de l’information subjective à partir de laquelle nous créons souvent de notre propre expérience un mythe que nous transformons facilement en souvenir. Parfois, ces impressions sont exactes, mais elles sont parfois aussi de simples conjectures, même si elles nous ont été données avec une bonne intention, et elles ne sont donc pas nécessairement représentatives de notre véritable voyage.
Dès le début de mon travail avec les porte-parole de Sirius, je savais que les questions au sujet de ma propre réalité ne seraient pas abordées, hormis celles qui étaient liées à mon service. Ils m’ont toujours encouragée à trouver « ma propre vérité », comme tous ceux qui se connectent à eux par l’intermédiaire des livres.
Ce message valorisant, mais parfois frustrant, a eu un impact incroyable sur ma croissance comme être humain et comme enseignante spirituelle. S’ils m’avaient fourni cette vérité, je ne l’aurais sans doute jamais trouvée toute seule et j’aurais ainsi raté l’une des plus importantes découvertes de ma vie.
Les souvenirs appartenant à des vies antérieures refont souvent surface dans les rêves récurrents et les cauchemars, par lesquels une expérience habituellement traumatique continue à se présenter dans cet état altéré de conscience. Parfois, une idée soudaine, un événement spécifique semble donc nous hanter et solliciter notre attention. D’autres fois, des histoires complètes émergent, avec des personnages formulant des répliques précises et semblant vouloir être reconnus.
Très jeune, je disais à ma mère que je venais de l’Atlantide. A l’époque, dans les années cinquante, il n’y avait presque pas d’informations sur cette île mythique, et ma mère était un peu troublée chaque fois que j’insistais pour lui raconter mon histoire, toujours la même, celle d’une mort traumatique.
Je me souvenais parfaitement de m’être noyée au cours d’une énorme inondation, comme je l’ai raconté dans mon livre Atlantis Rising, et c’est pourquoi, quand j’étais adolescente, j’avais tellement peur des ponts et de la mer.
En vieillissant, j’ai récupéré un autre souvenir de l’Atlantide, celui d’une existence glorieuse où j’étais prêtresse et je pratiquais la guérison dans des cavernes et des grottes. Mais aussi, au cours de ces premières années de ma jeunesse (et même plus tard), je faisais ce rêve récurrent et troublant qui refusait tout simplement de disparaître. C’était toujours la même histoire, avec les mêmes détails, se terminant toujours par ma noyade au cours d’une grande inondation.
« Au tout début du rêve, je suis debout sur la terrasse d’un palais, regardant une mer grise et lugubre. Vu l’environnement et ma robe somptueuse, il est évident que j’appartiens à une noble lignée. »
« La scène est déprimante. Le ciel est couvert de nuages, le soleil est absent et tout le paysage semble imprégné de la froideur d’un monde agonissant.
En proie au désespoir, je regarde ce monde en sachant – en pressentant – que sa fin approche. Sur un autel délibérément camouflé par les racines et les tiges de vignes moribondes se trouve un crâne de cristal dont je suis la gardienne et que je dois transmettre à mon fils unique, alors en période d’apprentissage. Il me rejoint sur la terrasse et me demande de rentrer, car il fait froid.
Un violent tremblement de terre survient à ce moment, projetant mon fils contre le mur de la cour. Tout va s’écrouler. De la terrasse qui se disloque, je tente de le rejoindre, mais je suis moi-même déséquilibrée par le sol qui ondule sous mes pieds.
Puis une immense colonne d’eau s’élève de la mer et s’écrase contre le mur de la terrasse, inondant instantanément tout l’édifice. Mon fils disparaît dans l’eau et je tente désespérément de le rejoindre pour le sauver. Toujours consciente, je réussis à trouver son corps frêle parmi les débris et j’essaie d’attraper sa main, mais il est déjà parti…
Juste avant de mourir, je vois le crâne de cristal vaciller sur sa base et tomber dans l’eau. Cherchant à l’atteindre, en ce dernier instant de ma vie, j’en vois surgir un rayon de lumière, puis je perds connaissance« .
C’est après avoir vécu plusieurs années avec ces images obsédantes d’un enfant perdu sous les débris que je me suis rendue compte que j’avais très bien pu être cette prêtresse dans une lointaine vie antérieure, tout comme j’avais très bien pu être ce jeune garçon, dans une autre réalité à laquelle j’étais toujours liée. Ce scénario comporte peut-être plusieurs niveaux, mais il est en fait un, composé de plusieurs événements et de plusieurs plans de conscience.
Le Conseil nous amène à comprendre que nous existons simultanément dans toutes ces réalités et que, bien que nous tentions de les classer temporellement en référence à des vies antérieures, nous les vivons toujours depuis notre situation contemporaine, tout autant que nous faisons l’expérience de cette vie-ci dans ces autres contextes, en une conceptualisation futuriste.
Votre histoire m’interpelle, car la mienne semble reliée, bien que la mémoire en soit vraiment incomplète. Moi aussi, je vois toujours la même chose, encore et encore. Voici ce que je vois :
Je suis une prêtresse dans les derniers jours de l’Atlantide. Je semble faire partie d’un groupe qui a travaillé avec les crânes de cristal. Je suis à regarder au loin et je sais que la fin approche. Puis, je vois une immense vague arriver. Je sais que je dois sauver au moins un crâne de cristal. Toute cette connaissance qui risque d’être perdue à jamais ! Je vois du chaos partout. Les gens crient et meurent autour de moi… ma famille, mes amis…
Ensuite, je me vois nageant dans l’océan en tenant d’une main un crâne de cristal hors de l’eau. Je suis très fatiguée et je ressens du désespoir. Je me demande si je vais y arriver ou mourir noyée comme tous les autres. Puis j’aperçois une île un peu plus loin… je sais que je vais y arriver. C’est l’île de Poséidon. Je veux regarder derrière moi, mais je n’ose pas.
- J’essaie de voir d’autres images, mais rien ne se présente à mon esprit. Je pense que j’ai peur de connaître le reste……
[…]
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