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Lien corps – âme – esprit

Posté par othoharmonie le 15 novembre 2010

 

LE PERISPRIT 

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 «  De même qu’il y a un corps animal,
il y a un corps spirituel. »
 

Saint Paul.
(Epître aux Corinthiens)
 

  

Le corps physique, l’âme et le périsprit

 

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Dans leur négation de l’existence de l’âme, les matérialistes ont souvent argué de la difficulté de concevoir un être privé de forme. Les spiritualistes, eux-mêmes, ne s’expliquaient pas comment l’âme, immatérielle, impondérable, pouvait s’unir étroitement et commander au corps matériel, de nature essentiellement différente. Ces difficultés ont trouvé leur solution dans les expériences du spiritisme. 


Les phénomènes spirites ont démontré que l’âme est immortelle, c’est-à-dire que lorsque le corps qu’elle habitait pendant son passage sur la terre est détruit, elle n’est pas atteinte par ce changement, elle conserve son individualité et peut encore manifester sa présence par des interventions physiques. Ici se dresse une difficulté. Comment faire comprendre l’action de l’âme sur le corps ? 

 

Suivant la philosophie et suivant les Esprits, l’âme est immatérielle, autrement dit, elle n’a aucun point de contact avec la matière que nous connaissons. On ne peut concevoir que l’âme ait des propriétés analogues à celles des corps de la nature, puisque la pensée qui en est l’image, l’émanation, échappe à toute mesure, à toute analyse physique ou chimique. Mais faut-il prendre le mot immatériel dans son sens absolu ? Non, car l’immatérialité véritable serait le néant ; mais cette âme constitue un être dont l’existence est telle que rien ici-bas ne saurait en donner une idée. 


Le mot immatériel signifie qu’aucun état de la matière, telle que nous la connaissons, ne peut nous faire comprendre celui de l’âme. 

 

Nous constatons dans l’homme l’alliage de ces deux éléments : le corps et l’âme. Ils sont unis d’une manière intime et réagissent l’un sur l’autre, ainsi que le démontre le témoignage journalier des sens et de la conscience. D’après ce que nous avons dit de l’âme, il semble qu’il y ait contradiction, mais elle est plus apparente que réelle, car l’homme n’est pas formé seulement du corps et de l’âme, mais encore d’un troisième principe intermédiaire entre l’un et l’autre appelé périsprit, c’est-à-dire enveloppe de l’esprit. 

 

La nécessité de ce médiateur va être comprise de suite en mettant en parallèle la spiritualité de l’âme avec la matérialité du corps. 


L’âme est immatérielle parce que les phénomènes produits par elle ne peuvent se comparer à aucune propriété de la matière. La pensée, l’imagination, le souvenir n’ont ni forme, ni couleur, ni dureté, ni malléabilité ; ces productions de l’esprit ne sont astreintes à aucune loi régissant le monde physique, elles sont purement spirituelles et ne peuvent ni se mesurer, ni se peser. L’âme échappe par sa nature à la destruction, puisqu’elle se manifeste dans toute sa plénitude après la désagrégation du corps, donc l’âme est immatérielle et immortelle. 


Le corps est cette enveloppe du principe pensant, que nous voyons naître, croître et mourir. Les éléments qui le composent sont tirés de la matière qui forme notre globe. Lorsqu’ils ont, pendant un certain temps, séjourné dans l’organisme, ils cèdent la place à d’autres qui viennent les remplacer. Ces opérations se renouvellent jusqu’à la mort de l’individu ; alors les atomes qui composaient en dernier lieu le corps humain sont repris par la circulation de la vie et entrent dans d’autres combinaisons, en vertu de cette grande loi que rien ne se crée et que rien ne se perd dans la nature. 


Le corps et l’âme sont donc essentiellement distincts : l’un remarquable par ses transformations incessantes, l’autre par l’immuabilité de son essence. Ils présentent des qualités radicalement opposées, et cependant nous constatons qu’ils vivent dans une harmonie parfaite et exercent des influences réciproques. La haine, la colère, la pitié, l’amour se reflètent sur le visage et impriment un caractère particulier à la physionomie. 

 

Dans les émotions violentes, c’est tout l’organisme qui est troublé : une joie subite ou une douleur imprévue peuvent déterminer des ébranlements tels que la mort s’ensuive. 

 

L’imagination agit aussi sur le physique avec une grande violence : c’est ce que démontrent les ouvrages de médecine qui traitent cette question, de sorte que, d’une part, ces effets étant bien constatés, d’autre part, l’âme étant immatérielle, le problème de leur action mutuelle est resté insoluble pour les philosophes.

 

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Des nombreuses observations faites dans le monde entier, il résulte que l’homme est formé par la réunion de trois principes : 


- 1° l’âme ou esprit, cause de la vie psychique ; 


- 2° le corps, enveloppe matérielle à laquelle l’âme est temporairement associée pendant son passage sur la terre ; 


- 3° le périsprit, substratum fluidique servant de lien entre l’âme et le corps, par l’intermédiaire, de l’énergie vitale. C’est de l’étude de cet organe que résultent des connaissances nouvelles qui nous permettent d’expliquer les rapports de l’âme et du corps ; l’idée directrice qui préside à la formation de tout individu vivant ; la conservation du type individuel et, spécifique, malgré les changements perpétuels de la matière ; enfin le mécanisme si compliqué de la machine vivante. 


La mort est la désagrégation de l’enveloppe charnelle, de celle que l’âme abandonne en quittant la terre ; le périsprit suit l’âme à laquelle il est toujours attaché. Il est formé par de la matière dans un état de raréfaction extrême. Ce corps éthéré, invisible pour nous à l’état normal, existe donc pendant la vie terrestre. C’est l’intermédiaire par lequel passent les sensations physiques perçues par le moi, et c’est par cet intermédiaire que l’esprit peut témoigner, à l’extérieur, de son état mental. 


On a dit que l’esprit est une flamme, une étincelle, etc., ceci doit s’entendre de l’esprit proprement dit, comme principe intellectuel et moral, auquel on ne saurait attribuer une forme déterminée ; à quelque degré qu’il se trouve dans l’animalité ou l’humanité, il est toujours intimement associé au périsprit, dont l’éthérisation est en raison de son avancement moral. De sorte que, pour nous, l’idée d’esprit est inséparable de celle d’une forme quelconque, et que nous ne concevons pas l’un sans l’autre. 

 

 » Le périsprit fait donc partie intégrante de l’esprit, comme le corps fait partie intégrante de l’homme mais le périsprit seul n’est pas plus l’esprit que le corps seul n’est l’homme, car le périsprit ne pense pas, n’agit pas seul, il est à l’esprit ce que le corps est à l’homme ; c’est l’agent ou l’instrument de son action « . 

 

L’âme, pendant la vie corporelle comme après la mort, est constamment revêtue d’une enveloppe fluidique, plus ou moins subtile ou éthérée : le périsprit, ou corps spirituel. Le périsprit sert de lien entre le corps et l’âme ; il transmet à celle-ci les impressions des sens et communique au corps les volontés de l’esprit. Au moment de la mort, il se détache de la matière tangible, abandonne le corps aux décompositions de la tombe, mais, inséparable de l’âme, il demeure la forme extérieure de sa personnalité. 


Le périsprit est donc un organisme fluidique ; c’est la forme préexistante et survivante de l’être humain, le substratum sur lequel se modèle l’enveloppe charnelle, comme un vêtement invisible, formé d’une matière quintessenciée, qui pénètre tous les corps, quelque impénétrables qu’ils nous paraissent. 


La matière grossière, incessamment renouvelée par la circulation vitale, n’est pas la partie stable et permanente de l’homme. C’est le périsprit qui assure le maintien de la structure humaine et des traits de la physionomie, et cela à toutes les époques de la vie, de la naissance à la mort. Il joue ainsi le rôle d’un moule compressible et expansible, sur lequel la matière terrestre s’incorpore. 


Ce corps fluidique n’est cependant pas immuable ; il s’épure et s’ennoblit avec l’âme ; il la suit à travers ses incarnations sans nombre, monte avec elle les degrés de l’échelle hiérarchique, devient de plus en plus diaphane et brillant, pour resplendir un jour de cette lumière éclatante dont parlent les Bibles antiques et les témoignages de l’histoire touchant certaines apparitions. 


L’élévation des sentiments, la pureté de la vie, les élans vers le bien et l’idéal, les épreuves et les souffrances patiemment endurées, affinent de plus en plus le périsprit, en étendent, en multiplient les vibrations. Comme une action chimique, ils en consument les particules grossières et ne laissent subsister que les plus subtiles. 

 

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A Noter : 

  L’être incarné est composé de trois éléments : le corps physique, l’âme et le périsprit (appelé aussi corps spirituel). 

 

  Les Esprits ne sont pas immatériels, ils sont composés d’une âme et du même périsprit que les êtres vivants, qui est semi-matériel.

 

  

- Allan Kardec -

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Fluide vital

Posté par othoharmonie le 15 novembre 2010

Les fluides, le magnétisme

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Nous savons que l’être humain se compose de trois éléments : le corps physique, l’âme, et le périsprit. A ces trois éléments, il faut en rajouter un quatrième : le fluide vital. Tous les êtres vivants sont imprégnés de ce fluide vital. Certains en sont saturés, tandis que d’autres en manquent ; La quantité de ce fluide s’épuise, et se renouvelle par l’absorption et l’assimilation des substances organiques. De même, celui qui en a le plus peut en donner à celui qui en a le moins. 

C’est ce fluide vital, qui par combinaison avec le périsprit, permet à l’âme d’agir sur la matière. Le périsprit seul ne suffit pas pour avoir une action sur la matière. Les Esprits, qui sont donc dépourvus de ce fluide vital, ne peuvent agir directement sur la matière et ont besoin pour cela de  » médiums « , c’est-à-dire de personnes capables d’extérioriser leur fluide vital pour le mettre à la disposition de l’Esprit – c’est le cas des médiums à effets physiques. 

Le fluide vital n’est pas le même chez tous les individus. Les pensées, bonnes ou mauvaises, s’impriment dans le fluide vital qui est donc plus ou moins grossier : il est le reflet de la personnalité d’un individu. Le fluide vital est l’agent qui explique la répercussion du mental sur le physique. 


Le fluide magnétique est le même que le fluide vital mais auquel les Esprits ont donné de meilleures qualités. Le fluide magnétique chasse et remplace les fluides viciés. Il a ainsi une répercussion  » morale  » sur le corps physique et permet de retrouver une double santé, morale et physique. 

Le fluide vital des individus créent des effluves lumineuses, colorées de teintes diverses. Certains médiums les voient, même en pleine lumière, s’échapper des mains des magnétiseurs. 

Ces effluves forment autour de nous des couches concentriques, qui constituent une sorte d’atmosphère fluidique. C’est l‘aura.

  

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A Noter : 

  L’être incarné est imprégné d’un fluide. C’est ce fluide qui est utilisé lors des phénomènes médiumniques ou lors de l’aide spirituelle. 

  Ce fluide forme l’aura.  

- Allan Kardec -

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Nous sommes âmes

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2010

NOUS SOMMES AMES 

 

 

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L’Âme c’est notre réelle  identité, c’est la matière de Dieu, c’est ce qui nous anime. Notre Âme est notre plus grand Guide, car elle connaît le but de notre incarnation terrestre. Écouter son Âme, c’est écouter la voix de son Coeur. 

 

Pour donner une définition à l’Âme je dirais que c’est l’Amour du Maître Éternel. C’est notre essence Divine. 

 

Lorsque l’on sent une attraction importante envers une autre personne, avec un impression de magnétisme très fort, cela se nomme  »la reconnaissance d’Âme. » Si on pouvait voir l’Âme elle ressemblerait a une magnifique boule de Lumière plus ou moins intense. 

 

Plus tu es à l’écoute de ton Âme plus ton corps de Lumière s’intensifie. Parfois nous disons que les yeux sont le REFLET de l’Âme, cela est valable, car plus les yeux sont lumineux plus notre vie s’accorde à notre Âme. 

 

A notre mort c’est notre Âme-Esprit qui quitte l’enveloppe corporelle, le corps de chair étant un véhicule. 

 

Nous avons plusieurs expressions pour exprimer les Vertus et la Beauté de l’Âme. Lorsque l’on veut exprimer que quelque choses est vivant, nous disons:  » C’est comme si ceci ou cela avait une Âme. » Pour exprimer l’investissement dans un engagement,  ne dit-on pas l’expression:  » Je me suis donner Corps et Âme. » 

 

L’Âme connaît tout de ce que nous sommes venus faire sur Terre, notre Mission, ce que nous sommes venus réparer et ce que nous sommes venus approfondir. L’Âme est toujours reliée au plan de Lumière car pour elle, la séparation n’est point réelle. Suivre la voix de l’Âme c’est cesser de PARAÎTRE pour enfin ÊTRE. C’est habiter totalement son corps de chair, la matière en d’autres mots ; c’est vivre PLEINEMENT sa vie. 

 

 

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Alors en revenant à l’âme “humaine” où chacun semble avoir sa liberté d’action n’est en fait qu’un support psychologique et non-physique de l’expérience. C’est une forme d’énergie issue de la source, mais qui n’est pas matière à proprement parler. C’est comme une sorte de mémoire où va venir s’enregistrer les expériences. C’est une forme densifiée de la Conscience originelle (l’Esprit) qui va venir “s’incarner” dans un corps de matière afin d’enregistrer ce qui s’y passe. 

 

L’âme est donc séparée de l’Esprit afin d’expérimenter la matière

 

A quel moment l’âme s’unit-elle au corps ?  

 

L’union commence à la conception, mais elle n’est complète qu’au moment de la naissance. Du moment de la conception, l’Esprit désigné pour habiter tel corps y tient par un lien fluidique qui va se resserrant de plus en plus jusqu’à l’instant où l’enfant voit le jour ; le cri qui s’échappe alors de l’enfant annonce qu’il fait nombre parmi les vivants. 

