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Portrait

Posté par othoharmonie le 10 août 2010

gif Vous trouverez ici, différentes techniques

issues du livre du Docteur Wayne W.DYER 

Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de notre comportement. 

Vous allez me dire : « Pourquoi malsains ? » 

Tout simplement parce que nous pouvons tous nous corriger avant de vouloir corriger les autres. 

Je m’en vais dresser le….

 PORTRAIT D’UNE PERSONNE QUI A ELIMINE

TOUTES SES ZONES ERRONEES

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Tout d’abord il faut savoir que ces gens là sont bien trop occupés à être pour remarque ce que font leurs voisins. 

Une personne exempte de zones erronées peut paraître relever de la fiction. Pourtant, être dégagé de tout comportement autodestructeur n’est nullement un concept mythique. C’est, bien au contraire, une réelle possibilité. Il est à notre portée d’accéder à la plénitude de soi et la santé mentale peut être un choix. 

Nous allons voir, comment vivent les gens dont aucune zone de brouillage n’obère ni la pensée ni la conduite. Ce sont là, nous le constaterons, des personnes qui ne ressemblent pas au commun des mortels et dont la marque distinctive est une faculté surprenante de dynamisme créateur. 

Tout en étant très semblables à monsieur tout-le-monde, ces personnes possèdent des qualités particulières qui ne sont d’ordre ni ethnique, ni socio-économique, ni sexuel. Elles ne correspondent exactement à aucun moule, à aucun profil professionnel, à aucune classification géographique, culturelle ou financière. Elles ont quelque chose de spécial, mais échappent aux facteurs extérieurs traditionnels servant généralement à cataloguer les gens. Elles peuvent appartenir à l’un ou l’autre sexe, être riches ou pauvres, noires ou blanches, habiter n’importe où, faire n’importe quoi. Elles constituent un groupe disparate, mais ont un trait commun : Elles sont exemptes de zones erronées

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Comment reconnaître ces personnes ? 

Regardons-les, écoutons-les et voici ce que nous découvrirons. 

D’abord, et c’est le plus frappant, nous verrons des gens qui aiment pratiquement tous les aspects de la vie – des gens qui sont contents de faire ce qu’ils font, quoi que ce soit, et qui ne perdent pas leur temps à se plaindre et souhaiter que les choses aillent autrement. La vie les enthousiasme et ils tiennent à en tirer le maximum de satisfactions. Ils aiment les pique-niques sur l’herbe, le cinéma, la lecture, le sport, les concerts, la ville, la campagne, les animaux, la montagne – ils aiment pour ainsi dire Tout ! 

Ils aiment l’existence. Si nous nous trouvons en présence d’êtres de cette espèce, nous ne les entendrons jamais grogner, ronchonner, ni même, plus passivement, soupirer. S’il pleut, ils sont contents. S’il fait chaud, ils ne récriminent pas. Dans les embouteillages, à une soirée ou tout seuls, ils prennent les choses comme elles viennent. Ils ne prétendent pas que ce soit grisant, mais ils acceptent raisonnablement les circonstances et ils ont la rare capacité de prendre plaisir aux réalités du moment. Si nous leur demandons ce qu’ils n’aiment pas, ils ont beaucoup de mal à vous donner une réponse sincère. Ils n’ont pas assez de bon sens pour s’enfermer quand il pleut parce qu’ils trouvent que la pluie est quelque chose de beau qui mérite d’être vécu. Ils aiment la pluie. Ils ne se mettent pas en colère contre les flaques ; ils les regardent, les contournent et se font une raison parce qu’elles font partie de la vie. 

Aiment-ils les chats ? Oui. 

Les ours ? Oui Les vers de terre ? Oui. 

S’ils n’accueillent pas avec une joie délirante les désagréments tels que la maladie, la sécheresse, les moustiques, les inondations et tutti quanti ils ne passent pas tous leurs instants à geindre et à se lamenter sur ces aléas. Quand il faut sortir d’une situation donnée, ils se mettent à l’œuvre – et de bon cœur. Nous aurons toutes les peines du monde à trouver quelque chose qu’ils détestent faire. En vérité,  ils sont amoureux de la vie, ils la dévorent à belles dents et en tirent toutes les joies possibles. 

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Les gens sains et accomplis ne se sentent pas culpabilisés et ne connaissent pas l’angoisse dont souffrent ceux qui se bloquent en ressassant le passé. Ils peuvent, certes, avoir commis des erreurs, mais se promettent d’éviter à l’avenir tel ou tel comportement négatif plutôt que de perdre leur temps à se lamenter. Ils ne se mettent pas martel en tête sous prétexte qu’ils réprouvent ce qu’ils ont pu faire à telle ou telle époque de leur existence. Etre affranchi de tout sentiment de culpabilité est l’une des marques distinctives des êtres sains. 

Ils ne pleurent pas sur le passé et ne cherchent pas à culpabiliser les autres en leur posant des questions ineptes dans le genre : « Pourquoi n’avez-vous pas agit différemment ? » ou « N’avez-vous pas honte ? ». Ils tiennent pour acquis que ce qui est fait est fait et que ce n’est pas en se rongeant qu’on y changera quoi que ce soit. Ne pas se sentir coupable ne leur demande aucun effort et, parce que c’est pour eux normal, ils n’incitent jamais autrui à se sentir  coupable de quelque chose. 

A leurs yeux, s’en vouloir ne fait que renforcer l’image négative que l’on a de soi et ils trouvent beaucoup plus payant de tirer des leçons du passé que de le stigmatiser. Nous ne les verrons jamais manipuler les autres en leur reprochant d’avoir mal agi et nous ne les manipulerons pas davantage en usant de cette tactique ; ils ne se mettront pas en colère – ils se contenteront de nous ignorer. Ils passeront leur chemin ou changeront de conversation, voilà tout. Les techniques qui réussissent si bien avec la plupart des gens échouent lorsque l’on a affaire à des individus sains. 

Au lieu de se rendre malheureux, et les autres avec eux, en se culpabilisant, ils poursuivent leur route tranquillement. 

Pareillement, les personnes exemptes de zones erronées ne sont pas tourmentées. Des événements qui feraient perdre la tête à bien des gens les affectent à peine. De tels êtres refusent de se tracasser et ne connaissent pas les angoisses de ceux qui ont un tempérament bileux. Ils sont incapables de vivre dans les transes. Ce n’est pas dans leur nature. Ils ne sont pas forcément et à demeure d’un calme marmoréen, mais ils répugnent à se torturer pour des choses à venir et sur lesquelles ils ne peuvent rien. Ils sont fortement polarisés sur l’instant présent et il semble qu’une voix intérieure soit là pour leur rappeler qu’à chaque jour suffit sa peine. 

Ils ne vivent ni dans le passé, ni dans l’avenir ; ils vivent aujourd’hui. 

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Ils n’ont pas peur de l’inconnu et ils recherchent les expériences nouvelles et inédites. Ils cultivent l’ambiguïté. Ils savourent l’instant présent en toutes occasions, sachant que c’est là toute leur fortune. Ils n’établissent pas de plans en vue d’un événement à venir et laissent de longues périodes d’inactivité s’écouler en attendant cet événement. Le laps de temps qui sépare les événements est tout aussi digne d’être vécu que les événements eux-mêmes et ces personnes connaissent l’art suprême de savoir savourer tous les plaisirs de la vie quotidienne. 

Pas question pour elles de tergiverser et, bien que notre culture réprouve leur façon de se conduire, elles sont inaccessibles au remords. Elles butinent le bonheur au jour le jour et quand le futur est là, elles font de même. Elles jouissent de tout ce qui se présente parce qu’elles savent qu’il est doux d’attendre. C’est une manière de vivre naturelle, très proche de celle de l’enfant ou de l’animal. Contrairement à la plupart des gens qui passent leur existence à se morfondre dans l’attente d’une joie qu’ils seront incapables de saisir au vol, elles s’appliquent à jouir du présent dans toute sa plénitude. 

