Jésus et les Femmes
Posté par othoharmonie le 12 septembre 2010
Titres : | Jésus et les femmes |
Auteur : | Françoise GANGE |
JESUS ET LES FEMMES
De quoi ça parle :
Les Evangiles retrouvés en 1945 près de la localité de Nag Hammadi, dans le désert d’Egypte, « Evangiles interdits », furent enfouis à la hâte à l’époque où l’orientation judéo-chrétienne a triomphé définitivement de l’enseignement « gnostique » de Jésus. Ils révèlent un visage et un enseignement de Jésus très différents de ceux qui nous ont été livrés par les Evangiles officiels. C’est en effet un Jésus ami des femmes et de la sphère féminine de l’humain qu’on découvre, un Jésus entouré de disciples féminins et masculins, prônant la compassion, l’ouverture à l’autre et au monde, et l’amour, non pas d’une humanité désincarnée, mais l’amour qui commence par celui qu’un homme et une femme peuvent éprouver l’un pour l’autre, amour à la fois spirituel et charnel.
Il se trouve que cet enseignement est susceptible de permettre à chacun de se retrouver, à l’intérieur de sa culture et en lui-même, cet espace de spiritualité vivante et nourricière dont la plupart d’entre nous a cruellement ressenti le manque, sans toujours parvenir à en connaître la cause.
Extrait :
Jésus est si proche des femmes que c’est avec elles, comme elles, qu’il s’attendrit. Dans cette époque de valeurs viriles, il ne craint pas de manifester une sensibilité qu’on dirait féminine. Remarquant les « filles de Jérusalem qui se battaient la poitrine et se lamentaient sur lui », il déclare : « pleurez sur vous-mêmes ». » Ému de compassion » par la veuve de Naïm qui avait perdu son fils unique, il le ressuscita. « Voyant pleurer Marie », soeur de Lazare, « il éprouve un frémissement intérieur et un trouble . Et lorsqu’il entrevoit les malheurs de la fin du monde, c’est sur les souffrances des femmes qu’il s’apitoie … Est-ce cette pitié qui le pousse à guérir si souvent des femmes ? La belle-mère de Simon, les femmes qui l’accompagnaient, Marie, Jeanne, Suzanne, l’hémoroïsse qui, depuis douze ans, souffrait de pertes de sang », la fille de la « possédée d’un esprit impur » et, un jour de sabbat, la femme infirme courbée depuis dix-huit ans .
Quant à l’attitude de Jésus envers les femmes, elle est si inhabituelle, si surprenante et même scandaleuse que les disciples s’en étonnent : « Comment, se disaient-ils, peut-il parler avec une femme ?» ou « Comment peut-il se laisser toucher par une pécheresse ? »
En effet, d’abord, contrairement aux interdictions rituelles Jésus adresse la parole aux femmes. Il les considère ainsi comme des personnes à part entière. Il leur confère égalité et dignité. Il les appelle par leur nom. Plus extraordinaire encore, les interlocutrices de Jésus sont fréquemment des étrangères, telle la « grecque d’origine syro-phénicienne » dont il guérit la fille. Et surtout, la Samaritaine, appartenant à cette nation « avec qui les Juifs n’avaient pas de rapports ».
l’Auteur :
Françoise Grange, philisophe de formation, diplômée en sociologie, se consacre à l’exploration des mythes depuis plus de 20 ans et a enseigné la philosophie dans différents pays d’Afrique. Conférencière, elle est l’auteur des Dieux menteurs ; notre mémoire ensevelie : l’Humanité aux temps de la Déesse (2001) et du Mythe d’Europe dans la grande Histoire. Du mythe au continent (2004).
elle a publié plusieurs romans parmi lesquels Amina (Denoël) et La Ville plus basse que la mer (Flammarion) et participé à différents ouvrages collectifs en France et au Canada.
Elle est aussi énergéticienne, lithothérapeute, étudiant l’influence du phénomène vibratoire des minéraux dans le rééquilibrage énergétique.
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