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Mémoires d’un enfant laid

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2010

Titre

TOINE   

Auteur

Pascal  BASSET CHERCOT   

 

                                                                   TOINE 

 

                                            Mémoires d’un enfant laid 

 

 

 

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de quoi ça parle :

 

Dans les fragments de son enfance, Toine ne juge pas. Il se contente de raconter : Paulus, son ami, trop gros pour faire de la balançoire, trop petit pour voir une femme nue ; Joseph, le clochard, la tête dans les étoiles, les pieds dans les poubelles ; sa grand-mère ; un sculpteur ; la concierge. Il raconte : Anne, la petite soeur adorée qu’il veut revoir à tout prix ; sa mère à la dérive ; le placard, le noir et cette nuit d’épouvante où Patrice lui fait payer des mois de mauvais vin. Mais cet enfant aux souvenirs horribles et magnifiques ne pleure pas, jamais. Même sur sa laideur. 

 

Toine, c’est soi et l’Autre détestés : bref, le bouc émissaire. Pascal Basset-Chercot a réussi là, à exprimer la muette souffrance de l’enfant-martyr, telle qu’il la ressent lui-même : passivement, comme une fatalité, avec une résignation et une pitié quasi christiques. 

 

 

 

L’auteur : Mémoires d'un enfant laid dans A et B Basset_Chercot

Pascal Basset-Chercot est né en 1956 à Lyon. Tout d’abord journaliste à Paris, il s’installe en Touraine en 1993 pour se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur de Baby Blues (Calmann-Lévy), qui a obtenu le prix Patricia Highsmith en 1988, roman mettant en scène son personnage fétiche, l’inspecteur Déveure – plus connu sous le nom du « Boiteux » - héros d’une série comprenant huit titres, dont trois ont été adaptés à la télévision avec Audrey Tautou, François Berléand, Tom Novembre, et Vincent Winterhalter dans le rôle éponyme

 

Il a également écrit La Passion du Sâr, et un roman pour la jeunesse, Morgane, paru en 2003 chez Bayard-Jeunesse. 

 

 

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Pieds nus sur la terre rouge

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2010

Titre

PIEDS NUS SUR LA TERRE ROUGE  
Auteur

Solenn BARDET  

 

                                  PIEDS NUS SUR LA TERRE ROUGE                                                                                          

                           Voyage chez les Himbas 

Pieds nus sur la terre rouge

De quoi ça parle

Publié en 1998, « Pieds nus sur la terre rouge » est le livre de référence sur les Himbas. Il a été réédité fin 2008,  accompagné d’une préface de Philippe Bossière, Ambassadeur de France à Windhoek (jusqu’en décembre 2008) et d’une postface de Solenn Bardet dans laquelle elle met en perspective le devenir du peuple rouge : « Quand une culture disparaît, rappelle-t-elle, c’est l’humanité qui s’appauvrit« . 

En 1993, Solenn Bardet, jeune étudiante en géographie, a tout juste dix-huit ans quand elle arrive chez les Himbas, au nord de la Namibie, dans la région aride du Kaokoland. Au hasard d’une rencontre à Windhoek, capitale de la Namibie, Solenn Bardet découvre une photo d’une femme Himba. Emue par son sourire, elle décide de gagner la région la plus reculée du pays. Acceptée par les pasteurs Himbas, elle y passera pendant trois ans six mois par an, jusqu’en 1996. Elle sera même « adoptée » selon leurs rites et présentée aux ancêtres. Ce peuple fascinant lui apprend ses traditions et ses savoirs, élargissant sa sensibilité et sa vision du monde.  


Imaginez, il y a seulement quinze ans, des hommes et des femmes qui n’ont pas encore entendu que la terre était ronde ni qu’à l’ouest de leur pays, au-delà d’un redoutable désert, un océan vient caresser ou brutaliser la terre. 

Les Himbas puisent leur identité dans les profondeurs de la terre de leurs ancêtres – d’ailleurs, les femmes s’immergent littéralement dans la terre ocre – mais ils ont aussi la tête dans le ciel. Leur imaginaire est structuré autour de cet axe vertical qui fonde leur rapport à la nature, leur transcendance au-delà du monde visible. Du fait de leur environnement difficile, les Himbas ont une pratique très pragmatique de la vie : ils sont obligés de s’adapter en permanence. Nous aurions, nous occidentaux, beaucoup à apprendre…

L’auteur :   Pieds nus sur la terre rouge dans A et B solenn_bardet

Solenn Bardet s’est battue à leurs côtés en Namibie et en Europe pour s’opposer à un projet de construction de barrage qui menaçait leur territoire. Elle a consacré ses travaux de maîtrise et de DEA aux conséquences qu’aurait la construction du barrage d’Epupa sur la société Himba
Elle a fait le récit de cette incroyable histoire dans «
Pieds nus sur la terre rouge« . 

S. B.  nous dit : Oui, les Himbas puisent d’une part leur identité dans les profondeurs de la terre de leurs ancêtres, – d’ailleurs les femmes « s’immergent » littéralement dans la terre ocre – et d’autre part ont la tête dans le ciel. Leur imaginaire est structuré autour de cet axe vertical. Nous aurions nous, occidentaux, beaucoup à apprendre de cet axe qui fonde aussi leur rapport à la nature, leur transcendance, au-delà du monde visible. Mais ils ont aussi, du fait de leur environnement difficile, une pratique très pragmatique de la vie : ils s’adaptent en permanence. 

