La pensée cause la maladie
Posté par othoharmonie le 23 septembre 2010
Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison. (Dr.Bailes)
(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/tag/pensee/ et catégorie : Allan Kardec)
- 2 – COMMENT LA PENSEE CAUSE LA MALADIE
L‘ HOMME vit sa conscience intérieure, non au-dehors dans le monde extérieur. Il ignore qu’il se heurte contre un obstacle matériel jusqu’à ce que le message ait été porté par ses nerfs en sa conscience. Sous l’influence d’un anesthésique annihilant sa conscience, il ne sent pas la douleur. En certains états où son esprit est dirigé dans un sens opposé, il n’éprouve aucune souffrance ; des femmes sous influence hypnotique furent menées à travers l’accouchement sans ressentir le moindre malaise. Les choses que l’homme souffre, il les souffre en sa conscience quand ses nerfs en transmettent la sensation.
1. Nos états mentaux sont responsables de la maladie
Comprenons la vraie relation entre l’esprit et le corps pour voir pourquoi nous affirmons que les états mentaux sont responsables de la maladie. L’homme n’est pas un corps contenant l’esprit, mais esprit opérant à travers un corps. C’est une vérité fondamentale qui doit être acceptée, pour que se réalise une guérison mentale et spirituelle. Le corps lui-même est le résultat de l’activité de l’esprit, il est moulé par l’esprit et transformé par l’esprit.
Des changements physiques d’une nature superficielle peuvent être observés à la suite d’états mentaux qui ont changé. Il paraît à peine nécessaire de mentionner le fait qu’un sentiment subit de honte fait rougir le visage et que la peur le fait pâlir. Le savant explique cela en disant que la dilatation et la contraction des vaisseaux sanguins sont sous le contrôle des nerfs vasomoteurs, eux-mêmes sous l’influence émotionnelle. Les expériences du docteur Canon, de Harvard, démontrent que des sentiments d’amour consciemment cultivés font briller l’œil, améliorent la circulation, la digestion et provoquent un fonctionnement harmonieux du système d’élimination, alors que les émotions opposées de peur, d’envie et de haine affectent le corps entier d’une façon opposée.
Le Docteur Abraham Myerson , de Boston, mit en évidence que les ulcères d’estomac, l’asthme, les maladies de la peau et les troubles cardiaques sont fréquemment causés par des bouleversements mentaux qui se prolongent un certain temps. Des états émotifs contraires réduisent la production des globules rouges du sang, menant ainsi à l’anémie, et une grande partie des indigestions prétendues nerveuses sont des indigestions émotives.
C’est une chose de retracer ces états physiques consécutifs à des causes mentales, s’en est une autre lorsque se pose la question ; « des conditions physiques peuvent-elles être corrigées lorsqu’on corrige l’état mental ? ». Le docteur Myerson a vu beaucoup de cas d’éruptions de la face et du corps s’améliorer rapidement par un traitement mental approprié, après s’être montré totalement incapable de répondre à un traitement médicamenteux contre l’infection. Le docteur Léon J.Saul, de Chicago, (Résumé par: Walter Briehl Walter Briehl) affirme qu’une frustration prolongée ou sévère de désirs d’amour, d’attention ou de repos peut être un facteur important des rhumes chez certaines personnes. L’une de ses enquêtes révéla que dans un groupe d’hommes et de femmes qui souffraient fréquemment de coryzas, tous les rhumes coïncidaient avec des états de privation s’opposant à de fortes exigences, le plus souvent subconscients et plus ou moins accompagnés de rage réprimée.
Aux désordres mentionnés ci-dessus s’ajoutent les observations du docteur Julius Haiman qui enregistre des sinusites, des polypes du nez, des colites, des désordres nerveux et beaucoup d’autres troubles physiques ayant une origine mentale.
Récemment, le Physicien de New York rapportait que, sous l’influence de pensées négatives le système nerveux autonome cause un flux excessif de sécrétions aqueuses s’épanchant dans les tissus et les membranes. Opérations, médecines et régimes enlèveront l’excédent des liquides mais, par habitude, l’esprit fait un nouveau travail de remplissage et le plus souvent il n’y a pas de guérison permanente jusqu’à ce que l’état mental et émotif soit transformé en un état de foi.
2. Le corps pense
Comment se peut-il que l’esprit ait un tel pouvoir d’influencer le corps, allant même jusqu’à développer de réels états de maladie ? C’est parce que l’homme pense non seulement avec son cerveau, mais avec son corps entier. Chaque minuscule cellule séparée est une étincelle infinitésimale de l’Intelligence. Il n’est pas un seul point dans l’univers entier qui ne soit habité par l’Intelligence, par conséquent, il n’est dans le corps pas un seul atome qui soit à aucun moment séparé de l’activité mentale.
L’homme est tellement accoutumé à se représenter deux mondes – le physique et le mental – qu’il trouve difficile de concevoir les deux comme faisant Un. En réalité, le corps est intelligence condensée en une forme, comme elle-même est Esprit condensé en une forme. L’activité mentale ne peut pas être détachée de la manifestation physique, car la manifestation physique est une manifestation mentale. Dans un sens, ce que pense l’intelligence, le corps le pense ; ce que le corps pense se réalise. Tout état mental qui varie s’enregistre dans le corps, et lorsque l’esprit change, il s’opère dans le corps un changement correspondant, une réflexion exacte de la pensée modifiée.