 

Le corps est l’instrument de la douleur ; c’est sinon la cause première, au moins la cause immédiate. L’âme a la perception de cette douleur ; cette perception est l’effet. Le souvenir qu’elle en conserve peut être très pénible, mais ne peut avoir d’action physique. En effet, ni le froid ni la chaleur ne peuvent désorganiser les tissus de l’âme ; l’âme ne peut ni se geler, ni brûler. Ne voyons-nous pas tous les jours le souvenir ou l’appréhension d’un mal physique produire l’effet de la réalité, occasionner même la mort ?  

 

 Exemple : Tout le monde sait que les personnes amputées ressentent de la douleur dans le membre qui n’existe plus. Assurément, ce n’est point ce membre qui est le siège, ni même le point de départ de la douleur ; le cerveau en a conservé l’impression voilà tout. On peut donc croire qu’il y a quelque chose d’analogue dans les souffrances de l’Esprit après la mort.  

 

 En expérimentant le monde de la dualité, la nouvelle âme inscrivit en elle une blessure ineffaçable : celle de sa naissance et de sa séparation d’avec le Tout. Mais c’est cette envie d’expérimenter, d’agir, de comprendre, de vivre et d’inventer qui lui donna véritablement naissance

 

Il y eu donc au début des âmes qui s’incarnèrent dans des éléments. La première marche fût celle de la matière brute, ce que nous appelons le règne minéral. Puis au bout d’un certain temps et d’expérimentation, elle créa le monde végétal qui faisait le lien entre le Ciel et la Terre, entre l’esprit et la matière. 

 

Puis ce monde végétal se pris l’envie d’avoir une liberté de mouvement et les insectes naquirent. 

 

Cela commença par des pattes (la Terre) puis des ailes (le Ciel) puis dans l’eau (ce qui va du Ciel à la Terre et réciproquement grâce au Soleil symbole du Père et de l’Esprit). 

 

Jusqu’à ce niveau d’expérimentation, l’âme restait toujours une âme de groupe, globale comme son Père (le Ciel, l’Esprit) en accord avec sa Mère (la Terre, la Matière). Néanmoins cette création restait “froide” tout en étant équilibrée. 

 

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L’être humain en possédant une âme individuelle possède aussi une conscience individuelle. C’est vraiment ce qui le rend si différent des autres formes de vie de la Création car il possède, de fait, la puissance de Dieu, celle de la Source en lui. Par le pouvoir de son intention, il a la possibilité de créer et de détruire ce que bon lui semble. Il suffit de regarder autour de nous pour constater combien il est vrai que nous sommes des Créateurs avec tous les pouvoirs. 

 

Synthétiquement, l’âme est un Esprit incarné. L’âme fait partie des êtres intelligents qui peuplent le monde invisible et qui revêt temporairement une enveloppe charnelle pour s’éclairée. Ce qui relie l’âme à l’esprit se nomme le périsprit (enveloppe de l’esprit) pour qu’ils puissent communiquer l’un avec l’autre afin d’habiter un corps matériel. 

 

Allan Kardec

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Nous sommes le corps

Posté par othoharmonie le 13 novembre 2010

NOUS SOMMES LE CORPS 

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Notre corps est charpenté par notre structure squelettique. Le squelette nous donne forme. Il y a action/réaction entre le muscle qui tend à se raccourcir par son tonus et l’os qui donne appui et lui résiste. S’il n’y avait pas la charpente osseuse pour imposer une longueur aux muscles, ceux-ci se raccourciraient jusqu’à prendre l’aspect d’une boule de caoutchouc. Le muscle par son tonus favorise la croissance osseuse, les os portent dans leur forme la forme de l’activité musculaire et reflète le type de fonctionnement lié à la typologie. 

 

Le corps est un véhicule pour reprendre un concept bouddhiste, un outil en quelque sorte, il nous permet dans l’immobilité de l’instant de nous conduire en son intérieur et c’est en cela qu’il nous permet alors de rencontrer d’autres secrets de nous mêmes, sans mot, par cette voie la vérité demeure en elle même pleine et entière, mais je pense qu’il ne faut pas se tromper de représentation, l’outil ne peut être le sujet ni le chemin que nous empruntons. 

 

 

Pendant la vie, le corps reçoit des expressions extérieures et les transmet à l’Esprit par l’intermédiaire du périsprit qui constitue, probablement, ce que l’on appelle le fluide nerveux. Le corps étant mort ne ressent plus rien, parce qu’il n’y a plus en lui ni Esprit ni périsprit. Le périsprit, dégagé du corps, éprouve la sensation ; mais comme elle ne lui arrive plus par un canal limité, elle est générale. 

 

Or, comme il n’est en réalité qu’un agent de transmission, puisque c’est l’Esprit qui a la conscience, il en résulte que s’il pouvait exister un périsprit sans Esprit, il ne ressentirait pas plus que le corps lorsqu’il est mort ; de même que si l’Esprit n’avait point de périsprit, il serait inaccessible à toute sensation pénible ; c’est ce qui a lieu pour les Esprits complètement épuré.  

 

 Nous pensions qu’une fois débarrassés de notre grossière enveloppe, instrument de nos douleurs, nous ne souffrions plus, et voilà que nous apprenons que nous souffrons encore ; que ce soit d’une manière ou d’une autre, ce n’en est pas moins souffrir. Hélas ! oui, nous pouvons encore souffrir, et beaucoup, et longtemps, mais nous pouvons aussi ne plus souffrir, même dès l’instant où nous quittons cette vie corporelle.  

 

 

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Le corps spirituel aussi appelé corps astral 

 

 

Selon les principes philosophiques du chi kong, l’homme ne se résume pas à son seul corps physique. Il possède un corps spirituel, qui est le double de son corps physique. Il s’agit d’un corps énergétique, et non charnel. Il n’est pas parcouru de veines, mais de méridiens vecteurs d’énergie. Par conséquent, la pratique du chi kong, entre autre, permet de développer une conscience accrue du corps spirituel. Il est même possible d’éprouver la sensation que le corps spirituel se détache du corps physique et s’en éloigne. On suppose que, lorsque le corps physique meurt, le corps spirituel poursuit son existence. La personne reste néanmoins telle qu’elle était. Mais on ne sait où elle se retrouvera ensuite. 

 

 

Gestation du corps spirituel

La première étape sur le chemin du développement spirituel consiste à prendre conscience de son corps spirituel. Pour cela, on peut imaginer qu’un double miniature de nous-mêmes siège au centre de notre tan tien inférieur. 


De nombreux textes anciens décrivent l’évolution du corps spirituel en utilisant une métaphore, celle du foetus dans l’utérus. En visualisant ce corps spirituel quelques minutes par jour pendant neuf mois au minimum la personne le « nourrit » et le protège afin de se préparer à aborder d’autres techniques spirituelles. En outre, le fait de faire descendre et de concentrer le qi dans le tan tien inférieur fortifie le corps spirituel. 

Accroître sa connaissance spirituelle

A cet instant précis, vous avez conscience de votre corps physique, Nous pouvons nous servir de notre corps spirituel, mais nous devons nous familiariser avec lui. En se concentrant sur celui-ci et en essayant de le développer, on finit par en prendre aussi facilement conscience que du corps physique. Finalement, nous déplacer à l’aide de notre corps spirituel devient aussi naturel qu’aller faire une promenade. Beaucoup de gens racontent avoir fait un jour le rêve de voler. De nombreuses techniques de chi-kong là encore, provoquent un tel afflux de qi dans le corps spirituel que celui-ci se dilate au-delà des contours du corps physique, donnant parfois l’impression d’occuper toute la pièce. C’est comme si nous disposions d’un sixième sens pour percevoir l’environnement. En pratiquant le chi-kong à l’extérieur, il est possible d’avoir le sentiment de faire partie de la terre et des arbres, de ne pas  en être séparé. 


Vous pouvez avoir conscience de votre corps spirituel à l’instant qui précède le sommeil. Familiarisez-vous avec cette expérience et soyez capable de recréer ce moment situé entre la veille et le sommeil. Cet exercice sera pratiqué assis sur une chaise, dans un endroit chaud et calme, les pieds posés parterre et la colonne vertébrale verticale et bien droite. 

Ascension du corps spirituel

Prenez conscience de votre corps spirituel, qui se manifeste dans le tan tien inférieur. Il suit la colonne centrale reliant les chakras et émerge au sommet de la tête par le point 20 du méridien du vaisseau gouverneur (V.G.20). Lorsque cela se produit, on ressent une poussée d’énergie dans la colonne centrale reliant les chakras. A cet instant, imaginez qu’une porte lumineuse s’ouvre et que votre corps spirituel la franchit. 

 

En réalité, ce que nous appelons le « corps spirituel » n’en est pas un, car un corps appartient au monde matériel. Le terme est utilisé pour distinguer la partie matérielle de la partie spirituelle en nous. Le corps spirituel n’a aucun besoin car il est un tout ; il est déjà complet et parfait. Nous n’avons donc pas à le « nourrir » car seulement ce qui appartient au monde matériel a besoin de nourriture pour vivre.

Notre tâche consiste donc à reprendre contact avec ce tout. Nous avons à nous ressouvenir qu’il existe et c’est en nous conscientisant que cela peut se produire. Mais pour conscientiser véritablement, nous devons expérimenter dans le monde spirituel, c’est-à-dire le monde de l’amour.

Une personne peut évoluer intensément dans le monde matériel, c’est-à-dire dans les domaines physique et psychologique, sans toutefois être consciente de son être spirituel. Mais que veut dire au juste « être spirituel »?. Au long de mon cheminement, j’ai moi-même été exposée à différentes visions de la spiritualité. Voici les principales.

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Ma définition personnelle est la suivante : une personne purement spirituelle est celle qui sait qu’elle est Dieu et qui sait que tout ce qui existe dans le plan matériel est aussi des manifestations de Dieu sous différentes formes.

Voici quelques critères qui permettent de différencier une personne purement spirituelle d’une personne strictement matérialiste. 

 

·         Une personne spirituelle sait que Dieu est énergie et que la volonté de cette énergie est de prendre toutes sortes de formes afin de vivre des expériences dans l’amour. 

 

  •  
    • La personne matérialiste, pour sa part, croit que Dieu est un personnage à l’image d’un humain, qui vit de la peine ou de la joie et qui est là pour guetter tout le monde, les punir ou les récompenser. 

 

·         Une personne spirituelle sait qu’elle est la seule créatrice de sa vie. Elle prend la responsabilité de tout ce qui lui arrive parce qu’elle sait que le hasard n’existe pas et que tout ce qui lui arrive est là pour l’aider à grandir davantage. 

 

  •  
    •  La personne matérialiste croit plutôt que tout vient de l’extérieur; lorsqu’il lui arrive quelque chose d’agréable, elle se dit « chanceuse » et croit que c’est passager. Par contre, lorsqu’une expérience désagréable survient, elle se dit « malchanceuse » et en jette la faute sur quelqu’un d’autre ou blâme une situation extérieure à elle. 

 

·         Une personne spirituelle sait de plus que Dieu, étant pur amour, ne juge jamais l’humain dans son choix. Dieu lui permet de s’éloigner de l’amour car Il sait que l’humain apprendra avec les conséquences. 

 

·         La personne spirituelle sait qu’elle a plein pouvoir sur sa façon de penser, d’agir ou de réagir dans son monde matériel et que tout ce qu’elle récolte est le résultat de ses choix intérieurs. 

 

  •  
    • La personne matérialiste croit très souvent qu’elle n’a pas le choix : elle doit endurer certaines personnes, situations, maladies ou la société en général. 

 

·         La personne spirituelle sait qu’au niveau spirituel elle n’a pas de choix : elle doit retourner à la lumière originelle et chaque incarnation la rapproche davantage de ce but ultime. 

 

  •  
    •  La personne matérialiste croit qu’il n’existe que ce qu’elle perçoit par ses sens et que la vie se termine lorsque son corps physique meurt. Elle ne croit pas qu’il y a une volonté supérieure qui dirige le grand tout. Elle croit plutôt au hasard, à la chance et à la malchance. 

 

·         La personne spirituelle se dirige de plus en plus vers l’illimité. Elle croit en sa grande puissance intérieure et se dépasse régulièrement. Elle reconnaît ses limites du moment présent mais ne se laisse pas arrêter pour autant parce qu’elle sait que tout ce qui vit est en mouvement et que les limitations du monde matériel sont temporaires. 

 

  •  
    • La personne matérialiste se croit souvent incapable, limitée et se remet difficilement d’un échec. Elle envie plutôt ceux qui osent plus qu’elle car elle ne croit pas assez à sa puissance intérieure. 

 

·         Sachant que tout bouge toujours, la personne spirituelle ne s’attache à rien dans le monde matériel. Elle sait qu’elle ne possède rien ni personne, que tous les biens et personnes qui l’entourent ne sont là que pour l’aider à grandir, à reprendre contact avec Dieu et avec l’amour. 

 

  •  
    • La personne matérialiste, pour sa part, est possessive et croit que ce qui l’entoure lui appartient. Elle a peur de perdre ses possessions et lorsque quelque chose ou quelqu’un disparaît de sa vie, elle éprouve alors une sensation de manque mélangée à de la colère et à du ressentiment. 

 

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Au sujet du détachement, il est important de réaliser que « détachement » n’est pas synonyme de « renoncement ». Certaines personnes croient qu’en renonçant à tout bien matériel, elles seront plus spirituelles. Le seul moyen pour savoir si nous vivons dans le détachement consiste à vivre l’expérience d’avoir des biens ou de l’argent et de vérifier notre degré d’attachement. Si cela ne nous crée aucunement la peur de les perdre et que nous demeurons en harmonie intérieure devant la possibilité de perdre ces biens, nous avons développé la capacité de vivre dans le détachement. Si, plus tard, nous choisissons une vie de renoncement, cela se fera davantage dans l’harmonie et le détachement véritable.