Les êtres mentalement sains sont remarquablement indépendants. Ils vivent hors du nid et si vif que soit l’amour qu’ils portent à leurs proches, ils estiment que l’indépendance est supérieure à la dépendance. Ils fondent leurs relations sur le respect du droit qu’a chacun de prendre lui-même ses décisions. Ils n’obligent pas ceux qu’ils aiment à se soumettre à telle ou telle échelle de valeurs. Le prix qu’ils accordent à la vie privée peut donner aux autres l’impression vexante d’être éconduits. Ils aiment parfois  être seuls et n’hésitent pas à employer des moyens drastiques pour protéger leur intimité. Nous ne les verrons pas multiplier les relations sentimentales. Leur amour est sélectif, ce qui ne l’empêche pas d’être profond et total. 

Il est difficile pour ceux qui sont dépendants ou qui n’ont pas la même santé mentale de les apprécier parce qu’ils ne font pas de concessions quand leur liberté est en cause. Ils n’admettent pas que quelqu’un d’autre ait besoin d’eux, trouvant que c’est également néfaste pour les deux parties. Ils tiennent à ce que ceux qu’ils aiment soient indépendants, qu’ils fassent leurs propres choix et vivent pour eux-mêmes. S’ils goûtent le contact avec autrui, ils veulent par-dessus tout, que les autres marchent sans béquilles. Aussi, dès que l’on commence à s’appuyer sur eux, ils disparaissent, émotionnellement d’abord, physiquement ensuite, ce qui est le signe de relations adultes. Ils refusent de dépendre des autres et que les autres dépendent d’eux. Il n’y a pas plus attentif qu’eux avec les enfants mais, très tôt, et sans lésiner avec l’amour qu’ils leur portent, ils les encouragent à compter sur eux-mêmes. 

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Ces individus heureux et intégrés manifestent une rare indifférence envers l’approbation. Ils n’ont besoin ni d’applaudissements ni de louanges. Contrairement à la plupart de leurs semblables, ils ne recherchent pas les honneurs. L’opinion d’autrui les laisse absolument froids et ils ne prêtent pour ainsi dire aucune attention à ce que disent ou font les autres. Ils n’essaient ni de les choquer ni d’avoir leur caution. Ils sont si intériorisés qu’ils se moquent éperdument du jugement que l’on porte sur leur comportement. 

Ce n’est pas qu’ils méprisent l’approbation et la louange : simplement, elles ne leur sont pas nécessaires. Leur franchise risque presque de les rendre cassants car lorsqu’ils ont quelque chose à dire, ils le disent carrément, sans enjolivures pour dorer la pilule. Si l’on veut savoir ce qu’ils pensent, il suffit de les écouter ; leurs propos traduisent exactement le fond de leur pensée. Réciproquement, les remarques que l’on peut leur faire ne les traumatisent ni ne les bloquent. Ils les font passer au crible de leur système de valeurs et les utilisent pour s’épanouir davantage. Ils n’ont pas plus besoin d’être aimés par tout un chacun que de voir tous leurs faits et gestes recueillir une approbation unanime. Ils n’ignorent pas qu’ils se heurteront toujours à une part de désapprobation. Ce qu’il y a de particulier chez eux, c’est qu’ils vivent comme ils le souhaitent au lieu de se plier aux impératifs des autres. 

En les observant, on constate que l’enculturation leur fait défaut. Ce ne sont pas des rebelles, mais ils font leurs propres choix, et tant pis si ceux-ci prennent le contre-pied des opinions admises. Ils dédaignent les prescriptions futiles qui n’ont pas de sens et traitent par le mépris les petites conventions qui comptent tellement pour la majorité des gens. Ils ne fréquentent pas les cocktails et parler de la pluie et du beau temps parce que la politesse le veut ainsi n’est pas dans leurs habitudes. Ils sont leurs propres maîtres et, sans nier pour autant l’importance que la société a dans leur vie, ils n’entendent pas qu’elle les régisse et se refusent à en devenir esclaves. Ils ne lèvent pas l’étendard de la révolte, mais ils savent quand il convient de passer outre pour agir avec lucidité et raisonnablement. 

Ils ont le don du rire et celui de faire naître le rire. Ils sont sensibles à l’humour que contiennent pratiquement toutes les situations et rient dans les occasions le plus absurdes comme dans les plus solennelles. Il s adorent aider les autres à rire et c’est sans effort qu’ils créent une atmosphère d’humour autour d’eux. Ce ne sont pas des gens graves et sérieux qui traversent la vie avec une mine austère et sévère – non, ce sont des hommes et des femmes d’action à qui l’on fait souvent le reproche de se montrer frivoles au moment inopportun. Pour eux, il n’y a pas de bons ou de mauvais moments parce qu’ils savent que cette notion est ni plus ni moins une idée fausse. Ils aiment ce qui est incongru. Cependant, leurs sens de l’humour est dépourvu d’hostilité. En aucun cas, ils n’utilisent le ridicule pour faire rire. Ils ne rient pas des gens ; ils rient avec eux. Ils rient de la vie qu’ils voient comme une vaste plaisanterie, alors même qu’ils sont réfléchis dans leur démarche. Quand ils prennent du recul pour contempler l’existence, ils sont conscients du fait qu’ils ne se dirigent vers aucune destination précise et ils sont capables d’en tirer de la satisfaction et de créer un climat permettant aux autres de choisir la joie. On s’amuse en leur compagnie. 

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Ce sont des gens qui s’acceptent tels qu’ils sont sans protester. Ils savent qu’ils sont des êtres humains et que cela implique certains attributs. Ils savent qu’ils ont l’aspect qu’ils ont et ils ne s’insurgent pas contre leur image physique. S’ils sont grands, c’est très bien, mais c’est très bien aussi d’être petit. C’est très bien d’être chauve et c’est très bien d’avoir beaucoup de cheveux. Ils ne voient pas d’inconvénients à transpirer ! Rien de factice en eux. S’étant acceptés, ce sont les créatures les plus naturelles qui soient. Ils ne se camouflent pas derrière de faux-semblants, ils ne s’excusent pas d’être comme ils sont. Rien de ce qui est humain ne saurait les irriter. De même qu’ils s’aiment et s’acceptent tels qu’ils sont, ils acceptent la nature telle qu’elle est, en bloc, sans déplorer que les choses n’aient pas pris une autre tournure. 

Jamais ils ne se lamentent sur les réalités contre lesquelles ils ne peuvent rien comme les vagues de chaleur, les averses ou le fait que l’eau soit froide. Ils s’acceptent et ils acceptent le monde comme il est. Jamais, au grand jamais, nous ne les entendrons formuler un regret. Regardons-les. Ils agissent, ils observent le monde come il va à l’instar des enfants qui le prennent comme il est et s’en délectent. 

Ils apprécient la nature. Ils aiment le grand air, les paysages sauvages qui n’ont pas été profanés. Ils aiment en particulier les montagnes, les couchers de soleil, les rivières, les fleurs, les arbres, les animaux – presque toute la flore et toute la faune. Ce sont des naturalistes sans prétention ni vanité qui ont le goût de ce qui est naturel dans l’univers. Ils ne hantent pas les bistrots, les boîtes de nuit, les réceptions, les réunions, les salles enfumées, encore qu’ils soient incontestablement capables de tirer un vif plaisir de ce genre d’activités. Ils sont en paix avec la nature, avec le monde de Dieu, si l’on veut, tout en étant à leur aise dans le monde créé par les hommes. Ils savent aussi apprécier ce dont les autres sont blasés. Le crépuscule, une promenade en forêt, ils ne s’en lassent jamais. Un oiseau en plein vol est un merveilleux spectacle toujours aussi neuf. D’aucuns pourraient trouver artificiel ce dont d’admiration spontanée et continuelle, mais que leur importe ce que pensent les autres ? Ils sont trop fascinés par les immenses possibilités que recèle l’instant présent pour s’en soucier. 

Le comportement de leur prochain est pour eux sans mystère. Ils comprennent clairement ce qui peut sembler complexe et indéchiffrable aux autres. Ces individus ne voient souvent que des désagréments mineurs dans les problèmes qui bloquent et paralysent tant de personnes. 

