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Se sentir coupable …

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2010

Les émotions inutiles : se sentir coupable et se tracasser 

Vous trouverez ici, différentes techniques issues du livre du Docteur Wayne W.DYER que j’ai moi-même utilisées. Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de notre comportement. 

Vous allez me dire : « Pourquoi malsains ? » 

Tout simplement parce que nous pouvons tous nous corriger avant de vouloir corriger les autres

Se sentir coupable ... dans Zones erronées immobilier___france

Citation : « si vous croyez qu’il suffit de se tourmenter assez longtemps pour changer un événement passé ou un événement à venir, c’est que vous habitez une autre plante où la réalité est différente. » 

Les deux émotions les plus vaines qui peuvent exister dans la vie, c’est regretter ce qui a eu lieu et se faire de la bile pour ce qui pourrait avoir lieu. Si l’on se penche sur ces deux zones erronées, on se rend compte qu’elles sont intimement liées. En fait, on peut les considérer comme les deux points extrêmes de la même zone.

  

X________________________Présent________________________X Culpabilité         (passé)                                     (futur)                      Tracas 

Culpabilité signifie que nous sommes bloqué dans le présent à cause de notre comportement passé et tracas est l’artifice qui sert à nous bloquer actuellement à cause de quelque chose relevant du futur – une chose sur laquelle nous sommes le plus souvent sans pouvoir. 

C’est très clair, si l’on essaye de se sentir coupable d’un événement qui ne s’est pas encore produit ou de se tracasser pour quelque chose qui a eu lieu. Dans un cas, il s’agit de l’avenir et, dans l’autre, du passé mais, néanmoins, le résultat est le même ; nous sommes bloqué dans le présent immédiat. 

Pratiquement tous les gens que nous côtoyons sont culpabilisés et se mettent martel en tête. Combien de personnes s’en veulent-elles d’avoir fait ce qu’elles n’auraient pas dû faire et s’inquiètent-elles d’événements qui, peut-être, arriveront, ou peut-être, n’arriveront pas. Nous ne faisons probablement pas exception à la règle. S’il y a en nous des aires de tourment et de culpabilité, il faut procéder à leur éradication, les liquider et les détruire une fois pour toutes. 

Ce sont sans doute là les deux façons d’être malheureux les plus fréquentes dans notre civilisation. Le sentiment de culpabilité nous polarise sur un événement appartenant au passé, une chose que nous avons faite ou que nous avons dite, qui nous accable ou nous met en colère, et cela investit le moment présent. Et quand nous nous tracassons, nous dilapidons l’instant présent, ce bien si précieux, pour nous inquiéter d’un événement situé dans le futur. 

Que nous regardions en arrière ou en avant, le résultat est le même ; nous gâchons le moment présent. 

emotions dans Zones erronées

Se sentir coupable, ce n’est pas seulement se soucier du passé, c’est se bloquer dans le présent en raison d’un événement antérieur. Et ce blocage peut aller d’un léger désagrément à la dépression. Si nous tirons simplement des leçons du passé dans le but de ne pas retomber dans tel ou tel comportement déterminé, il n’y a pas culpabilisation. 

La culpabilisation n’existe que lorsque l’on évite de prendre une initiative aujourd’hui parce que l’on a eu tel ou tel comportement auparavant. Tirer la leçon des erreurs que l’on a commises est sain, c’est une indispensable condition de notre épanouissement. Le sentiment de culpabilité, en revanche, est malsain parce que l’on gaspille son énergie dans le moment présent à cause d’un événement passé qui nous ronge et nous démoralise. Et ce n’est pas seulement malsain ; c’est inutile. Se sentir peu ou prou coupable ne défera jamais ce qui a été fait. 

Nous pouvons adopter une autre attitude à l’égard des actes que nous avons commis autrefois et que nous nous reprochons. Il y a dans notre culture tout une rhétorique puritaine qui nous envoie des messages tels que ; « Si vous éprouvez du plaisir, vous devez vous sentir coupable« . Beaucoup de nos réactions culpabilisantes ont leur source dans ce mode de pensée. 

