Votre esprit peut vous guérir – Le principe universel de la guérison.
(si vous avez des difficultés, alors pour mieux comprendre les pouvoirs de votre esprit, reportez-vous S.V.P à mon second blog : http://channelconscience.unblog.fr/allan-kardec/manifestation-intelligente/ catégorie : Allan Kardec)
5. Aucune pensée ne meurt
Nous ne parlons pas dans le vide : notre pensée va quelque part, mais jamais ne meurt ni ne s’efface. Nous sommes entourés d’un océan d’Intelligence, cette Intelligence créatrice de l’univers qui reçoit notre pensée exprimée par nos paroles et qui entreprend immédiatement de la traduire sous une forme matérielle parce qu’elle agit ainsi sans arrêt envers toute pensée. Reconnaissons le fait que cette Intelligence à la faculté de créer n’importe quoi, et qu’elle est prête à créer aussi volontiers l’état de santé que l’état de maladie parce qu’elle est la Servante de l’Esprit et que l’homme est Esprit. Soyons convaincus de l’obéissance absolue de cette Loi d’intelligence au commandement de l’Esprit, et l’assurance qu’elle déploie tout son pouvoir dans la direction vers laquelle elle est menée par notre parole.
Cet océan d’Intelligence s’étend à travers l’univers ; c’est toujours la même Intelligence créatrice bien loin dans l’espace, au-delà du soleil et des étoiles, à New York, Paris, Moscou, Dakar ou Pékin, la distance n’est donc pas une barrière pour un traitement couronné de succès ; réalisons que cette Intelligence remplit l’espace entier dans la ville où l’on travaille, rempli la pièce où l’on est assis, remplit notre propre conscience et qu’elle est notre propre conscience aussi bien que celle du patient que nous traitons.
Soyons consciemment Un avec cette Intelligence Une ; le praticien lui-même, le malade et cette Intelligence ne font qu’UN dans le Grand Tout. Il ne peut jamais y avoir entre eux aucune séparation et cette personne traitée a entretenu en elle la notion fausse qu’elle était séparée de Dieu ; il est possible qu’elle n’ait pas exprimé cela exactement en ces termes, ni même qu’elle ne soit rendu compte qu’elle le pensait. Mais le fait demeure que l’Esprit n’est pas et ne peut jamais être malade, la personne souffrant de maladie peut ainsi nourrir cette idée uniquement parce que convaincue qu’elle était séparée de Dieu.
Qui voit et connaît son unité essentielle avec l’Esprit sait qu’il ne peut pas être malade plus que Dieu ne peut l’être. Cette apparence de maladie donc doit être la forme d’une pensée altérée n’ayant aucune base dans la réalité, et n’ayant pas d’existence séparée comme entité.
6. La maladie n’a aucun droit sur le corps
L’unique loi de l’univers est la Loi d’unité. Tout ce qui est dissemblable de l’Un ne peut être réel. Par conséquent, le mal qui apparaît dans toute sa laideur n’a aucune Loi pour le soutenir. Son existence ne saurait avoir aucune base vraie.
Aucune place ne fut ménagée pour lui dans le corps lorsque l’Intelligence créa ce corps. Il peut être douloureux et terrifiant, mais c’est là une fausse terreur, exactement comme les expériences douloureuses qu’on subit dans un cauchemar disparaissent au réveil alors même qu’elles paraissent bien réelles pendant le sommeil. La maladie n’a aucun droit sur le corps. Elle est un usurpateur, ne se maintenant en sa forme qu’en leurrant sa victime.
Sur ce point, il serait bon de remarquer que dans nos traitements nous ne consacrons pas beaucoup de temps et d’attention à la contemplation de la forme-maladie. Plus nous la regardons ou la discutons, plus nous renforçons la fausse réalité dont nous l’investissons. Nous ne lui accordons que juste assez d’attention pour savoir ce que nous devons traiter ; ensuite, nous nous détournons d’elle pour nous tourner vers la contemplation spirituelle du patient, que nous savons être la véritable Réalité.
Chaque fois que l’on se trouve saisi d’un sentiment d’horreur ou de dégoût à l’aspect d’un malade, on devrait se traiter soi-même pour se rendre compte que cet aspect est irréel et qu’il est minuscule et futile comparé à l’Intelligence de l’univers. Chaque fois que le praticien se surprend à considérer une forme de maladie comme grande, difficile ou incurable, il devrait s’élancer par la pensée à travers l’univers et emplir sa conscience des preuves évidentes de la grandeur, de l’étendue, de la puissance et de la sagesse infinies de cette Intelligence créatrice, devant laquelle cette forme laide n’est rien. De cette façon il refuse de s’unifier avec cette forme-maladie, unifiant sa personne et le patient avec l’Intelligence créatrice et son merveilleux pouvoir de guérir.
