Livre de la Sagesse et des Vertus
Posté par othoharmonie le 21 octobre 2010
Titres : | LE LIVRE DE LA SAGESSE ET DES VERTUS RETROUVEES |
Auteur : | Jean GUITTON et J.Jacques ANTIER |
LE LIVRE DE LA SAGESSE ET DES VERTUS RETROUVEES
Ainsi, de l’éros à la philia, de la sexualité à l’amitié, en passant par l’amour conjugal, parental et filial, nous évoluons peu à peu vers une forme d’amour humain plus spirituel, moins égoïste, plus large, dans lequel l’amitié tient une place à part.
D’après le Grand Larousse, l’amitié est une affection pure de tout attrait sexuel, unissant deux êtres. Pour durer, l’amitié doit être paisible et respecter le partenaire. Qui dit amis dit égaux: mêmes droits, mêmes devoirs. Loyauté. L’amitié suppose aussi le désintéressement, sinon c’est de la simple complicité d’intérêt.
» Aimer est la vertu des amis « , a dit Aristote. » Toute amitié est par elle-même une excellence « , ajoute Epicure. Pour l’être humain, personnage social, l’amitié est une des conditions du bonheur. Elle donne les avantages de l’amour sans les inconvénients de la passion. Elle est un refuge contre le malheur. » Elle vaut mieux que la justice et l’inclut « , souligne A. Comte-Sponville. » Elle est à la fois sa plus haute expression et son dépassement. Elle n’est ni manque, ni fusion, mais communauté, partage, fidélité. »
La supériorité de l’amitié sur l’amour purement charnel est que celui-ci nous est souvent imposé (comme un » coup de foudre « ), alors qu’entre amis on se choisit. En ce sens , l’amitié est une vertu, ce que l’amour charnel n’est pas. Mais c’est une petite vertu. Elle a ses limites. Elle peut n’être pas exempte d’égoïsme et de jalousie. On n’a le plus souvent qu’un(e) ami(e), ou peu d’amis…
Quelle est la limite de l’amitié ? Montaigne disait : » II faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même. » A travers nos amis, nous nous aimons nous-mêmes. Nous les aimons parce qu’il nous aiment.
L’amitié est une vertu qui demeure ambiguë et dont Montaigne a bien exprimé l’impondérable, à propos de son amitié avec La Boétie : » Pourquoi je l’aimais ? Parce que c’était lui, parce que c’était moi.
Jean GUITTON et Jean-Jacques ANTIER, Le livre de la sagesse et des vertus retrouvées,1998.
L’auteur : Guitton Jean photo :
Philosophe et écrivain français (1901-1999).
«Ami personnel du Pape Paul VI, Jean Guitton fut le premier laïc à participer au Concile Vatican II. Il était par ailleurs l’un des plus grands représentants de la pensée catholique moderne. Dans l’ensemble de son oeuvre (…) on retrouve sans cesse la foi face à l’absolutisme de la raison. Jean Guitton fut élu membre de l’Académie française en 1961.» (Source: ZENIT- www.zenit.org/french (22 mars 1999)
«Jean Guitton, le dernier humaniste
Pratiquant la peinture depuis son enfance, Jean Guitton a notamment peint un Chemin de croix pour l’église Saint-Louis-des-Invalides. Pour chaque station, pour chaque arrêt en ce chemin, Jean Guitton a réalisé une « toile » – une icône – sur laquelle il a écrit une courte phrase que la peinture éclaire et qui révèle ce qu’il a peint. Jean Cocteau l’a aussi incité à décorer la chapelle des Prémontés à Rome
Peintre de talent, il est accompagné et encouragé par le peintre Édith Desternes, qui avait elle aussi de solides attaches bourbonnaises à Moulins (03), à produire et exposer régulièrement ses œuvres à la Galerie Katia Granoff – Paris.
Jean Guitton est mort en 1999, à 97 ans. Marié sur le tard, il n’avait pas d’enfants. Son frère, Henri Guitton, devint un économiste réputé.
si vous aussi vous voulez vous procurer ce livre, vous le trouverez ICI :
http://www.amazon.fr/Livre-sagesse-vertus-retrouv%C3%A9es/dp/2266093525
Publié dans E à K | Pas de Commentaire »