Peut-être nous a-t-on appris qu’il ne faut pas se faire plaisir, qu’une plaisanterie salace ne doit pas nous amuser ou qu’il faut se garder de certains comportements sexuels. Ces messages inhibiteurs sont omniprésents dans notre culture. Mais si nous nous reprochons de nous être fait plaisir, c’est de l’autoculpabilisation. 

On peut apprendre à jouir sans avoir le sentiment de commettre un péché, apprendre à se considérer comme quelqu’un capable de faire tout ce qu’il a envie de faire dans le cadre de son système de valeurs sans nuire aux autres – et sans être culpabilisé pour autant. Si nous faisons quelque chose que nous regrettons ou si nous nous en voulons, ensuite, d’avoir agi ainsi, il nous est loisible de nous promettre de nous conduire autrement dans l’avenir. 

Mais l’autoculpabilisation est un croc-en-jambe névrotique dont il est possible de faire l’économie. Se sentir coupable ne nous aide en rien. Non seulement cela nous bloque mais, en outre, cela multiplie les risques de retomber dans le comportement indésirable. Le sentiment de culpabilité porte en soi sa propre récompense et il est une incitation à revenir à une conduite que l’on réprouve. Tant que l’on s’accroche aux avantages potentiels de l’absolution par la culpabilisation, on se condamne à être malheureux dans l’instant présent. 

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Pour se déculpabiliser 

Dites-vous que l’on ne peut jamais modifier le passé, si désagréable qu’il soit. Ce qui est fait est fait. Nous aurons beau nous sentir aussi coupable que nous le voulons, nous n’y changerons rien. Gravons-nous cette maxime dans la tête : « ce n’est pas en me sentant coupable que je changerai le passé et que je deviendrai quelqu’un de mieux« . Cela nous aidera à faire la distinction entre le remord et la leçon du passé. 

Demandons-nous ce que nous cherchons à fuir dans le présent en nous faisant des reproches sur le passé. En étudiant notre motivation, nous éliminerons le besoin de nous sentir coupable. 

Le sentiment de culpabilité dans notre culture est un instrument de manipulation bien pratique et une inutile perte de temps. Se tracasser, l’autre côté de la médaille, revient au même que se sentir coupable et le diagnostic est identique. La seule différence, c’est que, dans ce cas, on s’obnubile sur l’avenir et sur les catastrophes épouvantables qui risquent de se produire. 

Se tracasser ne sert à rien ! Absolument à rien. 

Nous pouvons décider aujourd’hui de passer le reste de notre vie à nous faire de la bile pour demain, ça ne changera rien à rien. N’oublions pas la définition de l’inquiétude de l’avenir ; c’est se bloquer dans le présent à propos de choses qui se produiront ou qui ne se produiront pas dans le futur. Mais attention ; il ne faut pas confondre le fait de se faire du souci pour l’avenir et le fait de faire des projets d’avenir. Faire des projets, c’est préparer un avenir plus efficace, ce n’est pas s’inquiéter du lendemain. 

-         Lorsque la terre sera habitée par nos descendants, à quoi nous aura-t-il servi de nous en faire

-         A rien

-         Et aujourd’hui, se faire du mauvais sang change-t-il quelque chose à quoi que ce soit

-         En aucune façon

Eh bien, il faut épousseter tout cela puisque nous gâchons ainsi des instants précieux en adoptant un comportement qui ne nous apporte rien de positif. La plupart du temps, on s’inquiète pour des choses sur lesquelles on est sans pouvoir. Nous pouvons nous tourmenter tout à loisir en pensant à la guerre, à la situation économique ou à d’éventuelles maladies ; cela n’apportera ni la paix, ni la prospérité, ni la santé. Dans ces domaines, l’individu ne peut pas grand-chose. En outre, il est fréquent que le désastre que l’on redoute, s’il intervient, se révèle moins épouvantable qu’on l’imaginait. 

