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Le Punjabi indien

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

LE PUNJABI

 

La seule chose pour laquelle j’ai craqué, ce fut le sari Indien… 

J’avais fait promesse à mes filles de leur ramener chacune un Sari. 

Cependant, là encore, à l’énoncé de notre demande, on nous a bien expliqué que le Sari n’était pas réellement de mise dans notre région occidentale. Que cela impliquerait de plus à apprendre à s’enrouler dans 7 mètres de tissu, sans même l’assurance de pouvoir concrètement réussir à renouveler l’opération une fois rentrées à la maison. 

Mais on nous a informées, bien entendu, que les confectionneurs de costumes étaient prêts à nous proposer là encore plutôt des Punjabis qui sont beaucoup plus pratiques à porter dans notre culture… 

Deux temps, trois mouvement, nous voici Charlène et moi dans les mains du tailleur de tissu qui nous mesure sous tous les angles, nous fait choisir les couleurs pour nos vêtements, motifs, sans motifs, à brodures, sans brodures, avec boutons ou non etc… En effet, vous trouverez des Panjabi de différentes matières -coton mélangé, satin, taffetas, etc.   

Ça y est, nous sommes perdues, tout virevolte autour de nous, on arrive même plus à réfléchir correctement. 

STOP… nous nous reprenons et finissons par choisir tranquillement nos tissus… promesse nous est faite que dans la nuit, nos Punjabis seront réalisés et qu’ils nous attendront à notre réveil, dans la chambre de notre hôtel… Ce qui fut fait. 

PHOTO usine :

Le Punjabi indien dans VOYAGE EN INDE dscf0028

 

VOICI le nom de l’usine où nos Punjabis ont été réalisés : SARAF CARAF & TEXTILES à JAIPUR (India) 

(A divison of saraf carpet PVT. LTD) – (manufacturers & exporters of all kinds of Silk, readymade Garments)

SUCCES EGALEMENT ……. cette coiffe que porte ici Charlène :

p1010711 dans VOYAGE EN INDE   soit 12 Euros – (coiffe pour les hommes qui va très bien à Charlène d’ailleurs…..)

description du sari : 

Le pays des fées : 

LE SARI    sari


Plus qu’un vêtement, le sari est un art, qui met magnifiquement en valeur la femme. Même la plus pauvre des ouvrières aura de la superbe. Ce tissu aux couleurs chatoyantes d’une largeur d’1,20m pour 6 à 10m de long se plie, s’enroule autour du corps pour former un des plus beaux habits traditionnels dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Et surtout, c’est un vêtement porté encore par des millions d’Indiennes. 


Sous le sari, on enfile un jupon appelé ghagra et une sorte de corsage moulant qui laisse le ventre découvert, appelé choli. Ces deux « sous-couches » datent de l’époque anglaise car les colonisateurs étaient choqués de voir des bouts de hanches et de poitrine dépasser par moment du sari.

La manière dont le sari est drapé peut donner, à l’œil aguerri, une quantité d’information sur la femme qui le porte : sa caste, sa religion, sa classe sociale, etc. Quant à nous, Occidentales qui voudraient nous y essayer, nous aurons le plus souvent l’air d’un paquet cadeaux. Mais à force de patience (et d’épingles à nourrice), nous pourrons aspirer à cet air de princesse que les Indiennes portent en elles. 

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PUNJABI
Dans le nord du pays, vous verrez aussi beaucoup de femmes (et d’hommes également) portant un autre style de vêtement, tout aussi traditionnel : le punjabi. Originaire de la région du Punjab comme son nom l’indique, il consiste en un pantalon, plus ou moins bouffant et une tunique par-dessus, plus ou moins longue. Plus pratique à porter que le sari, soyez-en sûre !

Ne reste plus qu’à mettre un bindi, ce petit point rouge dont vous marquent sur le front les brahmanes à l’entrée des temples. Vous en trouverez des versions améliorées, sous forme d’autocollants de toutes les couleurs sur les marchés. Original et seyant. 

 

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photo de Charlène (ma fille à droite) et de l’accompagnatrice Priscilla

 

Je dois reconnaître, que le Punjabi a un autre atout non négligeable, c’est qu’il s’adapte aux jours de fête chez nous, comme à une simple réception chez soi. De plus, il convient à toutes les femmes, tellement il est varié. 

