La Loi de la Pensée
Posté par othoharmonie le 23 septembre 2010
Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison. (Dr.Bailes)
(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/tag/pensee/ et catégorie : Allan Kardec)
4. Rien n’existe que ce que nous avons demandé
Cela nous amène à une autre étape dans notre recherche de la technique infaillible de la guérison par la pensée. Rien n’est jamais en notre vie que ce que nous avons demandé. Peut-être devrions-nous formuler cela un peu différemment, bien que le sens soit le même lorsqu’on pénètre assez profondément sous la surface. Nous pourrions dire que rien n’est jamais entré dans notre vie que ce que « nous avons attiré ». Réconcilions ces deux manières d’énoncer la même chose.
Il y a quelque temps, un homme souffrant d’arthrite très grave vint me voir. En réponse à une remarque de ma part, il éleva l’objection « qu’il n’avait jamais pensé à l’arthrite, mais qu’il l’avait eue tout de même« . La discussion qui s’ensuivit révéla le fait que la sœur de sa femme vivait à quelques kilomètres, dans la même ville. Il détestait sa belle-sœur et son mari, mais sa femme insistait pour qu’ils se rendissent chez eux tous les dimanches après-midi. Il avait essayé tous les subterfuges pour s’échapper à ces visites hebdomadaires, mais elles avaient néanmoins continué pendant des années, son épouse étant dotée d’une volonté extrêmement forte. Ce conflit intérieur et sa rage cachée, additionnés de son désir très fort de trouver un moyen qui empêchât ces visites, devinrent la pensée type dominante jusqu’à devenir un facteur dirigeant.
Environ douze ans plus tard, il commença à développer de l’arthrite. Ce fut une évolution très graduelle et, finalement, il ne put plus faire ses promenades hebdomadaires. Ils n’avaient pas de voiture et par conséquent le malade reste à la maison. Il se soumit à tous les traitements possibles, mais l’arthrite persistait toujours.
On lui fit remarquer la possibilité que son expérience mentale pourrait bien être en connexion directe avec son état physique et que son désir inavoué de ne pas rendre visite à sa belle-sœur pourrait bien avoir été absorbé par l’Intelligence universelle, qu’ainsi il avait attiré lui-même cet état physique – et que même il l’avait demandé. On lui montrait comment il pouvait s’adapter à la situation de manière à éloigner de lui tout sentiment d’irritation la concernant, et en deux mois, l’arthrite avait disparue.
5. La loi de la vie est impersonnelle
Quelques-uns pourraient remarquer : « Je détesterais avoir un Dieu donnant de l’arthrite à un homme simplement parce que celui-ci ne voulait pas se rendre chez une parente dont il avait horreur« . C’est une conclusion hâtive et fausse. Nous avons précédemment fait ressortir le fait que l’Intelligence universelle est entièrement neutre ; elle n’a pas de désir personnel et opère selon une Loi impersonnelle. Connaissant la connexion entre articulations enflées et incapacité de marcher, elle est poussée à l’action par notre désir exprimé ou inexprimé, si ce désir est assez fort et assez précis pour devenir dominant.
L’Esprit est personnel, mais la Loi est impersonnelle. Elle est la Loi de la Pensée, juste comme il y a une loi de l’électricité. Cette loi de l’électricité, impassiblement et impersonnellement, tuera la personne qui saisira un fil dénudé en charge aussi bien qu’elle fera griller son pain, parce qu’elle ne sait rien d’autre qu’opérer selon la loi de son activité propre.
Cela demande de la réflexion et un examen approfondi pour séparer en ses divers phases l’activité de l’Universel – pour se rendre compte que l’Intelligence divine opère strictement selon la Loi de son Etre, même lorsque notre ignorance nous fait attirer la souffrance sur nous-mêmes par le fonctionnement inexorable de cette Loi. Comme nous l’avons déjà fait, l’homme est sur un sentier de découverte de lui-même. C’est son affaire d’apprendre à connaître l’univers dans lequel il vit, et il souffrira jusqu’à ce qu’il l’ait appris. L’enfant subira les égratignures du chat jusqu’à ce qu’il apprenne qu’il ne doit pas lui tirer la queue. La même loi de gravitation bienfaisante qui empêche l’homme de s’envoler de cette planète dans l’espace, le tuera s’il se penche trop en dehors d’une fenêtre élevée.
La Loi semble toujours cruelle à qui ne la comprend pas et, par conséquent, se heurte à elle. Toutes les lois sont nos maîtresses aussi longtemps que nous ne les comprenons pas ; lorsque nous les comprenons, elles deviennent nos servantes.
6. Le pouvoir de choisir
Juste comme celui qui saisit le fil électrique dénudé demande ou attire à son insu la mort parce qu’il fait la chose qui, dans un univers régi par la Loi, ne peut lui apporter rien d’autre que la mort, celui qui se laisse saturer par des pensées destructives attire des manifestations physiques destructives. D’autre part, connaissant le caractère strictement impersonnel de la Loi d’Intelligence, il peut se tourner vers une coopération avec elle du côté constructif et commencer à expérimenter ce côté bienfaisant. Dieu n’est pas injuste. Il dit simplement : « J’ai placé devant vous la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, choisissez ! » En l’homme repose le pouvoir du choix qui peut refaire son monde personnel.
