Montbard (21)
Posté par othoharmonie le 22 août 2010
Montbard en 21, chef-lieu d’arrondissement, sous-préfecture du département de la Côte d’Or attaché à la région Bourgogne.
Elle est jumelée avec Couvin en Belgique et Ubstadt-Weiher (Baden-Württemberg) en Allemagne.
Ses habitants sont des Montbardois.
Montbard est située au nord-ouest de Dijon, elle est traversée par la Brenne et le Canal de Bourgogne. Sa gare est desservie par des TGV PARIS-DIJON, ce qui la relie à Paris en une heure.
L’étymologie du nom de Montbard reste incertaine. Jean Nadault dans son manuscrit « Mémoires pour servir à l’histoire de la Ville de Montbard » dit que la ville existait à l’époque des « bardes », ces poètes et chanteurs celtes, d’où le « d » placé à la fin de son nom. Nombre de sites de la région font référence à la période gauloise. À certaines époques le nom de la ville fut amputé du « d » et à d’autres il fut remplacé par un « t ». Finalement c’est le « d » qui fut conservé.
Le « castus Montusbarri » est cité dans plusieurs chartes (dont la charte communale de 1231, octroyée par le duc Hugues IV). Castrum désignait le château mais aussi la ville fortifiée, le château est sur un mont. La légende attribue à Bardus, cinquième roi des Gaulois, la fondation des écoles de musique où enseignaient des bardes, et l’on soutint même que celle de Montbard était la principale. Courtépée fournit quelques explications complémentaires : « le nom celtique de Montbard, mons Bardorum, séjour des anciens bardes annonce son antiquité ». Aussi Guy le Fèvre, en sa Gallerie, l’appelle le Parnasse des poètes Français. Ladonne ne doute point de cette étymologie.
Le temps destructeur et les ravages des guerres nous ont privé de monuments qui pourraient prouver l’assertion de ces auteurs. D’autres tirent son nom de barre, barrage, mont qui barre. À toutes ces considérations s’ajoute le vieux mot « bard » qui dans le vocable celtique, désigne un mont isolé ; d’où les noms de Bard (Loire), Bard-le régulier et Bard-les-Epoisses (Côte d’or).
Le site de Montbard est occupé dès l’Antiquité.
Au temps des Gaulois, Montbard abrite une communauté de Druides. Au Moyen-âge, elle est une ville importante disposant de son Château fort. En 1070, Aleth, la mère de Bernard de Clairvaux y naît. Le futur Saint Bernard a pour oncle le comte de Montbard. En 1231 elle est érigée au rang de commune par le duc de Bourgogne Hugues IV. Elle devient ensuite un lieu de fréquents séjours des Ducs Valois de Bourgogne.
En 1590, elle est assiégée par le Comte de Tavannes, lieutenant d’ Henri IV, qui combat le duc de Nemours.
En 1707, le naturaliste Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, y naît.
En juillet 1813, Jean Andoche Junot, duc d’Abrantès, général et ami de longue date de l’empereur Napoléon 1er , meurt à demi-fou à Montbard, dans la maison de son père.
En 1833, le Canal de Bourgogne y est ouvert à la navigation. En 1926, par décret de Raymond Poincarré, Montbard devient sous-préfecture.
VILLE INDUSTRIELLE
La zone industrielle est particulièrement importante à Montbard, héritière d’une longue tradition métallurgique et ouvrière. Surnommée Metal’Valley, elle regroupe neuf grandes entreprises métallurgiques, dont une fabrique du groupe Vallourec de tubes en acier et d’autres dédiées à l’industrie nucléaire.
L’usine Valinox nucléaire.
Le métal déployé est un treillis métallique réalisé par cisaillage et étirement de feuilles de métal. L’atout majeur de ce produit réside dans le fait qu’il est fait d’une seule pièce sans soudure ni assemblage et n’occasionne pas de perte de matière. Fondée en 1902, l’entreprise Métal Déployé est leader français pour la production de métal déployé et se positionne parmi les premiers producteurs européens. Ses secteurs traditionnels sont l’automobile et la construction. Depuis plusieurs années, l’entreprise produit également pour l’architecture avec des applications diverses telles brise-soleil, revêtement de façade, plafond, habillage « seconde peau », etc.
Intégration de composants connexes à la résistance de puissance (sectionneurs, commutateurs, traversées, TC…) Résistances d’excitation, décharge, charge, résistances de traction ferroviaire (rhéostats de freinage et résistances auxiliaires),
Chauffage industriel
· Cablofil Chemin de câbles.
· Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes
La filiale française du groupe allemand Salzgitter produit à Montbard des tubes sans soudure en acier inoxydable et en alliages de nickel.
· Valti Tubes et tuyaux en métaux ferreux (fabrication et négoce).
Fabrique des tubes sans soudure en acier inoxydable pour les centrales électriques et nucléaires (2nd traitement thermique et finition).
· Vallourec et Mannesmann Tubes Tuberie pour tubes en acier sans soudure utilisé pour différentes applications industrielles et notamment à l’usine de Valti.
· Bliss
· Viel (caisses en bois)
ECOLES
· 6 écoles maternelles : Diderot, Jules Ferry , Pasteur, Jean-Yves Cousteau, Victor Hugo et l’école privée Buffon.
· 4 écoles primaires : Diderot, Juliot Curie, Langevin et l’école privée Buffon.
· 1 collège : Pasteur
· 1 lycée technique : Eugène Guillaume
Montbard dispose d’une Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Côte d’Or, d’un Centre hospitalier et d’un laboratoire d’analyses de biologie médicale.
Montbard possède une gare avec 10 dessertes TGV par jour et jusqu’à 40 trains qui s’arrêtent quotidiennement. La gare SNCF est situés sur la ligne Paris (Gare de Lyon)/Dijon/Besançon (ou Paris/Dijon/Suisse) avec une fréquentation annuelle de 265 000 voyageurs.
Des tarifs préférentiels permettent d’effectuer un aller retour Paris/Montbard en TER à prix réduit. Un programme de travaux a été entamé récemment dans le but de rendre la gare plus accessible et accueillante.
Deux importantes entreprises Montbardoises, V & M et Valti, disposent d’une desserte marchandise chaque jour du lundi au vendredi.
· Le parc : Tour de l’Aubépin, Tour Saint-Louis, Grille Monumentale,…l’Eglise St-Urs (ensemble médiéval, remanié par Buffon) · Ville fleurie : trois fleurs
· L’Orangerie (anciennes écuries, XVIIIe s.), actuellement le musée Buffon. · Le Petit Fontenet, ancienne résidence de l’Abbé de l’abbaye de Fontenay (XIIIe s., remanié au XVe s.) puis Bibliothèque et Laboratoire de Chimie de Buffon
· L’Hôtel de Buffon (XVIIIe s.), futur musée Buffon. · La maison de Daubenton (XVIIIe s.), naturaliste.
· La maison de Jean-Andoche Junot, duc d’Abrantès, général d’Empire (XVIIIe s.). · Le Jacquemard, offert à la ville par le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon en 1430.
· La Pavillon de la Compagnie des Arquebusiers (XVIIe s.) · Le Musée des Beaux Arts (ancien couvent, XIXe s.)
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