Voilà donc plusieurs moyens pour nous aider à reprendre contact avec notre être spirituel. Plus nous nous dirigerons vers notre lumière intérieure, plus nous éprouverons le bonheur de découvrir Dieu partout, dans tout ce qui vit. Nous aurons de plus en plus de plaisir à utiliser notre monde matériel pour nous aider à voir Dieu partout. Par contre, n’oublions pas que lorsque nous vivrons des peurs ou des problèmes nous semblant injustes ou insurmontables, ce sera simplement pour nous aider à devenir conscient que nous avions oublié Dieu. Heureusement, plus nous vivrons dans la lumière et moins ces moments de peur se manifesteront dans notre vie. Ils deviendront de plus en plus espacés et dureront de moins en moins longtemps. 

 

 

POUR PLUS D’INFOS…… voir sur « écoute ton corps«  

 

 

 

Télécharger notre  brochure électronique en cliquant sur l’image ci-dessous 

http://www.ecoutetoncorps.com/brochure.pdf 

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Croisée des religions en Inde

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2010

VIDEO : Image de prévisualisation YouTube

Croisée des religions en Inde 

l’Inde est un monde où l’on vit ému du matin au soir et du soir au matin, que ce soit par des situations, des sourires, des mains tendues, des circonstances…  des enfants, des bébés, des vieillards, des femmes, des lépreux, ou bien encore des paysages, réconciliés que nous devenons finalement avec l’âme du monde. 

Le Rajasthan, point central de ralliement de toutes les religions du monde….. 

Il y a 81% d’hindous, 12% de musulmans, 2,3% de chrétiens, 1,9% de sikhs, 0,7% de bouddhistes, 0,5% de jaïnas, 0,4% d’autres. 

Croisée des religions en Inde dans VOYAGE EN INDE 22

La différence fondamentale entre la culture indienne et la culture européenne tient au fait que la civilisation indienne a un but spirituel. 

Ses formes et ses rythmes, d’une richesse et d’une diversité prodigieuses, sont tous orientés vers ce but, et c’est ce qui lui donne son caractère unique. Car même ce qu’elle partage avec d’autres cultures, doit à cette orientation une marque d’originalité saisissante, une grandeur singulière. L’aspiration spirituelle a été la force directrice de cette culture, le cœur de sa pensée, sa passion dominante. Elle a non seulement fait de la spiritualité le but le plus élevé de la vie, mais elle a essayé, autant que le permettaient les conditions où se trouvait alors l’humanité, d’orienter la vie tout entière vers la spiritualité. 

Elle ne s’est donné aucun nom, car elle ne s’est fixé aucune limite sectaire ; elle n’a réclamé aucune adhésion universelle, n’a affirmé aucun dogme unique et infaillible, n’a établi aucune voie ou porte de salut étroites et exclusives ; c’était moins une croyance ou un culte qu’une tradition, toujours plus large : celle de l’esprit humain en quête de Dieu. Immense champ de possibilités aux multiples facettes, aux multiples étapes, permettant de s’édifier soi-même, de se découvrir soi-même, elle avait quelque droit de se donner le seul nom qu’elle connût : la religion éternelle, sanâtana dharma. Ce n’est qu’en appréciant ce sens et cet esprit de la religion indienne à sa juste, à son exacte valeur que nous pouvons arriver à une compréhension du sens et de l’esprit véritables de la culture de l’Inde

Les prêtres hindous ne sont en effet que de simples officiants, sans la moindre autorité ecclésiastique ni pouvoirs disciplinaires, et les pandits de simples interprètes du shâstra, nullement des législateurs ou des chefs religieux. En outre, comment peut-on qualifier l’hindouisme de religion alors qu’il admet toutes les croyances, allant jusqu’à autoriser une forme exaltée d’athéisme et d’agnosticisme, et qu’il permet toutes les expériences spirituelles possibles, toutes espèces d’aventures religieuses ? 

Seule la loi sociale est chose fixe, rigide, catégorique, claire et précise, et encore varie-t-elle selon les castes, les régions, les communautés. C’est la caste qui gouverne, non l’église ; mais même la caste ne peut punir un homme pour ses croyances, lui interdire l’hétérodoxie ou l’empêcher de suivre une nouvelle doctrine révolutionnaire ou un nouveau chef spirituel. Si elle excommunie le chrétien et le musulman, ce n’est pas pour leurs croyances ou leurs pratiques religieuses, mais parce qu’ils rompent avec la règle et l’ordre social.

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On en a donc conclu qu’il n’existe pas de religion hindoue, mais seulement un système social hindou assorti d’un lot de croyances et d’institutions des plus disparates. Le fameux dicton selon lequel l’hindouisme est une masse de traditions folkloriques barbouillée d’un faible vernis métaphysique, est peut-être le jugement définitif que porte en la matière l’esprit occidental superficiel

 Le malentendu provient de ce que le mental indien et l’intellect occidental « normal » ont de la religion des points de vue totalement différents. Le fossé qui les sépare est si vaste que seules pourraient le combler une formation philosophique très souple et une vaste culture spirituelle ; mais les formes établies de la religion et la démarche rigide de la pensée philosophique en Occident ne réservent aucune place, et n’offrent même aucune chance ni à l’une ni à l’autre

Toutefois, la tradition religieuse indienne n’est pas seulement la forme d’un système socio-religieux, comme l’imagine futilement le critique ignorant. Si grande puisse être son importance au moment d’une nouvelle orientation sociale, si obstiné soit le mental religieux conservateur dans son opposition à tout changement important ou radical, le cœur de l’hindouisme demeure une discipline non pas sociale, mais spirituelle

Le penseur religieux indien sait quant à lui que les vérités les plus hautes, les vérités éternelles sont des vérités de l’esprit

Les vérités suprêmes ne sont ni les conclusions rigides du raisonnement logique, ni les affirmations d’un credo, mais les fruits de l’expérience intérieure de l’âme. La vérité intellectuelle n’est que l’une des portes ouvrant sur l’enceinte du temple. Et du moment que la vérité intellectuelle orientée vers l’Infini doit, de par sa nature même, comporter de multiples aspects, et non se limiter à un seul, les croyances intellectuelles les plus diverses peuvent toutes être également vraies, car elles reflètent les différentes facettes de l’Infini. Si distantes l’une de l’autre soient-elles intellectuellement, elles constituent néanmoins autant d’issues latérales par lesquelles le mental peut recevoir un faible rayon de la Lumière suprême. Il n’est pas de religions vraies ou fausses, toutes les religions sont vraies à leur manière et à leur niveau. Chacune est l’une des mille voies menant à l’Éternel Un

Nous constatons que certaines religions, comme le sikhisme notamment, sont inclues dans la famille védique, bien qu’elles aient aboli l’ancienne tradition sociale et en aient inventé une nouvelle, tandis que les jaïns et les bouddhistes, bien qu’observant les coutumes sociales hindoues et se mariant avec des hindous, ont été traditionnellement considérés comme non-hindous, parce que leur système et leur enseignement spirituels représentaient à l’origine une négation de la vérité du Véda et rompaient avec la tradition védique. Au sein des quatre éléments constitutifs de l’hindouisme, il existe des différences, majeures ou mineures, entre hindous appartenant à diverses sectes, écoles, races et communautés ; néanmoins, l’unité domine à tous les niveaux – dans l’esprit général, le type et la forme de base, le tempérament spirituel –, et cela crée dans cette vaste fluidité une immense force de cohésion et un puissant principe unificateur

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Cette Vérité devait être vécue, il fallait même en faire l’idée maîtresse de la pensée, de la vie et de l’action. Reconnaître ainsi et rechercher quelque chose ou quelqu’un de Suprême, présent derrière toute forme, est l’unique, l’universelle croyance de la religion indienne, et si elle a pris tant d’aspects, c’est justement parce qu’elle était aussi vivante. Seul l’Infini justifie l’existence du fini, et le fini n’a aucune valeur en soi, séparément, aucune existence indépendante

Ce Moi, ou cet Être existant en soi, est l’unique réalité suprême ; tout le reste n’est qu’apparence, ou n’est vrai qu’autant qu’il s’en remet à cela

Il s’ensuit que réaliser son moi et réaliser Dieu sont la grande affaire de l’être humain vivant et pensant. Toute vie et toute pensée sont en fin de compte un moyen pour progresser vers la réalisation du moi et la réalisation de Dieu

N’y aurait-il rien d’autre à ajouter en faveur du génie spirituel de l’Inde ou du droit qu’a sa civilisation de prétendre au premier rang en tant que culture spirituelle, qu’un seul fait suffirait à le justifier : non seulement cette vaste, cette immense vérité spirituelle fut envisagée en Inde avec la plus grande audace, ressentie et exprimée avec une exceptionnelle intensité, approchée par toutes les voies possibles, mais on en fit consciemment la grande idée exaltante de la vie, le centre même de toute pensée, le fondement de toute religion, le sens secret et le but déclaré, ultime, de l’existence humaine. Cette vérité proclamée n’est pas particulière à la pensée indienne ; elle a été perçue et recherchée par les esprits et les âmes les plus nobles dans le monde entier. 

En Inde, l’athée et l’agnostique n’ont jamais été persécutés. Le bouddhisme et le jaïnisme, considérés comme des religions non orthodoxes, ont pu se voir dénigrées ; mais elles pouvaient cohabiter librement avec les croyances et les philosophies orthodoxes. Dans sa soif de vérité, l’Inde leur donnait toutes leurs chances, mettait à l’épreuve toutes leurs valeurs ; et ce qui de leur vérité était assimilable trouvait sa place dans la continuité générale et sans cesse élargie de son expérience spirituelle

Si la conscience universelle peut approcher le Suprême, ou le Divin, en perçant à travers la Nature tout entière, intérieure aussi bien qu’extérieure, chaque âme individuelle peut aussi L’atteindre, trouver Cela en elle-même, en son cœur spirituel où se trouve ce quelque chose qui est profondément uni à l’Existence divine unique, ou lui est en tout cas intimement relié. Pour la religion indienne, l’essentiel est que nous puissions croître et vivre de telle sorte que nous émergions de l’Ignorance qui cache à notre mental et à notre vie cette conscience-de-soi, et devenions conscients de la Divinité en nous-mêmes. Ces trois éléments réunis constituent l’intégralité de la religion hindoue, sa signification la plus profonde et, s’il est besoin d’un credo, son credo

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Si l’Inde vous intéresse vous aussi, j’aimerais tant vous conseiller sur ces lectures : http://www.jaia-bharati.org/livres/revue-livres.htm  et : publié aux Éditions Buchet Chastel – LA SPIRITUALITÉ INDIENNE ET LA VIE –  par Sri Aurobindo

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LE TAJ MAHAL

Posté par othoharmonie le 11 novembre 2010

LE TAJ MAHAL dans VOYAGE EN INDE taj_mahal_brume

 

Certes, on ne se rend pas en Inde sans faire une petite visite au Taj Mahal…. Edifice qui fait tant rêver …. 

 

Une preuve d’amour. Une preuve d’amour colossale, bâtie dans du marbre blanc, scintillant dans le soleil indien, changeant de couleur selon les heures du jour. Et finalement on apprend que cette preuve d’amour est tragique. Il ne s’agit pas d’un palais comme on pourrait le penser à première vue mais d’une tombe. 

 

De notre coté, en tant que touristes,  c’est de dévotion dont nous faisons preuve en nous levant à 6 heures 30 du matin pour pouvoir jouir des premiers rayons du soleil qui se poseront sur le Taj Mahal. 

 

Ici encore on se rend vite compte et peut-être plus qu’ailleurs que l’état indien prend ses monuments pour de gigantesques tirelires en faisant payer les étrangers 750 roupies (15 euros) soit des dizaines de fois plus que le tarif dont devra s’acquitter un indien. On vous interdit la caméra…. Pourquoi  ? alors que des millions de photographies circulent déjà dans le monde entier…. Mais c’est là une remarque transversale à tout le pays, encore que généralement le ticket « spécial étranger » soit de 250 roupies soit trois fois moins que pour visiter ce monument fleuron du pays. 

 

Nous passons à la fouille corporelle…. 

 

Avant d’entrer dans l’enceinte, nous sommes munis de chaussons rouges élastiqués à la cheville afin soi-disant de ne pas abimer le parterre marbré. 

 

Notre guide Dipack nous raconte brièvement l’histoire …. 

 

Donc nous apprenons que le Taj Mahal est une tombe. 

 

Celle de Mumtaz Mahal, seconde femme de l’empereur moghol Shah Jahan, morte en 1631 à 38 ans en accouchant de son 14è enfant. Par amour pour cette femme il fit mener à bien ce projet insensé, lui offrir le plus beau des mausolées et les travaux débutèrent la même année pour ne s’achever que 17 ans plus tard. Le Taj Mahal est situé dans la ville d’Agra localisée au nord de l’Inde, au bord de la rivière Jamuna. Cette particularité dans le tracé de la rivière a son importance car l’empereur musulman, put construire à côté du tombeau, une mosquée bien orientée selon les règles du culte. 

 

Si l’architecture du Taj Mahal est si célèbre c’est par la justesse des proportions de l’ensemble, allié à une symétrie unique respectée dans sa construction. La symétrie est poussée jusqu’à avoir nécessité la construction d’une réplique de la mosquée latérale, qui de ce fait mal orientée, ne peut servir de lieu de culte. Ironiquement la seule dérogation à ce principe de symétrie est visible à l’intérieur du mausolée, le tombeau de Shah Jahan ayant été placé à coté de celui de son épouse ce dernier étant au centre de la salle principale. 

 

Depuis 1861, l’établissement de la Société Archéologique Indienne, le Taj Mahal a été proprement entretenu et conservé. Il fut classé sur la liste du Patrimoine Mondial par L’Unesco en 1983 mais si aujourd’hui le bâtiment n’a plus à s’inquiéter des pillards comme cela s’est produit au XVIII ème siècle le Taj Mahal fut pillé et vidé de ses décorations intérieures par les Jats, les Marathas puis par les Anglais qui prirent Agra en 1803), une autre menace pèse sur lui : la pollution. 

