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La maison du sommeil

Posté par othoharmonie le 17 novembre 2010

Titres

LA MAISON DU SOMMEIL 

Auteur

Jonathan COE 

 

                                              LA MAISON DU SOMMEIL 

 

La Maison du sommeil

La Maison du Sommeil est un roman de Jonathan Coe, paru en 1998. Il a reçu le prix Médicis étranger la même année. L’intrigue se déroule en 1984 dans les chapitres impairs et en 1996 dans les chapitres pairs. On y retrouve les mêmes personnages avec douze ans de décalage. Ils se sont tous croisés dans l’impressionnante bâtisse d’Ashdown perchée en haut d’une falaise des côtes anglaises. Au fil des pages, on découvrira peu à peu tout ce qui s’y est tramé autrefois et tout ce qui s’y passe actuellement : des événements plus ou moins étranges où le sommeil et l’identité s’entremêlent dans cet univers à mi-chemin entre les années 80 et les années 90.

Résumé

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Tout commence au début de l’automne 1983. Sarah et Grégory vivent à Ashdown dans une vieille maison au bord de la mer, en haut d’une falaise, transformée en résidence étudiante. Grégory fait des études de médecine et doit partir à Londres étudier la psychiatrie alors que Sarah reste encore un an à étudier dans cette ville et s’apprête à devenir institutrice. Ils sortent ensemble depuis un an, c’est leur dernière soirée avant de se séparer.

Douze ans plus tard, la résidence n’accueille plus d’étudiants. Elle a été transformée en clinique des troubles du sommeil. Elle est dirigée par le Dr Dudden (Grégory). Dans cette clinique travaille aussi Cléo Madisson, femme d’une trentaine d’années visiblement lesbienne. Elle et le docteur ne peuvent pas se supporter. Le Dr Dudden est heureux car il vient d’accueillir un client important : Terry Worth. C’est un journaliste de cinéma qui affirme vivre sans sommeil et qui a réussi à regarder des films durant dix jours d’affilée sans s’endormir. Il a accepté de se faire étudier par la clinique. N’arrivant pas à dormir, le journaliste s’est relevé et il rencontre Cléo dans le hall de la clinique. Elle le met en garde contre le Dr Dudden et lui parle des expériences qu’il mène sur des rats sur la privation de sommeil. Terry lui avoue qu’il a accepté de venir à la clinique car il y a vécu autrefois. Il lui parle d’une amie qui souffrait de troubles narcoleptiques.

Sarah est en effet narcoleptique, même si elle ne le sait pas encore lorsqu’elle est étudiante à Ashdown. Elle a tout de même découvert, lors de sa relation avec Grégory, qu’il lui arrivait de faire des rêves tellement vrais qu’elle les confondait avec la réalité.

Le docteur Dudden est rentré à sa clinique et a chassé tous les patients. Il veut maintenant prouver que le sommeil est une maladie et ne plus soigner les gens. Il a décidé d’effectuer les expériences sur lui-même. L’infirmière rentre et trouve la clinique vide. Elle entend une très forte musique et découvre le docteur au sous-sol dans une sorte de maillot de bain, devenu complètement fou. Elle s’enfuit et appelle les secours.

Cléo est arrivée à Londres, elle a retrouvé la maison de Sarah grâce aux indications de Ruby. Sarah lui ouvre et Cléo lui déclare : « C’est Robert. »

Terry, lui, est dans le coma, mais il semble heureux, lui qui n’atteignait le bonheur qu’en rêve…

 

L’auteur

Jonathan Coe : La maison du sommeil dans C et D 300h

 

Jonathan Coe est un écrivain britannique, né le 19 août 1961 à Birmingham. Il doit sa notoriété à l’étranger à son troisième roman, Testament à l’anglaise. Cette virulente satire de la société britannique des années du thatchérisme a connu un important succès auprès du public. 

Il a étudié à la King Edward’s School à Birmingham et au Trinity College à Cambridge avant d’enseigner à l’Université de Warwick.

Il doit sa notoriété à l’étranger à son troisième roman, Testament à l’anglaise. Cette virulente satire de la société britannique des années du thatchérisme a connu un important succès auprès du public.

Coe a reçu le Prix Médicis étranger en 1998 pour La Maison du sommeil.

En 2001 et 2004, le diptyque Bienvenue au Club (The Rotters’ Club) suivi par Le Cercle fermé (The Closed Circle) suit les aventures d’un même groupe de personnes pendant leur dernière année de lycée dans le premier roman puis vingt ans plus tard dans le second. Ces deux romans servent l’auteur dans sa fresque du Royaume-Uni des années 1970 et 1990, pour mieux observer les mutations profondes qu’a subies la société entre ces deux dates, avec les réformes thatchéristes et blairistes.

