Comment édifier sa foi
Posté par othoharmonie le 13 septembre 2010
Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison.(Dr Bailes)
(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/tag/pensee/ catégorie : Allan Kardec)
- 4 – COMMENT EDIFIER UNE FOI FORTE
La plus grande difficulté peut-être que rencontre la personne entrée dans le domaine de la guérison mentale et spirituelle est le sentiment d’un manque de confiance : « Je cois que ceci est la vérité et je vois des gens qui ont en elle une grande foi, mais sans doute suis-je sceptique de nature car je suis incapable de soulever en moi une foi aussi forte, quels que soient les durs efforts que je fais ».
1. La foi repose sur son objet
Ces gens mettent la charrue avant les bœufs. La foi n’est pas un état émotionnel que l’on « exalte ». Ce n’est pas quelque chose comme de l’air dont nous gonflons une bouée que nous transportons. La foi ne se trouve pas dans le sentiment que nous développons ; elle repose toujours sur son objet, et quand cet objet est assez fort aucune question ne se pose plus. La foi suit naturellement la connaissance. Nous acquérons d’abord la connaissance et ensuite nous nous apercevons que nous possédons déjà la foi, qu’elle vient de son propre gré lorsqu’elle trouve un sujet assez substantiel sur lequel reposer.
Un voyageur dans une contrée étrangère trouverait difficile de développer en si une foi le convainquant qu’un fruit nouvellement découvert n’est pas vénéneux. Mais en voyant d’autres personnes en manger sans dommage, il n’aurait pas à fouetter sa foi car il aurait immédiatement confiance en l’innocuité du fruit.
Toute foi est basée sur l’observation et la connaissance, et c’est le but de ce chapitre de montrer combien, il est facile d’avoir confiance en cette Loi de guérison. Si le lecteur veut bien oublier tout ce qui concerne sa foi – ou son manque de foi – il trouvera en progressant que sa foi s’élèvera au niveau exact de sa connaissance de la Loi.
La foi n’est pas bâtie sur l’incertitude ou sur la révélation. Nous n’avons à accepter nuls écrits sacrés. Droit devant nos yeux se trouve le Constructeur le plus parfait de la foi que nous ne verrons jamais. Le corps humain est le plus grand exemple de l’activité de l’Intelligence divine qu’il soit possible de voir au monde. Bien compris, ses travaux et ses activités établiront la base d’une foi qui fera de n’importe qui un guérisseur de lui-même et des autres.
2. La merveilleuse machine humaine
Le corps humain est la machine la plus merveilleuse qui ait jamais été construite. Il est plus grand que les sept merveilles du monde antique réunies, plus complexe que la machine la plus compliquée jamais inventée par l’homme. Il se dresse tel un témoignage vivant des opérations de l’Intelligence, car là où nous pouvons l’observer nous avons la preuve manifeste de l’Intelligence divine et de la manière dont elle procède.
Du moment de la conception jusqu’au dernier soupir, nous pouvons voir un plan défini, fixé d’avance. C’est comme si un ingénieur s’installait avec ses plans complets et construisait pièce par pièce les milliers de constituants d’une machine, les assemblait et mettait le tout en marche ; avec ce miracle en plus que cette machine humaine fonctionne avant d’être achevée et se construit tout en fonctionnant.
Observons cette évidence d’un plan et, par conséquent, l’évidence d’un créateur de ce plan. Ce corps est le résultat de l’union d’une cellule mâle et d’une cellule femelle. Cet ovule fécondé, pas plus grand qu’une minuscule pointe d’épingle de vie, est le commencement du plan. Enveloppées et cachées en cette sphère de masse gélatineuse sont les caractéristiques héritées des générations passées ; la couleur des cheveux à venir, des yeux, le timbre même de la voix et les traits caractéristiques mentaux héréditaires sont tous là.