7. Le doute ne doit pas exister
Quand le praticien voit et sent en lui-même que le malade devant lui est parfait, il est arrivé au point où son traitement va devenir efficace. Mais quelquefois, pour parvenir à cette certitude, il lui faut dissiper ses propres doutes, lesquels peuvent persister sous l’influence de diagnostics médicaux sur l’incurabilité de la maladie, ou encore provenir de l’évidence et de l’acuité de la détresse du patient, détresse dont le praticien peut être affecté en son propre mental.
Quelle que soit leur origine, ces doutes doivent être chassés avant que le traitement puisse avoir du succès. On devra peut-être passer par une suite de raisonnements pour arriver à ce point. Le praticien devra peut-être discuter avec lui-même, ce qui est parfois l’un des aspects les plus importants du traitement. Il lui faudra peut-être répéter à maintes reprises :
« Je ne me soucie pas de ce que disent les médecins. L’Intelligence peut ressouder un os cassé, eux ne le peuvent pas. L’Intelligence peut fabriquer des hormones qu’ils ne savent pas comment réaliser. L’Intelligence opère par un anesthésique pour calmer la douleur, et elle peut, sans moyens matériels pour supprimer la souffrance, amener le calme, la paix, le repos et la libération de toute douleur. Je sais que cette douleur n’est pas réelle parce que l’Esprit ne peut éprouver aucune douleur, et ce corps est substance spirituelle pure en toute cellule nerveuse ou autre.
« Où habite l’Esprit règnent toujours la paix, le calme, le repos la confiance, la perfection. L’Esprit se trouve en ce moment à l’endroit même où cette laide et fausse manifestation essaye de se rendre réelle, et Il passe à travers afin de remplir de sa propre Présence chaque simple petite cellule. Partout où passe cette Présence elle guéris toutes les formes fausses, et je traite ma fausse croyance afin de reconnaître que l’Esprit est tout ce qui est et que ce corps entier de la tête aux pieds, de l’atome le plus caché au-dedans jusqu’à la partie de la peau la plus exposée, est la résidence de bien d’autre que l’Esprit. »
« Quelle que soit la cause de la perturbation à l’intérieur de ce corps, elle n’a aucun droit à se trouver là, n’a pas la moindre autorité ou puissance, n’a pas la faculté de produire douleur ou souffrance. Nul poison ne peut rester un poison en la présence de l’Esprit, car Dieu fit toutes choses bonnes et, selon la Loi de l’harmonie, rien dans une partie du corps de Dieu ne pourrait désirer nuire d’une façon quelconque à toute autre partie de ce corps. Toute chose dans l’univers coopère avec toutes les autres afin de ne voir aucune hostilité, mais seulement une activité harmonieuse bienfaisante dans ce corps. Dieu est, et Il rempli ce temple de la Présence de Sa Paix, de Sa Santé et de Sa perfection, en ce moment même ».
Une fois que le praticien est arrivé au point où il réalise la perfection intérieure éternelle de celui qu’il traite, il le saura car il sera arrivé lui-même à un point de tranquillité, de calme confiance intérieure, juste comme s’il était arrivé à travers une mer houleuse et une barre redoutable dans la sécurité des eaux du port. Lorsque ce point est atteint, le praticien est prêt à céder sa part du travail à l’Intelligence. Cet aboutissement à la réalisation intérieure peut prendre une seconde ou une heure ; la durée variera à différents moments de la même semaine parce que, après tout, celui qui traite est toujours un être humain, quelquefois mal influencé par ses propres dispositions d’esprit.
En parlant de disposition d’esprit, nous voulons dire qu’étant enfant de la race humaine, nous sommes empreints de la mémoire collective de cette race. Nous avons hérité d’un grand fond de pensée concernant notre espèce qui connut beaucoup de défaites, de peines et de maladies. Mais nous n’avons pas besoin de nous sentir liés par les chaînes de la croyance en la race, et plus notre connaissance de la Loi s’élève, plus nous débarrassons notre vision spirituelle des nuages de la pensée négative, plus directement et rapidement nous arrivons à ce haut point de réalisation – la réalisation de la perfection spirituelle de celui que nous traitons ou, lorsque nous nous traitons nous-mêmes, la réalisation de notre propre perfection spirituelle.
Rappelons-nous que nous devons nous libérer de tout sentiment de responsabilité quant au résultat du traitement. « Le Père ne moi, c’est Lui qui fait le travail. De moi-même, je ne puis rien faire », cela devrait être gravé dans le cœur de tout thérapeute en ce domaine. Nous ne sommes jamais responsables de la guérison, et nul honneur ne devrait être recherché lorsque celle-ci est accomplie. D’autre part, lorsque nous réalisons que nous ne sommes pas responsable d’une choses ; mettre en mouvement la Loi, cela nous libère de toute nervosité et de toute incertitude.