N’étant pas émotionnellement impliqués dans ces problèmes, ils peuvent surmonter des obstacles invincibles pour les autres. Leur propre comportement est tout aussi peu énigmatique à leurs yeux et ils se rendent immédiatement compte des tentatives de manipulation dont ils sont l’objet. Ils les traitent avec indifférence au lieu de s’emporter et de se bloquer comme il se voit si fréquemment dans la vie. Ils ignorent le désarroi et ce qui déconcerte et réduit, à qui la plupart des gens, leur paraît souvent être une situation facile à résoudre. Ils ne se polarisent pas sur les problèmes émotionnels. Ce ne sont pas eux que des obstacles à surmonter et non le reflet de ce qu’est ou n’est pas quelqu’un. Leur valeur propre est une notion intérieure. Aussi peuvent-ils considérer objectivement tous les aléas extérieurs sans y voir la moindre atteinte à leur intégrité. C’est là une caractéristique extrêmement malaisée à comprendre dans la mesure où nous sommes pour la plupart , vulnérables à ce qui vient de l’extérieur – événements, idées et gens. Mais ceux qui sont indépendants et mentalement sains sont immunisés contre ce genre de menaces, et ce trait de caractère risque précisément de les faire apparaître comme une menace aux yeux d’autrui. 

Ils ne se lancent jamais dans des batailles perdues d’avance. Ce ne sont pas des opportunistes qui partent en croisade tantôt pour une cause, tantôt pour une autre, afin de se donner de l’importance. S’il faut se battre pour changer quelque chose, ils se battent, mais ils ne trouvent pas qu’il soit nécessaire de sa battre inutilement. Ce ne sont pas des martyrs. Ce sont des hommes et des femmes d’action. Et aussi des hommes et des femmes qui viennent en aide aux autres. Ils travaillent presque invariablement à faire en sorte que la vie de leurs semblables soit plus agréable ou plus supportable. Ils sont à l’avant-garde du combat pour le changement social, mais sans que cela deviennent une idée fixe qui les obnubilerait, une obsession de tous instants génératrice d’ulcères, d’infarctus et autres maladies. Ils ne savent pas ce que c’est de penser de façon stéréotypée. La plupart du temps, ils ne remarquent même pas les différences que présentent les gens, qu’elles soient d’ordre racial, ethnique, physique ou sexuel. 

Ils ne jugent pas en s’arrêtant aux apparences. Ils ont beau donner l’impression d’être des hédonistes et des égoïstes, ils consacrent un temps considérable à rendre service aux autres. Pourquoi ? parce qu’ils aiment cela. 

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Ils ne sont pas souffreteux. Trouvant sans objet d’être immobilisés par un rhume de cerveau ou une migraine, ils sont convaincus d’être capables de se débarrasser de ce genre de désagréments et il n’est pas dans leur nature de raconter à qui veut les entendre qu’ils sont patraques ou fatigués, ni de narrer par le menu tous les maux dont ils souffrent. Ils traitent leur corps avec les égards qui lui sont dus. Ils s’aiment et, par conséquent, ils mangent correctement, ils font régulièrement de la culture physique et refusent la plupart des affections qui frappent tant de gens d’impuissance pendant des laps de temps variable. Ils aiment bien vivre et ils vivent bien. 

La sincérité est un autre signe distinctif de ces individus pleinement accomplis. Leurs réponses ne sont pas évasives, ils ne simulent pas, ils ne mentent pas. Pour eux, mentir, c’est dénaturer leur réalité et ils ne sont pas gens à chercher à s’illusionner sur eux-mêmes. Tout en étant discrets, ils ne sont pas, non plus, gens à altérer la vérité pour protéger les autres. Ils se sentent responsables de leur univers et savent qu’il en est de même pour chacun. Aussi, leur comportement est souvent tenu pour cruel alors que, en fait, ils laissent simplement les autres maîtres de leurs décisions. Ils affrontent avec efficacité les situations telles qu’elles sont au lieu de déplorer qu’elles ne soient pas comme ils l’auraient souhaité. 

Ce ne sont pas des gens qui s’érigent en procureurs. Intériorisés, ils refusent de rendre les autres responsables de ce qu’ils sont. De même ne s’attardent-ils pas à jaser sur autrui ni à faire des gorges chaudes sur ce qu’un tel a fait ou n’a pas fait. Ils ne parlent pas des gens, ils parlent avec les gens. Ils ne se répandent pas en reproches, mais aident les autres – s’aident eux-mêmes – à attribuer les responsabilités à qui de droit. Ils ne sont pas médisants, ils ne font pas courir de ragots. Vivre efficacement est une tâche qui les occupe trop pour qu’ils aient le temps de se livrer à ces mesquines intrigues qui meublent l’existence de tant de personnes. Les hommes d’action agissent. Les critiques condamnent et se plaignent. 

L’ordre, l’organisation, les systèmes sont de peu d’attrait à leurs yeux. Ils se plient à une discipline de vie , mais point n’est besoin pour eux que les êtres et les choses se soumettent à l’idée qu’ils se font de ce que devrait être leurs modalités. Ils n’imposent pas de règles de conduite à autrui. Ils estiment que chacun est maître de ses choix et que les petits détails qui rendent les gens fous de rage ne sont que les conséquences des décisions de quelqu’un d’autre. Ils ne pensent pas que le monde doive se couler dans un moule précis. Ils ne se préoccupent pas d’ordre et de méthode. Leur conduite est fonctionnelle et si tout ne s’agence pas comme ils l’auraient préféré, eh bien ils n’y voient pas non plus d’inconvénient. 

L’organisation est pour eux simplement un moyen utile et non une fin en soi. Etant affranchis de toute névrose organisatrice, ils sont créateurs. Qu’il s’agisse de faire la soupe, de rédiger un rapport ou de tondre le gazon, ils se mettent à la besogne du moment, en la prenant sous l’angle particulier qui est le leur. Ils agissent en faisant appel à leur  imagination et ont, par conséquent, une attitude créatrice dans toutes leurs entreprises. Ils n’ont pas à se conformer à une recette précise, ils ne consultent pas de manuels, ils n’interrogent pas les spécialistes ; ils attaquent tout bonnement le problème de la manière qu’ils jugent adéquate. Cela s’appelle être créateurs, et créateurs, ils le sont tous sans exception. 

De tels individus possèdent une énergie exceptionnelle. Ils paraissent ne pas avoir autant de sommeil que les autres et, pourtant ils ont la passion de vivre. Ils agissent et ils se portent bien. Ils peuvent mobiliser de prodigieuses ressources d’énergie quand ils ont une tâche à accomplir parce qu’ils voient dans l’activité du moment l’occasion d’un épanouissement enrichissant. Cette énergie n’a rien de miraculeux : elle découle tout simplement de l’amour qu’ils portent à la vie sous tous ses aspects. Ils ne s’ennuient jamais. L’existence offre mille et une occasion d’agir, de penser, de sentir, de s’exprimer et ils ont l’art d’appliquer leur énergie à toutes les circonstances. En prison, ils utiliseraient leur intelligence de façon créatrice pour échapper  à la paralysie qui naître de l’indifférence. Ils ignorent l’ennui parce qu’ils canalisent leur énergie d’une manière productive. 

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Une intense curiosité les dévore. Ils veulent sans cesse accroître leurs connaissances car ce qu’ils savent ne leur suffit pas. S’y prendre bien ou mal n’est pas pour eux un sujet de préoccupation. Si quelque chose ne marche pas ou ne réussit que médiocrement, ils le mettent au rancard sans se perdre en vains regrets. Ils sont en quête de vérité, ils ont la passion d’apprendre et ne se considèrent pas comme un produit achevé une fois pour toutes. S’ils tombent sur un coiffeur, ils veulent savoir comment on fait pour couper les cheveux. Ils ne se croient pas supérieurs aux autres et ne font pas étalage de leurs mérites pour être applaudis. Tout est pour eux occasion d’apprendre ; les enfants, les agents de change, les bêtes. Ils cherchent à avoir une idée plus précise du travail d’un soudeur, d’un cuisinier, d’un cheminot ou d’un PDG. Ce sont des élèves, pas des maîtres. N’importe quelle personne, n’importe quel objet, n’importe quel événement est une source d’enseignement. Et leur curiosité n’est pas passive ; ils n’attendent pas que l’information vienne à eux, ils vont la chercher eux-mêmes. Ils n’hésitent pas à parler avec une serveuse, à demander à un dentiste quelle impression cela fait de passer toute la journée les mains plongées dans la bouche des gens ou à un poète ce que veut dire tel vers ou tel autre. 