 

Agra est en effet une ville où l’activité industrielle est intense et les gaz toxiques circulant dans l’atmosphère de la ville sont malheureusement à même d’endommager le marbre en le décolorant et en l’effritant. 

 

Heureusement, quoique tardivement, le gouvernement a ordonné différentes mesures visant à sauvegarder ce trésor. Interdiction d’établissement d’industrie dans un périmètre couvrant 10 000 m², relocalisation des usines déjà implantées dans cette zone, interdiction des véhicules à moteur dans les 500 m autour de l’enceinte principale et plantations massives d’arbres à l’est du mausolée pour contrer les effets de la pollution. 

 

Le Taj Mahal est une des plus belles construction humaine jamais réalisées et à été diversement admiré comme « la vision matérielle de l’amour », « le rêve de marbre », « le noble tribut à la grâce de la féminité indienne » ou encore « la resplendissante et immortelle larme versée sur la joue du temps ». 

 

Aujourd’hui il symbolise la diversité de la culture indienne, création menée par un empereur musulman sur les terres d’un peuple hindou et si l’humanité s’accorde à admirer cette œuvre  c’est peut être parce que l’amour, valeur universelle à la différence de la religion, en est l’inspiratrice. 

 

 

 

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Le mythe ou la réalité

 

En hindi (langue la plus parlée en Inde) Taj Mahal signifie « Palais de la couronne ». Ce dernier est situé à Agra dans le Nord de l’Inde, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, sur la rive sud du fleuve Yamuna. 


Un jour le cinquième empereur Moghol qui avait alors 16 ans, le Prince Khurram, fils de Jahangir, petit-fils d’Akbar, qui était à la fois un courageux guerrier ainsi qu’un talentueux poète croisa le regard de la belle princesse Arjumand Banu Begam agée alors de 15 ans et qui, elle aussi, possédait de nombreux talents. 


Bien sûr comme vous le deviné tous : ce fut le coup de foudre, le vrai, comme au cinéma (hé oui !…) ! Le Prince décida donc de l’épouser, même s’il était déjà marié (ce qui ne posait aucun problème puisque sa religion prônait la polygamie). Un grand festin fut bien sûr organisé. Tout le monde appréciait la jeune princesse qui était à la fois très belle et très gentille. Son beau-père la surnomma même Mumtaz Mahal qui signifie « la préférée du palais ».

Au cours de leur vie commune, la princesse eût 14 enfants, mais seulement 7 d’entre eux survécurent. 

La construction de ce monument raffiné exigea de rassembler des matériaux venus d’Inde et du reste de l’Asie. Le Taj Mahal est bâti sur un socle de grès rose et de marbre. Du haut de ses 56 mètres, il trône au sein d’un espace fantasmagorique digne des contes de fées. Autour de ce monument, vous pourrez découvrir les jardins fabuleux, les canaux et les magnifiques fontaines. Il s’agit de l’un des trésors les plus célèbres de l’Inde et du monde entier. 

 

Il fut construit à partir de matériaux provenant du Panjâb, du Rajasthan, du Yémen, de l’Himalaya, du Tibet et bien plus encore. C’est surtout l’histoire romantique du Taj Mahal qui attire chaque année des milliers de visiteurs 

 

L’histoire du tah Mahal en elle-même a de quoi faire rêver même les moins romantiques d’entre nous ! 

Shah jahan, Enpereur de l’époque Monghol a épousé Muntaz Mahal (la favorite du harem). Elle fut sa seule et unique épouse, choses extrêmement rare à l’époque. 

L’amour que lui portait Shah Jahan selon la légende était tel que lorsqu’elle mourut (elle est morte en couche de son 14è enfant), les cheveux de Shah Jahan sont devenus blancs en une nuit. Alors pour son amour décédé, il a décidé de construire un mausolée de marbre blanc dans la capitale de l’époque : AGRA. 

La construction mis plus de 17 ans et les dates exactes varient selon les auteurs (1632). Des bâtisseurs furent amenés de toute l’Inde et selon la légende, une fois la construction achevée, ils eurent les mains coupées afin d’éviter que la splendeur du Taj ne fut copiée. 

Shah Jahan, toujours selon la légende aurait passé la fin de sa vie à regarder le Taj Mahal depuis le Fort ROUGE d’Agra où son fils l’avait enfermé. Initialement, il avait prévu de faire construire en face du Tah Mahal un mausolée identique, mais en marbre noir. Son fils l’a emprisonné et il n’a pas eu le temps de construire l’autre mausolée. 

A sa mort, il fut enterré auprès de Mamtaz-i-Mahal (le Taj Mahal contient à sa base les corps des deux époux. Les cénotaphes que l’on peut observer ne contienne pas par définition, les corps, puisque les deux époux étaient musulmans et que ces derniers doivent être mis en contact avec la terre elle-même. Et a jamais les deux époux reposent côte à côte. 

La splendeur du Taj repose sur les incrustations de pierres semi-précieuses qui composent sur ses murs les sourates du Coran. Mais elle repose aussi sur la teinte que prend le marbre selon l’heure de la journée et sur la magie qui se dégage de ce moment. Le Taj Mahal qui apparaît dans s a blancheur éternelle n’est qu’une illusion : de près, il est en effet incrusté de tellement de pierres que parfois on en oublie sa blancheur. Le taj Mahal, pierre précieuse posée au milieu d’une ville industrielle et posée au milieu du magnifiques jardins.

 

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Aucune photo ne rendra le silence qui règne lors de la découverte du Taj Mahal, aucune ne rendra non plus l’impression de beauté qui résulte de cette visite, l’impression d’avoir touché du bout du doigt l’éternité… c’est à ses pieds que j’y ai versé moi-même quelques larmes d’émotions intenses ; j’en avais rêvé depuis tant d’années. 

C’est entre 1632 et 1654 que ce monument remarquable fut érigé par Usad Ahmad. Il fut commandité par Shahbuddin Mohammed Shah Jahan. Le Taj Mahal est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

 


* petite anecdote tout de même : Le nom de la ville Agra ne vous fait-elle pas penser à la ville d’Agraba dans Aladin ? De plus le château du dessin-animé est quelque peu ressemblant…. 

* A moins de poser soi-même devant le Taj, pas une seule photo ne vous paraîtra franchement inédite (clin d’oeil) !!

 

 

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Marbre de l’Inde

Posté par othoharmonie le 11 novembre 2010

le Marbre en Inde 

 

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Nous nous sommes rendus à Akbar international , à AGRA   

les principaux fabricants, les exportateurs et les spécialistes en marbre de l’incrustation de la structure

 

leur publicité

« Akbar international est une maison de marbre exclusif-incrustation de pierres semi-précieuses sur plaques, boîtes, plateaux Ash, Table Tops, plateaux, livre poids & caboteurs. Nous présentons aussi le meilleur type de filigrane et sculptures sur les autres pierres divers sous la forme de Taj répliques, écrans décoratifs, table et lampes Hanging, livre extrémités et reproductions de sculptures antiques, etc. « 

 

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Une pure merveille cette manufacture !! 

 

VOICI L’adresse de leur site internet : 

 

http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=en&to=fr&a=http%3A%2F%2Fakbarinternational.com%2Findex.htm 

 

Lors de notre arrivée dans cette manufacture, nous avons eu la possibilité de voir de jeunes garçons à l’oeuvre dans la réalisation de mini-pièces de marbre poli à la main, à l’aide d’une meuleuse à main… était-ce pour le spectacle de l’antiquité ou dans la pure réalité, je me pose encore cette question. Mais le jeune garçon auquel nous nous sommes adressé nous a montré qu’à force de tailler le marbre dans ces plus précieuses infinités, chaque pièce d’incrustration en détail, il n’en avait plus de doigt…  effectivement les chairs de son index en était à ce point rongées ; que nous avons appris que bientôt il ne pourrait plus travailler le marbre….

 

  

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Oh ! j’aurai bien faibli devant un magnifique plat à service de marbre incrusté de magnifiques motifs noirs… alors je demande le prix à tout hasard, l’indien me sort la calculatrice, car faut dire que pour eux c’est plus facile, ils écrivent le chiffre et ainsi n’ont pas à se perdre avec notre langage en euros, alors je regarde ce qu’il a inscrit…. Et je vois :  15 000 euros !!!!! 

 

Je me mets à rire à gorge déployée et dire au monsieur, eh bien alors, il faudra que je fasse un sérieux emprunt pour me payer ce plateau !! et je suis partie plus loin, mais il ne m’a pas laissée tranquille pour autant. Alors, comme j’en avais sérieusement mare que le monsieur me suive partout, je me suis rabattue sur un sous-verre en marbre incrusté de petites fleurs bleues… et j’ai payé 20 euros ! ouf, j’ai obtenu la paix !!! 

 

Les indiens méritent en tout cas sans faille à gruger et plumer les touristes (c’est mon avis)…. 

 

 

 voici la pièce que j’ai rapportée : 70521.1064452243.1.450

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Le Punjabi indien

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

LE PUNJABI

 

La seule chose pour laquelle j’ai craqué, ce fut le sari Indien… 

J’avais fait promesse à mes filles de leur ramener chacune un Sari. 

Cependant, là encore, à l’énoncé de notre demande, on nous a bien expliqué que le Sari n’était pas réellement de mise dans notre région occidentale. Que cela impliquerait de plus à apprendre à s’enrouler dans 7 mètres de tissu, sans même l’assurance de pouvoir concrètement réussir à renouveler l’opération une fois rentrées à la maison. 

Mais on nous a informées, bien entendu, que les confectionneurs de costumes étaient prêts à nous proposer là encore plutôt des Punjabis qui sont beaucoup plus pratiques à porter dans notre culture… 

Deux temps, trois mouvement, nous voici Charlène et moi dans les mains du tailleur de tissu qui nous mesure sous tous les angles, nous fait choisir les couleurs pour nos vêtements, motifs, sans motifs, à brodures, sans brodures, avec boutons ou non etc… En effet, vous trouverez des Panjabi de différentes matières -coton mélangé, satin, taffetas, etc.   

Ça y est, nous sommes perdues, tout virevolte autour de nous, on arrive même plus à réfléchir correctement. 

STOP… nous nous reprenons et finissons par choisir tranquillement nos tissus… promesse nous est faite que dans la nuit, nos Punjabis seront réalisés et qu’ils nous attendront à notre réveil, dans la chambre de notre hôtel… Ce qui fut fait. 

PHOTO usine :

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VOICI le nom de l’usine où nos Punjabis ont été réalisés : SARAF CARAF & TEXTILES à JAIPUR (India) 

(A divison of saraf carpet PVT. LTD) – (manufacturers & exporters of all kinds of Silk, readymade Garments)

SUCCES EGALEMENT ……. cette coiffe que porte ici Charlène :

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description du sari : 

Le pays des fées : 

LE SARI    sari


Plus qu’un vêtement, le sari est un art, qui met magnifiquement en valeur la femme. Même la plus pauvre des ouvrières aura de la superbe. Ce tissu aux couleurs chatoyantes d’une largeur d’1,20m pour 6 à 10m de long se plie, s’enroule autour du corps pour former un des plus beaux habits traditionnels dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Et surtout, c’est un vêtement porté encore par des millions d’Indiennes. 


Sous le sari, on enfile un jupon appelé ghagra et une sorte de corsage moulant qui laisse le ventre découvert, appelé choli. Ces deux « sous-couches » datent de l’époque anglaise car les colonisateurs étaient choqués de voir des bouts de hanches et de poitrine dépasser par moment du sari.

La manière dont le sari est drapé peut donner, à l’œil aguerri, une quantité d’information sur la femme qui le porte : sa caste, sa religion, sa classe sociale, etc. Quant à nous, Occidentales qui voudraient nous y essayer, nous aurons le plus souvent l’air d’un paquet cadeaux. Mais à force de patience (et d’épingles à nourrice), nous pourrons aspirer à cet air de princesse que les Indiennes portent en elles. 

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PUNJABI
Dans le nord du pays, vous verrez aussi beaucoup de femmes (et d’hommes également) portant un autre style de vêtement, tout aussi traditionnel : le punjabi. Originaire de la région du Punjab comme son nom l’indique, il consiste en un pantalon, plus ou moins bouffant et une tunique par-dessus, plus ou moins longue. Plus pratique à porter que le sari, soyez-en sûre !

Ne reste plus qu’à mettre un bindi, ce petit point rouge dont vous marquent sur le front les brahmanes à l’entrée des temples. Vous en trouverez des versions améliorées, sous forme d’autocollants de toutes les couleurs sur les marchés. Original et seyant. 

 

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photo de Charlène (ma fille à droite) et de l’accompagnatrice Priscilla

 

Je dois reconnaître, que le Punjabi a un autre atout non négligeable, c’est qu’il s’adapte aux jours de fête chez nous, comme à une simple réception chez soi. De plus, il convient à toutes les femmes, tellement il est varié. 

Sont prix maintenant… 

Il varie entre 65 et 180 Euros ; comme j’en ai fait confectionner 4, j’ai pu avoir une légère remise qui fait qu’un punjabi m’est revenu à environ 59,88 euros…. Mais comme la banque française vous prélève une commission de paiement de 5,51 euros ; voyez vous-même !! 

aucun bénéfice hihihi !!! 

 

 

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Le Pashmina

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

LE PASHMINA

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Notre première visite dans une usine de textiles au Rajasthan fut à JAISALMER

 

 Qu’est-ce que le Pashmînâ ? 

Le pashmînâ, souvent appelée « l’or en fibre », est l’un des duvets les plus précieux qui soit. Le terme Pashmina vient du persan pashmînah پشمينه signifiant lainage ou étoffe de laine, ce mot dérive de pashm پشم signifiant laine. 

