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La Bible Entête

Posté par othoharmonie le 24 septembre 2010

Titres : 

La Bible Entête 

Auteur : 

André CHOURAQUI  

 

                                                                  LA BIBLE ENTETE 

                                                                                          (La Genèse) 

 

 

 

Traduit Et Commentée Par André Chouraqui : La Bible - Entête (La Genèse) - Livre

  

 

L’oeuvre est composée comme une symphonie. L’auteur débute par le thème le plus général qui se puisse concevoir : la création de l’univers. De là il passe à celle de l’humanité, au récit de sa chute que suit le premier assassinat, le meurtre d’Èbèl (Abel) par son frère Caïn (Caïn). Puis vient le déluge, après lequel l’humanité prend un nouveau départ. Abrahâm (Abraham), descendant de Noah (Noé), est un nouvel Adâm autour de qui s’articule l’histoire d’un peuple. Ainsi la symphonie traite-t-elle de thèmes de plus en plus restreints. Le récit continue en maniant les genres avec maîtrise : les dialogues de IHVH-Adonaï et d’Abrahâm, le pacte et la promesse, la rencontre de Malki-Sèdèq (Melchisédech) à Shalèm (Jérusalem), l’épisode savoureux de l’annonciation d’Is’hac (Isaac), le bannissement d’Ishma‘él (Ismaël), et enfin l’un des sommets de la littérature biblique : le récit du sacrifice offert par Abrahâm (ch. 22).

Les histoires de Ia‘acob (Jacob) et de Iosseph (Joseph) terminent allégrement le livre sur le thème de la réconciliation et du salut d’Israël et des nations, la promesse faite aux Hébreux du don de leur pays étant confirmée.

La guerre des rois, rapportée au ch. 14, est un texte très ancien, que certains supposent avoir été écrit en akkadien ou en cananéen, puis traduit en hébreu, et dont plusieurs protagonistes sont difficiles à identifier.

La tradition judéo-chrétienne attribue la paternité de ce volume, comme d’ailleurs de tout le Pentateuque (la Tora), à Moshè (Moïse). Cependant, dès le IIe siècle de notre ère, des voix s’élèvent qui mettent en cause cette attribution. Au XIIe siècle, Abrahâm ibn ‘Ezra (Espagne) fait remarquer que plusieurs passages du Pentateuque, notamment le verset 9 du chapitre 31 du Deutéronome, ne pouvaient se concilier avec la thèse traditionnelle. Il fallut cependant attendre les premiers essais de la critique biblique, au XVIIe siècle, pour voir le problème sérieusement soulevé.

C’est alors que Baruch Spinoza et Richard Simon ouvrent la voie à un courant de pensée qui aboutira à la théorie documentaire, adoptée aujourd’hui par la quasi-unanimité des exégètes : le Pentateuque n’est pas l’oeuvre d’un seul homme, Moshè ; c’est une collection d’écrits rédigés, au cours des siècles, par de nombreux écrivains. Les exégètes fondent leurs conclusions sur des anachronismes, sur l’alternance dans le texte de noms différents pour désigner Dieu, sur la diversité du vocabulaire, du style, et même de l’inspiration. Auprès d’un premier document dit yahwiste (J), il existerait une source élohiste (E), un document sacerdotal (P), et enfin une tradition deutéronomiste (D), tout entière contenue dans le dernier livre du Pentateuque.

Si le morcellement de l’ouvrage semble indéniable quant à son origine, le texte, cependant, résiste à ce traitement de la critique. Il garde une incontestable unité et ne cesse de s’imposer à nous, tant par son contenu que par son style et sa composition.

