Villa Vortex

Posté par othoharmonie le 20 octobre 2010

Villa Vortex dans E à  K pub

Titres

VILLA VORTEX 

Auteur

Maurice G.DANTEC 

 

                                                VILLA VORTEX 

 

 

 

Villa Vortex - Liber Mundi, I

 

Villa Vortex est le quatrième roman de l’écrivain français Maurice G. Dantec, paru en 2003. Il constitue le premier volume d’une future trilogie intitulée Liber Mundi.

Description

Plusieurs thèmes s’interpolent dans ce roman, noués autour d’une investigation policière se prolongeant sur une dizaine d’années : on retrouve un leitmotiv récurrent chez Dantec, le conflit serbo-bosniaque, plus une réflexion poussée sur la génétique, les biotechnologies, les crimes en série. Un nouvel élément thématique apparaît dans ce roman : la réflexion théologique, à laquelle les références foisonnent dans le roman, notamment avec l’évocation de chrétiens gnostiques et de penseurs de la kabbale juive.

Les quatre parties du livre sont intitulées Mondes, et épousent le processus réflexif à l’œuvre dans le roman, donnant les contours d’un « work in progress » narratif : un livre se construit à l’intérieur du livre, à travers le cheminement policier et spirituel du protagoniste narrateur, l’inspecteur Kernal.

L’arrière-plan historique est « l’entre-deux-guerres » allant de la chute du mur de Berlin à la chute des tours du World Trade Center.

Ce roman est un récit de la conversion de l’auteur au catholicisme par l’intermédiaire d’une fiction.

 

 

S’il fallait faire un sort en quelques mots seulement à Villa Vortex, on retiendrait que derrière ses tics, ses errances, ses pesanteurs, ses maladresses et ses fautes (la plus grave étant à mon sens l’épisode Nitzos), Dantec a livré avec ce livre l’ouvrage le plus moderne et le plus brillant de ces vingt dernières années, en même temps qu’il ramenait dans le champ de la littérature française une écriture qui n’avait jusqu’ici pas eu droit de cité dans notre pays faite de synthèse et de raccourcis narratifs, de chocs et de confrontations, de fusions et de débordements de substances. En s’éloignant de sa famille originelle, celle du polar et de l’anticipation sociale (Lire le dossier dédié ndlr), Dantec marche, comme Kernal dans celle de Nitzos, dans la trace d’écrivains encore plus grands que lui comme Burroughs, Joyce (celui de Finnegans Wake plus que d’Ulysse), ou Pasolini (son dernier roman inachevé Pétrole est frère du Vortex). Loin derrière, car encore dispersé et brouillon, il fait figure à ce stade de seul champion d’une littérature qui déciderait d’écrire en regardant devant elle. Maintenant que le Vortex est ouvert, reste à le nourrir et à le gorger de cette matière qui produit du fond et de la forme comme du sens historique. Sans être révolutionnaire, la veine Dantec se situe à des années lumière au-dessus de la majorité de la littérature française et des fondistes à la petite semaine. Parallèle à celle exploitée par les néo-réalistes, elle n’est sûrement pas moins fructueuse. 

 

 

 

L’AUTEUR :  photo maurice-g-dantec_428 dans E à  K

 

   

Maurice Georges Dantec est né à Grenoble, le 13 juin 1959. Son père est journaliste scientifique, sa mère couturière. Les deux sont communistes. Est-ce d’une importance cruciale ? Peut-être. Disons surtout que chez les Dantec, personne ne garde sa langue dans sa poche, et que les joutes oratoires familiales donne très tôt à notre homme l’envie de débattre. Mais patience. Maurice G. Dantec passe d’abord son enfance à Ivry-sur-Seine, suit ses études au lycée Romain Rolland. Il rencontre là un certain Jean-Bernard Pouy, alors animateur socio-culturel, qui lui fait notamment découvrir la littérature de science-fiction en vogue dans les années 1970. L’étudiant Dantec entame un court séjour en faculté de lettres, mais se passionne avant tout pour la musique, son expression première. Il quitte l’université pour une série de petits boulots, dans la publicité ou le marketing téléphonique, et répète le soir avec son groupe, Artefact, mélange de punk et de techno avant l’heure. C’est pourtant avec l’écriture qu’il fait entendre sa petite musique. La Sirène rouge paraît à la Série Noire l’article en 1993, et ce n’est pas seulement le roman le plus long (479 pages) de la collection. 

 

 

VIDEO pour mieux le connaître 

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  Cette course-poursuite menée tambour battant, si ce n’est un fin un tantinet bâclée, séduit et fascine. Une nouvelle voix débarque en fanfare dans le polar français l’article. Elle confirme deux ans plus tard avec Les Racines du Mal, où Dantec mélange habilement ses futures obsessions philosophiques et scientifiques, en les mettant au service d’une intrigue ravageuse. Une puissance noire que l’on ne retrouve guère dans Babylon Babies (1999), noyé dans le mysticisme qui commence à gagner notre homme. Depuis deux ans, Dantec s’est exilé au Québec, déçu par les réactions molles de l’Europe au moment du conflit dans l’ex-Yougoslavie. Préoccutions politiques et philosphiques sur lesquelles il s’étend dans Le Théâtre des opérations 1 et 2, essais qui l’éloignent pour de bon du genre qui fit son succès. Il revient certes au policier en 2003 avec Villa Vortex, mais pour une tentative de roman global qui brasserait tous les styles dans un grand désir de littérature au sommet. Un roman même autobiographique sur les bords puisque son flic héros, si l’on en croit Dantec, est l’incarnation de sa « propre histoire intellectuelle ». 

Autrement dit une « sorte de nihilisme absolu conjugué à la découverte paradoxale des vieilles religions, du christianisme, de la Kabbale, de choses complètement hors du temps ». Le 11 septembre 2001 est passé par là, et pour Dantec, le message est clair. La guerre est déclarée, le choc des civilisations est en marche. La chrétienté est menacée, et il est temps d’enfiler l’armure du croisé. En France, le péril est évident, notamment dans les cités, « ces féodalités gangstérisées » dans lesquelles les tournantes « ne sont ni plus ni moins que des centres de viols de guerre civile, analogues à ceux que les exterminationnistes serbo-communistes mirent en place en Bosnie-Herzégovine ». Dame ! Début 2004, Dantec se distingue en tentant un débat via Internet avec le Bloc Identitaire, nouvelle dénomination du groupuscule d’extrême droite Unité radicale, dont un des militants avait tenté d’assassiner Jacques Chirac en juillet 2002. L’initiative déclenche une polémique sans fond. Dantec est classé d’office au rang de fasciste délirant par la presse installée, défendu comme courageux agitateur d’idées brûlantes par certains magazines alternatifs. Dantec, lui, n’en démord plus. Les attentats en Espagne le confirme dans ses visions. Il pointe l’an 01 de l’autodestruction de l’Europe. A 44 ans, juste avant le printemps 2004, il se fait baptiser. 

Ses principaux ouvrages sont : La Sirène rouge, Les Racines du Mal, Babylon Babies, Villa Vortex 

  

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psy_vortex

 

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