En regardant un garçon marcher en conquérant dans la rue, nous pouvons dire : « Regardez ce jeune homme. Il marche exactement comme son grand-père, lève son menton de la même façon ! » Et pourtant, ce garçon qui n’a jamais connu son grand-père ne pourrait pas l’avoir imité. Son propre père ne marchait pas comme le grand-père, donc la démarche du jeune homme est quelque chose qui doit avoir été caché dans les gènes, ces porteurs de qualités héréditaires enfouies dans la cellule primitive dont l’enfant est issu. Car une fois que cette cellule est scellée, elle ne reçoit plus aucun apport de la mère ou du père.
Cette cellule possédait des possibilités en puissance parce qu’elle était habitée par toute l’Intelligence de Dieu, qui se mit immédiatement à suivre un plan dont elle voyait l’achèvement dès le commencement. En cette cellule résidait toute l’Intelligence indivise de Dieu – que l’on choisisse de l’appeler Intelligence cosmique, Intelligence divine, Intelligence subjective universelle… peu importe l’adjectif. Pendant une période de neuf mois cette Intelligence manifesta son activité. Elle avait connaissance de structures qui seraient nécessaires plus tard, celles des dents, des os et ainsi de suite, et elle les a fixé de long mois avant qu’on eût besoin d’elles. A certaines étapes intermédiaires définies le long de ce chemin, certaines formations commençaient à se dessiner, toujours strictement selon le plan, comme si elles étaient placées là par un architecte invisible.
3. Le plan divin au service de l’homme
Le Psalmiste dit : « Je suis fait terriblement et merveilleusement« . Devant la science moderne de l’embryologie il fût resté muet, car le développement de cette cellule mère en des billions et trillions de cellules filles est roman, drame et miracle tout en Un. Pourtant, cela se fait avec tant d’aisance et de compétence que c’est devenu pour nous une chose banale. A ce propos, il pourrait être bon de rappeler à ceux qui s’efforcent et peinent pour se débarrasser d’un vulgaire rhume, comment l’Intelligence se mit en mouvement rapidement et sûrement pour construire un corps complet avec tous ses systèmes organisés de façon à être en harmonie l’un avec l’autre pour le bien de l’ensemble. Le plan parfait fut dressé par l’Esprit ; le serviteur créateur, l’Intelligence, suivit et exécuta le plan. L’Intelligence prête toujours son pouvoir créateur infini à la personne qui a un plan clair, car elle ne connaît rien d ‘autre que de suivre un plan, étant donné qu’elle est Intelligence subjective.
Observons l’Intelligence au travail dans l’organisme. Cette cellule primitive est divisée en deux par un processus si impliqué qu’il nous surprendrait si nous étions capables de l’observer dans chacun de ses changements, puis ces deux divisées en quatre, ces quatre en huit, ces huit en seize et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un million de cellules soient entrées dans l’existence. Et rappelons-nous que toutes sont sorties de la cellule primitive. C’est comme si un charpentier devait prendre un fragment de bois miraculeux et construire avec lui une maison entière, tirant de lui des étages, des murs, des côtés et des plafonds, selon ses besoins.
La cellule originelle est molle et gélatineuse, cependant celles qui lui succèdent sont dotées de textures différentes afin de satisfaire aux besoins dont l’Intelligence prévoit l’apparition. Quelques-unes restent molles et plastiques ; d’autres se durcissent en fibres et sont liées ensemble et ensuite en os durs rigides. Des charnières et des jointures sont toutes incorporées aux endroits appropriés. Les muscles sont attachés à la charpente osseuse exactement aux points convenables, de façon à pouvoir déplacer rapidement et sans secousse cette charpente raide. Quelques cellules se développent en fils hautement sensible le long des quels pourront courir les messages pareils à l’éclair envoyés par le résident de ce temple grandissant, l’Intelligence. Des raccourcis sont tracés dans ce système nerveux, afin que certaines impulsions de douleur n’aient pas à s’attarder pour atteindre le cerveau et retourner au point de cette douleur. D’ordinaire, les nerfs sensitifs portent le message au cerveau et le message est renvoyé le long des nerfs moteurs pour éloigner la main. Mais dans certains contacts dangereux, par exemple un doigt touchant un poêle chauffé au rouge, le message de douleur se précipite au long d’un nerf sensitif jusqu’à un point de jonction et retourne au doigt le long d’un nerf moteur causant l’éloignement réflexe du doigt avant que le cerveau ne réalise ce qui se passe. Et tout cela est construit avant que l’enfant en devenir ne soit achevé !