Beaucoup de sujets sont prétextes à l’inquiétude :

 -         Les enfants

-         La santé

-         La mort

-         Le travail

-         La situation économique

-         La sécurité

-         Le bonheur

-         Les accidents

-         Ce que pensent les autres

-         Le poids

-         L’argent

-         Les pannes de voiture

-         Les factures

-         Les parents qui vieillissent

-         Vieillir

-         Prendre l’avion

-         Prendre la parole

-         Aller en ville 

-         Son mari, sa femme etc…. 

Si l’on veut éliminer l’inquiétude, il est nécessaire de comprendre ce qu’elle dissimule. Si elle occupe une part importante de notre vie, nous pouvons être sûr qu’elle a beaucoup d’antécédents historiques. Mais quels avantages en tire-t-on ? 

Les mêmes que les dividendes névrotiques qu’apporte  le sentiment de culpabilité puisque, dans un cas comme dans l’autre, on a affaire à des comportements négatifs qui ne se distinguent que du point de vue temporel. La culpabilité est axée sur le passé, l’inquiétude sur l’avenir. 

Tout cela n’a aucun sens…. 

Le moment présent est la clé qui nous permet de comprendre nos activités motivées par la culpabilité et l’inquiétude. Apprenons à vivre dans l’immédiat et à ne pas dilapider le moment présent en nous cristallisant sur la passé ou sur l’avenir. Le moment présent est le seul qui existe. Se sentir coupable et se tourmenter, cela ne sert à rien et accapare le fugace présent

  A suivre……… 

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Rompre avec le passé

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2010

Vous trouverez ici, différentes techniques issues du livre du Docteur Wayne W.DYER que j’ai moi-même utilisées. Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de notre comportement. 

Vous allez me dire : « Pourquoi malsains ? » 

Tout simplement parce que nous pouvons tous nous corriger avant de vouloir corriger les autres.

Rompre avec le passé dans Zones erronées chauffeur_voiture-1313a

Citation

« Il n’y a que les fantômes qui rôdent dans leur passé. Ils se définissent en fonction de leur vie antérieure. Vous êtes ce que vous choisissez d’être aujourd’hui, non ce que vous avez choisi d’être hier« . 

Qui sommes nous ? Comment nous définissons-nous ? 

Pour répondre à ces deux questions, nous nous référons probablement à notre propre histoire, à notre passé – à un passé forclos mais qui nous tient à cœur et auquel il nous est difficile d’échapper. 

Quelles sont nos images de marque ? 

Seraient-ce les petites étiquettes dont on nous a affublé tout au long de notre existence ? 

Avons-nous un tiroir plein de définitions dans lequel nous n’avons qu’à puiser ? 

Par exemple : je suis nerveux, je suis timide, je suis paresseux, je ne suis pas musicien, je suis maladroit, je suis négligent et ainsi de suite … ? 

En soi, ces labels peuvent être valables, mais ils peuvent aussi être dangereux. Se cataloguer risque de faire obstacle à notre épanouissement. C’est tellement facile de se servir d’une étiquette pour ne pas changer ! 

« Quand nous m’étiquetons, vous me nions » a écrit Sören Kierkegaard. Quand l’individu doit se conformer à son étiquette, le moi cesse d’exister. 

Il en va de même des étiquettes que l’on se décerne soi-même. En s’identifiant à son image de marque, on se nie au lieu de favoriser sa propre croissance. 

Nous devons prendre conscience de la solidité des liens qui nous enchaînent à notre passé. Toutes les étiquettes négatives avec lesquelles nous nous définissons ont pour origine quatre formules névrotiques : 

1. »c’est moi » 

2. »J’ai toujours été comme ça » 

3. »Je ne peux rien y faire » 

4. »C’est ma nature » 

Voilà résumés les obstacles qui nous empêchent de nos épanouir, de nous transformer, de faire de l’instant présent – et, la vie, c’est l’instant présent – quelque chose de neuf et de passionnant.

