Dijon

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2010

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Dijon est la capitale de la moutarde. Le verjus de Bourgogne, qui entre dans la fabrication de la moutarde de Dijon, permet de développer l’essence et le piquant de la graine.

  • Dijon se veut une capitale de la gastronomie, avec sa foire internationale et gastronomique qui se tient chaque année à l’automne, et dont un pays est hôte d’honneur, et la Biennale internationale des arts culinaires (BIAC). Initiée par le maire Gaston Gérard en 1921, la Foire internationale et gastronomique de Dijon, surnommée la « Foire », est destinée à promouvoir la culture et le bon vivre bourguignon à travers le monde.

  • Dijon est la capitale administrative d’une des régions vinicoles les plus connues au monde, la Bourgogne. C’est toutefois Beaune qui est la capitale du vin de Bourgogne.

 

 

Dijon dans Ma Bourgogne En détails dijon-051

 

Les Salles de spectacles

Les principales salles de spectacle de Dijon sont:

  • Le Zénith de Dijon jaugeant 7 800 places au maximum.

  • L’ Auditorium de Dijon qui compte 1 600 places assises et qui est réputé pour faire partie des meilleures salles européennes en termes d’acoustique.

  • Le grand théâtre, construit au début du XIXe siècle sur l’emplacement de la Sainte-Chapelle.

  • De nombreuses salles de moindre taille existent, comme La Vapeur (600 places environ), le Parvis Saint-Jean qui occupe l’église Saint-Jean désaffectée, le théâtre Mansart près du campus universitaire, l’Atheneum au cœur du campus ou encore le théâtre des Feuillants. De petites structures privées couvrent en outre de nombreux styles de théâtre et de musique. L’Espace Autogéré des Tanneries, un centre social, culturel et politique, occupe une friche industrielle depuis octobre 1998

 

 

 dans Ma Bourgogne En détails

 

Les Musées  

Dortoir des moines, ancienne abbaye bénédictine Saint-Bénigne, transformé en salle d’exposition du musée archéologique

Dijon possède de nombreux musées disposant de collections régionales importantes, tous installés dans de prestigieux monuments historiques.

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est installé dans le Palais des ducs de Bourgogne. Dans la « salle des gardes » sont exposés les tombeaux des ducs Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, provenant de la chartreuse de Champmol. Les autres salles renferment des collections de peinture et de sculpture allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Le musée est gratuit depuis 2004.

Le musée archéologique occupe une partie des anciens bâtiments de l’abbaye Saint-Bénigne et détient des pièces provenant des fouilles régionales. La collection lapidaire gallo-romaine et les bois provenant du sanctuaire des sources de la Seine sont de tout premier ordre.

 

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Le musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin renferme des reconstitutions de scènes quotidiennes et d’anciens magasins dijonnais. Une partie est réservée aux enfants célèbres de Dijon.

Le musée d’art sacré de Dijon, installé dans l’ancienne église des Bernardines, présente d’intéressantes collections liturgiques et un morceau de sculpture magistrale : la Visitation, provenant du couvent du même nom, aujourd’hui détruit.

Le musée Magnin occupe l’ancien hôtel Lantin, rue des Bons-Enfants. Il renferme une magnifique collection de tableaux et de meubles réunie par les Magnin, une famille d’amateurs.

Le musée François Rude, situé dans le transept de l’ancienne église Saint-Étienne, abrite les moulages de diverses statues de François Rude, et donne accès à l’abside de l’église ; on peut y observer des restes de l’ancien castrum, enceinte gallo-romaine de Dijon.

Les bâtiments du Muséum d’Histoire Naturelle – Planétarium – Jardin des Sciences se trouvent parmi les collections botaniques du jardin de l’Arquebuse.

Le musée de l’électricité présente l’évolution de l’électricité à travers les thèmes de l’éclairage, du chauffage, de la chimie, de la force motrice, des communications. Il repose ainsi sur une large collection de lampes, appareils de mesure, electroménager, son et images.

Le musée de la moutarde de Dijon, qui a fermé ses portes en 2006, se situait sous l’usine Amora appartenant au groupe Unilever

 

 

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Les Monuments et lieux touristiques

 

Église Notre-Dame depuis la tour Philippe le Bon

La maison Millière et l’hôtel de Vogüé s’élèvent derrière l’église, rue de la Chouette.