Ils ne redoutent pas l’échec. En fait, ils lui font souvent bon accueil. Ils ne confondent pas le fait de réussir une entreprise avec le fait de réussir en tant qu’être humain. Comme leur valeur propre est une donnée intérieure, ils sont capables de considérer objectivement tout événement extérieurs sans l’angle de son efficacité ou de son inefficacité. Ils savent que l’échec n’est rien de plus que l’opinion de quelqu’un d’autre et qu’il n’est pas à craindre puisqu’il ne saurait affecter leur valeur propre. Aussi sont-ils disposés à faire toutes les expériences uniquement parce que cela les amuse et n’ont-ils jamais peur d’avoir à s’expliquer. De même ne sont-ils jamais bloqués par la colère. Usant de la même logique, c’est devenu pour eux un automatisme et ils n’ont pas à raisonner chaque fois, ils ne disent pas en leur for intérieur que les autres devraient faire autrement, que les événements devraient se passer différemment. Ils prennent les gens comme ils sont et lorsqu’une situation n’est pas à leur convenance, ils s’efforcent de la transformer. De la sorte, ils ne peuvent pas être trompés dans leurs espérances et toute colère est impossible. Ils sont capables d’éliminer leurs émotions destructrices et d’encourager celles qui sont épanouissantes. 

Ces heureux individus ont l’admirable faculté de ne jamais être sur la défensive. Ils ne s’amusent pas à impressionner les autres, ils ne s’habillent pas dans l’espoir de recueillir l’approbation, ils ne se répandent pas en explications. Ils sont simples, ils sont naturels et chicaner, qu’il s’agisse de choses sérieuses ou futiles, ne présente pas d’intérêt pour eux. Ce ne sont pas des ergoteurs ni des polémistes prompts à s’emballer. Ils se contentent d’exposer leur point de vue et d’écouter les autres, sachant qu’il est vain d’essayer de convaincre quelqu’un qui a tort. « Fort bien, se bornent-ils à répondre. Nous sommes différents, voilà toit. Nous ne sommes pas obligés d’être du même avis. » 

Ils n’insistent pas car ils n’éprouvent pas le besoin de sortir vainqueurs de la discussion ou d ‘amener leur interlocuteur à reconnaître que sa position n’est pas fondée. Ils ne craignent pas de donner une mauvaise impression d’eux-mêmes mais, d’un autre côté, ils ne cherchent pas systématiquement à en donner une qui soit flatteuse. 

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Leurs valeurs ne sont pas limitées. Ils ne s’identifient pas à leur famille, à leur voisinage, à leur communauté, à leur ville, à leur région, à leur pays. Ils se considèrent comme membres de l’espèce humaine et un chômeur autrichien ne vaut ni plus ni moins qu’un chômeur californien. Ils ignorent le chauvinisme ; ils appartiennent à l’humanité toute entière. La mort d’un ennemi ne les réjouit pas puisque l’ennemi est un homme au même titre que l’allié. Ils ne souscrivent pas au démarcations artificielles entre les hommes. Ils transcendent les frontières traditionnelles au nom desquelles on catalogue souvent les autres en les qualifiant de rebelles ou de traîtres. 

Ils n’ont ni héros ni idoles. Tous les gens sont, à leur yeux, des êtres humains et ils n’établissent pas de hiérarchie entre eux. Ils ne réclament pas la justice à tout bout de champs. Quelqu’un est-il plus privilégié qu’eux ? Ils se disent que c’est tant mieux pour l’intéressé au lieu d’y voir une raison d’être malheureux. Ils aiment que leur adversaire joue bien plutôt que de gagner parce qu’il aura fait une performance médiocre. Ils n’exigent pas que tout le monde soit également doué mais que l’on trouve le bonheur en soi-même. Ils n’admonestent pas, ils ne prennent pas plaisir aux infortunes d’autrui. Ils sont trop occupés à être pour remarquer ce que font leurs voisins. 

Ce sont, et c’est le plus important, des êtres qui ont de l’Amour pour eux-mêmes. Ils sont motivés par le désir de s’épanouir et ils se traitent bien quand ils en ont le choix. L’apitoiement sur soi-même, le refus et la haine de soi n’existent pas pour eux. Si vous leur demandez ; « Est-ce que vous vous aimez ? », ils vous répondront par un « bien sûr ! » retentissant. En vérité, ce sont des merles blancs. Chaque jour est pour eux une joie nouvelle. Ils le dégustent dans toute sa plénitude et vivent à fond l’instant présent. Ce n’est pas à leurs erreurs que l’on doit juger de leur santé mentale mais à l’attitude qu’ils ont quand ils en commettent. Quand ils trébuchent, restent-ils par terre à se lamenter et à geindre parce qu’ils sont tombés ? Non, ils se relèvent, s’époussettent et se remettent à la tâche – c’est-à-dire à vivre. Les individus exempts de zone erronées ne pourchassent pas le bonheur ; ils vivent et ils reçoivent le bonheur de surcroît. 

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Après avoir lu ceci, alors peut-être ressentirons-nous le besoin de dénicher, toutefois, quelques petites zones erronées dans nos comportements… Alors pour ce faire, passons aux chapitres suivants afin d’en faire le tour ! 

Cependant, il est bon de se rappeler que si nous utilisons l’INSTANT PRESENT pour nous épanouir au maximum, nous cesserons d’être un observateur, pour devenir l’une de ces personnes. Etre exempt de zone erronées – quelle chose merveilleuse ! Nous pouvons faire ce choix sur le champ – à condition de le décider ! 

Toutefois, au chapitre qui suivra je donnerai les quelques techniques du Docteur WAYNE W.DYER afin de venir à bout du comportement qui vous gênera le plus…… 

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Publié dans Zones erronées | Pas de Commentaire »

Vers un monde d’amour

Posté par othoharmonie le 10 août 2010

Titre : 

Vers un monde d’Amour 

Auteur : 

Jean PERNIN  

 Co-écrit avec Marie-Madeleine Jacob 

 

                                  VERS UN MONDE D’AMOUR 

 

                               Vers un monde d'amour dans O à  R 479723330_L

 

 

De quoi ça parle

 

Léa et Olivier, les enfants bien-aimés des auteurs, ne tarissent pas d’éloges sur leurs parents. Ils sont partis l’un après l’autre dans un monde de lumière, mais se sont investis très vite dans cette merveilleuse aventure, qui consiste à renouer les liens très solides d’une parenté spirituelle ancestrale. 

 

Somnolez, amis de la terre ; c’est votre droit. Somnolez tranquillement. Restez endormis et regardez se dérouler sous vos yeux le massacre de la planète et de ses habitants. 

 

Ce n’est pas notre choix. Ce n’est pas davantage le choix de nos parents qui ont compris que l’urgence était là. Ce n’est pas non plus le choix de nos amis Guides Spirituels, élus du Seigneur. Ce n’est pas, vous l’avez tous compris, le choix de Dieu. 

 

Essayez de comprendre le sens profond de nos messages. Certes, ils seront dérangeants pour la plupart d’entre vous. Mais c’est notre choix : un choix délibéré, un choix guidé par Dieu. 

 

 

Qui, sur terre, pourrait se réveiller grâce à un chuchotement

Personne, nous direz-vous ! C’est bien pour  cette raison que nous serons plus bruyants dans nos interventions, plus provocateurs que jamais, plus déstabilisants aussi. Saviez-vous, par exemple, que Daniel Balavoine, aujourd’hui Guide Spirituel, a été assassiné, et qu’il est décidé à parler pour le bien de ses agresseurs ? 

 

Le réveil a sonné ! 