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Comment on soulève les montagnes

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2010

Titre

COMMENT ON SOULEVE LES MONTAGNES   

Auteur

Georges BARBARIN  

 

                            COMMENT ON SOULEVE LES MONTAGNES  

                     La puissance créatrice de la pensée 

 

Comment on soulève des montagnes : Le Pouvoir de votre pensée

De quoi ça parle ! 

 

Ce livre est dédié aux hommes et aux femmes de notre époque, dont le chaos, le désarroi et l’incertitude paralysent les espérances et affaiblissent les coeurs. Il est aussi dédié à tous les désemparés, les faibles, les irrésolus qui ont le sentiment d’être passé à côté d’une vie plus féconde. 

 

Certains se sont persuadés que n’importe qui peut demander n’importe quoi à la pensée, de même que n’importe quel conducteur peut conduire n’importe quelle automobile. Cela est faux et dangereux, car la pensée est une arme extrêmement complexe dont l’usage inconsidéré se retourne, la plupart du temps, contre l’utilisateur. La pensée (comme la langue dont parlait Ésope) est à la fois ce qu’il y a de meilleur et ce qu’il y a de pire. Elle mène aux plus hautes réussites comme aux plus vastes effondrements. 

 

Tout le monde a la faculté de penser, mais bien rares apparaissent les hommes qui en sont dignes. Il ne suffit pas d’un entraînement cérébral pour penser correctement, sinon les écoles ne produiraient que des penseurs alors qu’elles obtiennent le résultat contraire en formant des idées conformistes dans le même moule, c’est-à-dire des cerveaux incapables de penser séparément. 

 

La pensée collective exclut la pensée individuelle parce qu’elle est généralement plus puissante et bénéficie du terrain acquis. Ce n’est que dans le cas où la pensée individuelle est congénitalement la plus forte qu’elle se dégage du collectif et parvient à s’imposer même contre lui Nous allons voir pourquoi et comment la pensée peut servir l’individu dans son expérience de la vie. 

 

Nul ne lira ce livre sans en sortir grandi, revivifié et conscient des richesses invisibles qu’il recèle. Une maîtrise intelligente de ses pensées permet à l’homme déterminé et persévérant de se contrôler lui-même et d’influer harmonieusement sur les êtres, les choses et les événements.  

 

L’AUTEUR :     Comment on soulève les montagnes dans A et B GBC2

 

 

Poète, écrivain et journaliste connu, Georges BARBARIN réalise, en 1936, une évolution profonde et s’oriente vers le spiritualisme. Il découvre la recherche ésotérique et fait paraître avant la guerre des livres d’une brûlante actualité encore aujourd’hui, tels que: l’Après-mort, le Secret de la grande pyramide, l’Énigme du grand Sphinx, la Danse sur le volcan (la dérive des continents), les Cycles historiques, les Derniers Temps du monde, l’Antéchrist, etc. 

 

Mais son oeuvre la plus importante reste le Mysticisme expérimentale qui a permis à des milliers de lecteurs de comprendre le pourquoi de leur vie. Son langage pur et clair a ouvert la voie spirituelle à d’innombrables personnes qui sentaient confusément leur besoin« d’autre chose », et il a ainsi touché tous les publics, les plus simples comme les plus cultivés

 

Jusqu’à sa mort, en 1965, sa vie fut un exemple vivant de foi profonde en l’Amour et en l’Homme, et il vécut vraiment avec Dieu qu’il appelait l’AMI. Même sa mort fut éloquente, et il laisse derrière lui une oeuvre importante et humaniste. 

 

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MONTAGNE

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La radiesthésie

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2010

Titre

LA RADIESTHESIE   

Auteur

Geneviève  DUBOIS            

 

                                                                LA RADIESTHESIE  

 

La Radiesthésie de G Dubois - Livre

De quoi ça parle 

 

Art divinatoire, la radiesthésie est aussi –et surtout- une formidable école d’intuition. Parce que la radiesthésie existe, même si elle appartient au domaine de l’invisible, et parce qu’il y a en nous des intuitions qui ne demandent qu’à être développées. 

 

Avec cet ouvrage, nous apprendrons comment manier un pendule, mais aussi comment nous concentrer, et mettre en pratique les facultés intuitives qui sont en nous. la radiesthésie peut répondre aux questions que nous nous posons à condition de savoir poser ces questions. 

 

C’est le rôle de ce guide, avec lequel nous découvrirons une nouvelle approche de l’Univers, une autre façon d’entrevoir la vie, à l’écoute des signaux de notre corps, véritable antenne du Cosmos… 

 

L’auteur :   

 

Médecin phoniâtre, Geneviève Dubois a assuré l’enseignement de l’orthophonie à l’ Université Victor Segalen Bordeaux 2 ( hommage à Victor Segalen, poète, médecin; ethnographe, archéologue ). Elle a dirigé l’École d’orthophonie de cette université pendant 25 ans aux côtés du professeur Portmann. On lui doit notamment la mise en place des Ateliers de Thérapeutes du Langage et de la Communication ( A.T.L.C. ). Elle est mariée avec Claude-Gilbert Dubois, universitaire français spécialiste du XVIème, siècle, professeur émérite à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux-III 

 

 

Geneviève Dubois  auteur de nombreux ouvrages :  » L’enfant et son thérapeute du langage «  ;   » Imaginaire et thérapie du langage « . Colloque (2000), Geneviève Dubois, Ateliers des thérapeutes du langage et de la communication,  » Le bégaiement : approche plurielle  » en décembre 1997 ;  » Le sujet, son symptôme et le thérapeute du langage  » en 1999 ;  » Langage et Communication. Une approche thérapeutique « ;  « Le Sujet, son symptôme et le thérapeute du langage « , 

 

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A tous enfants du monde

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2010

 

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Colère et agressivité

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2010

Titre

COLERE ET AGRESSIVITE  

Auteur

Betty  DOTY         

 

COLERE ET AGRESSIVITE  

 

Arrêter de crier pour mieux se faire entendre ! 

