L’âme universelle
Posté par othoharmonie le 29 septembre 2010
Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison. (Dr.Bailes)
(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/allan-kardec/merveilleux-et-surnaturel/ et catégorie : Allan Kardec)
5. Le modèle vital
Quand nous comprenons qu’il n’y a qu’une seule Intelligence dans l’univers entier et que l’homme est en cette Intelligence et issu d’elle, nous pouvons aisément voir que l’Intelligence qui créa les cellules premières du corps peut tout aussi facilement construire de nouvelles cellules, empreintes de l’image de la vie. Et quand nous comprenons que cette Intelligence subjective universelle construit toujours selon un modèle déposé par l’Esprit, il est facile de voir comment l’homme peut la mettre en mouvement dans la direction qu’il désire, lorsqu’il comprend que toute la puissance de l’univers attend qu’il se reconnaisse lui-même comme étant Esprit et possédant le privilège de prononcer le mot qui ordonne à l’Intelligence de suivre le modèle placé par lui devant elle.
L’Intelligence objective – ou consciente – de l’homme correspond à l’Esprit en la Divinité. En affirmant cela, nous ne suggérons point que sa pensée soit parfaite – nous savons que parfois elle est diabolique – mais l’homme est esprit en ce qu’il possède le pouvoir de raisonner, de choisir, de sélectionner, et la faculté d’aiguiller l’Intelligence subjective sur la voie pour laquelle il a opté. Cette faculté humaine peut être observée dans une expérience aussi insignifiante que celle du réveil, que la plupart connaissent ; vous décidez de vous lever une heure plus tôt que d’habitude (il s’agit là d’un choix conscient), et l’Intelligence subjective vous réveille exactement à cette heure, souvent juste quelques secondes avant la sonnerie. C’est un exemple de ce que nous entendons par l’affirmation que l’homme, comme esprit ou intelligence objective, a un serviteur – intelligence subjective – qui obéit à ses choix conscients.
L’âme est la même chose que l’Intelligence subjective : l’Ame universelle est l’Intelligence subjective universelle, l’âme individuelle est l’intelligence subjective individuelle. Peut-être sa caractéristique la plus importante est-elle son obéissance absolument neutre à l’Esprit. Elle n’a positivement nuls désirs propres, nulles préférences. Elle demeure pour toujours le serviteur de l’Esprit. Il n’y a là nulle contrainte, mais égalité. La situation est semblable à celle d’un foyer heureux où chaque partenaire considère l’autre comme son égal ; l’homme sort pour subvenir aux besoins matériels du foyer, la femme reste à la maison pour l’entretenir. L’homme suggère qu’il aimerait manger du poulet à son dîner ; ce n’est pas un commandement, mais l’harmonie entre eux deux est telle que ses désirs sont ceux de sa compagne, et elle accède à son désir sans aucun sentiment de coercition, en égale. C’est là le rôle qu’elle a accepté lors de la réalisation de leur union.
6. Dieu au service de l’homme
Une des choses difficiles à concevoir pour certains est que l’Intelligence universelle, toute-puissante de tous les pouvoirs de la Divinité, soit disposée à devenir le serviteur de l’homme et à entrer en action dans la direction qu’il lui plaît d’indiquer. Les sceptiques ont été imprégnés de l’idée que l’homme est un ver de terre et Dieu l’Autocrate des cieux et qu’il est donc inimaginable que toute la puissance et l’activité de Dieu attendent la parole directrice de l’homme, disposée et prêtes à entrer en action créatrice comme il l’ordonne.
C’est pourtant exactement ce qui les attend lorsqu’ils comprennent leurs privilèges comme incarnations de Dieu. Aussi longtemps qu’ils hésiteront et regarderont ce pouvoir avec crainte, ils seront abandonnés et pataugeront dans un marécage, un marécage entièrement de leur propre création. Du moment qu’ils acceptent leur place légitime et mettent la Loi en mouvement pour eux-mêmes, ils reconnaissent qu’ils traitent avec une puissance qui, assez grande pour les briser, s’abandonne entièrement à leur volonté.