Issu de la chèvre Tchang-ra aussi appelée capra hircus. La fibre du pashmînâ a une épaisseur de moins de 15 micromètres. À titre de comparaison, un cheveu humain mesure près de 75 micromètres. Une chèvre de l’Himalaya produit de 100 à 300 grammes de pashmina par année ; la fibre étant prélevée sur le cou de l’animal, là où elle est la plus douce. La qualité de la fibre varie selon la hauteur d’élevage de l’animal. Plus l’altitude d’élevage de l’animal est élevée plus la qualité de la fibre est grande : à forte altitude la chèvre produira une laine de meilleure qualité afin de lutter contre le froid. 

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Cette fibre est principalement utilisée pour confectionner des châles — le mot vient du persan shâl — dits du Cachemire, et des écharpes. La fabrication se fait principalement à Srinagar au Cachemire. Le terme pashmînâ est également utilisé pour désigner ces châles et par extension les châles ou écharpes s’y apparentant. Il faut dix chèvres pour produire un châle de pashmînâ

Il existe une imitation de pashmînâ, appelée pattû, composée d’un mélange de laine et de coton. De la même façon, il convient de ne pas confondre le pashmînâ et le namdâ, un feutre de laine blanche élaboré dans la même région et brodé de soie. 

 

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En réalité, tout est totalement fabriqué rien que pour les touristes …. Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas en Inde que vous allez faire de bonnes affaires, ils nous attendent gentiment au tournant de notre voyage !!  Et puis, il faut tout de même savoir qu’il faut 10 chèvres pour produire un châle de pashmînâ. Ça donne à réfléchir hum !!! 

 

Eh oui ! ils attendent fièrement notre arrivée, à nous touristes, afin de nous faire la réclame de leurs fabuleux produits en pure soie, ils n’hésitent pas à nous sortir le grand jeu, nous offrir un thé ou une boisson pendant que le patron de l’usine nous fait son pitch… à nous donner la possibilité de nous faire livrer notre commande en France….  tout ce qu’ils possèdent est déballé à nos pieds dans un magnifique virvoltage de  couleurs et de matières. Mais lorsqu’arrive l’annonce des prix !!! personnellement, j’ai blêmi ! 

 

 

Photo prise à l’intérieur de l’usine, lors du déballage de la matière à nos pieds, sous l’œil averti de notre guide Dipack (le + grand)…. 

 

 

 

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Surprise ! ce ne sont plus des roupies qu’ils vous réclament mais bel et bien des Youros (euros) comme ils disent là-bas. Et la surprise est de plus belle lorsqu’on vous dit qu’une simple écharpe en pur PASHMINA sont prix de base est de 65 Euros et peut aller jusqu’à 500 Euros selon les motifs…. 

 

Ouille ! alors là, pour ma part, je préfère encore l’acheter par chez nous pour moins de 20 euros, et tant pis si mon écharpe ne vient pas de là-bas !!!! Je n’en dirais pas de même pour mes compagnons de voyage qui eux, n’ont pas hésités à se ruer sur la matière… 

 

Nous n’avions pas tout à fait les mêmes valeurs !!! Moi, je me suis rendue au Rajasthan dans une démarche totalement spirituelle, alors que mes compagnons de route étaient là dans une démarche plutôt commerciale !! 

 

Cependant, il faut bien avouer que le cérémonial des vendeurs Indiens est de toute beauté, ils sont réellement prêts à déployer tous leurs artifices afin de vanter leur marchandises…. Ils vous cocoone comme il se doit pour que vous sortiez votre carte bancaire : « No problème » comme ils disent ; ils sont bien équipés en la matière croyez-moi !…. 

 

 

 

 

Chèvre à pashmina  :

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L’architecture en Inde

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2010

L’ARCHITECTURE EN INDE 

L’architecture indienne souffre de préjugés qui la décrivent à tort comme surchargée et répétitive. En fait, cette architecture indienne obéit à des proportions, des règles qui échappent à l’oeil occidental. 

 

L’architecture religieuse est souvent perçue comme étant l’architecture indienne, ce qui est évidemment faux, même si paradoxalement on peut effectivement dire que l’architecture indienne est affaire de religion. 

L’Inde garde dans ses monuments le souvenir des peuples et des religions qui, tour à tour, l’ont dominée, tout en conservant les caractères généraux qui lui sont propres : la richesse des détails, la patience du travail et l’adresse de l’exécution. Jusqu’au IIIe siècle av. J.-C.. l’Inde n’a pas connu l’usage de la pierre, et ses fragiles édifices en bois ont tous disparu ; mais les premières constructions en pierre ont essayé de copier les monuments en bois. 

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II serait difficile de déterminer les bases de l’architecture indienne : les règles imposées par les lois religieuses aux architectes leur indiquaient plutôt la disposition et l’importance des édifices que leur forme. On les trouve dans les chap. XXVI et XXVII du Matsya, le plus important des Puranas. Quant à l’ornementation, elle devait être exclusivement hiératique, et frapper sans cesse l’imagination ardente de peuples dont la civilisation a été rendue stationnaire par la chappe de plomb que font peser sur elle les traditions religieuses.  

Les monuments religieux de l’Inde se divisent en trois classes, les temples souterrains, les rochers taillés et sculptés, et les temples en matériaux rapportés. Ce sont trois périodes distinctes et successives de l’art; mais aucune construction actuelle ne paraît remonter plus haut que le VIIIe siècle de notre ère.  

Les forteresses, comme dans les autres contrées de l’Asie, renfermaient le palais des rois et le temple des dieux, et elles occupaient un espace considérable. Le palais de Madourèh n’a pas inclus moins d’un mille de circonférence, et il contient dans son enceinte des bois, des étangs, des jardins, des galeries, des maisons, et un magnifique temple, dont le soubassement est en pierres de taille et la partie supérieure en briques vernissées; ce temple a 37 m de largeur à sa base et 50 m de hauteur. Les palais se composent ordinairement de petites cours entourées de bâtiments, quelquefois découvertes, mais le plus souvent plantées d’arbres : une colonnade en forme de cloître règne autour de chaque cour. 

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Les plus grands de tous les travaux des Indiens, ce sont peut-être leurs réservoirs : les uns, creusés dans le sol et près des villes, servent aux bains et à l’irrigation; les autres sont formés par des vallées dont on a comblé les issues par des digues immenses. II y a encore en Inde une espèce de puits d’une profondeur considérable et d’une grande largeur, ronds eu carrés, entourés de galeries jusqu’au niveau de l’eau, et où on descend par de larges degrés. Il faut enfin compter, parmi les monuments de l’architecture indienne, des colonnes et des arcs de triomphe carrés, élevés en l’honneur des héros victorieux, et des ponts dont les piles, formées d’énormes blocs, sont jointes les unes aux autres par des pierres de taille un seul morceau.  

la Perse également y concourt, pour une part encore mal déterminée. Les oeuvres de l’art bouddhique se répartissent en cinq catégories : piliers (lats), édifices commémoratifs (stupas ou topes), balustrades, églises (chaityas), monastères (viharas). 

Les piliers et les traverses, fouillés par d’habiles ciseaux, se sont parés de motifs, de figures, de scènes qui marquent une fine observation de la nature et de la vie. A chacune des issues se dresse une porte monumentale (torana) construite sur le même principe, à l’imitation d’une charpente, mais chargée à profusion d’emblèmes, de figures, d’animaux réels ou fantastiques. 

Les jaïnistes, en architecture comme dans l’histoire, ont cruellement souffert de leurs ressemblances avec le bouddhisme. Longtemps pris pour une simple secte   la confession rivale, ils se sont vu dérober jusqu’à l’honneur des constructions qu’ils avaient élevées. Les études faites leur ont du moins restitué quelques-uns de ces titres usurpés. 

Les jaïnites ont introduit ou développé particulièrement deux formes architecturales : le dôme creux, substitué à la coupole massive des bouddhistes, et l’arche horizontale, bien différente de l’arche à voussure des Romains. Ils ont également adopté, de concert avec l’hindouisme, la tour connue sous le nom de sikra, de forme curviligne, couronnée d’un coussin débordant, l’amalaka, qui porte un dôme plat de courbure inverse et d’où s’élève un gracieux pinacle, souvent en forme de vase. L’aspect général d’un temple jaïniste est à peu près constant : une galerie d’enceinte, qui rappelle le vihara bouddhique, est percée de cellules en réduction, ou plutôt de niches qui abritent la même statue de saint répétée à un nombre considérable d’exemplaires 

Les musulmans, constructeurs passionnés, mais économes, ne se sont pas fait faute d’emprunter aux temples jaïniques les matériaux de leurs mosquées. Mais les jaïnistes, d’autre part, ne dédaignent pas d’emprunter à l’art musulman les dômes en bulbe des Moghols qui supplantent les sikras, et l’arche foliée en pointe. Les musulmans, en pénétrant dans l’Inde, y apportèrent les formes et l’inspiration de l’art arabe; le contact entre deux cultures si distinctes et si fortement trempées ne pouvait manquer d’enfanter des merveilles. Les dynasties musulmanes ont couvert l’Inde de splendides édifices, mosquées, palais, tombes, trop nombreux pour les décrire en détail, trop variés pour se prêter à une esquisse d’ensemble. 

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Pour construire leurs mausolées et leurs mosquées, les envahisseurs musulmans avaient besoin des bâtisseurs indiens, sculpteurs virtuoses habitués à construire des temples en pierre. Se constitue ainsi un art indo musulman, synthèse entre les styles et les techniques des deux cultures. Sous Akbar, l’architecture influence le style de nombreux palais, en particulier au Rajasthan, et l’art de la miniature, venu de Perse, se répand dans tout l’empire. 

Si les constructions bouddhiques du Nord marquent l’influence grecque, perse, peut-être même assyrienne, les temples dravidiens rappellent étrangement l’Egypte; le gopoura, par sa forme et son objet, répond exactement au pylône égyptien; les grands mandapas et les salles aux mille colonnes reproduisent jusque dans le détail les salles hypostyles. Tout, jusqu’au mode d’agrégation, jusqu’à l’impression de labeur gigantesque, est commun à ces deux architectures. La distance des temps exclut l’hypothèse d’une influence directe. Faut-il croire à une simple rencontre de hasard, ressource toujours aisée? 

Les premiers orientalistes, frappés par le nombre des analogies, n’hésitaient pas à admettre des rapports historiques entre l’Egypte des pharaons et l’Inde des brahmanes. La critique sévère a écarté ces ambitieuses spéculations. 

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La décadence et la chute des Moghols a laissé le champ libre à l’invasion de l’art européen, admis d’abord à titre de curiosité et imposé ensuite par la force des armes. Le mauvais goût britannique a peuplé l’Inde de monuments soi-disant grecs ou romains ou italiens fort propres à corrompre l’esthétique la plus fine et la plus sûre.  

Le style du Nord ou indo-aryen a une origine énigmatique. Ses formes originales ne suggèrent pas de comparaison ni de rapprochement. temple indo-aryen n’a pas de colonnes; le premier comporte un vaste développement de constructions; le second est réduit au sanctuaire proprement dit. Le temple du Nord est en général carré à l’intérieur, mais souvent modifié à l’extérieur par une addition de projections parallèles; en avant un porche de forme à peu près cubique aussi est surmonté d’un toit pyramidal. 

La pensée spirituelle indienne intègre l’homme et le cosmos, le cosmos étant directement lié à l’existence humaine. Fondée sur cette connaissance, la civilisation indienne a toujours respecté l’environnement. Les principes typiques comprennent une conception adaptée au climat, l’utilisation de matériaux locaux et durables, la récupération de l’eau, etc. La conception architecturale est spécialement sophistiquée, après des milliers d’années de raffinement. Les éléments architecturaux, comme les cours, les groupes de construction, les tours de ventilation, les terrasses sur les toits et les jaalis (treillis de pierre), sont utilisés pour atténuer les effets du climat et sont devenus des éléments sociaux et culturels. Le défi est de concilier ces méthodes traditionnelles et les innovations technologiques.

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3000 kms parcourus au sein du Rajasthan

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2010

3000 kms parcourus au sein du Rajasthan 

 

Eh oui ! Distance parcourue : environ 3000 kms sur les routes du Rajasthan ; nous y avons vécu tant de choses….

 

La carte : 

 

3000 kms parcourus au sein du Rajasthan dans VOYAGE EN INDE rajasthan

 

Le Rajasthan est un état de l’ouest de l’Inde. Sa superficie est de 342 239 km2 et sa capitale est Jaipur. 


Plus de 50 millions de personnes vivent au Rajasthan et les langues majoritairement parlées sont l’hindi et le rajasthani. 

Rajasthan signifie « pays des Seigneurs ». Pendant des siècles la région fut contrôlée et bâtie par les Rajpoutes qui étaient des guerriers réunis en clans. Incapables de s’unir face aux musulmans, ils deviendront petit à petit les vassaux des Moghols puis des britanniques. La plupart des états rajpoutes furent alors dirigés par des maharajas oisifs. Lors de l’indépendance de l’Inde, le Rajasthan était l’une des régions les moins développées. 

Le Rajasthan est l’un des états qui attire le plus de touristes en raison de la beauté de ses cités et de ses citadelles témoins d’un passé historique et culturel d’une grande richesse.
Les grandes villes se situent plutôt dans l’est de l’état car une grande partie de l’ouest est occupé par le désert du Thar. 

Septième pays du monde par sa superficie (3,29 millions de km2) et deuxième par sa population (plus de 1 milliard d’habitants), l’Inde est divisée en 28 états : 

 

Karnataka
Kerala
Maharashtra
Rajasthan
Tamil Nadu
Uttar Pradesh
Bengale occidental
Madhya Pradesh
Andhra Pradesh
Bihar
Goa
Gujarat
Chhatisgarh
Uttaranchal
Jharkhand
Arunachal Pradesh
Assam
Haryana
Himachal Pradesh
Jammu et Cachemire
Manipur
Meghalaya
Mizoram
Nagaland
Orissa
Penjab
Sikkim
Tripura
 

et 7 territoires de l’union : 

Delhi
Pondichery
Iles Andaman et Nicobar
Chandigarh
Dadra et Nagar Haveli
Daman et Diu
Laquedives 

 

L’Inde est l’un des rares pays du monde à compter plus d’hommes que de femmes. Cette anomalie tient au fait que de nombreuses femmes avortent lorsqu’elles sont enceintes d’une fille. Cette élimination des filles s’explique par le fait que le système de la dot pèse encore lourdement sur les familles indiennes. Une fille, lorsqu’elle se marie, doit verser à sa belle-famille une dot plus ou moins importante suivant la caste de son mari. L’éducation d’une fille peut donc coûter très cher à une famille. 