 

 

 

 

 

Colère et agressivité : Arrêter de crier pour mieux se faire entendre !

 

De quoi ça parle 

La colère reste – et de loin ! – notre principal problème de communication. Un jour ou l’autre, nous y avons tous été confrontés. Betty Doty, psychologue-conseil, nous apporte quelques solutions efficaces pour mieux comprendre ce qui se cache derrière nos colères compulsives, et nous faire prendre conscience de notre besoin d’être écouté et aimé. 

Elle expose d’abord le processus de la colère : on veut être gentil, on fait des efforts dans ce sens, on mérite donc d’être écouté… mais rien n’y fait, la communication ne passe pas et la frustration initiale se double d’un sentiment de culpabilité. Si l’on n’est pas entendu, c’est qu’on est mauvais et la solitude s’installe. Alors, on crie pour se faire entendre et le problème empire : on est encore plus mauvais, encore plus méchant, encore plus seul… Or, exprimer sa colère n’apporte qu’un soulagement passager, car elle empêche toute forme de communication et de reconnaissance. Il faut tenter de l’éviter pour s’attaquer véritablement à ce qu’elle cache. 

Puis l’auteur expose ses solutions : déjouer le piège de la colère, utiliser la tension intérieure sans l’extérioriser pour arriver à une meilleure compréhension de soi, de ses besoins, de ses limites aussi, découvrir les codes d’une nouvelle expression de ses besoins et les faire respecter, ne plus se projeter sur autrui (en particulier au sein d’un couple). Et en finir enfin avec la frustration, la culpabilisation et l’isolement. 

Ce livre, concis, précis et dédramatisant va directement au but et ouvre sur un véritable processus de guérison relationnelle. Au lieu de déverser sa colère sur l’extérieur, il faut trouver ce dont elle est le messager. Au lieu de vouloir être écouté, s’écouter. Cela évite beaucoup d’énergie négative, beaucoup de paroles aussitôt regrettées…. Et quelques services en porcelaine ! 

 

 

L’auteur : la dame à droite Colère et agressivité dans C et D California_News_-_November_04__2-23235.thumb 

 

Après avoir longtemps goûté aux joies de la vie de mère au foyer, Betty Doty a vécu une cris importante dans son propre couple. Elle a souvent évoqué combien elle s’est alors sentie incomprise et à quel point elle était incapable de s’ouvrir à une meilleur compréhension de son mari. Elle a aussi connu les accès de colère aveugle, les débordements, les disputes et surtout les frustrations inévitables qui provoquent les cris d’agressivité compulsive et stérile. Elle a alors repris ses études et passé son diplôme de psychologue-conseil. Dirigeant aujourd’hui un cabinet de conseil familial privé à Reding (Californie), son terrain de prédilection est la colère et l’agressivité. Elle a perfectionne une méthode simple et globale pour aider ses patients à comprendre leur colère et à la canaliser de façon constructive vers un dialogue fécond et libérateur. Elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages à succès, dont : Apprivoiser les sentiments négatifs ; Pour sortir du piège que nous tendent colère, rancune, agressivité etc… 

 

 

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Le choc en retour

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2010

Titre

LE CHOC EN RETOUR       

     

Auteur

Cécile  DONNER      

 

 

Le Bouclier d’Hermes ou la puissante protection contre  

LE CHOC EN RETOUR    

   

Le Bouclier d'Hermes, le choc en retour

  

De quoi ça parle

Toute pensée négative engendre un choc en retour ; c’est ce que nous enseigne le livre de Cécile Donner .Il concerne donc chacun d’entre nous, dans son existence quotidienne. L’ouvrage vous apprend comment vous protéger contre les fluides errants ou dirigés contre vous. Les dérivateurs physiques, la protection par les médailles et talismans, comment créer autour de soi une ambiance bénéfique, les moyens psychiques de protection contre l’envoûtement . 

Avec ce livre, Cécile Donner nous dévoile les secrets de l’invisible, nous donne les moyens les plus traditionnels et les plus modernes afin que chacun puisse trouver ici son « oasis de lumière ». Du secret de l’eau à la mystérieuse cire en passant par le prodigieux pouvoir de la prière bien comprise, nous trouverons dans ce livre les moyens pratiques qui vont nous permettre de connaître une vie nouvelle

L’auteur Cécile Donner nous dit : 

Comme la lumière a besoin des ténèbres pour pouvoir apparaître, comme la chaleur demande le froid afin que nous puissions sentir la différence, comme le bien se distingue aisément du mal, il faut savoir que toute action, quelle qu’elle soit, entraîne une réaction. D’ailleurs, un certain nombre de symboles vont par deux, nous permettant de comprendre leurs caractères opposés et souvent complémentaires. Le choc en retour n’échappe pas à cette règle incontournable de l’action et de la réaction. 