Il ne doit y avoir ni superstition ni crainte lorsqu’on approche ainsi la Loi de l’Intelligence. Cette puissante force guérisseuse n’est pas une personne, mais un Principe ; en fait, elle est le seul Principe de l’univers. Nous pourrions imaginer un Pygmée d’Afrique centrale approchant pour la première fois un commutateur électrique avec crainte et effroi, alors qu’un enfant occidental sait qu’il n’a qu’à presser sur le bouton pour avoir la lumière. La loi de l’électricité est absolument neutre ; l’enfant, le Pygmée ou le savant peuvent appuyer sur le bouton et l’électricité rayonne en réponse. Elle n’a pas de désirs à elle. Elle restera inactive jusqu’à ce que quelqu’un la mettre en action, et qui le fait lui est indifférent.
Sa nature est d’entrer en activité lorsque quelqu’un exécute les actes nécessaires. Mais les lois de son activité doivent être respectées ; les contacts doivent être bien ajustés et elle doit être reliées à la source de sa puissance. C’est tout.
De la même manière, la Loi de l’Intelligence répond à un usage intelligent de sa puissance. Sa force créatrice peut être mobilisée dans toutes les voies que l’on désire, l’unique condition étant que les lois de son activité soient respectées. Nous apprendrons plus loin ce que sont ces lois, mais il suffit de faire pour le moment que chacun doit retenir le fait qu’il existe, en cet instant même, un flot de Puissance universelle voué à son usage, attendant sa parole et pouvant entièrement servir ses désirs. De plus, nous n’avons nul besoin de prier cette force, de lui demander quoi que ce soit, de l’implorer, de souffrir pour elle. Nous n’avons qu’à la reconnaître purement et simplement, à savoir qu’elle est nôtre pour le développement de notre vie, de notre santé, de notre bonheur et de notre prospérité.
Après avoir dit que cette Loi n’a pas besoin d’être approchée avec crainte ou effroi puisqu’elle est une loi naturelle et non une personne, nous pourrions continuer en disant que tout en étant impersonnelle, elle possède toute l’Intelligence. Elle n’a pas de désir à elle, elle est entièrement neutre et prête à accorder – sur le commandement de l’homme – sa puissance créatrice ; et néanmoins, elle n’a pas plus de conscience d’elle-même que la loi de l’électricité. Mais tout cela ne doit pas nous faire supposer qu’elle n’a pas d’intelligence. Au contraire, son intelligence est infinie.
Si nous réunissions tout l’art, tout le savoir et toute l’intelligence de tous les savants du monde, cela ne suffirait pas pour créer et faire pousser un ongle sur un doigt. Cependant, cette Intelligence subjective universelle sait exactement comment poser cellule après cellules dans un million d’ongles et comment construire parfaitement chacune, ainsi qu’elle le fait à ce moment même. Nul ne sait comment mettre le parfum dans une seule fleur, et pourtant tant cette Intelligence touche journellement un million de fleurs de sa baguette magique et distille en parfum leurs essences subtiles venant du sol, de l’eau, de l’air et du soleil. L’homme s’extasie de chacune de ses minuscules découvertes alors que cette Loi d’Intelligence les connaît toutes avant qu’il ne cherche à tâtons son chemin hésitant vers elles.
7. Le meilleur allié de l’homme
Cette Loi d’Intelligence sait comment est construite toute affaire qui a du succès, sait dans le détail précis juste ce qu’il faut pour transformer des idées en argent, sait comment rendre une entreprise prospère ou comment transformer en un chef-d’œuvre une vie qui a échoué. Elle n’a pas besoin de raisonner, elle sait. Elle sait d’avance que l’homme a besoin de s’élever au-dessus de toute circonstance qui le limite et d’inonder sa vie de biens, mais jamais elle n’offre ni n’impose ses services ; elle attend qu’on la reconnaisse. C’est l’une des tragédies de la vie, car c’est à l’homme de découvrir par lui-même qu’il a un allié puissant prêt et capable de le mener à la place où il désir être, pour tous buts pratiques. Toutefois, cet allié n’est pas là tant que l’homme ne le découvre pas et ne s’en sert pas.
