Rompre avec le passé
Posté par othoharmonie le 23 novembre 2010
Vous trouverez ici, différentes techniques issues du livre du Docteur Wayne W.DYER que j’ai moi-même utilisées. Techniques audacieuses mais simples pour prendre en main les schémas malsains de notre comportement.
Vous allez me dire : « Pourquoi malsains ? »
Tout simplement parce que nous pouvons tous nous corriger avant de vouloir corriger les autres.
Citation :
« Il n’y a que les fantômes qui rôdent dans leur passé. Ils se définissent en fonction de leur vie antérieure. Vous êtes ce que vous choisissez d’être aujourd’hui, non ce que vous avez choisi d’être hier« .
Qui sommes nous ? Comment nous définissons-nous ?
Pour répondre à ces deux questions, nous nous référons probablement à notre propre histoire, à notre passé – à un passé forclos mais qui nous tient à cœur et auquel il nous est difficile d’échapper.
Quelles sont nos images de marque ?
Seraient-ce les petites étiquettes dont on nous a affublé tout au long de notre existence ?
Avons-nous un tiroir plein de définitions dans lequel nous n’avons qu’à puiser ?
Par exemple : je suis nerveux, je suis timide, je suis paresseux, je ne suis pas musicien, je suis maladroit, je suis négligent et ainsi de suite … ?
En soi, ces labels peuvent être valables, mais ils peuvent aussi être dangereux. Se cataloguer risque de faire obstacle à notre épanouissement. C’est tellement facile de se servir d’une étiquette pour ne pas changer !
« Quand nous m’étiquetons, vous me nions » a écrit Sören Kierkegaard. Quand l’individu doit se conformer à son étiquette, le moi cesse d’exister.
Il en va de même des étiquettes que l’on se décerne soi-même. En s’identifiant à son image de marque, on se nie au lieu de favoriser sa propre croissance.
Nous devons prendre conscience de la solidité des liens qui nous enchaînent à notre passé. Toutes les étiquettes négatives avec lesquelles nous nous définissons ont pour origine quatre formules névrotiques :
1. »c’est moi »
2. »J’ai toujours été comme ça »
3. »Je ne peux rien y faire »
4. »C’est ma nature »
Voilà résumés les obstacles qui nous empêchent de nos épanouir, de nous transformer, de faire de l’instant présent – et, la vie, c’est l’instant présent – quelque chose de neuf et de passionnant.
Toutes les étiquettes négatives dont nous nous servons sont liées à des expériences antérieures qu’il est possible de déterminer, et chaque fois que nous employons une de ces formules, nous sous-entendons : « Et, j’ai bien l’intention de continuer à me conduire comme je me suis toujours conduit« .
Le moment est venu d’essayer de rompre ce lien qui nous rattache à notre passé, d’éliminer ces phrases vaines dont le seul but est de nous conforter dans notre détermination de nous en tenir au comportement qui a toujours été le nôtre.
Tous ces « je suis ceci, je suis cela » sont issus de deux sources. Il y a d’abord les étiquettes que les autres nous accolent. On nous les a épinglées quand nous étions enfant et nous les conservons. Quant aux autres, elle résultent d’un choix que nous avons fait – celui de refuser les tâches désagréables ou difficiles.
Les plus nombreuses, sont celles de la première catégorie.
Du style : « c’est le portrait craché de son père – il est maladroit, son frère est bon en gymnastique mais, lui, c’est l’intellectuel de la famille » ou « vous êtes comme moi ; j’ai toujours été nul en orthographe« …
Demandons donc aux personnes que nous estimons à l’origine de nombreux aspects de notre image de marque (nos parents, les vieux amis de la familles, nos anciens professeurs, nos grands-parents etc…) comment il se fait que nous soyons tel que nous sommes et si nous avons toujours été comme ça.
Annonçons-leur que nous avons résolu de changer et prions-les de nous dire qu’ils nous en croient capable. Nous serons surpris de ce qu’ils nous répondront, et nous nous rendrons compte qu’ils sont persuadés que nous ne pouvons pas être différent de ce que nous sommes puisque nous avons toujours « été comme ça« .
Les étiquettes de la seconde catégorie ont une autre source : nous-mêmes.
C’est nous qui les avons forgées pour éviter de faire ce qui semble nous déplaire. Echapper aux corvées.. de telles étiquettes sont des comportements adaptatifs, mais elles sont néanmoins des excuses que l’on se donne à soi-même. Au lieu de dire : « ce genre d’activité m’assomme ou ne m’intéresse pas et je préfère m’en abstenir« , il est plus simple de brandir sa petite étiquette…
Accepter d’être l’aboutissement d’un processus, c’est devenir un produit achevé, réglé comme du papier à musique. Mais si nous cessons de nous développer en nous contentant d’être défini par certains critères, nous serons surpris de constater que d’autres nous handicapent et nous détruisent.
Le bénéfice que l’on retire en se retranchant derrière son passé et en s’accrochant à ses images de manque se résume en un seul mot : évasion. Qu’il s’agisse d’éviter telle ou telle insuffisance personnelle, on peut toujours invoquer une étiquette. En vérité, au bout d’un certain temps, on commence à s’identifier à ces images de manque et on en arrive à être un produit achevé, condamné à ne plus jamais changer. Les étiquettes nous permettent de ne pas faire l’effort et de ne pas prendre le risque de changer. Elles perpétuent les comportements qui les ont engendrées.
S’affranchir de son passé implique des risques. Nous nous sommes habitués à nos images de marque. En bien des cas, nous nous appuyons sur elles dans notre vie quotidienne. Et bien, il nous faut les éliminer!
Fixons-nous pour tâche de supprimer chaque jour une étiquette. Nous pouvons briser notre « cercle vicieux » et prendre la décision de jeter par-dessus bord les vieilles excuses que nous nous donnions pour pratiquer l’évasion.
La nature humaine, cela n’existe pas. Le but de ce concept est de classer les gens et de leur donner des excuses. Nous sommes la somme de nos choix et l’on pourrait aussi bien reformuler ainsi nos étiquettes bien aimées : « J’ai choisi d’être ainsi ».
Toutes les étiquettes qui font obstacle à notre épanouissement sont des démons qu’il nous faut exorciser. Si nous en avons vraiment besoin d’une, essayons donc celle-là : « Je suis un exorciste – et j’aime ça ».
A suivre……….
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