Quelques chiffres : 

 

Les indiens se répartissent de la façon suivante : 72% d’indo-européens, 25% de dravidiens et 3% de mongoloïdes ou autres. 


Il y a 81% d’hindous, 12% de musulmans, 2,3% de chrétiens, 1,9% de sikhs, 0,7% de bouddhistes, 0,5% de jaïnas, 0,4% d’autres. 

Taux de natalité : 23,3/1000.
Taux de mortalité : 8,5/1000.
Taux d’alphabétisation : 59% (70% chez les hommes, 48% chez les femmes).

 

  

Voici l’école que nous avons visitée…..

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Nous avons appris que pour encourager les filles à aller à l’école, l’Etat a institué un système de cadeau pour encourager les familles à laisser leurs filles s’alphabétiser ; ce qui fait que l’Etat donne un vélo à chaque famille ayant une fille, afin qu’elles puissent se rendre à l’école. Toutefois, il existe également des ramassages scolaires afin de permettre aux enfants nomades du désert de pouvoir se rendre également à l’école ; soit le matin, soit l’après-midi afin que tous reçoivent un minimum d’éducation. 

 

Dans cette école, j’ai fait la connaissance d’India, le jeune garçon de gauche, âgé de 17 ans ; jamais je n’oublierai ce moment passé avec lui, il était si fier de me montrer son travail d’étudiant…. 

 

 

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Et d’ailleurs voici un exemple de ce que les jeunes Indiens apprennent….. et de plus, en double langue, à la fois en Hindi et à la fois en anglais :

 

 

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Observatoire astrologique en Inde

Posté par othoharmonie le 8 novembre 2010

OBSERVATOIRE ASTROLOGIQUE EN INDE 

 

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Le Yantra Mandir (plus connu sous le nom de Jantar Mantar dans le domaine touristique) est un observatoire astronomique établi à Jaipur au Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde. Il est constitué d’une série d’instruments astronomiques, construits sur ordre du mahârâjaJai Singh II dans sa nouvelle capitale de Jaipur entre 1727 et 1733. Il s’inspire d’un autre observatoire que Jai Singh II avait fait édifier précédemment à Delhi, capitale de l’Empire moghol. Il en fit également bâtir trois autres à Bénarès, Mathura et Ujjain, mais celui de Jaipur est le plus important. 

Cet observatoire a été construit à l’intention du gourou de Jai Sing II, le pandit Jaganath, dans le but d’établir les thèmes astraux et de déterminer les moments les plus propices pour les grands événements (mariages, déplacements…). Il est inscrit depuis 2010 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. 

Le nom du site provient de yantra, « instrument », et mandir, « temple », soit le « temple des instruments ». Il aurait été appelé à l’origine Yantra Mantra, mantra signifiant « formule ». 

 

 

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Les différents instruments 

 

L’ensemble comprend en tout 17 instruments. Certains sont de taille imposante, ce qui permet d’obtenir une précision accrue. Parmi ces instruments : 

 

  • le Brihat Samrat Yantra est un cadran solaire de 27 mètres de haut, qui permet d’obtenir, aux équinoxes, une mesure de l’heure atteignant une précision de 0,5 seconde !  

 

  • le Rama Yantra sert à déterminer l’altitude et l’azimut des planètes, par lecture des graduations figurant sur les murs et le pavement de deux constructions circulaires ;  

 

  • le Rashivilaya Yantra est composé de douze cadrans permettant la recherche des coordonnées elliptiques. Ils sont chacun orientés vers un signe zodiacal ;  

 

  • le Kranti Yantra, composé de deux parties, l’une en bronze, l’autre en maçonnerie (inachevée), permet de déterminer les coordonnées des planètes par lecture directe ;  

 

  • le Dakshina Yantra est un double cadran mural permettant d’évaluer la distance des corps célestes par rapport au méridien ;  

 

  • le Shasthamsa Yantra est formé de deux paires d’arcs gradués formant des sextants, placés dans les loges du mur du Samrat Yantra (voir ci-dessus) ;  

 

  • le Narivalaya Yantra, un cadran circulaire placé dans le plan de l’équateur, permet de déterminer l’heure de midi ;  

 

  • le Dignasa Yantra, constitué d’une broche centrale et de deux murs concentriques gradués, permet la recherche des azimuts ; 

 

  • le Chakra Yantra permet, pour un astre, de mesurer ses coordonnées équatoriales, l’angle horaire et la distance polaire ; 

 

  • l’Unnatansha Yantra, un cercle de laiton de 5,25 mètres de diamètre, permet d’évaluer la hauteur des corps célestes. Il est suspendu verticalement sur maçonnerie ;  

 

  • le Raja Yantra, constitué de deux disques, l’un en laiton, l’autre en fer, suspendus à des poutres de bois, sert de carte céleste ;  

 

  • le Jaya Prakash Yantra et le Kapali Yantra sont deux cavités hémisphériques complémentaires permettant de noter le franchissement d’une ligne repère par un astre. 

     

 

 

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De nos jours, le Yantra Mandir est l’une des principales attractions de la ville de Jaipur. Et cet observatoire fait dorénavant partie du patrimoine mondial reconnu par l’UNESCO

 

 

Nous commençons donc la visite de l’observatoire construit par Sawai Man Singh II, un maharadjah de Jaipur.  Nous entrons dans une enceinte avec des petits « monuments » éparpillés un peu partout. Heureusement pour nous aider à comprendre les utilités de ces différents instruments, nous avons Dipack, notre guide. Chaque instrument, qui a l’air plus fantasque que le précédent, a une utilité bien définie – donner le méridien, l’altitude, … d’un astre ou d’une planète.

  

 

 

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Cadran solaire 

 

Cet observatoire, malgré son âge reste très complet et assez recherché. Heureusement que le maharadjah s’intéressait beaucoup à la science mais cela reste un monument gigantesque – à nouveau un peu mégalomane. Ce qui nous gène le plus c’est que ces monuments sont effectivement magnifiques.

  

Il nous reste en tête la beauté des lieux et tous les instruments de l’observatoire. 

 

Signe du scorpion

Nous y avons trouvé les monuments représentant nos signes astrologiques et Charlène, ma fille, étant du signe du Scorpion, a eu la chance de pouvoir constater qu’effectivement, à l’évidence, le soleil était bel et bien placé sur son signe astrologique en cette période de l’année.

Super génial ! cet endroit m’a beaucoup plu

 

 

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La cuisine Indienne

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2010

LA CUISINE INDIENNE 

Rien de plus frustrant que de se retrouver devant un menu comportant plus d’une centaine de plats et de ne pas être capable d’en sélectionner un seul…  

En Inde, finalement, il n’existe que 2 types de repas, le végétarien et le non végétarien. Ça paraît assez simple dit comme ça, mais lorsqu’il faut choisir, c’est un réel dilemme. 

Il existe une moralité en Inde, et cette moralité dit : « Il y a tout ce qu’il faut pour vivre en Inde, mais il faut rester dans la simplicité » !

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Lors de notre visite dans une famille habitant au beau milieu du désert, nous avons eu la joie de pouvoir déguster une galette de Sorgo que la grand-mère de cette famille avait préparée à notre intention, grâce à leur généreuse hospitalité. 

Lors de notre départ, afin de les remercier, nous avons laissé un billet dans les mains du plus jeune des enfants… constatez par vous-même ; rien que pour le plaisir des yeux !! 

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En Inde, le chai est la boisson nationale indienne… Du thé et des épices bouillis dans un peu d’eau et du lait, beaucoup de lait. On y ajoute souvent du gingembre ou de la cardamome. Cette potion se boit toujours dans un gobelet en plastique 

Sinon, du thé, du café soluble et beaucoup de sodas de toutes marques et du coca cola. Pour ma part, ce qui fit mon ravissement ce fut tout simplement la bouteille en plastique d’eau minérale. 

Ce que j’ai préféré moi-même au moment du 4 heures, c’est le thé MASALA. Le plus souvent, en Inde, on y ajoute du lait, des épices  (cannelle, gingembre, cardamome, poivre noir, clous de girofle) et du sucre. Le nombre et la variété des épices varient selon les régions et parfois même selon les familles. En général, c’est par la décoction que les saveurs des épices et du thé sont transmises au mélange eau-lait. Et d’ailleurs j’en ai ramené dans mes bagages afin de le faire goûter à mes proches….. 

Le chapatti pour tout le monde ; les incontournables galettes qui servent de pain et d’aliment de base pour tous les Indiens… j’ai adoré aussi le Naan qui ressemble à cette galette de farine mais cuite au four avec du lait, du beurre ou du fromage. 

Comme on pourrait s’en douter, on trouve des dizaines de riz différents en Inde ; qu’ils soient épicés ou non épicés.

 

    Les fruits 

 (variables en fonction des saisons et des spécificités locales) 

  

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Les bananes : on en trouve partout (vendeurs ambulants). Les plus petites sont les meilleurs, mais on en trouve également des vertes, immédiatement consommables. A noter que les vaches sont particulièrement friandes des épluchures !!!… Au cas où vous ne trouveriez pas de poubelle, car elles sont très rares en Inde !!!… 

Les oranges : elles sont vertes ! On trouve de nombreux vendeurs de jus d’orange dans la rue. Parfois, ils ne rajoutent pas d’eau et c’est un vrai régal ! 

Les pommes : spécialité de l’Himachal pradesh qui produit la quasi totalité des pommes… Le jus de pomme en bouteille que l’on y trouve est particulièrement savoureux…   Pommes ou grenades  :      

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Sur les marchés on trouve facilement toutes sortes de fruits et de légumes saisonniers. 

A cette époque de l’année, j’ai eu la chance de pouvoir goûter ce qu’ils appellent en Inde, le fruit de l’eau… c’est tout simple une grosse cosse verte très dure et un peu biscornue que l’on épluche et à l’intérieur on y trouve une chair toute blanche, très juteuse qui peut réellement étancher votre soif ! 

Les légumes 

Les lentilles : Dal (dhal)… Avec le riz et les chapatis, les lentilles constituent la base de l’alimentation en Inde du nord. Les « Dal Makkhani » sont généralement assez épicées. 

Les pommes de terre : Alu (aloo) ; les Indiens dans les restaurants trouvaient souvent plaisir à nous dire que c’était des frites comme en France. Ah ! Ah ! les coquins ! 

les tomates , les concombres, les oignons, petits pois, haricots verts, poivrons 

On trouve aussi des épinards (palak), du chou-fleur, des gros radis blancs, des carottes rouges, des navets, des haricots,… 

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Les épices 

Les épices : Masala. Il en existe des dizaines. Mélangées suivant de savants dosages, elles agrémentent différemment chacun des plats de la cuisine traditionnelle indienne

(poivre, curcuma, coriandre, graines de cumin, cardamome, safran,…) et piment, gingembre… 

Les viandes 

Le poulet et l’agneau…. Sinon tofu !! 

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L’Indien est fort hospitalier, toujours prêt à partager sa nourriture, même s’il n’a pas grand chose, même si pour lui cela est un sacrifice. C’est dans les familles indiennes ou dans les restaurants populaires – encore que l’Indien aille très peu au restaurant – que vous découvrirez la véritable cuisine de ce vaste pays, et ses rites. 

Si vous êtes convié à partager le repas d’une famille indienne, on vous recevra avec le namaskar ou salut fait avec les mains jointes, mais sachez qu’en Inde on ne souhaite jamais le bonheur, il est censé être entre vos mains, ne dépendre que de vous. 

Dans les grands restaurants internationaux, nous avons eu cuillères, fourchettes et couteaux, dans les restaurants plus modestes on ne dispose que d’une cuillère pour les plats semi-liquides, et encore suivant la région… car l’Indien, mange avec ses doigts, ceux de la main droite exclusivement, la main gauche étant considérée comme impure. 

Dans le nord, là où nous nous trouvions, il arrive que les aliments soient pris à pleine main, mais dans le sud, selon notre guide,  il paraît qu’il est de bon ton de ne se servir que du bout des doigts. Pour manger, on s’aide de pain ou de galette. 

Généralement tout le repas est servi en même temps, une sorte de plateau individuel rond en métal, le thali, en cuivre. Lorsque les convives sont nombreux, ou dans les restaurants populaires, le thali est fréquemment remplacé par une feuille de bananier, surtout dans le sud. 

Sur le Thali, les mets délicats ou semi-liquides sont disposés dans de petits bols,  qui sont parfois en terre cuite et alors jetés après usage. Les accompagnements divers sont posés à même le plateau, même le riz s’il y en a. 

Dans les grandes réceptions, chaque convive a son thali et les plats sont posés au centre de la tablée afin que chacun puisse se resservir, mais il ne faut jamais en reprendre soi-même pour la simple raison que les doigts souillés saliraient le manche de la cuillère de service ; la maîtresse de maison est attentive et veille à remplir les katoris au fur et à mesure. 

Il n’est pas de mise non plus d’offrir à son voisin ce qui est sur son thali, même si l’on n’y a pas touché… dès que le plateau est en votre possession, son contenu est devenu jutha c’est-à-dire impur ; toutefois, cela peut se faire entre personnes très intimes. 

En général, un repas équilibré comporte deux plats dont un en sauce, un dal, du riz dans le sud ou un pain ou une galette, un chatni, un dahi (yoghourt) et une douceur, tout cela se trouvant au départ sur notre thali. 

Le riz n’est jamais salé et fréquemment on trouve à côté un peu de sel et un peu de citron vert et des sauces épicées. 