Auteur de très nombreux ouvrages comme : le guide pratique de la chance ; le guide pratique de la magie ; extraordinaire pouvoir des bougies magiques ; guide essentiel pour les problèmes de tous les jours

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Le choc en retour dans C et D logo-Livre-dor

 

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Légendes de Bourgogne

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2010

UN PAYS DE LEGENDES ET DE TRADITIONS 

 La BOURGOGNE

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Des  histoires de mon village   Légendes de Bourgogne dans Traditions en Bourgogne japo062

Le Morvan, sa forêt, sa faune sauvage, quel dur pays autrefois. Anciens prédateurs des loups, les lynx ont disparu. Les Loups également.

 

Autrefois, les meutes hantaient la région. Ces petits groupes de cinq à huit marchaient à la queue leu leu, ne laissant qu’une trace. Sur les toits, la « tuile à loups » accrochée à la crête, sifflait avec le vent froid du Nord, annonçant bien souvent l’arrivée de ces animaux refoulés. Dans la maison étaient accrochées la « fourche aux loups » très meurtrière et la « rhombe » que l’on faisait tourner au bout d’une ficelle et qui émettait un bruit effrayant les loups.

 

Dans sa demeure de Précy sous Thil (mon village), le père Boyard, moustache pendante, évoque sa journée de travail au bas fourneau. On extrait le minerai de fer puis, sans le laver, on le fond sur place dans de vastes fours de 1,5 à 2 mètres de haut. Quand le bois pour la chauffe ou le minerai pour la fonte s’éloignent du centre d’activité, on reconstruit une nouvelle installation plus loin. Les journées sont longues. On se repaît sur place. Justement, ce jour même, Jacob, grand ami d’Hyppolyte, s’est distingué par son féroce appétit. Un vrai Gargantua !

 

Gustave_Dore_-_Gargantua dans Traditions en Bourgogne

 Voici l’histoire qu’il raconta

 

« Ah ah ah ! reprend le père, si jamais il devient grand comme Gargantua, notre Jacob ! … Tien, vous savez les enjambées qu’il faisait Gargentua ? Eh bien, d’un coup il allait du mont Dieu au mont Ligault. D’ailleurs, pour tout vous dire, le mont Dieu et le « Ligault » ne sont jamais que des mottes de terre tombées de ses bottes, tout comme le « Mouron ». Sans lui mes fils, vous seriez dans une plaine sans fin.

 

Une autre fis, Gargantua se reposé là-bas derrière. Il s’endormit la bouche ouverte et commença à ronfler. Le ciel s’assombrit. Les premiers éclairs zèbrent l’espace. Sur le coteau, un berger rassemble en hâte son troupeau. Les nuages de plus en plus épais noircissent encore la nuit. Les premières gouttes piquent l’herbe sèche. Vite, vite, un abri ! Là, une caverne ! Allez « le chien » aide-moi. Allez « mes moutons », rentrez vite vous protéger. Et il frappe le sol de sa houlette pour rythmer ses paroles. Hélas, cent fois hélas, cette grotte n’est autre que la bouche grande ouverte de notre géant. Enervé par tous ces picotements, d’un hoquet agacé, il avale brusquement tout à la fois bêtes et hommes.

 

A son réveil, un peu pâteux, Gargantua assoiffé fait quelques pas hésitants. S’étirant, il s’approche de la Brème, et d’une gorgée, assèche la pauvre petite rivière. Réveillé, il doit faire face à des besoins bien naturels. Et ainsi, ses spectaculaires évacuations nous créent l’étang de la Vénarde et… la Seine ! Ragaillardi, il refait deux ou trois pas. Tout va mieux à présent, ou presque, car au cinquième, la fatigue de la nuit se faisant sentir, croisant du regard une belle pierre carrée, la Pierre-Champeu, apte à former un siège idéal, il s’assoit et se repose quelques instants, ne manquant pas de laisser l’empreinte de son fessier dans la roche.

 

Parfois, lors de ses passages dans la région, Gargantua fait halte au moulin Cassin, près de Dompierre en Morvan. Il grignote rapidement la soupe de douze hommes et vingt livres de pain. »

 

Vraiment, le père Hippolyte connaît tout de Gargantua, et ce soir, devant l’âtre rougeoyant, il n’en finit pas de raconter anecdotes sur anecdotes tout en dégustant lentement sa vieille « Fine de Bourgogne« .

 

En son époque, la Germaine, mère du père Boyard fut une nourrice si appréciée du Morvan qu’elle finit par connaître la capitale. Quand elle fut à même d’allaiter, elle alla à Paris comme beaucoup d’autres pauvres femmes passer quelque mois pour vendre son lait aux riches bourgeois. Elles devinrent célèbres les nourrices du Morvan. Certaines accueillaient des enfants de l’assistance dans leur ferme. En 1880, 1 500 enfants surnommés les Petits Paris furent recasés en Morvan. Ah ! elle vécu à la dure notre Germaine, et sa fille ne lui ressemble guère, la blonde Jeannette.

 

Cette jeune fille, la Jeannette, gaie et jolie, qui aime danser et le fait bien. Pour la Fête Dieu, elle a déjà gagné deux fois le fromage blanc traditionnel offert par la municipalité à la meilleure danseuse. Ensuite, la lauréate offre son présent qui baigne dans de la délicieuse crème fraîche et un des pauvres du village de son choix. Quelle fierté pour Jeannette. Par contre, le jour de Carnaval, elle n’est pas plus fière que les autres filles du bourg. C’est le jour où la Beuffenie, vieille et laide fée légendaire, vient chercher son Epathie, écheveau de fil préparé par toutes les fileuses. Et gare à celles qui ne filent pas ! La Beuffenie les emporte pour toujours avec elle.