3. Toute maladie est une pensée négative
La maladie est quelque idée déformée ayant assumé la domination. Dans le sens le plus vrai, il n’est pas juste de dire que la maladie est « causée par « l’esprit ; la déformation que nous appelons maladie est simplement la déformation de la pensée à l’état visible. Le problème est en premier lieu un problème de la pensée, et la solution de même. Le contrôle de la maladie est mental, parce que la maladie elle-même est mentale. De lui-même, le corps n’a aucun pouvoir d’engendrer la maladie ; il est simplement l’ombre projetée par l’esprit, et un esprit sain projettera une ombre qui sera un corps sain.
Toute nouvelle cellule créée dans le corps est une pensée – soit négative, soit positive – devenue forme et substance. En des jours plus anciens on avait l’habitude de dire que les cellules étaient construites « sous l’influence » d’une pensée négative ou positive. En réalité, les cellules sont la pensée elle-même. Des pensées saines signifient des cellules saines, des pensées malades signifient des cellules malades. Il est nécessaire d’être convaincu de cela si l’on veut produire un état physique de santé florissante.
Si nous considérons que les cellules du corps sont créées avec la rapidité de l’éclair, nous pouvons comprendre comment elles sont une pensée qui a pris forme. Par exemple, les globules rouges du sang sont formés dans la proportion approximative de 150 000 par seconde, et normalement meurent dans la même proportion. Multiplier cela par les différents autres tissus du corps, et nous verrons aisément que cet organisme que nous nommons homme est une dynamo actionnée par l’énergie de la pensée, l’intelligence prenant forme inlassablement. Cela établi, ce n’est pas aller chercher trop loin que d’affirmer que le contrôle de la maladie se trouve dans le contrôle de la pensée et que, pour changer un état physique, il faut changer la pensée. Comment, alors, changer le caractère du flux de la conscience ?
Nous y arriverons dans un chapitre suivant ; il est suffisant de répéter, à cette phase de notre exposé, que la technique ne consiste pas en force de volonté, en « concentration » ou en la répétition de la formule : « de jour en jour, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux« . Elle consiste en l’unification de nous-mêmes avec l’Intelligence universelle qui, de son propre chef, n’a jamais une pensée de maladie et, par conséquent, ne peut jamais prendre la forme d’une maladie ; et il existe une technique très précise à l’aide de laquelle le lecteur peut se diriger lui-même vers cette unification. La maladie est l’évidence et le signe extérieur d’une perturbation intérieure. La santé est le signe extérieur d’un esprit intégré en l’Intelligence universelle.
L’évidence d’une pensée qui a pris forme se voit dans le tour que joue à son camarade en train de réciter sur l’estrade l’écolier qui suce un bonbon en face de lui. Le flux de salive qui en résulte chez le camarades est purement mental en sa cause.
Le docteur Arthur L. Bloomfield (1), de Stanfort, a fait un pas de plus. En des essais entourés de toutes les garanties nécessaires, il se servait de douze personnes pour déterminer l’effet de l’action mentale sur leurs activités digestives. Ces expériences n’avaient pas le moindre rapport avec le flux de salive dans la bouche, fait bien démontré. Elles avaient comme objet la détermination du changement quantitatif, à supposer qu’il s’en produisit un, dans le flux des sucs digestifs de l’estomac. Afin de s’assurer que seul le facteur mental causait le changement, on ne permettait aux sujets ni de voir, ni de sentir la nourriture. Ils étaient placés dans une chambre et on leur demandait de parler de leurs mets favoris et de leur préparation. Les sucs digestifs de l’estomac étaient recueillis et mesurés avant et après les expériences. Chez deux d’entre ces sujets, une conversation de dix minutes portant sur des plats délicieux avait augmenté les fluides digestifs de 600 % ; chez d’autres, la sécrétion accrue se classait entre 100 % et des proportions moindres.
Cette expérience démontre qu’il n’est pas nécessaire de penser à la manifestation particulière pour l’obtenir. Certains objecteront qu’ils « ne pensaient pas au diabète » mais qu’ils en furent néanmoins atteints. Les sujets de l’expérience citée ne furent pas priés de penser au flux des sucs digestifs, mais seulement invités à penser à des mets délicieux et à en parler. Consciemment, ils pensèrent à une nourriture savoureuse, subconsciemment ils produisirent un effet différent, celui de l’augmentation du flux digestif, chose proche de celle à laquelle ils pensaient, mais non exactement la même.
Les connaissances personnelles de ces sujets concernant le processus de la digestion étaient d’ailleurs très limitées. Ils ne savaient pas qu’à l’idée de la nourriture, les fluides digestifs se mettent à couler, et même ne connaissaient pas grand-chose de l’existence de tels fluides. Mais l’Intelligence universelle connaît le processus entier, car elle en est l’auteur, et édifie les structures nécessaires à son exécution dans tous fœtus avant la naissance. Comme l’intelligence subjective individuelle qui gouverne le processus digestif est en réalité l’Intelligence subjective universelle, il est évident qu’il n’y a qu’une seule Intelligence qui se manifeste en certaines fonctions sous l’influence de notre pensée consciente, et indépendamment de notre pensée consciente en d’autres fonctions. Cette Intelligence connaît la connexion entre nos pensées portant sur la nourriture et le flux du fluide digestif, et se met à créer conformément à cette connaissance.
(1) A lire : http://histsoc.stanford.edu/pdfmem/BloomfieldA.pdf
Ou encore :
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