Choisir son image

Posté par othoharmonie le 20 septembre 2010

Choisir son image dans Zones erronées dyn001_original_400_300_pjpeg_2647620_89702da6f45f07bd69af36f0fe96bbf9Vous trouverez ici, différentes techniques issues du livre du Docteur Wayne W.DYER que j’ai moi-même utilisées. Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de notre comportement. 

Vous allez me dire : « Pourquoi malsains ? » 

Tout simplement parce que nous pouvons tous nous corriger avant de vouloir corriger les autres

ange etre imaginaire

EXEMPLE

Choisir des images de soi plus positives 

Choisir une image de soi-même ne dépend que de nous. Nous pouvons choisir de nous considérer comme intelligent en nous appliquant nos propres critères. 

En fait, plus nous nous rendons heureux, plus nous sommes intelligents. Si nous avons des lacunes sur certains points, comme les maths, l’orthographe ou l’écriture, c’est tout simplement la conséquence naturelle des choix que nous avons faits jusqu’à maintenant. 

Si nous décidions de mieux connaître ces matières en y consacrant le temps qu’il faut, nous ferions sans aucun doute des progrès. Peut-être nous croyons-nous comme quelqu’un qui n’est pas tellement intelligent. Dans ce cas, rappelons-nous ce que nous avons dit au début : si nous nous sous-estimons, c’est parce que nous nous sommes mis cette idée dans la tête et que nous nous comparons aux autres en fonction de critère d’ordre scolaire. 

Cela va peut-être surprendre, mais nous pouvons choisir d’être aussi brillant que nous le désirons. En réalité, la compétence n’est en rien une qualité innée ; c’est une fonction du temps. Le système d’attribution des diplômes en est bien la preuve. Il est clair, d’après les normes en vigueur, que les résultats obtenus par les meilleurs élèves d’un niveau donné le sont aussi plus tard par la majorité des élèves à un niveau ultérieur. Les recherches dans ce domaine ont montré que si la plupart des élèves finissent par acquérir la maîtrise de n’importe quelle discipline, certains y arrivent plus tôt que d’autres. Cependant, on qualifie souvent de « faibles », quand ce n’est pas de « retardataire », ceux qui mettent plus longtemps à dominer telle ou telle matière. 

Si nous y consacrons suffisamment de temps et d’efforts, nous pouvons maîtriser presque toutes les disciplines académiques. Mais nous ne faisons pas un tel choix et cela pour d’excellentes raisons. Pourquoi prodiguerions-nous notre énergie à résoudre des problèmes obscurs ou à apprendre des choses qui ne nous intéressent pas ? 

Etre heureux, vivre efficacement et aimer sont des objectifs autrement plus importants. L’intelligence n’est pas une chose que l’on a héritée ou un privilège qui nous a été octroyé. Toute la question est là. Nous sommes aussi intelligent que nous choisissons de l’être. Ne pas croire en son intelligence, c’est tout bonnement se mépriser soi-même et cela ne peut que grever notre existence. 

La capacité de choisir les images que l’on se fait de soi-même s’applique à tous les autoportraits que l’on a dans la tête. On est l’être social que l’on choisit d’être. Si notre comportement social nous déplaît, il nous est loisible de le modifier, mais sans confondre ce comportement avec notre valeur propre. Nos capacités dans le domaine de l’art, de la mécanique, de l’athlétisme, de la musique etc… sont aussi, pour une large part, le résultat de choix et il ne faut pas les confondre avec notre valeur propre. Dans la même optique, on a insisté dans le chapitre précédent sur le fait que notre vie affective résulte de nos choix. Nous pouvons dès maintenant prendre une décision en ce qui concerne l’acceptation de nous-mêmes, fondée sur ce que nous croyons être conforme à notre être. Corriger ses déficiences peut être une entreprise passionnante et il n’y a aucune raison de choisir de se sentir indigne pour la simple raison que certains aspects de soi-même sont à parfaire.

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L’aversion de soi revêt de nombreuses formes et il se peut que nous pratiquions l’autodénigrement. Voici un petit catalogue de comportements typiques de cette autocensure : 

-         Rejeter les compliments. (Oh ! cette vieille histoire ?… Non, je ne me suis pas conduit comme un grand chef, j’ai eu de la chance, voilà tout ! ») 

-         S’excuser quand on vous félicite de votre élégance. « Ma coiffeuse est sensationnelle », « Croyez-moi, c’est ma façon de m’habiller qui vous donne cette impression ». « Le vert est ma couleur« ) 

-         Attribuer à d’autres ce qui doit légitimement vous revenir. (« Heureusement que Michel est là. Sans lui, je ne serais rien ». « C’est Marie qui a tout fait. Moi, je me suis contentée de superviser« ). 