L’église Saint-Étienne de Dijon est le plus ancien lieu de culte du castrum dijonnais. D’abord église romane (les fondations sont encore visibles), abbaye de chanoines réguliers au Moyen Âge, cathédrale en 1731, désaffectée à la Révolution, elle a abrité jusqu’en 2007 la chambre de commerce. Le musée Rude occupe toujours le chœur, mais pour encore peu de temps. En effet, le musée des Beaux-Arts faisant l’objet de travaux importants et d’une restructuration, la conservation et les services administratifs de ce musée, après travaux, doivent s’installer dans cet édifice.

 

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L’église Saint-Jean, qui date du IVe siècle, a été reconstruite en 1448, en gothique flamboyant.

La chapelle de l’hospice de la charité possède un autel à dais de présentation qui est une composition baroque en bois doré due au sculpteur Jehan Maitrier.

Le couvent des Carmélites est le premier monastère de femmes à Dijon et date de 1608.

De l’ancienne Chartreuse de Champmol, sur le site de laquelle est aujourd’hui construit un hôpital psychiatrique, subsistent le puits de Moïse, sculpté par Claus Sluter à la fin du XIVe siècle, et le portail de la chapelle.

Le palais de justice a été construit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle pour abriter le parlement ; il est toujours le siège de tribunaux. Le charpentier Antoine Galley en a bâti le plafond en 1522 alors que la grande porte est de l’artiste Hugues Sambin.

La porte Guillaume, située place Darcy, s’élève à l’emplacement d’une porte fortifiée des remparts de la ville. Elle fut érigée en 1788 par Caristie en l’honneur du prince de Condé. Elle est parfois nommée « Arc de Triomphe dijonnais », en raison de sa situation au sommet de la Rue de la Liberté, appelée « Champs-Élysées Dijonnais » en référence à son caractère commerçant, comme la célèbre avenue parisienne.

Les remparts de Dijon ont laissé malheureusement peu de traces : la voie ferrée passe sur l’ancien rempart dit « de la Miséricorde ». Rue de l’Hôpital, il subsiste des vestiges du bastion de Guise, qui constituait l’angle sud-ouest du rempart ; rue de Tivoli et rue Berlier, deux pans de murs sont également encore préservés. Un panneau a été mis en place rue Vaillant, signalant la fin de l’ancien Castrum dijonnais.

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L’église du Sacré-Cœur de Dijon date quant à elle des années 1930.

Les toits bourguignons sont également des éléments du patrimoine culturel de Dijon. Composés de tuiles vernissées multicolores disposées selon des motifs géométriques, ils se découvrent sur quelques bâtiments du centre ville comme l’hôtel de Vogüé, la maison Aubriot, la cathédrale Saint-Bénigne…

Les méridiennes, indiquant le midi solaire vrai, sont mises en valeur. L’une se trouve rue de la Liberté, une autre sur la façade du palais des ducs, une troisième à l’intérieur de la tour Philippe le Bon. On peut observer le midi solaire vrai sur ces méridiennes aux heures légales données par le tableau ci-dessous

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Culture locale et patrimoine  

Dijon dispose de l’un des premiers secteurs sauvegardés de France, avec 97 hectares de monuments classés et remarquablement conservés. Reconnu internationalement, son patrimoine s’est bâti au fil des siècles, et continue de se construire aujourd’hui avec des édifices publics comme le Zénith ou l’Auditorium ou à travers des bâtiments de haute-technologie comme la tour Elithis. Le « vieux Dijon » ou centre historique comporte d’innombrables maisons anciennes, hôtels parlementaires, maisons bourgeoises mais aussi demeures plus modestes, qui donnent un charme incomparable aux rues du centre ville. Pour la plupart, ces monuments datent du Moyen Âge. Des réalisations modernes, datant du XIXe siècle, de type « hausmannien », complètent ce patrimoine dijonnais.

La création d’un secteur sauvegardé, la réfection progressive de la plupart des demeures historiques et le développement d’une zone piétonne en constante extension depuis les années 1970, permettent aujourd’hui aux Dijonnais comme aux visiteurs d’un jour de profiter de ce riche patrimoine qui s’intègre dans un tourisme départemental et régional, autour du vin et de l’héritage médiéval.

 

A suivre………

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