Se mettre en chemin

Posté par othoharmonie le 6 avril 2010

Le plus important je pense que c’est déjà de…  

       Se mettre en chemin : c’est ce que j’ai fait en 1998

Se mettre en chemin dans Chemin spirituel 450px-Fagus_sylvatica_JPG2a Que l’on sache ou pas au départ de quel but il s’agisse vraiment, marcher, se mettre en chemin amène immanquablement à en découvrir et à en préciser petit à petit la géographie autant à l’intérieur de soi, c’est-à-dire à travers celui qui vit l’expérience, qu’à l’extérieur par les repères et jalons posés, les transformations opérées dans le concret de nos vies.

Ainsi donc le chemin lui-même, d’instant en instant, prend toute son importance et le fait de mettre un pied devant l’autre pour avancer prend alors toute sa signification, puisque ce sont bien nos mouvements, nos pas sur ce chemin qui nous conduisent vers le but. Celui que nous voulons attendre…. 

Nos vies, vues de l’extérieur reflètent sans aucun doute ce que nous sommes à l’intérieur, par la manière dont nous savons arpenter et profiter de ce chemin dans les choix qu’il ne manque pas de nous offrir.

Cueillir le meilleur ! Est ce que la vie à travers les choix que nous faisons, nous offre une bonne vie ? 

À quels endroits je n’ai pas une vie agréable ? 

Si je ne suis pas dans une vie en paix avec moi-même c’est donc que je suis bloquée à un niveau et limitée pour aller plus loin. Une bonne vie, en équilibre dans tous les secteurs que je côtoie (repos, loisirs, plaisirs, famille, travail, lecture, nature…) est la base de toute vie spirituelle possible. Il est naturel d’aller vers une vie qui nous fait du bien, mais elle n’est pas automatique, loin sans faut.

Toute ma vie spirituelle est d’abord sous-tendue par l’attention que je me porte à moi-même, dans mon désir de vivre bien. Car comment concilier ou permettre un espace spirituel fécond développant mon existence si je ne suis que préoccupée par des difficultés de survivance ? Avant d’en être à l’heure d’adopter une voie intérieure, d’arpenter un chemin de développement intérieur, la plupart du temps on ne se pose pas trop de question sur soi et sur la vie, on fonctionne comme en automate, avisés ou pas, à travers l’éducation que l’on a reçu…  nous formatant et nous confrontant à la fois, à l’image de notre propre culture.

C’est pour une bonne part normal et nécessaire à la construction de notre identité on nous dit et un épanouissement personnel, mais c’est aussi une étape que nous sommes libres de dépasser ou non. 

Un jour, après l’expérience d’épreuves quelque peu maladroites à conséquences lourdes, nous nous réveillons, on a plus envie de subir,  moins envie de se battre, ni envie de mettre un pansement sur nos blessures profondes. Alors, on s’arrête pour regarder sa vie comme elle est et on ressent l’impérieuse nécessité de se mettre à chercher le sens de notre déconvenue et le moyen d’installer un mieux pour soi même. 

C’est peut être là, à ce moment, qu’en réponse on ressent un nouveau possible, comme un but à atteindre, une énergie idéale, en mouvement et en accord avec l’énergie de la vie toute entière, et non plus faussement subir ou entretenir inconsciemment le mensonge d’une routine fataliste nous figeant sur place.

 00020542 dans Chemin spirituel 

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