 

Tout la région connaît la Beuffenie (ou Boefnie). Elle préside le sabbat, dit-on. Dans le ravin de la Gallafre, on entend le bruit de ses fêtes. Si vous osez vous y aventurer, vous y trouverez de bien étranges pierres sculptées qui ne sont autres que… son siège, sa marmite, son lit… etc. qu’elle changea en roches le jour de son départ. Mais prenez garde de ne pas vous faire prendre par la nuit sans avoir dans votre sac un peu de pain et de sel pour vous protéger des maléfices, faute de quoi, on ne vous reverra jamais.

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Légendes de Bourgogne (suite)

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2010

UN PAYS DE LEGENDES ET DE TRADITIONS 

Une histoire de mon village ; suite……

 

 

  

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D’autres histoires encore …

 

Le jeu du rouleur de noix dérivé du jeu des œufs de Pâques. Vous ne connaissez pas non plus !

 

Eh bien voilà. On fait cuire les œufs au dur avec pour les colorer :

 

·         de la suie pour le mauve,

·         de la stellaire pour le jaune vif,

·         des pelures d’oignons simples pour le jeune foncé ou grillées pour l’ocre,

·         de l’anémone pulsatif pour le violet,

·         des bourgeons de peupliers, de l’oseille…

 

des motifs préalablement dessinés avec un corps gras gardaient leur couleur initiale. Puis les enfants les font rouler sur une planche inclinée en visant un autre œuf installé à la base. Bien vite, ils se retrouvent en mille morceaux et le gagnant les range ou, prudent, les grignote tout de suite pour éviter de se les faire reprendre dans une remise en jeu.

 

Quant au charbon ardent, imaginez la scène. On prend dans l’âtre un charbon bien rougeoyant que l’on suspend au plafond jusqu’à hauteur de la bouche de deux joueurs situés face à face. Alors, chacun commence à souffler en essayent d’expédier la braise vive à la figure de son adversaire. Le premier touché ou le premier qui s’écarte a perdu.

 

Une drôle d’affaire est arrivée à Lédavrée. Une histoire de sorcier pour tout vous dire.

Constatant que ses bêtes s’affaiblissaient de jour en jour, un riche fermier de Lédavrée est allé voir le sorcier local en quête de conseil. Après étude approfondie de ce cas, l’homme de l’art déclara être face à un cas d’envoûtement.

 

Une seule solution, démasquer le coupable. « La formule est simple », expliqua-t-il. « Ce soir à minuit, vous taperez de toutes vos forces sur un tonneau. La première personne qui se présentera sera votre opprimeur ». Ainsi faut fait.

 

A minuit, un bruit sourd et régulier réveilla la campagne. Le gendre du propriétaire se précipita et découvrit son beau-père tapant à tour de bras. Une dispute éclata, mais notre homme, pris d’un doute, en resta là, préférant retourner voir le sorcier.

 

« Intéressant, conclut notre expert en cas spéciaux. Je vous prescrits une nouvelle formule. Ecoutez-moi : ce soir à minuit, vous vouterez le feu à un buisson proche de la ferme et le premier qui se présentera sera votre tourmenteur ». Ainsi fut fait de nouveau et de nouveau, le gendre se précipita un seau à la main. De nouveau, une dispute éclata, un petit peu plus violente toutefois. De nouveau, notre homme se calma pris d’un doute.

 

Les choses auraient pu durer longtemps, le fermier allant voir le sorcier, le sorcier conseillant une nouvelle solution…Mais un des jours suivants, le commis de ferme fut surpris détournant du fourrage pour le donner à ses propres bestiaux. On comprit alors que les animaux de la ferme se mourraient tout simplement de faim.

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Légendes de Bourgogne (suite)

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2010

Légendes de Bourgogne Suite ….

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A Saint Martin de la Mer, un habitant essaya de transporter la statue de la Vierge de Conforgien jusqu’au moulin Chamboux. Mais les bœufs refusèrent de démarrer. A Sussey également. On attela plusieurs paires de bœufs pour abattre la Pierre-Pointe, mais les cordes se brisèrent tandis qu’un pigeon blanc s’envolait, petite fée déguisée, âme de la Roche.

 

En ce temps-là, les animaux étaient d’une importance capitale. Ils faisaient presque partie de la famille. A Noël, on leur offrait le plus beau foin appelé la « gerbe de Noël », on leur donnait à boire de l’eau pimentée d’une pincée de cendre de la bûche de Noël. Ne dit-on pas d’ailleurs que, cette nuit-là, les animaux parlent entre eux ?

 

 

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Dans notre région, en Morvan, nos Compagnons tailleurs de pierres sont embauchés, c’est ce qui arriva à Josèph, le dernier des Boyard qui partit pour Vézelay, sa grande fierté, et plus simplement au château rouge de Viserny, celui-là même qui possède un fabuleux trésor gardé par un énorme taureau noir (maintenant à Saulieu). A Vic sous Thil, ce rôle de gardien est voué à la Vouivre. Animal légendaire, serpent ici, dragon là. A Fontangy, elle demeure au fond d’une sombre grotte. A La Roche en Brenil, elle loge au château Vernon et se plaît à ravir les enfants en détournant leurs parents avec des pièces d’or dispersées à bon escient, surtout le jour de la Fête-Dieu.

