ISA (23)
Posté par othoharmonie le 3 septembre 2010
L’immobilisation
Ce qui empêche
La glace
LA RUNE (23) : ISA
Si nous tirons souvent « l’immobilisation », cela signifie que nous traversons l’hiver de la vie spirituelle. Nous sommes peut-être prisonnier d’une situation dont les implications nous demeurent résolument invisibles, et la seule chose que nous puissions faire est de nous soumettre, de nous rendre ou même de sacrifier un désir de ce que nous nourrissions depuis longtemps. Soyons patient ; il s’agit de la période de gestation qui précède toute naissance.
Il est peu probable qu’un résultat positif soit à portée de main en ce moment. Toute activité fructueuse se trouve gelée, tous nos projets sont en suspens. Nous éprouvons probablement une déperdition d’énergie inhabituelle, et la raison nous en échappe : c’est qu’un vent glacial nous atteint, par-dessus la banquise de nos habitudes périmées.
Si nous essayons à tout prix de retenir ce qui s’échappe, nous éprouverons un sentiment de vide, de perte de contact avec la vie. Cherchons à découvrir ce à quoi exactement nous nous cramponnons et qui prolonge cette situation, puis lâchons-le. Dépouillons-nous, libérons-nous, purifions-nous de ce qui a trop duré. Le dégel viendra.
Isa demande généralement le sacrifice de l’être personnel, du « moi-je ». Il n’y a pourtant aucune raison de s’inquiéter. Soumettons-nous dans le calme, car ce que nous traversons n’est pas nécessairement le résultat de nos actions ou de nos habitudes, mais plutôt celui de conditions temporelles contre lesquelles nous sommes impuissant.
Ce qui est plein doit se vider ; ce qui augmente se met un jour à diminuer. C’est là la voie du ciel et de la terre. Se soumettre est faire montre de courage et de sagesse.
En un tel moment, nous ne pouvons espérer ni aide ni soutien amical. Profitons de notre isolement pour nous exercer à la prudence, et ne nous obstinons pas à faire triompher notre volonté à tout prix. Gardons à l’esprit que la semence des choses nouvelles est contenue dans la coquille des choses anciennes ; c’est la semence des potentiels non réalisés, la graine du bien. Confiant dans notre progression, attendons les premiers signes du printemps.
Coucou Françoise !
Oh les runes ! Ca me rappelle de bons souvenirs où j’apprenais à faire du tirage de runes. J’adore toujours cet art divinatoire d’autant plus que j’aime des pierres !
Gros bisous ! ♥