 

Prenez-en vite conscience et de grâce, ne vous rendormez pas. Ce serait le pire de vos choix et, sans doute, une très mauvaise appréciation de la situation dans laquelle vous vivez, et plus certainement de celle qui vous attend. 

 

Tout n’est pas perdu, mais il est temps que tout change en vous, pour vous, pour tous les humains et pour la survie planétaire. Soyez plus engagés. Soyez plus solidaires. Soyez tous dans l’amour ; cet Amour qui vous sauvera de la Mort. 

 

Signé Olivier, Léa et tous leurs amis Guides Spirituels. 

 

 

 

Extrait de la page 175

 

Lorsqu’un bébé paraît dans une famille, il ne naît pas vierge de tout souvenir. Il porte en lui non seulement une mémoire biologique, mais également la mémoire de ses vies antérieures. Toutes ces mémoires plus ou moins enfouies fournissent l’héritage (passif ou actif) dont il dispose pour son parcours terrestre. C’est pourquoi ses parents sont si souvent étonnés de constater dès les premières heures de sa vie, son caractère parfois bien affirmé. 

 

La trace matérielle ou immatérielle de ces mémoires très différentes va plus ou moins se révéler au fur et à mesure du parcours de vie de ce nouvel être humain, lui réservant de bonnes ou de moins bonnes surprises. 

 

La vie présente est la résultante de choix faits par nos parents, grands-parents, et de tous ceux qui nous ont précédés. Ces choix sont pour certains ceux que nous avons retenus dans une vie précédente. Comme beaucoup d’entre nous ne sont pas arrivés au terme de leur parcours spirituel, il leur faudra revenir sur cette terre afin de rejouer les scènes de vie mal apprises dans les vies précédentes, et donc subir les conséquences de mauvais choix qu’ils ont faits ou qu’ils ont laissé faire. Imaginons notre désarroi lorsque nous reviendrons peut-être sur une terre désolée, et que le malheur y sera encore plus grand. Bon courage ! 

 

 

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Le Grand guérisseur en nous

Posté par othoharmonie le 10 août 2010

Le Grand guérisseur en nous dans L'Esprit  Guérisseur coeur Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/  catégorie : Allan Kardec) 

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Le Grand Guérisseur en nous 

Nous avons insisté sur la nécessité d’une connaissance claire de la Loi afin de pouvoir guérir avec succès. Mais en plus, il doit y avoir encore autre chose. Non seulement ce que nous savons, mais aussi ce que nous sentons est important. Il est une connaissance intérieure à laquelle nous devons atteindre, une connaissance qui n’est pas le résultat de développements intellectuels. C’est un savoir mystique de première main, gagné directement à la Source de toute connaissance. 

  

                        1.     La perception immédiate de la Présence Divine 

Le savant et le philosophe arrivent à la vérité par les canaux plus froids de l’Intelligence et de la raison. Le guérisseur se sert des deux mais, en plus de cela, il arrive à la certitude de la vérité par un troisième canal, celui de la perception immédiate. Celle-ci lui révèle la vérité qui est perçue plus que raisonnée. Il perçoit la Présence divine pénétrant l’univers y compris sa propre personne. Il perçoit cette Présence en toute chose et en toute personne qu’il rencontre, et cela lui donne la certitude de l’unité imbrisable du tout. 

La mystique n’est pas un être singulier, ni nécessairement un médium. Il ne s’associe pas aux esprits, n’entend pas de voix audibles ni n’interprète des rêves. Ce qui le distingue est qu’il « perçoit intuitivement la vérité et, sans développements mentaux conscients, arrive à la réalisation spirituelle« . Il a découvert que Dieu est en lui et a appris à s’éloigner de ceux qui font des discours, de leurs notions fausses, de leur habitude de suivre comme des moutons les idées admises, pour entrer au plus profond de lui-même et y rencontrer le Divin. Dans un sens, il a contemplé la face de Dieu, il a entendu des choses qu’instinctivement il sait être des vérités fondamentales, et il est venu pour annoncer ce qu’il sait de cette certitude, bien qu’il ne puisse indiquer ni chapitre, ni verset. 

Non seulement les fondateurs de toutes les grandes religions, mais aussi tous les grands poètes, ont possédé cette disposition au mysticisme. L’antique poète patriarcal Job la possédait ; Dante, Tennyson, Shelley, Walt Whitman la possédaient, ainsi que tout autre poète dont l’œuvre a duré. En les lisant on sent, plus qu’on ne le trouve par analyse, qu’ils marchent toujours dans l’ombre d’une Présence vivante si proche qu’ils peuvent La toucher, qu’ils s’efforcent d’exprimer par des mots et qu’ils expriment s’ils sont vraiment de grands poètes. Ainsi leurs lecteurs sont conscients de quelque chose d’indéfinissable qui pénètre leurs accents, d’une Présence dont le calme imperturbable apaise l’âme. On pourrait presque l’appeler un parfum qui imprègne subtilement l’atmosphère de leurs paroles. On ressent l’effet de ce parfum plus qu’on ne le reconnaît. 

Ce savoir mystique insiste en premier lieu sur la réalité de la Présence divine et sur la possibilité de la rechercher consciemment. Cette Présence ne remplit pas seulement l’homme, mais l’univers entier composé de montagnes, de rivières, d’arbres, de gens, d’oiseaux, de papillons ; elle remplit même les choses que l’homme a regardé avec hostilité et dégoût. Elle est omniprésente et pénètre toutes choses. Nous vivons en un univers spirituel dont chaque atome est habité par cette Présence divine. 

                            2.     La vraie destinée de l’homme 

De cette connaissance parfaite de l’univers est issue une autre conception : c’est la destinée de l’homme de manifester la perfection en toutes ses actions. La race humaine peine sous l’erreur que l’homme est né pour la maladie, la douleur et l’imperfection. On le crut si longtemps que finalement cette erreur fut prise pour la vérité. Mais c’est un mensonge et, dans nos moments les plus profonds, chacun de nous perçoit la vérité évidente, celle que l’homme est né pour une destinée plus haute, que le niveau normal de son existence est beaucoup plus élevé que la race humaine ne l’a admis. 

Notre expérience commune est celle de la maladie et de la défaite. Nous sommes donc nés avec une accumulation de souvenirs négatifs, si évidents en eux-mêmes pour nos sens que nous les avons acceptés comme étant notre destin. Mais en des moments d’illumination, la plupart d’entre nous ont senti que cela ne peut sûrement pas avoir été le niveau prévu pour notre vie. C’est le niveau faux d’une normale acceptée parce que nous avions contemplé la vie à travers les yeux de la race humaine. Cependant, nos rapides et sublimes lueurs de la perfection spirituelle et physique s’élevèrent si haut au-dessus de ce faux niveau qu’à peine nous avons osé les exprimer. 

Nous devons oser chercher une normale vraie, parce que nous n’obtiendrons que ce que nous avons accepté mentalement comme normal. Nous ne recevrons jamais ce que nous désirons, ni ce que nous sollicitons, mais uniquement ce que nous considérons comme normal. La masse a considéré les choses par les yeux de son expérience de race, et ce fut sa limite d’élévation. 

Oublions tout cela et regardons la vie par les yeux de l’Esprit, car si nous sommes issus de l’Esprit, il s’ensuit logiquement que nous avons le droit – quelle que soit la propre nature de l’Esprit – de nous attendre à pouvoir reproduire de nous-mêmes ce qu’Il est. Vu à la lumière de ce que l’homme a accompli, cela est d’un niveau élevé, aussi la tendance est-elle de reculer et d’accepter le niveau inférieur, ce qui signifie stagnation. 

L’homme doit vivre selon la vérité la plus haute qu’il connaît, non selon la plus basse. Il doit s’acheminer vers des expériences plus hautes, et afin de recevoir le bien dans toute sa plénitude, s’attendre mentalement au bien le plus élevé comme étant le niveau de vie normal pour lui. 