 

Josèph connut aussi le miracle de Viserny alors qu’il travaillait à la nouvelle chapelle. Quelle histoire !

 

On s’en souvient encore. Les répliques de Sainte Christine arrivaient de Rome pour venir à Viserny, tirées par une robuste et infatigable mule. A flanc de montagne, l’animal pourtant puissant dut redoubler d’efforts, si fort et si fort qu’il en grava l’empreinte de son pied dans la roche au lieu-dit aujourd’hui le « Pas de la Mule« . Au village,  la construction de la chapelle commençait. Mais chaque matin, on trouvait l’ouvrage de la veille détruit et mêle, un beau jour, les outils demeurèrent introuvables. Après de longues recherches, on les découvrit rangés sur le flanc du coteau. Alors, la vérité s’imposa. La chapelle devait peut être édifiée ici même. Ainsi fut fait et les travaux ne connurent plus d’incidents, sainte Christine elle-même, dirent certains, transportant de grosses pierres dans son tablier.

 

 

Voilà les amis, vous connaissez maintenant tous les Boyard. Peut-être cette rapide présentation s’est-elle égarée de temps à autre hors des frontières d’une chronologie bien précise. Mais à travers ces six personnages, vous avez certainement imaginé la richesse des traditions, légendes et coutumes du Pays grâce à ces quelques bribes tirées de l’écheveau fantastique tissé par la Beuffenie avec les réparties du jour de Carnaval

 

 

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Pierres légendaires de Bourgogne

Posté par othoharmonie le 22 décembre 2010

Les Pierres de Légendes Bourguignonnes 

La forêt du Morvan nous dissimule une myriade de pierre de légendes. Usées par leurs mystères, polies par leurs secrets, sculptées par leurs énigmes, elles nous apparaissent parfois brusquement, insolites au détour du sentier, laissant l’imagination s’évader, galoper, dériver, s’égarer ou inventer origines, formes et usages, sacrés ou maudits. 

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   A l’exemple de amas biscornu du Poron-Murger creusé par les doigts, marqué par les épaules du Diable. Un Diable qui accourait vers l’église de La Roche En Brenil portant sur son dos ce bien curieux et pesant fardeau. Mais les cloches se mirent à sonner. Défait, il jeta sa charge dans les bois avant de s’enfuir. Aussi, quelle idée de parier avec le Bon Dieu ! 

Mais voyez-vous, quand on est un vrai Diable, et que l’on peut, sur un simple pari, gagner toutes les âmes présentes dans une église, quelle tentation ! Le pari ; empêcher la sortie de la messe en bloquant l’entrée avec un quartier de roche venant d’un lointain pays. Il ne lui restait pourtant guère plus de deux kilomètres pour arriver dans les délais. 

Allez voir la pierre. Escaladez-la. Regardez les empreintes du démon. N’êtes-vous pas angoissés pour tous ceux qui ont frôlé l’enfer ? 

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Poron-Murger 

Allons, remettez-vous. Restez sous l’ombre des chênes dont certains comme le chêne Saint-Charles atteignent des dimensions respectables. Laissez-vous guider par les chemins bordés de fougères jusqu’au rocher de la Beuffernie (ou Bœufnie ).  Ne tardez pas trop en route car la nuit venue, si vous n’avez ni pain, ni sel dans votre besace, on risque bien de ne plus jamais vous revoir. Voici le Poron de la Bœufnie, souvent pris par erreur pour un dolmen, porte magique de l’antre de la vieille et vilaine fée. 

Surtout, n’essayez pas de le soulever. Grimpez plutôt au sommet et viser en contrebas, sur votre droite. Vous le Voyez ? Tant et tant usé par les sacrifices humains, gardant l’empreinte profonde du corps des hommes et des femmes étendues en grand nombre pour leurs derniers instants. 

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Rassurez-vous, toutes les pierres de légendes ne nous réservent pas de si inquiétants commentaires. 

Nous aurions également à bavarder à propos du Rocher-Arthur, du Poron-de-la-Balance ou des Pierres-Pelot. L’une, ancienne pierre de sacrifices, l’autre ancienne pierre de justice sur laquelle les Celtes accusés de crimes montaient et dont l’oscillation indiquait s’ils étaient ou non coupables. Certains la nomment Pierre-de-la-Tête-de-Lapin en raison de son profil. 

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 ***

Mais partons pour Liernais . Tout change, les roches biscornues cèdent la place à un gigantesque bloc régulier considéré parfois comme un vieux menhir brisé. Ni grue, ni cric ne peuvent le décoller du sol et pourtant !… Pourtant, seule, une fois l’an, d’elle-même, elle se soulève, laissant découvrir une ravissante jeune fille endormie, Mais quel jour ?? 

Cependant, attention, si vous avez l’incommensurable change d’assister à cet événement, ne vous laissez pas endormir par la belle déesse ou les pièces d’or semées autour d’elle. Monstrueux couvercle de la Pierre-Sarrazine pourrait bien se refermer sur vous. 

Choses souvent ignorée, les roches se connaissent bien entre elles et communiquent régulièrement. 