Peu à peu, certaines cellules particulièrement douées forment en groupes minuscules les glandes endocrines dont l’intelligence se servira pour associer les substances tirées de la nourriture et pour en former des hormones qui gouverneront une multitude d’activités, les processus de vie et de mort inclus. Quelques cellules sont assemblées sous forme d’une pompe minuscule et puissante, le coeur, l’organe le plus résistant à propos duquel bien des gens se tourmentent beaucoup trop, car il continue à faire son travail vaillamment même s’il a été traité fort durement. Quelques cellules encore sont réunies en tuyaux et en tubes de calibres divers, les artères ayant trois parois alors que les capillaires n’on ont qu’une. L’Intelligence construit les parois qui conviennent à un travail approprié.
Lorsque les os se développent, des ouvertures y sont ménagées en des points précis, de petits trous ronds ou de forme singulière à travers lesquels les nerfs et vaisseaux sanguins se dirigeront vers les différentes parties du corps. De même, des ouvertures sont laissées dans les ligaments et les muscles. L’anneau inguinal dans l’aine est une ouverture laissée dans un muscle pour le passage, de la région abdominale aux jambes, des nerfs et des vaisseaux sanguins ; des hernies se forment quelquefois à cet endroit. En voyant cet édifice, le corps prenant forme, le moment où les diverses parties sont réunies étant parfaitement calculé, on dirait deux voies de chemin de fer construites l’un à partir de la côte Est et l’autre à partir de la frontière Nord, toutes deux calculées et exécutées avec tant de précision qu’elles se croisent exactement au moment et à l’endroit prévus.
Cette Intelligence dont nous observons l’immense travail dans le corps est la même qui sait parfaitement comment réparer l’édifice qu’elle a construit. En neuf mois elle construisit un organisme compliqué avec un système de courroies de transmission, de poulies, de charnières, de trappes, avec cuisine, office, salle à manger, circuit hydraulique, chauffage constant à 37°5, et même muni de fils récepteur pour capter les sons et les images. Il n’est pas raisonnable de penser qu’après cela l’Intelligence puisse perdre tout intérêt pour son œuvre. Elle y habite et l’emploie comme véhicule pour ses activités.
L’Intelligence sut comment tirer du néant toutes ces cellules, elle sait certainement comment en reconstruire de nouvelles lorsqu’un incident a rendu malades les anciennes. Nous n’avons pas besoin de la solliciter de guérir – il lui faut, en réalité, un véhicule en bon état ; notre rôle est de placer devant elle le plan parfait à suivre pour reconstruire.
4. Modèle de maladie ou modèle de santé
Nous devons toujours nous rappeler que cette activité de la pensée tout en étant hautement intelligence, capable d’édifier parfaitement n’importe quelle structure, est une Intelligence qui ne raisonne pas. Elle connaît le mécanisme de la construction des cellules, mais il lui faut toujours suivre un plan. Elle suivra un modèle de maladie aussi facilement qu’un modèle de santé. Ainsi, la personne dont la pensée est destructive – avec ses peurs, ses haines, ses rancunes ses envies, avec ses discussions sur la maladie et la tristesse et son absorption en celles-ci – créée de cette manière une pensée modèle que l’activité créatrice incessante de l’Intelligence convertira en formes de maladie, tout à fait impersonnellement, mais non moins infailliblement.
Notre privilège est de prendre des mesures précises pour changer cette pensée modèle négative de vase en une pensée modèle de santé, d’amour, de paix, de bonheur. Cela fait, l’Intelligence suivra ce dernier modèle et la santé et le bonheur qui en résulteront ne seront pas un miracle, mais le simple effet de la Loi universelle.
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