Sont prix maintenant… 

Il varie entre 65 et 180 Euros ; comme j’en ai fait confectionner 4, j’ai pu avoir une légère remise qui fait qu’un punjabi m’est revenu à environ 59,88 euros…. Mais comme la banque française vous prélève une commission de paiement de 5,51 euros ; voyez vous-même !! 

aucun bénéfice hihihi !!! 

 

 

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Le Pashmina

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

LE PASHMINA

Le Pashmina dans VOYAGE EN INDE kashmir_pashmina_shawls

Notre première visite dans une usine de textiles au Rajasthan fut à JAISALMER

 

 Qu’est-ce que le Pashmînâ ? 

Le pashmînâ, souvent appelée « l’or en fibre », est l’un des duvets les plus précieux qui soit. Le terme Pashmina vient du persan pashmînah پشمينه signifiant lainage ou étoffe de laine, ce mot dérive de pashm پشم signifiant laine. 

Issu de la chèvre Tchang-ra aussi appelée capra hircus. La fibre du pashmînâ a une épaisseur de moins de 15 micromètres. À titre de comparaison, un cheveu humain mesure près de 75 micromètres. Une chèvre de l’Himalaya produit de 100 à 300 grammes de pashmina par année ; la fibre étant prélevée sur le cou de l’animal, là où elle est la plus douce. La qualité de la fibre varie selon la hauteur d’élevage de l’animal. Plus l’altitude d’élevage de l’animal est élevée plus la qualité de la fibre est grande : à forte altitude la chèvre produira une laine de meilleure qualité afin de lutter contre le froid. 

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Cette fibre est principalement utilisée pour confectionner des châles — le mot vient du persan shâl — dits du Cachemire, et des écharpes. La fabrication se fait principalement à Srinagar au Cachemire. Le terme pashmînâ est également utilisé pour désigner ces châles et par extension les châles ou écharpes s’y apparentant. Il faut dix chèvres pour produire un châle de pashmînâ

Il existe une imitation de pashmînâ, appelée pattû, composée d’un mélange de laine et de coton. De la même façon, il convient de ne pas confondre le pashmînâ et le namdâ, un feutre de laine blanche élaboré dans la même région et brodé de soie. 

 

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En réalité, tout est totalement fabriqué rien que pour les touristes …. Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas en Inde que vous allez faire de bonnes affaires, ils nous attendent gentiment au tournant de notre voyage !!  Et puis, il faut tout de même savoir qu’il faut 10 chèvres pour produire un châle de pashmînâ. Ça donne à réfléchir hum !!! 

 

Eh oui ! ils attendent fièrement notre arrivée, à nous touristes, afin de nous faire la réclame de leurs fabuleux produits en pure soie, ils n’hésitent pas à nous sortir le grand jeu, nous offrir un thé ou une boisson pendant que le patron de l’usine nous fait son pitch… à nous donner la possibilité de nous faire livrer notre commande en France….  tout ce qu’ils possèdent est déballé à nos pieds dans un magnifique virvoltage de  couleurs et de matières. Mais lorsqu’arrive l’annonce des prix !!! personnellement, j’ai blêmi ! 

 

 

Photo prise à l’intérieur de l’usine, lors du déballage de la matière à nos pieds, sous l’œil averti de notre guide Dipack (le + grand)…. 

 

 

 

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Surprise ! ce ne sont plus des roupies qu’ils vous réclament mais bel et bien des Youros (euros) comme ils disent là-bas. Et la surprise est de plus belle lorsqu’on vous dit qu’une simple écharpe en pur PASHMINA sont prix de base est de 65 Euros et peut aller jusqu’à 500 Euros selon les motifs…. 

 

Ouille ! alors là, pour ma part, je préfère encore l’acheter par chez nous pour moins de 20 euros, et tant pis si mon écharpe ne vient pas de là-bas !!!! Je n’en dirais pas de même pour mes compagnons de voyage qui eux, n’ont pas hésités à se ruer sur la matière… 

 

Nous n’avions pas tout à fait les mêmes valeurs !!! Moi, je me suis rendue au Rajasthan dans une démarche totalement spirituelle, alors que mes compagnons de route étaient là dans une démarche plutôt commerciale !! 

 

Cependant, il faut bien avouer que le cérémonial des vendeurs Indiens est de toute beauté, ils sont réellement prêts à déployer tous leurs artifices afin de vanter leur marchandises…. Ils vous cocoone comme il se doit pour que vous sortiez votre carte bancaire : « No problème » comme ils disent ; ils sont bien équipés en la matière croyez-moi !…. 

