Dimanche 25 avril 2010 (la pensée)
Posté par othoharmonie le 27 avril 2010
Dimanche dernier, j’ai eu une conversation avec l’une de mes amies sur MSN et mon amie pense que c’est impossible d’arrêter de penser… pour elle, on peut transformer sa façon de penser mais pas stopper complètement la pensée. Bien sûr je lui ai dit le contraire, puisque j’ai pratiqué cette méthode d’hygiène mentale, difficile de dire autrement… j’affirme que c’est possible !
Mon amie n’en est pas convaincue, comme je la comprends, tant que l’on a pas essayé, on ne peut pas savoir et être aussi affirmative que je pourrais l’être … je respecte sa position ! encore faut-il savoir à quoi l’on pense…. Alors, c’est en pensant un peu, voir même beaucoup à elle, que je me suis mise à rédiger ces quelques lignes… non pas pour prouver quelque chose mais tout bonnement pour donner envie d’essayer…
Arrêter de penser n’est pas utopique, loin de là, c’est seulement et simplement ETRE CONSCIENT pour ensuite apprendre à diriger sa pensée. Je dirais que le silence de l’esprit est d’or. Comme je l’ai déjà expliqué pour la relaxation, la méditation et l’introspection, arrêter de penser c’est être conscient de ce qui nous arrive à l’esprit, c’est astreignant peut-être… car cela demande une forte concentration sur soi-même à tous les instants de la journée, mais à force d’habitude, cela devient une hygiène de vie mentale et comme on se lave les dents, on nettoie son cerveau…
Mais cette attention portée sur soi est la seule façon que je connaisse et que j’ai expérimentée afin de rester lucide et de prendre réellement conscience de ce à quoi s’occupe notre esprit lorsque l’on ne reste pas assez vigilent. Bien sûr, il convient d’être assidus. Et c’est grâce à cette conscience lucide accrue, que l’on se garde en éveil, et que l’on est à même de capter instantanément un sujet qui arrive à notre esprit … comme par exemple, se rendre compte que le sujet qui nous arrive à l’esprit ne nous convient pas, être alors en mesure de dire : « mais, ceci ou cela ne m’appartient pas » ; une façon de savoir refuser qu’une idée vienne envahir votre esprit et vous empêche de vous laisser disponible pour le seul et unique moment présent.
Ce moyen permet également d’éviter de penser à tord et à travers et de donner de l’énergie à un sujet qui risquerait même de nous mettre mal à l’aise par la suite … c’est pourquoi je dis que dans ces cas là, la neutralité est de rigueur. Penser Juste et à bon escient. Surveillance, vigilance et maîtrise de soi ; de ses pensées ! Cela peut mettre beaucoup de temps avant que cette hygiène mentale ne soit devenue mécanique, comme celle notre façon de respirer…. Mais il faut savoir ce que l’on veut ; un chemin vers le bonheur ça se travaille, on a toute la Vie pour y arriver ! Moi-même, je crois avoir mis plus d’un an pour maîtriser correctement mes pensées ; car on est jamais à l’abri d’une rechute… c’est tellement vite fait de se laisser envahir l’esprit par n’importe quelles images. Au début, lorsque j’expérimentais, que je me rendais compte que ma pensée s’était échappée, j’avais tendance à ramener mon conscient en prononçant « Je suis, je suis, ici et maintenant » et cette pratique m’a bien aidée à rester dans le présent. De toute façon, je voulais être libre… et je puis vous assurer que je ne regrette pas mon assiduité… c’est une réelle libération lorsque les premiers agissements font leur preuve ; nous devenons beaucoup plus disponibles pour le moment présent, débarrassés de tout jugement, de tout à priori, de toute anticipation…Que du bonheur en quelque sorte, une liberté d’interagir avec le moment présent sans discontinu. Seulement être présent à soi-même !
Afin de préserver sa santé psychique nous avons le divertissement qui permet d’avoir le cerveau disponible ; la culture qui permet d’avoir un cerveau en bon état de marche, et pour une réflexion éclairée, on peut faire de la marche pendant une heure chaque jour, mais tout cela je vous l’ai déjà expliqué dans la relaxation et la méditation….
Après cela, il n’est plus alors question d’une pratique amenant le silence de l’esprit, mais de l’épanouissement spontané du silence dans la vie quotidienne. Toute la vie ne devient en quelque sorte que méditation ! La pensée est le résultat d’un système d’énergie permettant d’utiliser des images que l’on appelle des idées… et chaque fois que nous pensons, nous devons avoir conscience que l’on met en jeu une force comparable à de l’énergie électrique. Dès que la pensée descend vers des idées désorganisées, sentencieuses ou égoïstes il faut savoir que toutes les pensées du même ordre qui planent dans l’univers vont venir se joindre aux nôtres…
L’importance est d’apprendre à contrôler nos pensées et savoir choisir ensuite entre celles qui nous conviennent et celles qui ne nous appartiennent pas. Etant convaincue que l’esprit est la plus haute vibration de l’être humain, car l’homme peut accomplir la matérialisation de ce que son esprit a créé au niveau des formes pensées, je crois très sincèrement que relever en soi les erreurs commises pour s’en corriger demande un travail constant mais reste très bénéfique. Il convient de s’intéresser de près à ce mécanisme de la pensée car son importance croît avec l’évolution de notre conscience. Le corps mental est un organe merveilleux qui a besoin lui aussi de son hygiène car plus l’intelligence se développe dans un but pur, plus il gagne en splendeur et en beauté dans sa plus pure liberté de mener l’humanité toute entière au bonheur !
Trop de gens encore se rendent malheureux tout simplement parce qu’ils refusent encore de prendre conscience des superstitions qui planent et qui encombrent leurs pensées… celles qu’ils ont accepté de recevoir jusqu’à maintenant. Certes c’est un travail, et il nécessite d’atteindre un nouveau niveau de connaissance ; tout passe par là comme j’ai déjà eu l’occasion de le signaler, ainsi que d’avoir la volonté de s’en débarrasser, ce qui est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît de prime abord j’en convient. Car s’il peut paraître accessible à la volonté qui s’active pour dominer les asservissements que tente de nous imposer le destin – ce n’est là que ruse de nos petits rituels anodins et familiers que sont les superstitions d’une normalité comportementale de la société – ; prendre conscience de soi, est autrement plus difficile pour s’affranchir de ses superstitions collectives dont nous ne voulons plus, et qui ont su habilement se travestir pour se faire oublier en tant que comportement dit « normal ».
Enfin voilà, je pense avoir fait le tour de ce qui m’anime dans cette conversation avec mon amie car cette attention portée sur soi est la seule façon que je connaisse et que j’ai expérimentée afin de rester lucide, non parasitée par les pensées collectives.
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