Traitement mental
Posté par othoharmonie le 5 septembre 2010
Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison. (si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/allan-kardec/manifestation-intelligente/ catégorie : Allan Kardec)
- 5 – LA PRATIQUE DU TRAITEMENT MENTAL
La technique du traitement mental peut être dirigée selon plusieurs méthodes différentes. En dernière analyse, chaque individu doit élaborer sa propre formule de mots à employer et, si possible, sa propre méthode. Ce qui suit est la méthode que l’auteur a trouvée éminemment heureuse pour lui-même aussi bien que pour beaucoup d’autres auxquels il l’enseigna pendant les vingt dernières années. Si quelqu’un, en se développant, désire modifier cette méthode, il a le droit de le faire aussi longtemps qu’il ne varie pas en ce qui concerne les fondements par lesquels il dirige l’Intelligence universelle vers l’action.
1. L’action mentale
Un traitement est une action mentale, un mouvement défini de l’Intelligence dans une direction spécifique et pour une personne spécifique. Il n’est pas nécessaire d’imposer les mains à une personne qu’on traite ; nous nous dissocions ainsi immédiatement de tous les genres de « guérisons magnétiques ». En outre, nous n’employons l’hypnotisme dans aucun sens du terme. Le psychiatre emploie l’hypnotisme de façon à pouvoir déplacer la barrière de l’intelligence consciente et découvrir le subconscient pour y planter ses propres suggestions. Nous n’avons pas de critique à émettre, car la psychiatrie fut l’agent qui permit de faire disparaître complexes et obsessions, et le psychiatre se sert de bien plus que d’hypnotisme.
Nous mentionnons ici l’hypnotisme afin d’éclaircir notre position dans l’art de guérir. Nous n’employons pas l’hypnotisme. Nous ne nous servons pas de la force de volonté pour imposer nos idées ou nos images à la volonté plus faible du patient, ce serait user de force personnelle. Nous ne nous servons pas de suggestion comme celle qui implique la répétition de certaines formules. Nous usons de mots, mais ils ne servent que dans le but de communiquer des idées précises, et c’est l’idée qui est à la base, qui guérit. Nous n’avons pas de formule magique qui puisse être répétée en temps de détresse et qui, par son pouvoir, fait disparaître cette détresse. Tout cela entre dans le cadre de la suggestion. Nous n’essayons en aucune façon d’influencer l’esprit du patient. Nous « n’envoyons pas une pensée » ni ne « retenons une pensée » pour un autre.
2. Chacun est parfait dans l’Esprit de Dieu
Un traitement mental et spirituel se déroule entièrement dans l’esprit du praticien. Le point de départ de ce dernier est la vérité fondamentale que la personne traitée est une idée parfaite dans l’Esprit de Dieu, et toute la façon de procéder du praticien est destinée à éloigner de son propre esprit toute idée ou image d’imperfection ou de maladie concernant le patient, qu’il se traite lui-même ou qu’il traite une autre personne. S’étant convaincu du fait que l’Intelligence a créé un véhicule parfait par lequel l’Esprit désire s’exprimer, et ayant constaté de quelle manière merveilleuse l’Intelligence se précipite pour réparer le corps lorsque quelque chose va mal, il essaie alors de placer sa propre pensée sur le même plan que l’Intelligence universelle. Il agit donc au-dedans de lui-même, afin de détruire en lui toute croyance en la déformation physique apparaissant chez la personne en traitement.
Le patient a accepté la croyance qu’il est malade, le praticien refuse de se joindre à lui en cette croyance. Il sait que la croyance en cet état maladif maintien cette réalité vivante chez le patient ; il s’ensuit qu’il lui faut croire lui-même en la réalité de la perfection s’il veut arriver à neutraliser la fausse croyance de celui sui souffre.
3. Il n’y a qu’une Intelligence
Le praticien sait qu’il n’y a pas plusieurs intelligences, c’est-à-dire que chaque individu n’a pas une intelligence séparée de l’intelligence de son voisin et séparée de l’Intelligence universelle. Il sait qu’il n’est dans l’univers qu’une seule Intelligence embrassant tout, que ce que nous appelons nos intelligences individuelles est exactement la quantité de l’Intelligence universelle dont nous nous servons lorsque nous pensons. Il sait qu’il est impossible pour cette Intelligence Une d’être à la fois malade et bien portante. Il sait que lui-même est bien portant en la même Intelligence en laquelle celui qui souffre croit être malade.