 

 

 

 

Chèvre à pashmina  :

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L’architecture en Inde

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

L’ARCHITECTURE EN INDE 

L’architecture indienne souffre de préjugés qui la décrivent à tort comme surchargée et répétitive. En fait, cette architecture indienne obéit à des proportions, des règles qui échappent à l’oeil occidental. 

 

L’architecture religieuse est souvent perçue comme étant l’architecture indienne, ce qui est évidemment faux, même si paradoxalement on peut effectivement dire que l’architecture indienne est affaire de religion. 

L’Inde garde dans ses monuments le souvenir des peuples et des religions qui, tour à tour, l’ont dominée, tout en conservant les caractères généraux qui lui sont propres : la richesse des détails, la patience du travail et l’adresse de l’exécution. Jusqu’au IIIe siècle av. J.-C.. l’Inde n’a pas connu l’usage de la pierre, et ses fragiles édifices en bois ont tous disparu ; mais les premières constructions en pierre ont essayé de copier les monuments en bois. 

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II serait difficile de déterminer les bases de l’architecture indienne : les règles imposées par les lois religieuses aux architectes leur indiquaient plutôt la disposition et l’importance des édifices que leur forme. On les trouve dans les chap. XXVI et XXVII du Matsya, le plus important des Puranas. Quant à l’ornementation, elle devait être exclusivement hiératique, et frapper sans cesse l’imagination ardente de peuples dont la civilisation a été rendue stationnaire par la chappe de plomb que font peser sur elle les traditions religieuses.  

Les monuments religieux de l’Inde se divisent en trois classes, les temples souterrains, les rochers taillés et sculptés, et les temples en matériaux rapportés. Ce sont trois périodes distinctes et successives de l’art; mais aucune construction actuelle ne paraît remonter plus haut que le VIIIe siècle de notre ère.  

Les forteresses, comme dans les autres contrées de l’Asie, renfermaient le palais des rois et le temple des dieux, et elles occupaient un espace considérable. Le palais de Madourèh n’a pas inclus moins d’un mille de circonférence, et il contient dans son enceinte des bois, des étangs, des jardins, des galeries, des maisons, et un magnifique temple, dont le soubassement est en pierres de taille et la partie supérieure en briques vernissées; ce temple a 37 m de largeur à sa base et 50 m de hauteur. Les palais se composent ordinairement de petites cours entourées de bâtiments, quelquefois découvertes, mais le plus souvent plantées d’arbres : une colonnade en forme de cloître règne autour de chaque cour. 

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Les plus grands de tous les travaux des Indiens, ce sont peut-être leurs réservoirs : les uns, creusés dans le sol et près des villes, servent aux bains et à l’irrigation; les autres sont formés par des vallées dont on a comblé les issues par des digues immenses. II y a encore en Inde une espèce de puits d’une profondeur considérable et d’une grande largeur, ronds eu carrés, entourés de galeries jusqu’au niveau de l’eau, et où on descend par de larges degrés. Il faut enfin compter, parmi les monuments de l’architecture indienne, des colonnes et des arcs de triomphe carrés, élevés en l’honneur des héros victorieux, et des ponts dont les piles, formées d’énormes blocs, sont jointes les unes aux autres par des pierres de taille un seul morceau.  

la Perse également y concourt, pour une part encore mal déterminée. Les oeuvres de l’art bouddhique se répartissent en cinq catégories : piliers (lats), édifices commémoratifs (stupas ou topes), balustrades, églises (chaityas), monastères (viharas). 

Les piliers et les traverses, fouillés par d’habiles ciseaux, se sont parés de motifs, de figures, de scènes qui marquent une fine observation de la nature et de la vie. A chacune des issues se dresse une porte monumentale (torana) construite sur le même principe, à l’imitation d’une charpente, mais chargée à profusion d’emblèmes, de figures, d’animaux réels ou fantastiques. 

Les jaïnistes, en architecture comme dans l’histoire, ont cruellement souffert de leurs ressemblances avec le bouddhisme. Longtemps pris pour une simple secte   la confession rivale, ils se sont vu dérober jusqu’à l’honneur des constructions qu’ils avaient élevées. Les études faites leur ont du moins restitué quelques-uns de ces titres usurpés. 