Il est certaines vérités que nous pouvons connaître, mais sans jamais les prouver par des raisonnements. Ce sont les choses qui donnent à notre travail de la force, du poids et de la conviction. Lorsque Jésus déclara aux scribes qu’ils enseignaient des choses qui déjà leur avaient été enseignées, alors que Lui disait des choses qu’Il connaissait et avait vues, Il révélait l’un des secrets de son extraordinaire autorité sur les forces du mal. Il ne discutait pas beaucoup. Il démontrait l’action de cette Présence qui était en vérité une partie de lui-même comme l’était son propre sang, et Il laissait les résultats parler par eux-mêmes. Qu’enseignait-Il alors

                    3.     Dieu est indivisible en tout homme 

Jésus enseigna « qu’il était une Loi transcendante, absolue, triomphante, près de laquelle toutes les lois secondaires ne signifiaient rien. » Il enseigna que cette Loi guérit par la seule Présence tout ce qui entre en contact avec elle. Il savait d’intuition que Dieu est indivisible ; par conséquent, Dieu et son univers sont inséparables. En réalité, au lieu de parler de Dieu et de son univers, ou de Dieu et de l’homme ou de Dieu et de toute chose, il parlait de Dieu en son univers, en l’homme, en toute chose par cette Présence inhérente. Il enseigna que l’Infini ne peut être divisé contre lui-même ; il ne saurait être rien d’inférieur qu’une seule et complète unité. L’homme étant une partie de ce Grand Tout, Il ne pourra jamais être séparé de Dieu. Voilà pourquoi ses maladies sont des illusions des sens, jamais des réalités positives. 

Jésus savait que Dieu étant indivisible doit être en sa totalité en tout homme. Dieu tout entier doit être présent en chaque point où apparaît quelque chose de Lui. Ainsi chaque fois que Jésus prononçait sa parole en présence de la maladie, il ne mettait pas en avant un soldat isolé pour déloger l’ennemi. Il amenait l’armée entière et il savait à l’avance que la victoire était à lui parce qu’il n’y avait rien là qui pût résister à la Présence Toute-Puissante. Ce Dieu en lui était son associé de chaque jour. 

Il allait ainsi et parlait aux hommes au-dehors, mais intérieurement il allait et parlait avec la Présence parfaite du Père en lui. Exposé comme il l’était à l’assaut terrible de la pensée du monde hostile à sa mentalité, il vivait retiré dans les profondeurs de son être, tenant ouvert son centre spirituel à la Présence envahissante de l’Esprit, « car l’Esprit peut rencontrer l’Esprit ». Il fut tenté en tout point comme nous le sommes, mais quand la pression du dehors devenait particulièrement forte, il s’en allait seul en un endroit retiré, afin de retrouver là sa claire vision de la Présence en lui et de son unité immuable avec le Père. Lorsqu’il s’en retournait, fort du pouvoir qui guérit, il l’expliquait en disant simplement : « Le Père en moi, c’est Lui qui fait les œuvres« . Nous répétons ce verset fréquemment, sans apologie, parce qu’il est le secret de toute guérison. 

4.     Laissez la Vérité vous pénétrer 

Nous voici ramenés une fois de plus au fait que la guérison est accomplie, non par l’effort du praticien, mais par son attitude permettant à la Vérité de pénétrer dans les hommes et de les libérer. Cette vérité de l’unité de Dieu et de l’homme nettement comprise guérit la maladie en témoignant de son néant. En vérité, nous sommes guéris de maladies que nous n’avons jamais eues, sauf en notre fausse croyance. Car Dieu ne saurait être malade et nous sommes Un avec Dieu. Quand nous prononçons notre parole, c’est l’Esprit qui parle. Nous n’avons pas besoin d’élever la voix ou de forcer la puissance de notre vouloir afin d’obtenir des résultats, car la Puissance entière et irrésistible de cette Présence afflue immédiatement dans la direction de la parole de l’Esprit. 

Nous avons ici la raison pour laquelle Jésus regardait en face le lépreux, l’aveugle ou le paralytique et commandait à leur état avec autorité ; voilà pourquoi il affronta le possédé que tous les hommes fuyaient, le ramenant au calme de toute sa raison retrouvée, pourquoi il commanda au vent et aux vagues de laisser la paix se répandre sur leur violence ; pourquoi il affronta avec sérénité l’adroit Pilate, le diminuant par son propre équilibre. 

Il n’affrontait pas seul les situations. Toujours il eut le sens mystique de cette Présence qui embrasse en entier la sagesse, l’intelligence, la puissance, l’amour, la guérison, la joie dans l’univers, et qui est irrésistible. « Moi et le Père nous sommes un. » La race humaine pâlit à l’apparition des sorciers, des ogres et des démons de la maladie, Jésus méprisait ces fausses apparences pour leur nullité, et leur ordonnait de disparaître. Plus nous développons ce sens mystique de notre envahissement complet par cette Présence guérisseuse irrésistible, plus nos paroles seront accompagnées de guérisons. 

Quand nous pensons à la puissance extraordinaire se manifestant partout dans l’univers et que nous réalisons le sens que « Tout pouvoir m’est donné« , cela amoindrit certaines choses qui paraissaient grandes, les rendant infinitésimales. Nous savons que notre terre est une sphère massive et lourde, énorme en comparaison même de notre continent. La puissance et la sagesse de cette Présence universelle la font tourner régulièrement en son orbite et se mouvoir avec une rapidité extraordinaire. Cependant, éloigné dans l’espace de cent cinquante millions de kilomètres, il y a un soleil qui fait paraître minuscule notre planète. Lui aussi est entièrement assujetti à cette puissance et à cette Intelligence. Au-delà de notre soleil sont d’autres soleils en comparaison desquels le nôtre est tout juste un presque imperceptible grain de sable, et plus loin, jusque dans l’infini, ce Travailleur silencieux tient sous son contrôle l’univers entier, faisant tournoyer ces corps massifs à des vitesses incroyables à travers l’espace, et en même temps déverse vie et vitalité sur toute chose qui Est, pénétrant l’organisme le plus réduit. 

Il crée avec une égale aisance un soleil gigantesque et une bactérie microscopique parce qu’Il n’est jamais conscient d’aucun effort. C’est la grande Loi résidant en nous qui guérit par sa présence, la Puissance que nous avons le privilège de mettre en action par notre parole. 

Arrêtons-nous un moment et laissons cette vérité pénétrer de part en part notre conscience jusqu’à ce que l’immensité commence à poindre pour nous. Alors, nous n’aurons jamais à demander ce que nous devons faire pour obtenir la foi. Nous l’aurons dans une mesure aussi large qu’est notre compréhension des puissantes Forces cosmiques. 

5.     Réalisez la Présence divine en vous 

Certaines choses sont de grand secours pour maintenir vivant ce sens de la Présence en nous. Exercez-vous à réaliser la Présence de Dieu. Cherchez-la partout, reconnaissez-la, cultivez-la. Des théologies plus anciennes ont séparés les choses en un monde physique et un monde spirituel. Détruisez cette division. Apprenez à voir Dieu dans son univers. Voyez cette Présence dans la coloration délicate d’une fleur fragile, dans son parfum, dans les gambades capricieuses d’un chaton poursuivant une balle. Voyez-la dans l’intelligence du charpentier construisant une maison, du cordonnier occupé de ses formes ou du marchand montant une affaire. Percevez-la dans un chant harmonieux, dans le flux et le reflux de la marée, dans la courbe gracieuse du col d’un cygne. Partout où l’on perçoit l’Intelligence, Est la Présence. 

Voyez-la aussi en cette personne qui n’est pas d’accord avec vous, dans les choses prétendues laides de la vie, dans le bacille, le serpent à sonnette, le monstre de la guerre. Sachez que l’intelligence dont ils se servent est cette Intelligence Une, même quand ils ne l’emploieraient pas pour le bien de l’humanité. Apprenez à voir Dieu partout, parce qu’il est partout et ne peut être divisé. Apprenez à voir Dieu à l’endroit même où d’autres aperçoivent la maladie. Déclarez cette Présence. Elle guérit, elle apporte le bonheur, elle harmonise. 