Théoriquement, dans un même repas, on ne sert que les plats d’une même région, mais tout cela se modernise et il arrive que cette règle ne soit plus observée, notamment dans les grandes villes. 

Pendant le repas, l’Indien boit de l’eau ou du lassi qui est un dahi (yoghourt) dilué et salé, voire aromatisé à l’eau de rose. 

Dans les bars des grands établissements, on trouve sans peine les boissons alcoolisées chères aux Européens, mais il faut dire qu’elles n’ont guère leur place dans les règles diététiques qui président toujours un repas à l’indienne. 

Le thé et le café sont pratiquement toujours pris en dehors des repas, le matin ou l’après-midi, et avec du lait. Ce dernier quant à lui n’est bu pur que le soir, hors repas, et chaud, précisant que c’est seulement lorsqu’il est chaud qu’il peut être digéré avec le maximum de bienfait. 

L’Indien boit encore beaucoup de sirops de fruits ou de fleurs, ainsi que de l‘eau de coco (à ne pas confondre avec le lait de coco) et des boissons rafraîchissantes à base de citron comme le nimbou pani, jus de citron allongé d’eau et additionné d’un peu de sucre, d’eau de rose et de sel. 

A la fin du repas un petit bol d’eau parfumée, la plupart du temps à la rose, est présenté pour se rincer les doigts, puis intervient le cérémonial du pân, dit encore « chique de bétel », mélange d’ingrédients divers spécialement choisis pour leurs vertus digestives noix d’arec, épices, parfois « chaux » (calcaire de coquille d’huître) ou tabac, voire pierres précieuses (ayant la réputation d’augmenter la virilité) ou feuilles d’argent ou d’or, le tout enveloppé dans une feuille de bétel. 

KOHINOOR-vanderkindere_1047      Comme nous, nous étions très fréquemment installés aux tables des hôtels dans lesquels nous passions la nuit, nos repas se déroulaient autour de grandes tablées et les plats étaient présentés tout au bout de la pièce. Nous n’avions plus qu’à aller faire la queue pour remplir nos assiettes de tous les mélanges qui nous étaient présentés. C’est là que c’était le plus difficile ; que choisir, les épices, nous n’en avions pas l’habitude… et pourtant à la longue, moi-même je finissais par goûter de tout, et les épices, je ne les sentais même plus.  Rituel avant le repas

En Inde, la nourriture est sacrée.

Avant de commencer le repas, chacun respecte un moment de silence intérieur et extérieur,

Il y a une prise de conscience de la nourriture,

Puis c’est l’offrande. Cette nourriture est offerte aux Dieux;

La première offrande est à « Paramatman », le Dieu cosmique,

La deuxième offrande est à « Jivatman », le Soi,

La troisième est dans l’acte de manger destiné à « Annamayakosh », l’enveloppe physique, le corps.

Cet acte se fait dans le recueillement, le silence et la gratitude.

Le repas se termine toujours par un instant de silence

Tout ceci est à savoir bien évidemment. Cependant, vu que j’étais la seule dans notre groupe qui me rendait en Inde pour le côté spirituel, je vous avouerai que ce rituel n’a jamais été respecté par mes compagnons de route. Dommage !! 

Si le rituel alimentaire des Indiens vous intéresse vous aussi, alors je vous ai trouvé un site où tout y est très bien expliqué ; voyez vous-même C’EST ICI : http://revedelinde.net/cuisine_indienne_recettes_de_cuisine.htm

 

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Voici une photo afin que vous vous rendiez compte de la difficulté des choix de la nourriture que nous avions à faire, surtout lorsqu’au tout début de notre arrivée en Inde on n’y connaît pas grand chose…. Il ne nous est arrivé que deux fois de nous faire servir à table ! 

Chaque boîte métallique que vous voyez contient un met sous lequel brûle un petit réchaud afin de garder la température du repas….. 

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je vous avouerai qu’à la longue, riz poulet et poulet riz on se lasse un peu… sans compter qu’au petit déjeuner là non plus c’est pas facile. Car au saut du lit lorsqu’on vous ouvre sous le nez ces immenses plats métalliques remplis de viande de mouton, de lentilles, d’haricots rouges et autres légumes ; personnellement ça ne me donnait pas très envie. Alors je me rabattait vite fait en bout de dressement des plats pour aller rejoindre ce que je connaissais le mieux, c’est à dire le pain de mie tranché et grillé avec un jus d’orange, parfois de la confiture de fruits de là-bas et de temps à autre j’arrivais à trouver un peu de beurre……. 

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Accueil en Inde

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2010

L’accueil aux étrangers 

 

Accueil en Inde dans VOYAGE EN INDE p1010610

En Inde, il s’agit presque d’une tradition dans ce pays qui depuis des millénaires est une terre de passages, de pèlerinages, de départ et d’arrivées incessants. Les Indiens voyagent beaucoup à l’intérieur de leurs frontières, et ont tous été un jour ou l’autre confrontés au sentiment de se retrouver en « terre étrangère ». Ils mesurent donc avec justesse l’importance de l’accueil, et mettent naturellement en pratique ce qui peut être considéré comme un véritable code de conduite, certes mâtiné de religions, mais qui n’en reste pas moins profondément sincère.

En ce qui nous concerne, en tant que touristes, à chacune de nos arrivées dans un hôtel, au total pour ce séjour : 11 hôtels ;  chaque fois nous avons été accueillis comme il se doit : deux grooms à la porte de l’hôtel en habit traditionnel avec un sourire qui dévoile toutes leurs belles dents blanches, nous souhaitant les bienvenus « Namasté » et déposant autour de notre cou un collier d’œillets d’Inde à fleurs oranges, puis une femme en sari coloré et couverte de magnifiques bijoux venant déposer sur notre front un tika (ou tilak), le plus couramment de couleur rouge (poudre de curcuma séchée) nous signifiant porter bonheur, juste à l’emplacement du 6ème chakra, symbole de l’ouverture du 3ème œil….

Vient ensuite un plateau de serviettes chaudes et humides afin que nous puissions nous rafraîchir à la fois le visage, les mains et les avant-bras ; vient ensuite un plateau de boissons désaltérantes, parfois du coca cola, parfois une citronnade….

Quel accueil mes amis très chaleureux !!! Franchement un accueil inégalable, que nous ne savons absolument pas faire en France….

 

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Pour l’historique :

L’Inde est le foyer de civilisations parmi les plus anciennes, et un carrefour historique important des grandes routes commerciales (dont la mythique Route de la Soie). Quatre “grandes religions” y ont vu le jour : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme.

Autrefois, l’Inde constituait une partie importante de l’empire britannique (le Raj) avant d’obtenir l’indépendance en 1947. Il est également important de noter la présence, à la même époque, de comptoirs français et portugais, qui lui seront rétrocédés quelques années après l’indépendance.

Après plusieurs décennies de stagnation économique, le pays s’est beaucoup développé depuis une quinzaine d’années environ, en particulier grâce aux réformes lancées en 1991. L’Inde, déjà géant démographique et puissance régionale, est sans nul doute appelée à devenir une des grandes puissances du XXIème siècle, à l’instar de la Chine.

 

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Tous ces sourires recueillis à chaque pas de notre avancée au sein d’un hôtel nous fait bien comprendre que chaque Indien aura à cœur de tout faire pour que nous nous sentions à l’aise, et pour que nous gardions de son pays une image positive. Une armée entière de gens au service de leur clientèle, il suffit de lever le petit doigt pour qu’au moins trois jeunes gens du personnel soient à votre disposition avec toujours ce même sourire agréable aux lèvres.

 

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Pour un ordre d’idées, voici quelques Hôtels de L’inde du Nord

 

 

Agra              L’Hôtel Amar 

Amritsar       L’Hôtel Ritz Plaza 

Bikaner         L’hôtel Harasar Haveli

L’Hôtel Maharaja Ganga Mahal  

Dabri             Couchage sous tentes dans le désert 

Delhi             D’hôtel Grand Godwin 

Dharamsala  D’hôtel Zambala House 

Jaipur            L’hôtel Diggi Palace 

Jodhpur        L’Hôtel Pal Haveli 

Mandawa      L’Hôtel Héritage 

Pushkar        Le Jagat Palace 

Udaipur         L’Hôtel Swaroop vilas

 

 

 Hôtel :

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Fête des Lumières en Inde

Posté par othoharmonie le 5 novembre 2010

Fête des Lumières en Inde dans Penserie mini_bougie Une petite pensée particulière aujourd’hui 5 novembre 2010 car nos amis indiens sont en train de fêter la FETE DES LUMIERES….. (nouvel an en Inde).

Lorsque nous avons quitté le sol Indien, cette grande fête était en préparation…..

 dans VOYAGE EN INDE

Dans toute l’Inde cette fête marque le début du nouvel an Hindou. C’est la fête de lumières, partout dans le pays, les fidèles allument des petites lampes à huile et des lampes électriques. Des milliers de lampes illuminent alors les rues et les maisons, pour indiquer la route à Rama, qui rentre d’exil. Mais de nos jours la fête est également dédié à Lakshmi, la déesse de la fortune, et au Bengale à Kali. C’est certainement la fête la plus gaie du calendrier hindou, et est de tradition de se vêtir de nouveaux habits à cette occasion, de s’échanger des sucreries et… de faire exploser des pétards jusqu’à tard dans la nuit. 

La légende raconte que cette célébration hindou a pris place pour la première fois en l’honneur du retour de Rama, après sa victoire face au démon Ravana. Elle correspond au nouvel an Indien selon le calendrier hindou Vikram utilisé en Inde du Nord. Une grande fête où l’on célèbre le renouvellement de la vie et la destruction du mal. 

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Parmi les nombreuses fêtes hindoues qui représentent symboliquement l’ascension de l’âme individuelle vers les sommets divins, Deepavali est la plus populaire et la plus significative. Deepavali se situe pendant le Krishna Paksha ou la moitié sombre du mois de Karthik (nouvelle lune d’Octobre-Novembre). L’obscurité représente l’ignorance ou la maya qui enveloppe l’existence terrestre des mortels, mais la lumière symbolise le moi intérieur, flamboyant de pureté et de splendeur grâce à la flamme de la sadhana, ou effort constant et sacrifice de soi, allumé par la mèche de la dévotion (Bhakti) et l’huile du Jnana, c’est-à-dire, la connaissance ou la sagesse. La lumière intérieure dissipe toute obscurité et permet au moi de se voir Lui-même dans toute sa splendeur et sa gloire. Alors la vie entière devient une vie de lumière, de sagesse et de réalisation personnelle. Ceci est Deepavali – « l’alignement de lumières ».   

Il existe de nombreuses histoires et légendes qui se rattachent à Deepavali, mais toutes présentent une unique vérité de façon allégorique. Narakasura, le fils de Bhoodevi la Terre-Mère, fût annihilé par Krishna, et c’est ce jour qui est célébré comme Deepavali. Bhoodevi représente Prakriti, la Mère Nature. Tout notre attachement aux biens de ce monde ne se situe que dans un plan éphémère. Le Moi Divin de Krishna annihile le démon de l’attachement matérialiste, Narakasura, le produit de Prakriti, la nature. 

    

 Dans certains endroits de l’Inde, la fête est célébrée comme le jour de la victoire de Rama sur Ravana. Rama est le moi qui se révèle en chaque être – « sarve ramante iti raamah ». Ravana avec ses dix têtes, qui représentent les dix sens parcourant le monde, toujours à la recherche des objets et des plaisirs sensuels, est l’incarnation de la sensualité. Le Moi annihile la force obscure de la sensualité et apporte la lumière dans la vie du jeeva individuel, représenté par Seeta.
    

 Certains célèbrent Deepavali comme le mariage de la Déesse Lakshmi et de Vishnu. Lakshmi représente tous les éléments favorables et le bien-être matériel. Le dieu Vishnu symbolise la béatitude spirituelle. Le mélange harmonieux du bien-être matériel – abhyudaya – et de l’élévation spirituelle – nishreyasa – est le but de la vie, et en allumant la lampe de la connaissance ou de la sagesse, les deux se réalisent. 

Au Bengale, Deepavali est célébré en tant que fête de Durga (une des formes de la Mère) – celle qui nous permet de franchir les forteresses de l’ignorance. Certains fêtent ce jour comme celui de la destruction de Lanka, terre de sensualité, par Hanuman, qui représente symboliquement l’âme illuminée qui disperse les ténèbres. 

Les Jaïns célèbrent Deepavali pour marquer l’avènement de Mahavira Jina, celui qui conquit les forces obscures avec la lumière de la sagesse. L’application d’huile sur la tête et le bain rituel de cette journée symbolisent le rafraîchissement du cerveau pour le rendre brillant, et le lessivage des mauvaises pensées de l’esprit. 

Le festival de Deepavali unifie les éléments variés de la population par les liens de la fraternité humaine. L’explosion des pétards et l’illumination de l’espace symbolisent la diffusion de la connaissance sur la société tout entière. Le port de vêtements neufs représente l’adoption d’une nouvelle vie spirituelle, après s’être défait de la basse existence matérielle. La distribution de sucreries parmi les gens symbolise la diffusion de la joie, de la paix, de l’amour mutuel et de l’harmonie.

Nivedita et Sarojini Naidu ont souligné que, avant la partition de l’Inde, même les musulmans du Bengale se joignaient aux hindous pour allumer et déposer les petites lampes flottantes sur le fleuve sacré, le Gange, marquant symboliquement l’illumination de Jiva Ganga, ou flux de vie, avec les lumières de connaissance, d’unité et de fraternité. Deepavali est un moment où la charité atteint ses sommets. Tout le monde cherche à faire plaisir aux autres par des cadeaux, même les maîtres offrent à leurs serviteurs des vêtements, des gâteaux, soulignant ainsi leur place au sein de l’unité familiale. 

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NOTA : Au Tamil Nadu, dans le Sud de l’Inde, Deepavali se situe à la même époque, mais dans le calendrier tamil, le nom du mois est « Aypassa ». C’est l’occasion de faire éclater d’innombrables pétards, d’offrir des cadeaux, et de sacrifier quelques animaux (chèvres, poules, lapins…) en l’honneur de Kali. 