CLIC ICI  et lis : L’intégralité de la Bible Chouraqui en ligne 

 

 

 

L’auteur :

La Bible Entête dans C et D chouraqui

 

 

 

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chouraqui dans C et D

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Ma vie parmi les ombres

Posté par othoharmonie le 24 septembre 2010

Titres

Ma vie parmi les ombres 

Auteur

Richard MILLET  

 

 

                                                   MA VIE PARMI LES OMBRES 

 

 

 

Ma vie parmi les ombres

  

 

Il a souvent été reproché à Richard Millet la violence de ses écrits, la noirceur de ses propos. Le cadre romanesque de prédilection de l’écrivain est le petit village de Siom, encerclé par les hautes terres corréziennes. Cette terre natale, mais aussi ses habitants, il en parle avec un phrasé émaillé de patois, cette langue terreuse et évanescente, seul vestige d’une civilisation au seuil de la mort ; car c’est bien de la fin d’un monde dont parle l’écrivain corrézien : la mort du monde des campagnes, celui qu’il a connu et qui l’a élevé

Ma vie parmi les ombres s’inscrit dans la droite lignée des récits corréziens. L’écrivain s’intéresse ici à sa propre famille, les Bugeaud, dont il est le dernier représentant. Le récit est construit sur une conversation entre deux amants d’aujourd’hui. Pascal, un écrivain de cinquante ans (dont on reconnaîtra parfois les traits dissimulés de Richard Millet), raconte à sa jeune maîtresse, Marina, elle-même d’origine corrézienne, sa jeunesse à Siom. Tous deux sont nus, enlacés, seuls dans une chambre parisienne. Le temps semble s’arrêter. Seuls comptent l’échange, la parole, qui vont redonner corps à un passé révolu. Cette conversation permet aux deux amants de replonger dans leurs origines corréziennes, dans ce monde souterrain et moribond dont ils sont issus. Ici, point de tentative de cristalliser ce pays, de glorifier les humbles qui l’ont habité. Il s’agit simplement de transmettre le souvenir d’une génération perdue et de lui rendre hommage. 

À travers ce parcours singulier, c’est toute la vie de ce petit village qui est esquissée. Une vie rythmée par des rites et des habitudes ancestrales, une vie sans espoir et sans illusions. Quelques grandes figures jaillissent de cette longue chronique villageoise. Ce sont celles des femmes qui ont élevé Pascal. Il y a tout d’abord Marie Bugeaud. La vie de Marie, veuve éternelle, est presque entièrement consacrée au culte de la mémoire de son défunt mari, mort à la guerre alors qu’ils étaient jeunes mariés. Et puis il y a Jeanne, sa sœur, qui vit au côté d’un homme étonnamment vide. Ces deux femmes se sont occupées du jeune Pascal avec un amour puissant et protecteur sous l’œil aimant de la grand-mère, Louise. Une quatrième figure vient hanter les pages de ce livre. C’est celle de la mère, présence envoûtante et fantomatique. Une mère toujours fuyante et froide, belle et impressionnante, que la carrière a menée loin des terres corréziennes, loin de son enfant. Face à ces grandes figures féminines, point d’homme pour élever ce jeune enfant. À l’image de la mère, le père est absent et mystérieux. Qui est-il, que fait-il, est-il toujours vivant ? Est-ce cet homme infirme aperçu un jour à Vichy au côté de sa mère ? Pascal est l’enfant du mystère et du secret, enfant à peine désiré, à peine aimé. Ses journées sont consacrées au travail de la terre, aux besognes quotidiennes mais aussi, parfois, à la lecture des grandes œuvres de la littérature. C’est grâce à ses rares et précieux moments de lecture et de découverte, halo de paix et de culture dans ce monde froid et rude, que l’enfant tombe amoureux de la langue et des mots. Des mots si puissants qu’ils peuvent redonner vie à des êtres fascinants et sans avenir. 

Dans Ma vie parmi les ombres, Richard Millet nous prouve encore une fois toute l’étendue de son talent. Moins excessif, moins violent que Lauve le Pur ou L’Amour des trois sœurs Piale, Ma vie parmi les ombres est un échange, une longue conversation amoureuse d’où jaillissent les souvenirs de l’écrivain. Cette oscillation permanente entre un passé froid, mortifère et un présent comme érotisé, où des amants enlacés parlent et échangent, éclaire d’une pâle lumière d’espoir l’univers si tragique de l’écrivain. Le temps du récit, les mots, semblent arriver à rivaliser avec la mort et l’oubli. On retrouve dans ce dernier opus du cycle corrézien tous les thèmes chers à Millet : le sentiment de l’éphémère, l’enfermement, l’abandon… L’auteur les tisse et les entremêle avec virtuosité, donnant relief et sinuosité au récit. Encore une fois, le lecteur, fasciné et effrayé par cet univers si sombre, si sobre, vit une expérience littéraire inoubliable, dont il ne peut ressortir indemne. N’est-ce pas là l’apanage de tout chef-d’œuvre ?