 

 

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Le voyage de Théo

Posté par othoharmonie le 17 novembre 2010

Titres

LE VOYAGE DE THEO 

Auteur

Catherine CLEMENT 

 

                                             LE VOYAGE DE THEO 

 

Le Voyage De Theo

 

Théo jeune adolescent, est atteint d’une grave maladie. Les médecins occidentaux se trouvent désemparés face à ce virus qui leur est inconnu. Ses parents ne sachant que faire, acceptent la proposition de Tante Marthe, personnage intrépide et passionné, d’emmener Théo faire un tour du monde des religions, pour recevoir l’éducation religieuse qu’il n’a pas eue. 

Quand Théo quitte Paris pour le début de son voyage, il n’a quasiment aucune éducation religieuse, ses parents n’ayant pas voulu l’influencer dans ses choix spirituels. Il s’est seulement intéressé aux dieux égyptiens, qu’il connaît bien. Au cours de son périple il va rencontrer de nombreuses religions et spiritualités, qui vont le faire se questionner. Son regard d’adolescent, mi-enfant, mi-adulte, va permettre à chaque religion d’être dévoilée. Ainsi l’on va être entraîné sur presque tous les continents, dans une découverte des religions et de leurs histoires. A travers elles Théo va se découvrir.

Ce livre est extrêmement intéressant par les parallèles qu’il nous amène à faire entre les religions. C’est un très grand voyage que nous permet Catherine Clément. Cependant celui-ci n’est pas objectif, l’auteur est amenée à prendre un peu parti, mais toujours de façon modérée et je pense, valorisante pour les religions. Ainsi pour nous faire découvrir l’islam, elle fait se rencontrer Théo et une femme soufie, qui lui parle de sa manière de prier et de s’abandonner à Dieu. Le fait d’avoir choisi une femme et qui plus est une soufie n’est pas anodin. Ce livre est tout de même très bien documenté. Il m’a vraiment donné une nouvelle vision des religions. Comme si toutes cherchaient à entrer en communion avec cette transcendance qu’est le Dieu d’amour. Mais chacun à sa manière, avec son être, son histoire, sa culture. Ainsi, les musulmans s’abandonnent, les juifs respectent, le bouddhiste éprouve de la compassion… , tous dans le but de suivre leur Dieu, d’atteindre comme une vocation, celle d’aimer. Je ne vais pas continuer à tout vous raconter, et votre cheminement sera sans doute différent du mien, car avec Théo, c’est vous qui voyagez.

 

L’auteur 

Photo : Le voyage de Théo dans C et D catherine_clement_151   Catherine CLEMENT 

Membre de l’École freudienne à titre « profane », elle n’a jamais été psychanalyste.

Détachée au CNRS, elle prépare une thèse sur Le Paradis perdu, qu’elle termine, mais que l’état de santé de Vladimir Jankélévitch, à la fin de sa vie, ne lui permet pas de soutenir. Parallèlement, elle participe entre autres à des documentaires de télévision à l’ORTF, aux côtés de Josée Dayan et Charles Brabant. {En 1976, après 12 ans d’enseignement supérieur, elle demande un congé, horrifiée des conditions de travail dans les amphithéâtres. Fin 1976, elle entre au quotidien Le Matin de Paris comme chef de rubrique culture, chargée d’éditer les articles sur les livres, les expositions, le théâtre, la musique, à l’exception du cinéma ; elle est elle-même chargée de la critique des essais. Elle réalise par ailleurs de grandes interviews, notamment le dernier entretien avec Jean-Paul Sartre, un entretien avec Claude Lévi-Strauss sur ses expériences japonaises, et le premier entretien de François Mitterrand au Matin de Paris

En 1982, elle est nommée au ministère des Relations extérieures, à la tête de l’AFAA, chargée de la diffusion et de l’accueil de la culture française à l’étranger. Elle séjourne cinq années en Inde aux côtés de l’ambassadeur André Lewin, puis cinq ans en Autriche, et enfin trois ans au Sénégal (1996-1999).

À l’époque, quand elle part en Inde, elle a déjà publié cinq romans et huit essais. L’Inde lui inspire ses plus grands succès, Pour l’amour de l’Inde (Flammarion, 1993) et Le Voyage de Théo (Seuil, 1998), et ce pays ne cesse d’inspirer son travail. Elle est aujourd’hui par ailleurs membre du Forum franco-indien, organisme bilatéral officiel.

animaux

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