L’homme est en voyage pour la découverte de lui-même. La vieille théorie selon laquelle Dieu a pitié de l’homme, intervient et se révèle Lui-même lorsque l’homme est au bout de ses ressources, n’est plus acceptable ni tenable. Dans les âges obscurs de l’Antiquité, l’Intelligence directrice de l’univers prit les formes de la vie tout juste aussi loin que chacun pouvait aller. Depuis la vase de son lit primordial dans l’Océan, le protoplasma était habité par l’Intelligence, et comme cet organisme se conformait à ce qu’il était capable de percevoir, il développa un emploi plus large de cette Intelligence. Il eût pu être un homme, mais il ne le savait pas. Il était un protoplasma et fonctionnait comme tel, se procurant de la nourriture, éliminant des déchets et se reproduisant.
Mais comme le plan créateur général avançait irrésistiblement, cet organisme unicellulaire fut capable d’user d’un tout petit peu plus de ce vaste réservoir d’Intelligence, et se développa en phase progressives et à travers de longues périodes, jusqu’à ce qu’il arrivât au rang où il eut la conscience de soi. Jusqu’alors, sa vie intelligente avait été entièrement subjective, disposant de la grande Intelligence subjective universelle. Mais après des millions d’années, il arriva à la phase de développement où une pointe d’objectivité avait été poussée au-dessus du niveau de sa subjectivité, et il devint alors un homme à l’image et la ressemblance de Dieu. Cette image et cette ressemblance consistaient en sa conscience de lui-même en tant qu’homme, en sa raison et son pouvoir de choisir.
Au point de vue spirituel, l’homme est donc devenu son propre maître. A partir de ce moment, son développement ultérieur dépend de sa faculté de reconnaître son libre accès au pouvoir illimité. Quelques-uns, néanmoins, ne s’en rendent pas compte et pataugent à la merci des circonstances.
Cependant, alors qu’ils font de futiles efforts pour avancer, la même Intelligence infinie serait à leur disposition s’ils s’en rendaient seulement compte. Elle ne veut pas s’imposer à eux, ils doivent amener leurs yeux à s’ouvrir à elle. Beaucoup sont arrivés au moins où ils aperçoivent cette vérité, et pour eux se lève une vie nouvelle ; ils sortent du lieu de la maladie et de la défaite pour entrer dans le lieu qui leur est destiné : celui de la santé et de la maîtrise. Leur nombre s’accroît à chaque instant. Ce nouveau savoir gagne actuellement le monde, et l’homme peut avancer aussi rapidement qu’il peut arriver à le connaître.
8. L’homme dresse ses propres limites
Il n’y a pas de limite posée par l’Intelligence infinie. L’homme peut aller aussi loin qu’il le désire ou rester où il se trouve. Le seul facteur limitatif est l’homme lui-même. S’il continue à rester inactif, à grelotter dans le froid, geignant et se lamentant, cela est son droit. Mais il peut se lever et se mettre en route vers la chaude lumière du feu éternel, pour entrer dans une vie qui contient tous les éléments du bonheur. Personne d’autre ne le fera ou ne peut le fait pour lui, même pas Dieu. C’est l’affaire de l’homme et la sienne seule. En son voyage de découverte en lui-même, il est le capitaine de son bateau et, par conséquent, uniquement responsable de son entrée au port.
La responsabilité de l’homme réside donc dans le choix de sa destination ; la force motrice pour l’y amener est fournie par la Loi impersonnelle. Ce n’est que lorsqu’il saisit ce fait fondamental qu’il est préparé à renoncer à ses propres efforts accomplis sans aide et à compter sur l’Intelligence cosmique pour maintenir en marche les machines pendant qu’il gouverne le bateau. Tout aussi impersonnellement que les machines d’un bateau répondent à une direction appropriée, la Loi universelle de l’Intelligence répond à la direction consciente de l’homme.
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