Nous sommes âmes
Posté par othoharmonie le 14 novembre 2010
NOUS SOMMES AMES
L’Âme c’est notre réelle identité, c’est la matière de Dieu, c’est ce qui nous anime. Notre Âme est notre plus grand Guide, car elle connaît le but de notre incarnation terrestre. Écouter son Âme, c’est écouter la voix de son Coeur.
Pour donner une définition à l’Âme je dirais que c’est l’Amour du Maître Éternel. C’est notre essence Divine.
Lorsque l’on sent une attraction importante envers une autre personne, avec un impression de magnétisme très fort, cela se nomme »la reconnaissance d’Âme. » Si on pouvait voir l’Âme elle ressemblerait a une magnifique boule de Lumière plus ou moins intense.
Plus tu es à l’écoute de ton Âme plus ton corps de Lumière s’intensifie. Parfois nous disons que les yeux sont le REFLET de l’Âme, cela est valable, car plus les yeux sont lumineux plus notre vie s’accorde à notre Âme.
A notre mort c’est notre Âme-Esprit qui quitte l’enveloppe corporelle, le corps de chair étant un véhicule.
Nous avons plusieurs expressions pour exprimer les Vertus et la Beauté de l’Âme. Lorsque l’on veut exprimer que quelque choses est vivant, nous disons: » C’est comme si ceci ou cela avait une Âme. » Pour exprimer l’investissement dans un engagement, ne dit-on pas l’expression: » Je me suis donner Corps et Âme. »
L’Âme connaît tout de ce que nous sommes venus faire sur Terre, notre Mission, ce que nous sommes venus réparer et ce que nous sommes venus approfondir. L’Âme est toujours reliée au plan de Lumière car pour elle, la séparation n’est point réelle. Suivre la voix de l’Âme c’est cesser de PARAÎTRE pour enfin ÊTRE. C’est habiter totalement son corps de chair, la matière en d’autres mots ; c’est vivre PLEINEMENT sa vie.
Alors en revenant à l’âme “humaine” où chacun semble avoir sa liberté d’action n’est en fait qu’un support psychologique et non-physique de l’expérience. C’est une forme d’énergie issue de la source, mais qui n’est pas matière à proprement parler. C’est comme une sorte de mémoire où va venir s’enregistrer les expériences. C’est une forme densifiée de la Conscience originelle (l’Esprit) qui va venir “s’incarner” dans un corps de matière afin d’enregistrer ce qui s’y passe.
L’âme est donc séparée de l’Esprit afin d’expérimenter la matière.
A quel moment l’âme s’unit-elle au corps ?
L’union commence à la conception, mais elle n’est complète qu’au moment de la naissance. Du moment de la conception, l’Esprit désigné pour habiter tel corps y tient par un lien fluidique qui va se resserrant de plus en plus jusqu’à l’instant où l’enfant voit le jour ; le cri qui s’échappe alors de l’enfant annonce qu’il fait nombre parmi les vivants.
Le corps est l’instrument de la douleur ; c’est sinon la cause première, au moins la cause immédiate. L’âme a la perception de cette douleur ; cette perception est l’effet. Le souvenir qu’elle en conserve peut être très pénible, mais ne peut avoir d’action physique. En effet, ni le froid ni la chaleur ne peuvent désorganiser les tissus de l’âme ; l’âme ne peut ni se geler, ni brûler. Ne voyons-nous pas tous les jours le souvenir ou l’appréhension d’un mal physique produire l’effet de la réalité, occasionner même la mort ?
Exemple : Tout le monde sait que les personnes amputées ressentent de la douleur dans le membre qui n’existe plus. Assurément, ce n’est point ce membre qui est le siège, ni même le point de départ de la douleur ; le cerveau en a conservé l’impression voilà tout. On peut donc croire qu’il y a quelque chose d’analogue dans les souffrances de l’Esprit après la mort.
En expérimentant le monde de la dualité, la nouvelle âme inscrivit en elle une blessure ineffaçable : celle de sa naissance et de sa séparation d’avec le Tout. Mais c’est cette envie d’expérimenter, d’agir, de comprendre, de vivre et d’inventer qui lui donna véritablement naissance.
Il y eu donc au début des âmes qui s’incarnèrent dans des éléments. La première marche fût celle de la matière brute, ce que nous appelons le règne minéral. Puis au bout d’un certain temps et d’expérimentation, elle créa le monde végétal qui faisait le lien entre le Ciel et la Terre, entre l’esprit et la matière.
Puis ce monde végétal se pris l’envie d’avoir une liberté de mouvement et les insectes naquirent.
Cela commença par des pattes (la Terre) puis des ailes (le Ciel) puis dans l’eau (ce qui va du Ciel à la Terre et réciproquement grâce au Soleil symbole du Père et de l’Esprit).
Jusqu’à ce niveau d’expérimentation, l’âme restait toujours une âme de groupe, globale comme son Père (le Ciel, l’Esprit) en accord avec sa Mère (la Terre, la Matière). Néanmoins cette création restait “froide” tout en étant équilibrée.
L’être humain en possédant une âme individuelle possède aussi une conscience individuelle. C’est vraiment ce qui le rend si différent des autres formes de vie de la Création car il possède, de fait, la puissance de Dieu, celle de la Source en lui. Par le pouvoir de son intention, il a la possibilité de créer et de détruire ce que bon lui semble. Il suffit de regarder autour de nous pour constater combien il est vrai que nous sommes des Créateurs avec tous les pouvoirs.
Synthétiquement, l’âme est un Esprit incarné. L’âme fait partie des êtres intelligents qui peuplent le monde invisible et qui revêt temporairement une enveloppe charnelle pour s’éclairée. Ce qui relie l’âme à l’esprit se nomme le périsprit (enveloppe de l’esprit) pour qu’ils puissent communiquer l’un avec l’autre afin d’habiter un corps matériel.
Allan Kardec
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