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Toutes les étiquettes négatives dont nous nous servons sont liées à des expériences antérieures qu’il est possible de déterminer, et chaque fois que nous employons une de ces formules, nous sous-entendons : « Et, j’ai bien l’intention de continuer à me conduire comme je me suis toujours conduit« . 

Le moment est venu d’essayer de rompre ce lien qui nous rattache à notre passé, d’éliminer ces phrases vaines dont le seul but est de nous conforter dans notre détermination de nous en tenir au comportement qui a toujours été le nôtre. 

Tous ces « je suis ceci, je suis cela » sont issus de deux sources. Il y a d’abord les étiquettes que les autres nous accolent. On nous les a épinglées quand nous étions enfant et nous les conservons. Quant aux autres, elle résultent d’un choix que nous avons fait – celui de refuser les tâches désagréables ou difficiles. 

Les plus nombreuses, sont celles de la première catégorie. 

Du style : « c’est le portrait craché de son père – il est maladroit, son frère est bon en gymnastique mais, lui, c’est l’intellectuel de la famille » ou « vous êtes comme moi ; j’ai toujours été nul en orthographe« … 

Demandons donc aux personnes que nous estimons à l’origine de nombreux aspects de notre image de marque (nos parents, les vieux amis de la familles, nos anciens professeurs, nos grands-parents etc…) comment il se fait que nous soyons tel que nous sommes et si nous avons toujours été comme ça. 

Annonçons-leur que nous avons résolu de changer et prions-les de nous dire qu’ils nous en croient capable. Nous serons surpris de ce qu’ils nous répondront, et nous nous rendrons compte qu’ils sont persuadés que nous ne pouvons pas être différent de ce que nous sommes puisque nous avons toujours « été comme ça« . 

Les étiquettes de la seconde catégorie ont une autre source : nous-mêmes. 

C’est nous qui les avons forgées pour éviter de faire ce qui semble nous déplaire. Echapper aux corvées.. de telles étiquettes sont des comportements adaptatifs, mais elles sont néanmoins des excuses que l’on se donne à soi-même. Au lieu de dire : « ce genre d’activité m’assomme ou ne m’intéresse pas et je préfère m’en abstenir« , il est plus simple de brandir sa petite étiquette… 

Accepter d’être l’aboutissement d’un processus, c’est devenir un produit achevé, réglé comme du papier à musique. Mais si nous cessons de nous développer en nous contentant d’être défini par certains critères, nous serons surpris de constater que d’autres nous handicapent et nous détruisent. 

Le bénéfice que l’on retire en se retranchant derrière son passé et en s’accrochant à ses images de manque se résume en un seul mot : évasion. Qu’il s’agisse d’éviter telle ou telle insuffisance personnelle, on peut toujours invoquer une étiquette. En vérité, au bout d’un certain temps, on commence à s’identifier à ces images de manque et on en arrive à être un produit achevé, condamné à ne plus jamais changer. Les étiquettes nous permettent de ne pas faire l’effort et de ne pas prendre le risque de changer. Elles perpétuent les comportements qui les ont engendrées. 

S’affranchir de son passé implique des risques. Nous nous sommes habitués à nos images de marque. En bien des cas, nous nous appuyons sur elles dans notre vie quotidienne. Et bien, il nous faut les éliminer! 

Fixons-nous pour tâche de supprimer chaque jour une étiquette. Nous pouvons briser notre « cercle vicieux » et prendre la décision de jeter par-dessus bord les vieilles excuses que nous nous donnions pour pratiquer l’évasion. 

La nature humaine, cela n’existe pas. Le but de ce concept est de classer les gens et de leur donner des excuses. Nous sommes la somme de nos choix et l’on pourrait aussi bien reformuler ainsi nos étiquettes bien aimées : « J’ai choisi d’être ainsi ». 

Toutes les étiquettes qui font obstacle à notre épanouissement sont des démons qu’il nous faut exorciser. Si nous en avons vraiment besoin d’une, essayons donc celle-là : « Je suis un exorciste – et j’aime ça ». 

A suivre………. 

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