Les jaïnites ont introduit ou développé particulièrement deux formes architecturales : le dôme creux, substitué à la coupole massive des bouddhistes, et l’arche horizontale, bien différente de l’arche à voussure des Romains. Ils ont également adopté, de concert avec l’hindouisme, la tour connue sous le nom de sikra, de forme curviligne, couronnée d’un coussin débordant, l’amalaka, qui porte un dôme plat de courbure inverse et d’où s’élève un gracieux pinacle, souvent en forme de vase. L’aspect général d’un temple jaïniste est à peu près constant : une galerie d’enceinte, qui rappelle le vihara bouddhique, est percée de cellules en réduction, ou plutôt de niches qui abritent la même statue de saint répétée à un nombre considérable d’exemplaires 

Les musulmans, constructeurs passionnés, mais économes, ne se sont pas fait faute d’emprunter aux temples jaïniques les matériaux de leurs mosquées. Mais les jaïnistes, d’autre part, ne dédaignent pas d’emprunter à l’art musulman les dômes en bulbe des Moghols qui supplantent les sikras, et l’arche foliée en pointe. Les musulmans, en pénétrant dans l’Inde, y apportèrent les formes et l’inspiration de l’art arabe; le contact entre deux cultures si distinctes et si fortement trempées ne pouvait manquer d’enfanter des merveilles. Les dynasties musulmanes ont couvert l’Inde de splendides édifices, mosquées, palais, tombes, trop nombreux pour les décrire en détail, trop variés pour se prêter à une esquisse d’ensemble. 

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Pour construire leurs mausolées et leurs mosquées, les envahisseurs musulmans avaient besoin des bâtisseurs indiens, sculpteurs virtuoses habitués à construire des temples en pierre. Se constitue ainsi un art indo musulman, synthèse entre les styles et les techniques des deux cultures. Sous Akbar, l’architecture influence le style de nombreux palais, en particulier au Rajasthan, et l’art de la miniature, venu de Perse, se répand dans tout l’empire. 

Si les constructions bouddhiques du Nord marquent l’influence grecque, perse, peut-être même assyrienne, les temples dravidiens rappellent étrangement l’Egypte; le gopoura, par sa forme et son objet, répond exactement au pylône égyptien; les grands mandapas et les salles aux mille colonnes reproduisent jusque dans le détail les salles hypostyles. Tout, jusqu’au mode d’agrégation, jusqu’à l’impression de labeur gigantesque, est commun à ces deux architectures. La distance des temps exclut l’hypothèse d’une influence directe. Faut-il croire à une simple rencontre de hasard, ressource toujours aisée? 

Les premiers orientalistes, frappés par le nombre des analogies, n’hésitaient pas à admettre des rapports historiques entre l’Egypte des pharaons et l’Inde des brahmanes. La critique sévère a écarté ces ambitieuses spéculations. 

Pakistan

La décadence et la chute des Moghols a laissé le champ libre à l’invasion de l’art européen, admis d’abord à titre de curiosité et imposé ensuite par la force des armes. Le mauvais goût britannique a peuplé l’Inde de monuments soi-disant grecs ou romains ou italiens fort propres à corrompre l’esthétique la plus fine et la plus sûre.  

Le style du Nord ou indo-aryen a une origine énigmatique. Ses formes originales ne suggèrent pas de comparaison ni de rapprochement. temple indo-aryen n’a pas de colonnes; le premier comporte un vaste développement de constructions; le second est réduit au sanctuaire proprement dit. Le temple du Nord est en général carré à l’intérieur, mais souvent modifié à l’extérieur par une addition de projections parallèles; en avant un porche de forme à peu près cubique aussi est surmonté d’un toit pyramidal. 

La pensée spirituelle indienne intègre l’homme et le cosmos, le cosmos étant directement lié à l’existence humaine. Fondée sur cette connaissance, la civilisation indienne a toujours respecté l’environnement. Les principes typiques comprennent une conception adaptée au climat, l’utilisation de matériaux locaux et durables, la récupération de l’eau, etc. La conception architecturale est spécialement sophistiquée, après des milliers d’années de raffinement. Les éléments architecturaux, comme les cours, les groupes de construction, les tours de ventilation, les terrasses sur les toits et les jaalis (treillis de pierre), sont utilisés pour atténuer les effets du climat et sont devenus des éléments sociaux et culturels. Le défi est de concilier ces méthodes traditionnelles et les innovations technologiques.

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