Une fontaine ne peut pas dispenser en même temps et de l’eau douce et de l’eau amère ; par conséquent, ou bien les gens bien portants ne sont pas bien portants, ou bien les gens malades ne sont pas malades. Les deux ne peuvent pas dire la vérité en décrivant leurs états physiques opposés. Et par tout ce que le praticien a appris de l’univers, il sait que la santé est normale alors que la maladie est anormale.
En outre, il sait que la Loi de l’Intelligence est une Loi de réflexion qui travaille sans arrêt. En allant et venant, la navette de l’Intelligence travaille à former avec des particules de matière un modèle matériel, et ce modèle est l’exacte reproduction du modèle mental placé devant elle. Comme celui qui souffre maintient en lui-même un modèle de maladie, le praticien devra maintenir en lui un modèle de santé, et en prononçant sa parole avec confiance en l’obéissance de l’Intelligence subjective universelle, il est ainsi capable de diriger ce Travailleur Géant et de lui faire suivre son propre modèle de préférence en lieu et place de celui du patient. S’il travaille pour lui, alors que ses sens lui disent qu’il est malade, son intelligence objective doit lui affirmer consciencieusement et délibérément que le témoignage des sens est incorrect et déclarer sa perfection divine.
Chacun sait qu’en des moments de grande excitation – une bataille ou un sauvetage – ceux qui y sont engagés ne sentent pas la douleur des coups qui serait atroce si l’esprit acceptait le témoignage des sens. Il nous est donc possible de maintenir notre esprit dans une direction telle que nous en oublions la douleur, la nausée et d’autres désagréments. Pour bien des gens, il faut une grande crise pour les rendre capables de cet oubli, mais le point essentiel est que cela a été fait et peut être fait.
4. La symbiose médecin / patient
La première chose à faire dans un traitement est d’obtenir un relâchement aussi complet que possible. Prendre une position qui assure un relâchement physique. Détendre l’esprit. On ne peut bien traiter si on est sous l’influence de la peur, des soucis, de la colère ou de l’anxiété. Cette détente mentale peut être amenée par la calme méditation du fait que nous vivons dans un univers qui nous veut du bien, que l’Intelligence universelle cherche toujours à pousser le bien vers nous. Nombreux sont ceux qui parviennent au calme et à la détente en lisant tranquillement quelques pages d’un bon livre traitant de ce sujet. Beaucoup se servent à cet effet des Psaumes XXIII ou XCI. Mais quelle que soit la méthode employée pour obtenir cette détente mentale, elle est la condition première et essentielle d’un traitement heureux.
Dès lors, puisque le praticien sait que tous deux – celui qui traite et celui qui souffre – sont dans la même Intelligence Une, et puisque ce qui est connu en un point de l’Intelligence doit forcément être connu en tous les points, il s’ensuivra que le calme détachement, chez le praticien, du mal qui étreint le patient devra être en même temps, l’état réel, mais non encore reconnu de ce patient. Ainsi, celui qui souffre commence très souvent à se sentir mieux dès qu’il se trouve en présence du praticien, ou bien au moment où il vient de raccrocher le téléphone après lui avoir demandé de l’aide.
En d’autres cas, ce calme obtenu par le relâchement n’est pas éprouvé immédiatement par celui qui est traité ; mais celui qui traite continue à savoir en lui-même que dans les profondeurs de l’Intelligence subjective il y a toujours un calme, et que l’état mental troublé du patient est simplement une émotion de surface. Finalement, ce que le praticien connaît profondément en lui-même sera connu consciemment par le patient.
Le mieux est de traiter la personne sous ses nom et prénom habituels. Afin de préciser encore davantage, il est bon d’ajouter l’adresse dans le but de rendre le traitement plus personnel. On pourrait donc dire ; « Je prononce ces mots pour Pierre Durant, 158 Bd Péreire, Paris, France pour lequel je fais ce traitement« , ou bien : « Ce traitement est pour mon fils Michel qui, en ce moment, est ici dans cette chambre avec moi« .
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