Exactement la même Loi d’Intelligence qui rend un homme malade le guérira. La maladie n’est pas un châtiment du péché. Avec Dieu, il n’est point de châtiment. La maladie est la conséquence d’une fausse compréhension et application de la Loi d’Intelligence, tout comme une canne à pêche brisée est le résultat d’une fausse compréhension et application des lois relatives à l’attraction, ou bien la chute d’un avion est la conséquence d’une application fausse des lois de l’aérodynamique ou de la mécanique. L’élément personnel entre Dieu et l’homme n’intervient nullement dans le sens d’une condamnation ou d’une punition. De même, l’argument que Dieu est cruel de causer la maladie en tant qu’effet de frustrations est une façon de raisonner incorrecte.
Car aussi sûrement que l’observation exacte des lois de l’aérodynamique soulèvera un homme dans les airs et le portera aisément à son lieu de destination, la Loi de l’Intelligence le soulèvera et le mènera à un niveau élevé de vie, libre de maladie et jouissant de l’existence lorsqu’il la comprendra.
Si n’importe quelle loi pouvait être suspendue pour un moment, le chaos en résulterait. Les éléments composant la matière conflueraient et se sépareraient sans rime ni raison, l’univers se détruirait lui-même. Que nous aimions le faire ou non, il nous faut regarder en face le fait que nous vivons en un univers régi par la Loi invariable. Le bonheur résulte d’une juste adaptation à la Loi universelle, le malheur d’une adaptation défectueuse à cette Loi.
Le progrès de l’humanité depuis la caverne jusqu’à l’appartement moderne est résulté de la découverte de la loi physique ayant été le besoin le plus pressant de l’homme, les siècles furent donc consacrés à le réaliser. L’homme apprit comment se servir de la Loi afin de pallier la chaleur et le froid des saisons, afin de s’assurer un approvisionnement complet et varié d’aliments, se vêtir convenablement et pourvoir à un déplacement plus rapide que celui que pouvaient fournir ses jambes. Par les sciences de la chimie et de la physique il fouille sans cesse la structure de la matière et, incontestablement, il découvrira des lois appartenant à la matière qui rendront la vie encore plus facile et plus confortable.
7. La grande libération
Mais l’homme est en premier lieu un penseur et ne pourra jamais se contenter d’un bien-être purement animal. A présent, la voix du penseur est entendue. Il a reconnu le fait que son monde mental est gouverné par la Loi aussi certainement que l’est son monde physique, et il fait des efforts sérieux pour découvrir la Loi mentale et s’en servir. De même qu’il trouvera à son grand plaisir qu’un emploi judicieux de la loi naturelle augmentait son bien-être physique, il découvre maintenant que l’emploi judicieux de la Loi mentale multiplie son bien-être mental et spirituel. Il y a loin de l’homme préhistorique grelottant dans son abri pendant les hivers glacés, à l’homme moderne dans son appartement chauffé électriquement et muni d’une aération bien conçue. Si l’on avait osé élever la voix en des temps préhistoriques pour hasarder la prédiction que le destin de l’homme était le confort et le luxe de la civilisation du XXIè siècle, on eût été hué tellement il est difficile pour une intelligence moyenne d’imaginer une liberté dont elle ne jouit pas sur le moment. Mais la maîtrise de la loi matérielle a mené l’homme à cette nouvelle liberté.
La maitrise de la Loi d’Intelligence lui apportera la plus grande libération qu’il ait jamais connue. Les avantages physiques qu’il a acquis jusqu’à présent ne sont rien comparés à ceux qu’il est sur le point d’obtenir, ses recherches, fouillant de plus en plus profondément toutes les ramifications de la Loi mentale. Il extirpera la maladie, abolira la guerre et les oppressions de toutes sortes et trouvera en lui-même une paix et un bonheur qu’il n’a jamais connus ; il communiquera télépathiquement avec autrui aussi aisément qu’il le fait par des mots ; il verra des gens et des endroits éloignés comme s’ils étaient physiquement présents devant lui. Aux huées des sceptiques, incapables d’accepter quoi que ce soit sans qu’ils ne l’aient expérimenté, nous dirons volontiers ; « rappelez-vous l’homme des cavernes« .
Bien que le genre humain considéré comme un tout ne sache pas encore jouir des avantages complets de la Loi mentale, des millions d’hommes trouvent, par l’emploi individuel de cette Loi, une maîtrise croissante de la vie s’appliquant aussi bien à la délivrance de la maladie qu’à leurs besoins financiers. L’indigène profondément ignorant du centre de l’Afrique peut ne pas croire qu’il existe un luxe pareil à celui dont jouissent des millions d’Occidentaux ; ce même luxe n’en est pas moins à la disposition de chacun de ces derniers, capables de l’acquérir.
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