Titre :
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LA FETE DES ECOLES
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Auteur :
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Georges COULONGES
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LA FETE DES ECOLES
Présentation du livre
Nous sommes à la fin du XIXe siècle. Adeline quitte l’Ecole normale de Rodez, heureuse d’être nommée institutrice mais triste de laisser derrière elle son premier amour à peine entrevu : Elie Chabrol. Affectée dans un petit village de l’Aveyron, elle se trouve en butte à l’hostilité des hommes, qui considèrent que désormais les femmes vont » prendre leur place de chefs de famille » ; du maire, prêt à faire bâtir une école de garçons mais qui ne voit pas l’utilité d’une école de filles ( » on n’a pas besoin d’instruction pour faire aller son ménage… « ), et à la virulence du curé, fustigeant en chaire les tenants de » l’école sans Dieu « . Adeline, désorientée, épouse Alphonse, instituteur dans un village voisin, dont elle espère le soutien. C’est alors que le destin lui fait croiser à nouveau le chemin d’Elie Chabrol… Adeline se bat pour ne pas céder à cet amour interdit. La » fête des écoles » qu’elle rêvait d’organiser aura-t-elle lieu ?
L’auteur : Georges COULONGES
Photo :
Georges Coulonges, né le 4 avril 1923 à Lacanau, mort le 12 juin 2003 à Pern, était un écrivain et un scénariste français.
Ecrivain aux talents multiples, Georges Coulonges fut d’abord parolier pour des chanteurs francophones réputés : Jean Ferrat, Nana Mouskouri, Marcel Amont…
Issu d’un milieu modeste, Georges Coulonges devient comédien après la Seconde Guerre mondiale, et assez vite, entre comme bruiteur à la radio, avant de devenir producteur d’émissions de variétés radiodiffusées. À la radio et sur scène, il est pendant quatre ans « le receveur Julien », un joyeux employé du tramway. En 1956, il « monte » à Paris pour écrire, notamment des chansons. En 1965, sa chanson Potemkine est déprogrammée de l’émission Têtes de bois et tendres années. Diverses personnalités s’insurgeront de cette censure de l’ORTF. Touche-à-tout très engagé socialement, Georges Coulonges a été résistant FFI et membre du Parti communiste français (1964-1971).
En plus………….
Une critique :
La France entière a chanté et chante encore du Georges Coulonges. Car cet écrivain aux talents multiples fut d’abord auteur pour les plus grands de nos chanteurs : Potemkine, La Fête aux copains et La Commune pour Jean Ferrat, L’Enfant au tambour pour Nana Mouskouri sont de lui. Et Marcel Amont, Mouloudji, les Frères Jacques, Juliette Gréco, Bourvil, Annie Cordy… lui doivent une part de leur succès, sans oublier, bien sûr, ce gigantesque Paris Populi qui, en deux heures de chant original, raconte sur une musique de Francis Lemarque l’histoire de Paris de 1789 à 1944. Parallèlement, pour son premier roman, Georges Coulonges a reçu des mains de Jules Romains le Grand Prix de l’humour 1964, suivi, pour son deuxième ouvrage, en 1966, du prix Alphonse-Allais.
Dès lors, il s’éloigne peu à peu de la chanson, pour laquelle il écrit encore deux essais très remarqués : La Commune en chantant, étude fouillée de la Commune de 1871 à travers les textes de ses chansons (dont il tirera un spectacle, chanté notamment par Mouloudji), et La Chanson en son temps, que ses confrères récompensent d’un Prix exceptionnel de la SACEM. En 1980, la même SACEM couronne Coulonges pour l’ensemble de son oeuvre. Il écrit ensuite pour la télévision et fait entrer Anatole France dans les foyers avec La Rôtisserie de la reine Pédauque, jouée entre autres par Georges Wilson. Il adapte également ses propres romans : Pause-Café, Joëlle Mazart et La Terre et le Moulin. Véritable « baladin de l’écriture », c’est au théâtre qu’il mène alors ses pas en écrivant pour Jean-Louis Barrault deux de ses plus belles réussites : Les Strauss et Zadig, d’après Voltaire, qui sera couronné par le prix Plaisir du théâtre en 1979. Depuis 1984, Georges Coulonges se consacre au roman. C’est d’abord la grande série romanesque des « Chemins de nos pères » dont le cinquième volet, La Fête des écoles, contant l’aventure en Aveyron, à la fin du siècle dernier, d’une jeune institutrice partagée entre sa foi religieuse et son désir de servir l’école de la République, comptera plus de 400 000 lecteurs.
La télévision le rappelle alors et son roman, Les Terres gelées, paru en 1994, est adapté par France 3 l’année suivante. La Madelon de l’an 40 (1995) – qui raconte l’histoire d’une adolescente révoltée par la défaite de 1940, l’arrivée des Allemands et le comportement de ceux qui, dans son village, l’acceptent trop facilement – et L’Enfant sous les étoiles (1996) sont encore et toujours la plus belle illustration de ce que disait Jean-Louis Barrault : » Tout ce que Coulonges écrit est savoureux. Cela a du rythme. Il y a du soleil dans son style. » Les Flammes de la Liberté (1997) parle du climat paroxystique de la France de 1944 où les passions exacerbées des habitants d’un village girondin se font jour : héroïsme ou lâcheté, haine ou amour. Dans Ma communale avait raison (1998), Coulonges raconte sa vie jalonnée de rencontres, amis, interprètes, artistes ou comédiens, dont il fait le portrait vivant et pittoresque. Les blés deviennent paille (1999) narre la vie d’un couple, bouleversée par des circonstances exceptionnelles au début de 1914.
Entre Albin, catholique patriote, et Janotte, protestante pacifiste, l’amour est-il possible ? Mai 1968 et Limoges plantent le décor de son roman Des amants de porcelaine où, avec beaucoup de justesse, Georges Coulonges évoque le bouleversement des rapports parents / enfants. En mars 2002 paraît Le Pays des tomates plates, une satire savoureuse et drôle sur notre société. En 2002, il publie son onzième ouvrage aux Presses de la Cité, La Terre et le moulin, un merveilleux roman de la terre au pays de Quercy.
En 2003, Georges Coulonges a fait une nouvelle fois l’actualité avec Les Sabots de Paris ou le quotidien difficile des provinciaux « montés » à Paris au XIXe siècle (Presses de la Cité).
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