 

 

L’auteur :

Ma vie parmi les ombres dans L à  N millet

 

 

 

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Les arcanes du chaos

Posté par othoharmonie le 24 septembre 2010

Titres :  Les Arcanes du Chaos 
Auteur :  Maxime CHATTAM  

 

 

                                           LES ARCANES DU CHAOS  

Les arcanes du chaos dans C et D les-arcanes-du-chaos-chattam

  

De quoi ça parle

Les Arcanes du Chaos est un roman à suspense de Maxime Chattam publié en 2006 faisant partie du Cycle de l’Homme.

Les Arcanes du Chaos donne un aspect troublant du monde où tout n’est que manipulation, argent et pouvoir, illustré par d’étranges mais authentiques exemples qui mènent à se poser des questions.

Première Partie : Le Monde des Ombres (chapitres 1 – 20) Deuxième Partie : Le Royaume des Théories (chapitres 21 – 62) 

Troisième Partie : L’Empire du Chaos (chapitres 63 – 85) 

Pour écrire son roman, Chattam s’est inspiré des théories du complot, particulièrement vivaces après les attentats du 11 septembre contre les tours du World Trade Center. Le roman commence par des événements fantastiques, mais au fur et à mesure de l’intrigue, on s’aperçoit que tout a une explication rationnelle.

L’écrivain s’appuie sur beaucoup d’exemples tirés de la réalité. Certains passages peuvent d’ailleurs paraître longs et nuire à la fluidité de l’intrigue.

Maxime Chattam entrecoupe le roman d’extraits du blog de Kamel Nasir. Ce blog est écrit après les événements du 11 septembre, alors que l’intrigue se déroule avant, et qu’elle se termine au moment de ces attentats. Le blog de Nasir permet aussi à l’écrivain de s’affranchir de l’intrigue romancière pour donner au lecteur des éléments de réflexion directement puisés de la réalité. Les extraits du blog permettent de donner une perspective à l’histoire elle-même.

Les premières lignes

C’était un jeudi. Yael se délassait dans un bain chaud, la mousse crissait mollement, tandis que ses deux mains crevaient la surface onctueuse pour tenir magazine et stylo. La jeune femme avait ramené ses cheveux bouclés au dessus de la nuque, formant un essaim de serpentins bruns.

 Pour une fois, le test de Cosmo n’était pas complétement mièvre. Pas intelligent pour autant ! « Faites votre bilan du moment en 10 questions. » Tout un programme. Yael décida d’y répondre avec la plus grande franchise, entourant les réponses qui lui correspondaient. 

1.    En amour, vous êtes plutôt du genre


A. Célibataire de longue haleine. 

B. Adepte forcée du
speed-dating


C. Pour les liaisons qui durent… un temps ! 
 


D. Un pour le mercredi, un pour le samedi, et un autre le dimanche s’il est mignon. 


E. Casée et rangée. 

Yael hésita. Elle avait eu sa période C, et oscillait à présent entre le A et le B : un amant occasionnel entrecoupé de longues périodes de célibat. 

Présentation de l’éditeur

 Quand les ombres envahissent ses miroirs, la vie de Yael bascule dans le cauchemar, la violence, la confusion. Pourquoi ces étranges messages l’invitant à regarder de l’autre côté du monde ? Qui sont ces hommes qui tentent de la détruire, et pourquoi ? 

Esotérisme, codes secrets, sectes millénaires, complots… 

Des entrailles de Paris aux tours de Manhattan, Chattam entraîne le lecteur dans une terrifiante course contre la montre, contre la mort. 

Après le succès de sa trilogie, Maxime Chattam nous entraîne dans une terrifiante course contre la montre, contre la mort, au-dela du mirroir. 

Toutes les victimes se croyaient à l’abri du chaos. Exactement comme vous !    

Maxime CHATTAM maxime_chattam dans C et D

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