-         Se référer à autrui dans la conversation. (« Mon mari dit que… », « Ma mère estime que… », « George n’arrête pas de répéter que… ») 

-         Refuser de commander quelque chose dont vous avez envie, non point parce que ce serait une folie (encore que vous vous retranchiez peut-être derrière cette raison) mais parce que vous pensez que vous ne le méritez pas. 

-         Penser, si quelqu’un vous invite au restaurant ou au spectacle : « C’est comme ça que cela commence, mais combien de temps est-ce que ça va durer quand il s’apercevra de ce que je suis réellement ? » 

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Si un certain nombre de points relevés dans cet inventaire peuvent paraître futiles, ce sont néanmoins, à leur échelle réduite, des indices de la volonté de se récuser soi-même. Si, par goût du sacrifice, par refus de la moindre extravagance, nous préférons par exemple, commander un sandwich plutôt qu’une côtelette d’agneau, c’est parce que nous ne nous estimons pas digne d’un mets plus succulent. Peut-être nous a-t-on enseigné que la politesse puérile et honnête exige que nous refusions les compliments qu’on nous adresse ou peut-être pensons-nous que nous manquons effectivement de séduction. Quand on nous a seriné cela pendant des années et des années, se refuser soi-même devient une seconde nature. 

Les exemples d’un tel comportement qui se manifestent dans la conversation et dans les conduites quotidiennes sont légion. Et chaque fois que nous adoptons une attitude de dénigrement vis-à-vis de nous-mêmes, nous apportons de l’eau au moulin du vieil épouvantail dont les autres nous menacent, et nous réduisons la part de l’amour dans notre vie, qu’il s’agisse de l’amour de soi ou de l’amour que nous portons aux autres. Une chose est sûre ; nous avons trop de valeur pour continuer à nous rabaisser de la sorte. 

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S’aimer soi-même, c’est s’accepter comme quelqu’un de valable parce qu’on l’a choisi. C’est aussi ne pas se plaindre. 

Les ens qui vivent en harmonie avec eux-mêmes ne se plaignent jamais. Ils ne se plaignent surtout pas que les pierres soient dures, que le ciel soit couvert ou que la glace soit trop froide. S’accepter, c’est ne pas ronchonner et être heureux, c’est ne pas rouspéter à propos de choses qui échappent à notre action. Gémir est le refuge de ceux qui n’ont pas confiance en eux. 

Il y a deux cas où les doléances sont particulièrement mal venues : 

1)    Quand vous dites à quelqu’un que nous êtes fatigué 

2)    Quand vous dites à quelqu’un que vous ne vous sentez pas très bien

Si vous êtes fatigué, plusieurs options sont ouvertes, mais nous plaindre au premier venu, surtout si c’est quelqu’un que nous aimons, c’est agresser ce malheureux. Et cela ne nous soulagera nullement de notre fatigue. La même logique s’applique au second point. 

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 Nous ne nous élèverons pas ici contre le fait que nous nous plaignons à autrui de ne pas nous sentir bien si nos interlocuteurs peuvent nous aider si peu que ce soit. Mais il est inutile de nous lamenter devant des personnes qui ne peuvent rien faire sinon supporter nos récriminations. Par ailleurs, celui qui s’attache véritablement à pratiquer l’amour de soi et qui éprouve telle ou telle incommodité, tel ou tel désagrément, cherchera à régler son problème tout seul au lieu de s’appuyer sur quelqu’un d’autre pour lui faire porter une part de son fardeau. 

Etre capable de s’accepter sans se plaindre implique que l’on comprenne à la fois l’amour de soi et le mécanisme de cette insatisfaction, qui sont des termes s’excluant mutuellement. Si nous nous aimons réellement, nous lamenter devant des tiers qui ne peuvent rien pour nous est absurde et indéfendable. Et si nous remarquons chez nous et chez d’autres, des choses qui nous déplaisent, il est préférable d’agir pour les corriger au lieu de soupirer inutilement. 

La prochaine fois que nous nous trouverons en compagnie de 4 couples ou davantage, livrons-nous donc au petit exercice suivant ; calculez le temps passé dans la conversation à se plaindre de soi, des autres, de la situation, du coût de la vie, du temps qu’il fait etc… et quand les invités seront séparés, demandez-vous ; « A quoi ont abouti toutes les récriminations qui ont été formulées au cours de la soirée » ; « Qui s’intéresse vraiment à toutes les lamentations qui ont été échangées ? » 

Et quand nous serons sur le point de nous lamenter, remémorons-nous la vacuité de cette conversation. 

A suivre……..

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