Les petites lampes à huile illuminent le pays au mois tamil de Karthik, en Novembre-Décembre, pour « Karthik Deepam », la pleine lune. Pour de nombreux Tamouls, c’est également Karthik qui tua Narakasura.

 

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Les plus de l’Inde

Posté par othoharmonie le 5 novembre 2010

LES PLUS DE L’INDE

 

Les plus de l'Inde dans VOYAGE EN INDE

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il est très facile de se « débrouiller » en Inde du Nord, tant l’accès aux divers types de communications est aisé. La langue, en premier lieu, n’est pas réellement un obstacle insurmontable comme on pourrait le croire. Même pour moi qui baragouine un anglais précaire ; on arrive toujours à se faire comprendre !

En dehors de quelques régions ou même villages très reculés où règnent différents dialectes, un peu comme le patois de certaines de nos régions françaises, nous rencontrons toujours une personne parlant anglais, ancienne colonie oblige, et prête à nous aiguiller. Ceci dit, la connaissance de quelques mots d’hindi ravit toujours nos interlocuteurs et nous ouvre des portes parfois insoupçonnées. Le dialecte le plus couramment utilisé chaque jour et le plus basique pour ma part mais pourtant il a fait le ravissement de mes rencontres ce fut :

 Bonjour = namasté

 Merci = dhanyavad ou encore Choucria

 Bien = achha

 

en complément de mon anglais très rudimentaire. Cependant, aucune inquiétude au niveau des langues, les indiens sont beaucoup plus avancés que nous pour manier toutes les langues et ceci tout simplement grâce au tourisme ; les Indiens apprennent très très vite….

 

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Une anecdote à ce sujet…

Dès que vous mettez un pied sur le sol indien, à la sortie du bus pour nous, tout un attroupement de marchands à la sauvette vous sautent dessus, principalement des femmes et des enfants,  pour vous vendre des babioles ; ne sachant pas encore de quelle nationalité vous êtes, ils vous parlent dans toutes les langues à la fois jusqu’à temps de tomber sur la bonne et… bien évidemment lorsqu’ils vous parlent un français bien clair, on ne peut s’empêcher de sourire ! Ils ont ainsi trouvé de quelle nationalité vous êtes !

Je vais vous dévoiler le langage typique du français dans sa représentation par les indiens :

-          Oh là là !!

-          Ras le bol !!

-          Lâche-moi les baskets !!

-          La paix !!

Comment voulez-vous ne pas sourire lorsqu’ils vous dévoilent leurs talents et leurs connaissances dans toutes les langues, celles qu’ils ont pu apprendre au seul contact des touristes de toutes origines !

Ensuite vient l’instant où ils vous demandent de quelle région de France vous venez et qu’ils se mettent à énumérer toutes les grandes villes de France… mais, lorsque l’on leur dit Dijon, finalement très peu connaissent et pour certains érudits, ils se mettent à énumérer avec fierté : oh oui !!…. moutarde, pain, beurre, saucisson…

 

Le train Indien   p1010710

 

En second lieu, les moyens de transports sont remarquablement bien développés et organisés. Que cela soit en avion, en train, en bus, ou en Jeep collective, il est bien rare de ne pas trouver assez rapidement une solution pour se rendre à l’endroit désiré, de surcroît à moindre frais. D’ailleurs durant le séjour nous avons fait l’expérience de prendre le train local en pleine journée. Certes une fameuse aventure dans cette marée humaine, mais nous avons pris tout de même le train de première classe…. mais attention, de première classe de là-bas… à ne pas s’y méprendre.

Tout d’abord, nous avons eu la surprise de constater que sur notre wagon, le nom de chaque voyageur y était inscrit sur une feuille scotchée à l’extérieur de notre compartiment. Ce sont en réalité la forme de trains que nous avions ici en France dans les années 1930.

A ce sujet d’ailleurs, notre guide Tipack nous a dit que le train que nous allions prendre était le TGV de l’Inde …. Sauf que TGV là-bas ne veut pas dire Train à Grand Vitesse comme chez nous, mais plutôt TRAIN A GRANDES VIBRATIONS !!!

 

Pour se déplacer, il faut juste un peu de patience, les trajets étant souvent très très longs. Pour un ordre d’idée, en Inde, on ne calcule pas en kms mais plutôt en temps et pour en appréhender le calcul, je peux vous dire pour l’avoir vécu, qu’en Inde, pour parcourir environ 15 kms d’ici, il faut bien compter une heure ; tout ceci en raison du mélange des circulants, car en Inde on tient également compte du déplacement des animaux comme : les chiens, les chameaux, éléphants, cochons … dans un respect mutuel avec l’être humain qui va nu pied comme celui à vélo ou véhicule motorisé ; tous circule en harmonie à faire pâlir encore plus, les gens comme nous.

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12 jours au Rajasthan

Posté par othoharmonie le 4 novembre 2010

12 jours / 10 nuits au Rajasthan (Inde du Nord)   

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Est-ce réellement un voyage initiatique ? S’agit-il réellement de cela ?

Je ne sais pas encore, mais je suis secouée de partout, mon corps entier résonne encore de plein de minis vibrations sous-cutanées….

Un spectacle, oui peut-être, mais avant tout une initiation, un retour aux sources. On pourrait utiliser plein de qualificatifs et ne seraient-ils pas justement tous représentatifs en globalité de cette expérience unique (?).

Que ce soit pour les monuments, pour la rencontre avec le peuple ou pour une quête spirituelle, ce fut le risque à prendre et une façon irréversible de bouleverser toute la conception de ce que l’on nomme parfois la réalité et qui n’est somme toute, que la réalité de celle que chacun souhaite conserver afin de garder sa stabilité au milieu de la vie à la fois zen et trépidante de nos Indiens…..

Les odeurs parfumées s’associent aux odeurs pestilentielles, les couleurs vives des saris s’associent à la pâleur poussiéreuse de l’atmosphère, la stimulation des épices fait contraste avec la douceur maternelle du lassi qui est la boisson traditionnelle indienne à base de yaourt. 

Le lassi existe en plusieurs versions : nature, salée, épicée ou sucrée, cette dernière étant souvent aromatisée, par exemple à la rose, au citron, à la framboise ou à la mangue. En Inde, le lassi est le plus souvent consommé en dehors des repas. Mais personnellement ce que j’ai préféré c’est le thé Masala dont j’ai ramené des paquets. Me feront-ils le même effet, une fois revenue dans le contexte français (??).

dscf00802.jpg Une école

En Inde, les klaxons stridents contrastent avec la volupté de la flûte, la grâce de l’architecture, le raffinement des arts contrebalance avec les hideux étalages des ordures quotidiennes qui bouleversent nos sens… tout y est en contradiction sans cesse, le beau côtoie le laid sans démarcation aucune, c’est une évidence, on se sent déroutés !

Je pourrais vous dire que l’on se sent quelque peu désarmés par des modes de vie fondés sur le non-agir et que nous sommes quelque fois démunis face à l’apparent fatalisme face à ce monde bâti sur l’invisible et l’archaïque de plus de 80 ans de retard avec notre propre civilisation et pourtant… ce contexte ambiant est si ingénieux face aux défis de la modernité. Nous avons des choses à apprendre !

Charmeurs, séducteurs et joueurs, les Indiens n’en restent pas moins insondables. Sensibles là où nous ne le sommes plus : un sourire, une main tendue, un échange de regard futile  etc…, indifférents là où nous sommes, nous, si sentimentaux ; les indiens nous déroutent et nous nous perdons littéralement de vue… qui sommes nous en quelque sorte! ?

Se perdre, oui c’est ça, c’est le luxe qu’offrent encore l’Inde moderne côtoyant ses vestiges antiques. Nous voilà plongés dans un chaos d’une réalité nue, si nue que l’on croit basculer dans un autre monde, dans un rêve ou peut-être même un cauchemar. Chacun le ressentira à sa façon.  Tout simplement parce que le sublime y côtoie l’immonde, que le quotidien danse avec les dieux.

Tout cela car c’est dans cette région du nord de l’Inde que sont nées la plupart des religions du monde, où tous se côtoient sans aucun jugement d’ordre ni de préférence…. Les charlatans cachent, tels des gardiens du temple, de secrètes sagesses immémoriales.

Les artisans et les musiciens transmettent les traditions véritables à leurs élèves disciplinés et les touristes achètent leur salut, endormis par les paroles opiacées de charismatiques gourous, ou tout simplement ému par le visage d’un enfant que sa mère porte sur la hanche.

N’oublions pas que l’Inde est encore ce lieu merveilleux où l’on peut trouver des pierres précieuses, rencontrer des diseurs de bonne aventure, des princesses, des bandits de grands chemins, déambuler dans des villes labyrinthes, ou croiser un éléphant, un chameau pendant que l’on fait son marché en déambulant dans les soi-disant villes où se côtoient vaches, cochons noirs, chiens, ânes, piétons, cyclistes, motocyclistes, touk touk, calèches, tongas, voitures, bus, camions etc…. dans une harmonie et un brouhaha de ce qu’ils appellent là-bas circulation et qui nous, nous fait pâlir de peur d’un incident de la circulation !!

Tout cela fait de l’Inde un monde où l’on vit ému du matin au soir et du soir au matin, que ce soit par des situations, des enfants, des bébés, des vieillards, des femmes, des lépreux, ou bien encore des paysages, réconciliés que nous devenons finalement avec l’âme du monde.

Nous avons parcouru 3000 kms de découverte au sein du Rajasthan, et nous nous sommes retrouvés à  moins d’une cinquante de kms du Pakistan. Pourriez-vous imaginer, lorsque mon esprit s’est mis à vagabonder à cette simple pensée….

Nous étions dans le désert à ce moment là, en train de faire la fête en compagnie de musiciens indiens et de magnifiques danseuses lorsque je me suis dit : « Mais … dans le silence du désert, à peine à côté de nous, peut-être que les militaires qui sont en train de s’entretuer au Pakistan pourraient nous entendre… !! »

De drôles d’émotions ont alors ampli mon cœur à cet instant !!

j’en verse encore des larmes aujourd’hui ! Tout ceci est si fort et à la fois Magique !!!

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Je suis rentrée d’Inde

Posté par othoharmonie le 3 novembre 2010

 Je suis rentrée d'Inde dans VOYAGE EN INDE 000203D4   Ça y est, je suis de retour de mon séjour en Inde !

 

Bonjour à tous, les amis ….

 

 

J’ai bien failli ne pas rentrer à la date prévue et pourtant, grâce à la vigilance de Dipack, notre guide indien, à Pendack le chauffeur et à l’assistance du jeune Allan, l’aide chauffeur, nous avons pu franchir les portes de l’aéroport de Delhi juste à temps pour notre envol pour Roissy Charles-De Gaulle.

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Tout simplement parce que notre bus Indien (soit disant de grand confort) est tombé en panne ; la veille, ce fut la courroie de distribution qui a cédé, ce qui nous a occasionné 3 H d’attente sur les routes désertiques et poussiéreuses de l’Inde, avant que le jeune Allan parcourant seul, dans toute sa détermination et sa servitude des kms à pieds, ne puisse trouver le nécessaire de réparation au village le plus proche et attendre son retour, à bord d’un « touk touk  » (véhicule local) avec la courroie….. puis encore 2 H d’attente encore au sein d’un village, en pleine nuit, au beau milieu de la circulation intempestive indienne et l’envahissement du peuple indigène,  pour la seule et simple raison d’une crevaison de roue du bus et la non possession de la roue de secours valide dans la soute du véhicule…

dscf0023 le TOUK TOUK véhicule local

Enfin bref, nous sommes là tout de même aujourd’hui !

Ce que je puis vous dire à l’instant même, c’est que l’on ne peut revenir d’un voyage en Inde sans en être quelque peu transformé. J’ai la sensation d’avoir appris des millions de choses, à la fois sur le peuple Indien, évidemment, mais également sur les comportements des français (notre groupe étant constitué de 33 personnes).

Lorsque je me suis retrouvée les deux pieds sur le sol français, je me suis dit : « Mais…. Qu’est-ce que la France est belle !! »….

Et notre première envie, à ma fille Charlène et à moi-même, fut de retrouver les gens que nous avions quittés ici ; mes deux filles, nos amis et voisins, et de pouvoir les serrer très fort dans nos bras, savoir qu’ils existent et qu’ils attendaient notre retour !

La seconde chose qui a comblé notre envie, fut de retrouver la nourriture française…. Charlène et moi finissions par rêver à la fin du séjour, de pouvoir manger du pain, un cran de chocolat et de boire un vrai café. Ce sont sommes toutes, des choses très simples, qui pourtant nous ont fait défaut !

Beaucoup d’émotions fortes sont enfermées au fond de mon être ; beaucoup de larmes coulent sur mon visage sans cesse et sans raison apparente pour l’instant. Hier soir lorsque je me suis endormie, des visages indiens on refait surface devant mes yeux ; des indigènes que j’ai rencontrés au cours du périple et qui ont marqué ma vie, soit par leur sourire, leurs mains tendues,  leur appel à ma reconnaissance ou tout simplement quelques mots échangés dans mon anglais rudimentaire…  je souhaiterais ne plus jamais les oublier ; et je n’ai pu retenir là encore un flot de larmes…

Je suis marquée par quelque chose de très fort. C’est seulement au fil des jours que je pourrai vous faire part réellement d’une partie de ces sensations intenses que j’ai vécues jour après jour. Mais pour l’heure, ce que je puis affirmer, c’est que lorsque l’on rentre chez soi, on se rend réellement compte de toutes les futilités par lesquelles nous sommes entourés et combien nous sommes seuls dans notre vie finalement, par rapport à celle des Indiens.

Nous vivons ici en France dans un monde de luxe, de rêve pour une peuplade Indienne habitant le Rajasthan…. Vous pouvez me croire.

Au fur et à mesure, je vous raconterai…..

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