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Le Seigneur de Bombay

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2010

Titres : 

Le Seigneur de Bombay 

Auteur : 

Vikram CHANDRA  

 

 

                                                         LE SEIGNEUR DE BOMBAY

Le Seigneur de Bombay

 

 de quoi ça parle :

 Une ville sous pression, un flic au bout du rouleau, un criminel que l’Inde entière recherche… Entre Le Parrain et Les Mille et Une nuits, un page-turner tentaculaire. 


Il y a d’abord le gangster : Ganesh Gaitonde, un roi de la pègre de Bombay. Ensuite le flic : Sartaj Singh, un petit inspecteur de police d’un commissariat de quartier. Ajoutons le suspense : si Sartaj ne découvre pas bientôt pourquoi Ganesh s’est suicidé au fond d’un bunker après avoir tué la femme qu’il aime, vingt-six millions de personnes vont mourir dans une explosion atomique. La violence, bien sûr : pour Ganesh, la vie n’a aucun prix. Il la méprise, l’écrase, la supprime avec l’aisance et la force d’un dieu du Mal. La sensualité enfin : elle est partout, dans les décors dorés de Bollywood comme dans les taudis infâmes de Navnagar, dans les temples hindous comme dans les bordels. 


Au cœur de cette fresque immense sur l’Inde d’aujourd’hui où l’on se perd avec un frisson de volupté, il y a la ville : Bombay. 


Majestueuse et monstrueuse, cruelle aux misérables, douce aux dépravés, Bombay est le lieu de tous les possibles ; autour de Sartaj et Ganesh gravitent des personnages rongés par l’ambition : Jojo la maquerelle, Aadil le révolutionnaire désespéré, Parulkar le flic qui fait de la corruption un des beaux-arts de l’Inde, Paristosh Shah, un receleur milliardaire qui ne transige pas sur les traditions hindouistes… Tous rêvent d’être des seigneurs dans la ville. 


Considéré, tel Salman Rushdie, comme l’un des grands narrateurs indiens de langue anglaise, Vikram Chandra a écrit un livre multiforme et exceptionnel. Véritable phénomène littéraire. 


Baigné de cultures diverses, amoureux fou de sa ville, fasciné par le cinéma de Bollywood, Chandra a multiplié ses sources d’inspiration. Chacune des mille pages du
Seigneur de Bombay est un monde en soi à l’intérieur d’une galaxie infiniment riche : existences croisées, retours sur le passé politique de l’Inde, incursions métaphysiques dans l’hindouisme, autopsie d’une société écrasée sous les pesanteurs millénaires des castes, et rongée par la corruption… 

 

 

AVIS

 

Fabuleux voyage qui nous entraîne simultanément des fastes de Bollywood aux taudis de Navnagar, des temples hindous aux bars des quartiers chauds, des frontières du Tibet aux palaces de Goa, un voyage dans le temps et dans l’espace qui exhale tous les parfums de l’Inde, du pire au meilleur. 

 

 

UN MOT SUR L’AUTEUR

 

Né à Delhi en 1961, écrivain, scénariste et journaliste, Vikram Chandra est l’un des plus grands romanciers indiens de langue anglaise, Le Seigneur de Bombay, son chef-d’œuvre, a obtenu le Hutch Crossward Book Award en 2006 (le Goncourt indien). Professeur de littérature à Berkeley, Vikram Chandra partage son temps entre Bombay (Munbai selon la nouvelle dénomination) et la Californie.

 

 

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Les saints vont en enfer

Posté par othoharmonie le 4 septembre 2010

Titres : 

Les Saints vont en enfer 

Auteur : 

Gilbert CESBRON 

 

 

Gilbert Cesbron, Les saints vont en enfer  

 

 

Les saints vont en enfer dans C et D Cesbron%20Saints

  

  

 

 De quoi ça parle :

 C’est d’une période révolue dont parle ce livre. Les débats qui y sont traités sont bien nostalgiques. La place de l’Eglise dans la société, et plus particulièrement parmi les pauvres. La question des prêtres ouvriers. Toute une époque. 

Il s’agit, vous savez, de ces missionnaires qui allaient à l’usine, avec les plus démunis, les manœuvres, pour leur apporter le Christ et les pousser à vivre l’évangile dans leur quotidien. D’où concurrence et liens de compagnonnage louches avec le parti communiste qui leur disputait le terrain.


On est tout au début des années 50. Pierre, fils de mineur du nord, se retrouve prêtre ouvrier à Sagny. On suit son combat pour aider les autres, pour améliorer leurs conditions de vie, pour créer une fraternité, pour partager sa foi. C’est une lutte quotidienne, qui passe par l’entraide. Un engagement par l’exemple. 


Il est un des saints du titre. Quant à l’enfer, c’est la ville ouvrière où les enfants sont battus, où les rats bouffent le crâne des nourrissons, où l’eau coule dans les maisons, où les détritus jonchent les rues, où règnent la faim, l’insécurité, le froid, la violence et le manque d’espoir… 


Cesbron a une écriture visuelle, le sens des dialogues. Certaines entrevues semblent des scènes de théâtre qui opposent deux visions, deux idéologies. Il y a un côté reportage aussi dans cette description d’une misérable banlieue ouvrière, précisément observée, et rendue jusque dans ses niveaux de langage. Très efficace. On comprend l’immense impact qu’avait eu le livre à l’époque de sa parution. 

 

Gilbert Cesbron, Les saints vont en enfer, Le livre de poche 1952 

 

 

Mot sur l’auteur 

 

Gilbert Cesbron, né le 13 janvier 1913 à Paris où il est mort le 13 août 1979, est un écrivain français d’inspiration catholique

 

 Une association appelée « Les Amis de Gilbert Cesbron » a été créée en 1990 avec Ludovique et Arnaud Cesbron. Elle édite un périodique annuel appelé les Cahiers Gilbert Cesbron, vendu au numéro auprès de l’association. Pour contacter l’association : 126 Bd. St. Germain – 75006 Paris s’inscrire pour recevoir les cahiers des amis de Gilbert Cesbron, assister aux conférences ou recevoir la publication des inédits.

 

 

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Notre prison est un royaume - Les Saints vont en enfer - Chiens perdus sans collier - Il est plus tard que tu ne penses

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