Rien n’est impossible à qui s’exercera assidûment à réaliser la Présence de Dieu, d’une manière non théologique. Cela ne signifie pas que nous devenions moins humains ou que nous renoncions aux plaisirs ordinaires de la vie. Cela ne signifie pas que nous adoptions une attitude religieuse, comme si la Présence était si terrifiante que nous ne pouvions nous permettre de l’oublier un moment. Au contraire, nous en arrivons à voir Dieu en toutes choses et en toutes personnes. Nous le voyons dans l’assemblée en fête, dans nos rapports sociaux, dans la maison de la douleur, dans la chambre du malade, au milieu du danger, dans les incidents de nos vacances et dans notre travail. 

Le courtier invoquant ses chances, la ménagère dans sa cuisine, le commerçant dans son magasin, l’ouvrier à son travail peuvent se réjouir parce que c’est « Dieu qui agit en eux pour vouloir et accomplir selon Son bon plaisir« . Le travail est élevé de la banalité à une nouvelle dignité. La besogne ingrate est chose du passé. Ce changement dans notre attitude intérieure harmonisera de lui-même notre entourage, ou bien il frayera la voie vers un état de choses plus favorable. 

David donna une expression à cette Présence à laquelle on ne saurait échapper : « Où m’enfuirai-je de Ta Présence ? Si je prends les ailes de l’aurore et vole jusqu’aux extrémités de la terre, Tu es là, car les ténèbres et la lumière sont toutes deux pareilles à Toi » (Psaume CXXXIX). 

6.     Rechercher le mystique 

Bien que notre approche intellectuelle du sujet de la guérison soit inappréciable, nous ne devrions jamais oublier que le pouvoir provient de notre recherche de ce qui est mystique. L’approche extérieure de la vérité est d’ordre intellectuel : l’approche intérieur est d’ordre mystique. Nous avons besoin de développer le côté intérieur de la vie. Nous le faisons en passant un certain temps dans la contemplation tranquille du fait que chacun de nous est aussi véritablement et complètement habité par cette Présence Divine que le fut Jésus ou n’importe quel autre homme exceptionnel ; que chaque erg d’énergie accessible à Jésus nous est également accessible ; que notre corps et cette Présence sont si complètement entrelacés qu’ils ne peuvent être séparés ; que chaque cellules du corps est emplie de cette Présence selon sa capacité ; que Dieu n’est pas un pouce plus éloigné de nous qu’il ne l’était de Jésus et que toutes cette Présence qui guérit dans sa totalité est en nous en ce moment même, attendant que nous la reconnaissions. Au degré même où nous ouvrirons notre moi entier à cette vérité, où nous en saisirons le sens et en deviendrons conscients, nous posséderons le pouvoir. 

Mais supposez que, malgré notre connaissance et notre acceptation du fait que la Présence habite en nous, surgisse quelque obstacle à tout cela. Nous apprenons à connaître un autre niveau normal de la vie. Nous y croyons mais, de temps en temps, le plan inférieur de l’ancien standard se dresse. Certains pourraient faire remarquer que nous ne devrions pas envisager de telles choses, mais il n’est pas sage d’esquiver cet état de choses en disant que c’est penser négativement que d’en tenir compte. Ce livre se propose non seulement d’aider le lecteur dans la vérité nouvelle, mais de lui fournir des matériaux qui le rendront capable de corriger son attitude défectueuse au cas où quelque chose se dévoilerait comme une faiblesse. 

Supposons qu’une maladie ou une détresse se manifeste. La première chose est de savoir que cette image de l’imitation n’est pas une partie du Plan divin. C’est une expérience de notre propre conscience et aucune Loi ne peut la rendre définitive car la Loi agit toujours pour soutenir la perfection de l’Esprit. C’est pourquoi nous pouvons déclarer tranquillement qu’une place n’étant prévue dans le corps pour de telles images, celles-ci doivent être fausses. Elles ne sauraient avoir aucun pouvoir possible sur vous parce que vous ne croyez pas en elles. Elles sont des intruses, des prétendantes réclamant des droits, essayant de vous en faire accroire et de vous chasser de votre domaine ; elles n’ont pas de droits, ne possèdent aucun pouvoir par elles-mêmes. Elles ont trompé la race humaine, mais ne sauraient vous duper au point de vous forcer à croire en leur réalité. Elles sont des croquemitaines qui avaient l’habitude de vous effrayer lorsque vous étiez enfant, mais maintenant que vous êtes arrivé à la maturité spirituelle, vous vous demandez pourquoi vous leur avez jamais permis d’exercer sur vous un tel ascendant. En d’autres termes, déclarez qu’elles sont inexistantes dans la réalité. 

Ensuite, détournez-vous complètement de toute contemplation de cette chose et tournez-vous vers la contemplation de la Présence qui  guérit au-dedans de vous. Déclarez qu’Elle seule a des droits dans votre conscient et souhaitez-Lui la bienvenue, l’invitant à Se manifester. Emplissez votre conscient aussi calmement que vous le pouvez de la pensée de sa perfection spirituelle, qui est l’unique chose capable de se manifester à travers la substance spirituelle qu’est votre corps. 

Vous vous sentez chez vous dans le monde spirituel ; par conséquent, refusez de vous laisser emporter par ses émotions. Prononcez avec calme sa parole, sachant que c’est la parole de l’Esprit. Ne commettez pas l’erreur de lutter de toute votre force mentale pour chasser l’envahisseur. Au contraire, abandonnez l’affaire entière à l’Intelligence et maintenez votre conscient en un état de relâchement aussi grand que possible afin de permettre à l’Esprit de se manifester. Laissez  aller les choses et laissez Dieu les accomplir. 

Si des doutes persistent, niez la réalité et la vérité de tout ce qui contredit votre parole. Dirigez votre traitement avec la certitude que votre parole peut changer l’apparence de l’état que vous traitez. Formulez votre affirmation, la rendant tout à fait spécifique, y introduisant tout point susceptible de vous aider à voir la vérité et à la connaître. 

Si le coeur se trouve en cause dans cette fausse image de maladie, insistez sur le fait qu’il est le véhicule de l’Eprit et que la Présence qui guérit s’y trouve en ce moment même. Quelque soit l’organe particulier qui semble figurer dans l’image, le praticien le nomme, en fait l’éloge, l’enveloppe de son amour qui guérit et prononce sa parole appelant le soulagement, l’harmonie, un bon fonctionnement et une sensation de bien-être. Il présente ainsi l’image d’un organisme parfaitement harmonieux, demeure de l’Esprit, et il abandonne cette image à la grande Loi de l’Intelligence, convaincu que cette Intelligence, puisqu’elle régit chaque immense soleil et chaque minuscule atome, exerce maintenant son autorité et donne une expression à l’idée qu’il s’est formé de son corps. 

7.     L’homme est infiniment grand 

Ce qui a été dit de l’universalité de l’Intelligence ne devrait pas nous inciter à penser que nous ne sommes rien du tout dans ce grand plan de guérison. L’homme, non seulement remet sa pensée à l’Intelligence, mais il est lui-même cette Intelligence. L’homme est la chose la plus grande, la plus noble, la plus puissante dans l’univers. A moins qu’il ne réalise cela, l’immensité de l’univers l’épouvante. Il cherche dans les années-lumières de l’espace qui paraissent innombrables, jusqu’aux abord de corps célestes qui paraissent immenses, et partage parfois le sentiment du Psalmiste qui disait ; « Quand je contemple les cieux, ouvrage de Tes mains, qu’est-ce que l’homme pour que Tu te souviennes de lui ? » (Psaume VIII). 

Il voit les forces terrifiantes lâchées dans les tornades, les tremblements de terre, la foudre, les marées. En leur présence il semble n’être qu’un minuscule insecte confronté avec une force élémentaire prodigieuse, une fourmi cramponnée à un tronc d’arbre au pied des chutes du Niagara. Il entre en contact avec les lourdes formes matérielles de l’univers et découvre leur puissance terrifiante capable d’arracher de lui toute vie. 