Eh oui ! La Pierre-Pointe par exemple superbe menhir de plus de quatre mètres. Un beau jour, on décidé de la déplacer. On attela une paire de bœufs puissants. La pierre résista. On tripla l’attelage. La pierre résista, mais commença à être terriblement inquiète. Tandis qu’on rajoutait d’autres animaux, elle appela sa voisine à son secours : Sarrazine, au secours, les bœufs m’emmènent ! Aussitôt, les cordes se rompirent alors qu’un pigeon blanc, petite fée intérieure, s’échappait du monument. Plus jamais on n’osa recommencer un tel sacrilège. 

Les principales pierres de légendes par chez nous : (porons ou peurons) 

Gorges de la Galaffre – Pierre-Ecrite – Faus dolmen – Blocs erratiques – Menhir de la Grande-Borne – Pierre-Sarrazine et Pierre-Pointe – Pierres-Pelot – Faux dolmen de Chevresse – Pierre-Folle – la Pierre qui vire – celles citées également dans le texte et etc….    

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Pierre Ecrite 

La côte d’Or possède trois menhirs reconnus comme authentiques, et ces trois menhirs se situent dans la région de Saulieu (dont je vous ai parlé), de Précy (mon village) et Liernais (cité plus haut). 

1 – Le Menhir de Pierre-Pointe 

Il atteint 4,30 m de hauteur. Autrefois, une sorte d’autel, dont l’usage reste mystérieux, lui était accolé. On pourra le trouver près du hameau de Vouvres à proximité de Liernais, après avoir gravi une forte côte.

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2 – le Menhir de La Grande-Borne, au nord-ouest de Semur en Auxois, est estimé à plus de quatre tonnes de bon granit, comme le précédent. Autrefois couché, il fut redressé et classé monument historique. Mesurant un mètre de moins que Pierre-Pointe, il reste encore particulièrement riche en légendes. Ne dit-on pas que Sainte Christine fut jetée à la mer lestée de ce formidable poids. Mais le Tout-Puissant transforma le bloc de roche en radeau et la sauva. En souvenir, elle décida de ne plus s’en séparer. Plus tard, consultée pour définir les limites de territoires de deux communes en conflit, elle partit en portant son fardeau dans son tablier, se proposant de le déposer sur la limite que sa conscience lui inspirerait. Mais elle empiéta sur le domaine de Saint Loup. Aussitôt, ses bretelles se rompirent et la pierre se figea au sol pour toujours. Sa forme particulière entraîna bien d’autres croyances. Ainsi, les jeunes filles stériles qui parvenaient à l’escalader et à s’asseoir au sommet retrouvaient leur fécondité

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3  - le dernier Menhir local, se situe à Montigny Saint Barthélemy. Bloc de granit de trois mètres, installé tout contre  l’église, construite dit-on sur un emplacement druidique, bien après l’érection de notre monument. Lui aussi dormit pendant des années, couché au sol avant d’être de nouveau debout en 1968

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D’autres pierres dressées existent dans les limites du pays de Saulieu, Précy et Liernais, mais leur authenticité comme menhir ou dolmen reste douteuse. Les passionnés pourront toutefois, au prix de quelques kilomètres supplémentaires, découvrir facilement les dolmens ou allées couvertes de Ternant à l’est, Volnay ou La Rochepot au Sud-est. 

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Châteaux en Bourgogne

Posté par othoharmonie le 21 décembre 2010

la Bourgogne, un pays de Châteaux….

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« Les échelles s’abattent contre la muraille, les pierres volent, le bruit des armes et les hurlements des hommes, cris d’ivresse meurtrière ou cris d’agonie, effraient les plus courageux. « Les Ecorcheurs » sont là  depuis déjà cinq jours. Ils assiègent la forteresse de Thil, solidement assise au sommet de sa montagne. Horriblement cruels, les Ecorcheurs suspendent leurs prisonniers sous des portiques de vois, leur déchirent le corps avec des grappins avant d’enflammer les bûchers empilés sous les suppliciés. Menaces terrifiantes pour ceux qui osent résister. Le 25 mai 1366, l’inévitable se produit. Thil tombe aux mains des maudits ».  Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? 

D’imposantes ruines ceinte de barbelés dominant toute la contrée. On le dit construit sous Charlemagne pour se protéger des Normands. Plusieurs fois rebâti, il échappe de justesse aux démolitions ordonnées par Richelieu en 1640. Depuis le début du siècle, ses différents propriétaires successifs tentent maladroitement de le restaurer. Tout à côté, la balle collégiale du XIVè s’éteint lentement.

Mais Thil, célèbre grâce à sa positon stratégique, ne représente qu’une des pages de l’histoire du pays.

 

 

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Et si, comme Gargantua, héro  local des légendes d’ici, nous enjambons la forêt à grands coups de bottes de sept lieux, nous découvrons un étonnant assortiment de châteaux de toutes sortes. Châteaux du XVè ruiné de Chazelle-l’Echo ou fière façade XVIIIè de Missery flanquée de vieilles tours rondes. Château XVIè à l’allure bien rustique de Villargois, blotti au fond de son vallon avec son allée de tilleuls bicentenaires, ou élégant édifice de Pluvier du XVè, agrémenté de baies en accolades, meurtrières et tours.

Déjà George Sand relevait, dans Les Légendes Rustiques : « je croirais que Gargantua est l’œuvre du peuple et que, comme tous les grands créateurs, Rabelais a pris son bien où il l’a trouvé. » Gargantua y est appelé le Fayet comme toutes les Fées – Morgane la Fée est dite sa marraine – il a la maîtrise des formes et se transforme tout particulièrement en Dragon, ce qui le rattache à la Vouivre représentant les énergies telluriques.

