L’androgynie n’est pas un concept nouveau, mais a récemment resurgi dans notre conscience collective en tant qu’idée véhiculant un énorme potentiel de développement individuel et social. Ma conscience s’est donc ouverte à ce concepte et j’intègre cette idée….
L’Homme n’échappe pas à cette Loi fondamentale qui est la source de son existence et qui lui garantit survie et développement, tant au niveau de l’espèce qu’au niveau de l’individu. Il est yang ou yin, mais aussi et surtout yin et yang à la fois. Il appartient à l’Univers ; procède et participe à toutes ces manifestations auxquelles il est soumis.
Pourtant quand on y regarde superficiellement, il faut croire que depuis que le monde est monde, l’humanité est coupée en deux. Les uns naissent hommes, les autres naissent femmes. C’est ainsi, dans cette fatalité biologique auquel nos chromosomes nous interdisent d’échapper et qui détermine définitivement tous nos comportements.
Notre éducation, nous « dressant » à jouer un rôle exclusivement masculin ou exclusivement féminin sur le plan social, professionnel, familial et même sexuel, accentue encore ce qui semble être un déterminisme de la Nature. Si je suis un homme je ne dois rien montrer de féminin. Et inversement une femme ne doit jamais adopter une attitude réputée masculine. Ainsi, aux unes sont attribuées la douceur, la délicatesse, la souplesse, la faiblesse, considérées comme autant de valeurs négatives voire méprisables, aux autres la rigidité, la force, la brutalité, la violence, valeurs masculines du guerrier, valeurs positives par excellence, voire valeurs suprêmes. L’autre sexe nous en est devenu tellement étranger que dire que les hommes et les femmes ne sont pas de la même planète est devenu une banalité acceptée par tous et toutes comme une évidence. On en publie même des livres où, à longueur de pages, on nous explique que l’une et l’autre ne peuvent qu’être séparés par un abîme d’incompréhension mutuelle.
Je revendique donc mon androgynie car je me reconnais dans ce qui est dit là :
Citation: D’après O. Wirth |
Le mot Androgyne vient du grec anêr (génitif andros) signifiant « homme » et de gunê « femme ». La chose double, l’Androgyne symbolisé par « Y » est un Rebis, un être double qui réunit en lui les principes opposés masculins et féminins.L’Androgyne possède en lui les vertus masculines : l’énergie, le courage, l’audace, la forte affirmation de soi qui poussent à l’action et à la création. Les vertus féminines contrebalancent cette exaltation. La douceur, le calme, la timidité, la modestie, la résignation, l’obéissance permettent de développer une meilleure sensitivité et une faculté de compréhension qui s’affirme par la passivité. Les vertus masculines correspondent au Soufre des alchimistes, les vertus féminines au Mercure.
Ces vertus opposées sont réunies en une nouvelle unité par un principe conciliateur, c’est le Sel qui permet l’équilibre.Chaque être humain possède en lui les qualités de tel ou tel principe, masculin ou féminin de manière intrinsèque. Afin de s’accomplir, d’atteindre une perfection toute relative, l’homme doit développer en lui les vertus latentes opposées qui lui donneront la clef de sa nature céleste. L’homme » pour devenir Rebis doit cultiver en lui la raison guidée par le sentiment qui développera l’intuition. L’initiation sentimentale correspond à l’Echelle de Jacob, l’échelle qui permet à l’homme » de relier le ciel et la terre.….
Parvenues à un degré suffisant d’évolution, les âmes s’attirent mutuellement pour fusionner. Ces attractions se traduisent par des sympathies réciproques soumises à la loi des complémentaires, comme s’il s’agissait de constituer à deux une unité psychique plus parfaite. Le corps faisant obstacle à la fusion des âmes, celle-ci se distingue du mariage, institution sociale qui vise à fonder une famille.
Lorsque la reproduction de l’espèce est en cause, les choses peuvent se passer selon la théorie de Louis Ménard, l’amour étant alors inspiré par l’entité qui désire s’incarner. Il en résulte une appétence rapprochant les corps en dépit parfois des âmes qui sont loin de se rechercher. Tout se passe comme alors dans le domaine de l’animalité où le mâle s’éloigne communément de la femelle dès qu’il l’a fécondée : l’instinct seul est en jeu, même quand l’abandon ne se produit pas, comme dans les espèces où le mâle pourvoit à la nourriture de sa compagne et de leur progéniture.
Mais est-ce là ce que les hommes appellent l’amour ?
Ce sentiment se développe assurément d’un sexe à l’autre en se combinant avec l’instinct de reproduction ; mais il se manifeste aussi avant l’éveil de cet instinct et après son extinction. Les enfants s’aiment entre eux ; ils aiment leurs parents ou d’autres grandes personnes ; ils aiment aussi des animaux ou des objets inanimés qui leur sont chers. Il y a en eux une puissance d’affection qui survit dans le vieillard aux sens définitivement apaisés.
Et pourquoi aimons-nous sans que la sexualité nous y incite ?
Tout simplement parce que l’âme est essentiellement aimante : ne pas aimer, c’est manquer d’âme. Les âmes se recherchent, et quand elles se sentent en affinité, elles s’attirent, l’une aspirant alors à se fondre dans l’autre. Résulte-t-il de ces fusions des unités parfaites ou des associations comparables aux étoiles doubles des astronomes ? La question reste ouverte. Toujours est-il que l’amour pur d’âme à âme rapproche de l’unité suprême et opère la rédemption des individus par groupes bisexués, telle que l’entend Guaita. De la fusion d’une âme masculine avec une âme féminine résulterait ainsi une entité androgynique angélique.
Mais le principe qui anime ici-bas hommes et femmes est-il nécessairement sexué ?
La physiologie terrestre se transporte-t-elle au ciel ?
Y conserverait-elle sa raison d’être ?
Si vous souhaitez plus d’explications, lisez mon autre Blog ici : http://channelconscience.unblog.fr/tag/humanite/