Ce sont là des raisonnements superficiels, car l’homme est infiniment plus grand que n’importe laquelle de toutes ces forces et formes aveugles. Elles peuvent le surpasser par leur masse, mais il leur est supérieur parce qu’il est Intelligence. Sa conformation physique le contraint à demeurer sur cette planète, mais sa mentalité le rend capable de parcourir à son gré l’univers. L’homme, comme Intelligence, atteint toute autre étoile ou planète, tout autre soleil, les contraignant à livrer leurs secrets. Il les oblige à lui révéler leur pesanteur et leur masse, leurs distances, la vitesse à laquelle il voyagent, les conditions d’une vie possible à leur surface. 

L’homme plonge dans les mystères de sa propre planète, la contraignant à lui dévoiler avec quelle rapidité elle le transporte à travers l’espace et dans quelle direction elle va. Son intelligence met un fragment de roche séculaire dans son éprouvette et recherche les éléments qui la constituent. Il divise et subdivise la planète jusqu’à obtenir les particules les plus petites possibles, demandant : « Qu’es-tu ? » E la planète révèle le fait que, tout en étant dure et solide en sa masse, elle est en réalité vibration arrêtée. L’intelligence de l’homme parcourt l’espace, captant et mesurant les divers rayons et ondes. Ces formes et ces forces matérielles n’ont pas la faculté de le comprendre mais lui, de par sa mentalité, a d’elles une connaissance fort complète. Elles sont soumises aux lois simples de l’univers dont elles sont une partie, mais l’homme a découvert les lois plus hautes qui dépassent les premières. Il est, par conséquent, capable d’envoyer les formes matérielles dans une direction où elles-mêmes n’ont aucun pouvoir de voyager. 

Un morceau d’aluminium tombant d’une falaise est attiré vers le fond du fait de la Loi de gravitation. L’homme saisit ce métal et, en appliquant d’autres principes de physique, vole porté par lui, à travers les airs. L’éléphant, physiquement capable de tuer l’homme fragile, peut barrir et se faire entendre aussi loin que ses poumons sont capables de propager le son. L’intelligence de l’homme lui permet d’envoyer sa voix sur une onde messagère autour du monde. La roche de granit peut écraser l’enveloppe physique de l’homme, mais l’intelligence de celui-ci peut briser la roche au moyen d’un explosif. Les animaux respirant à l’air libre ne peuvent rester sous l’eau qu’aussi longtemps que dure la provision d ‘air dans leur poumons.  L’intelligence de l’homme le rend capable de voyager sous l’eau de l’Europe aux Etats-Unis. Elle a créé des ordinateurs capables de tâches presque impossibles à l’homme, des calculs complexes, des moyens de télécommunications aussi rapides qu’efficaces, de la transmission instantanée d’images à distance… ainsi, l’intelligence de l’homme crée des machines qui laisseront son intelligence libre pour d’autres devoirs. 

L’intelligence de l’homme a créé une presse rotative par laquelle est réglée la marche d’un rouleau de papier blanc qui traverse rapidement la machine et sort à l’autre extrémité transformé en journal imprimé, plié et prêt à être distribué. Pour créer cette machine, l’homme dut inventer un nombre énorme de parties différentes qui toutes doivent fonctionner ensemble en une coordination parfaite et à grande vitesse. Sans aide, l’homme ne pourrait soulever cette machine, néanmoins il est plus grand que celle-ci parce qu’il a une intelligence et qu‘il est Intelligence, alors qu’elle n’est qu’un produit de cette intelligence. 

L’homme a construit un télescope qui accroît à un tel point son champ visuel qu’il y a introduit des mondes distants de millions de kilomètres, cependant la chose la plus grande touchant ce télescope géant et les mondes qu’il fait voir est l’intelligence opérant derrière l’œil qui, à travers l’instrument, contemple ces mondes. L’homme a construit des monuments de granit, des vaisseaux de guerre d’acier, des gratte-ciel très hauts qui matériellement lui survivent, néanmoins il est plus grand qu’eux tous. 

Aux temps primitifs, l’homme se prosternait devant la foudre et la peur cachait son visage. Mais lorsqu’il fut devenu un penseur il étudia la foudre sans peur, s’en fut ensuite dans son laboratoire et produisit des décharges électriques de millions de volts. Jadis l’homme adorait le soleil comme un dieu lui apportant vie et santé ;  à présent, il sépare ses différents rayons, entre dans son laboratoire et fabrique une lampe ultraviolette qui est son soleil d’intérieur lorsque les nuages couvrent les cieux. 

L’homme peut noter ses pensées les plus intimes en griffonnages noirs sur du papier ; des milliers d’années après son intelligence peut toujours communiquer par ces signes avec les intelligences d’hommes qui lisent ce qu’il a écrit ; ainsi l’homme, étant Intelligence, est éternel et « étant mort, il parle encore ». Il se peut qu’il paraisse minuscule, chétif et insignifiant au milieu de forces aussi grandes, mais il est Intelligence, et comme Intelligence, il est plus grand et plus puissant que tout ce qu’il touche. 

L’homme, comme Intelligence, fut capable de chercher son chemin de retour à travers la longue succession des âges, remontant jusqu’à une époque au-delà du temps, et il découvrit le processus d’où cet univers physique tire son origine. Il trouva que les matériaux qui le composent sont aveugles, inertes, sans aucun pouvoir d’engendrer l’action ou la vie en eux-mêmes. Il a appris qu’ils sont à jamais dirigés et mus par l’Intelligence, et que l’homme, étant un avec cette Intelligence, est le maître de tout ce qu’il embrasse. 

8.     Notre origine spirituelle 

Il nous faut maintenir la balance entre une appréciation pleine de confiance de notre valeur personnelle dans l’univers, de notre domination mentale propre d’une part et, d’autre part, de notre dépendance absolue à l’Intelligence cosmique. En pesant ces deux aspects de l’Intelligence, nous demeurons humbles mais confiants, attitude qui convient à une personne désireuse d’appliquer avec succès le principe qui guérit. « Ayez en vous l’Esprit qui était en Jésus-Christ, lequel existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie l’égalité avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur » (II Philippiens, 7). 

Notre position est la suivante : nous affirmons que l’homme a prouvé son origine spirituelle et nous procédons selon la supposition que l’Esprit est la cause directrice de toute activité de l’Intelligence. 

Par conséquent, en analyse finale, toute activité créatrice est spirituelle. Des millions d’expériences actuelles confirment la supposition que l’Esprit est la force motrice de l’univers, et qu’Il agit toujours par l’intermédiaire d’une Loi intelligente pour produire la forme matérielle. Une grande partie de ces expériences se firent dans le domaine de la maladie et de la santé, où des affections physiques correctement diagnostiquées furent changées en un état ne montrant plus aucun signe de maladie. L’image de la maladie fut transformée dans l’Intelligence en image de santé et céda le terrain à celle-ci sous l’influence de l’activité mentale, dirigée à son tour par l’Esprit. 

Il est à présent prouvé que l’homme commande à la matière première parce qu’il est un penseur. Le savant matérialiste a cherché et découvert les lois qui gouvernent la structure physique ; il gouverne ainsi le comportement de la matière elle-même, de façon à pouvoir produire des formes en suivant les lois de la matière. Le savant spiritualiste a voué son attention à la Loi spirituelle et mentale et démontre qu’il est capable de gouverner le comportement de son propre corps et celui d’autres corps en appliquant cette Loi qui aboutit à la guérison. 

Une faiblesse du savant s’occupant de problèmes physiques est qu’il refuse parfois d’accepter une conclusion spiritualiste, à moins que cette dernière ne soit basée sur la recherche physique. Il a correctement établi des normes à l’aide desquelles il peut mettre à l’épreuve et prouver ou réfuter ses théories concernant l’univers matériel. D’autre part, les théories spirituelles et mentales ne peuvent être mises à l’épreuve par de simples normes et contrôles matériels, car elle doivent être jugées et mesurées selon des normes spirituelles et mentales. 

Par conséquent, lorsqu’un savant matérialiste nie les conclusions des sciences mentales et spirituelles pour la raison que celles-ci ne sauraient être démontrées selon son étalon particulier, il est pareil à l’homme refusant de mesurer une température parce que tout ce qu’il possède est une règle de un mètre.

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