 

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Un coup de botte plus loin, voici Mont Saint Jean, assiégé au début du Xè par Raoul, duc de Bourgogne et roi de France. L’ensemble du village nous imprègne de cette ambiance féodale avec sa promenade qui longe les vieux remparts, dominés par la masse quadrangulaire du donjon autrefois accessible par un pont levis dont on retrouve très bien l’emplacement.

 

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 Bierre

Mini Versailles perdu dans son immense parc ornementé de fontaines, pièces d’eau, statues, animé par sa ménagerie de sa faisanderie, Bierre les Semur, demeure luxueuse des Chartraire de Montigny, résista hélas bien difficilement à la traversée des siècles. Remanié au XIVè, fort abîmé au XXè et en particulier pendant la dernière guerre, le superbe château ne conserve plus qu’un corps de logis dont les décorations se sont envolées. Dernière pichenette à son orgueil, le joli temps d’amour qui palpitait au cœur d’une petite île fut transféré au parc de la Colombière à Dijon.

 

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 Bourbilly

Impossible de ne pas parler de Bourbilly, pieds à terre de Madame de Sévigné à qui il arriva, en passant par Saulieu, une bien agréable aventure ; pour se rendre à Vichy, « s’enivra » au cours du repas : « Ils sont si longtemps à table que par contenance on boit, et puis on boit encore… ».

Mais qu’il est difficile de vous parler du magnifique patrimoine de cette région de Bourgogne. Dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de Saulieu, c’est autant de visites que vous devrez organiser pour découvrir le plus somptueux ou le plus modeste de tous les châteaux, Chailly le prestigieux ou Lédavrée, caché au cœur d’un bosquet aux abords du village, patiemment englouti, dévoré par une végétation qui, d’année en année, nous en arrache quelques pierres.

En Bourgogne, nous cumulons environ 300 châteaux, parmi les plus connus seulement….

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Lacs et étangs de Bourgogne

Posté par othoharmonie le 21 décembre 2010

LACS et ETANGS en Bourgogne 

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Dans ma région, entourée de forêts fraîches, animé par les triangles de toiles multicolores qui glissent à la surface des flots au gré des vents, entraînant voiliers ou petites planches d’un bord à l’autre, le grand lac des Settons (photo ci-dessus)  s’est vu couronné en 1990 de la plus belle distinction possible pour un point d’eau, l’appellation station voile attribuée par France Station Voile

 

Belle preuve de la valeur touristique de ma région, criblé d’une multitude de plans d’eau. 

 

Pourtant, la vocation première du lac des Settons n’était certes pas du tout les loisirs. Bien au contraire, alors que le flottage du bois battait son plein, constatant l’insuffisance de débit des rivières pour porter les stères coupés jusqu’à Paris, il fallut concevoir un dispositif complémentaire. Ainsi naquit ce grand réservoir qui, périodiquement soulevait de ses flots lâchés vivement, les bûches échouées qui refusaient de prendre le chemin de la capitale. 

 

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Nombreuses furent les digues élevées pour les besoins de ce mode de transport ; ajoutées aux étangs naturels et à ceux construits pour d’autres utilisations, vous comprendrez mieux pourquoi cette région est si bien lotie. 

 

Nouvellement créé pour l’alimentation en eau potable de 23 000 habitants de Côte d’Or et Saône et Loire, auxquels il convient d’ajouter 46 000 bovins, Chamboux, 3 600 000 mètres cubes, 80 hectares séparés par une digue qui permet aux amateurs de sports nautiques de s’amuser tranquillement dans la partie Est. 

 

lac de Chamboux 

 

 

Souvent attachés à leurs légendes comme les curieuses pierres de la région, les étangs rafraîchissent le sous-bois d’une touche de vie où toute la faune se retrouve, mammifères des forêts et oiseaux de toutes espèces. 

 

Emportez le calme et le silence dans votre sac à dos, garnissez de douceur vos chaussures de marche, munissez-vous d’une petite paire de jumelles pour mieux profiter du spectacle et approchez-vous sans bruit d’un des miroirs scintillants qui vibrent aux caprices des brises. Il ne sera pas nécessaire de passer tout votre séjour en affûts pour admirer héron ou grèbe huppé traînant leur sillages en se glissant au milieu des roseaux. 

 

 

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Vous découvrirez peut-être une de nos plantes carnivores innocemment installée au milieu de ses consoeurs et diffusant ses odeurs irrésistibles aux insectes. Surtout, ne la touchez pas. Plus encore que toute autre espèce, Drosera reste rare, fragile et encore pleine de secrets (visible également à la Maison du Parc : le lien  : http://www.parcdumorvan.org/fr/Le_Parc/L_espace_Saint-Brisson.php?rub=02&srub=01&ssrub=&sssrub=&lg=fr

 

Consolez-vous en dégustant mûres et framboises, cornouilles et prunelles suivant la saison, ou en récoltant les cynorrhodons délicieux en confitures. 

 

 

 

 

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Ceux qui ne souhaitent pas parcourir sentiers et chemins de traverse pourront se plonger avec nostalgie par exemple dans la lecture de : 

·         La Billebaude 

·         Le pape des escargots 

·         Les étoiles de Compostelle 

·         Le livre de raison de Glaude Bourguignon 

·         Le maître des abeilles 

 

Ces magnifiques histoires de ma Bourgogne écrites par un bourguignon bien connu : Henri Vincenot né à Dijon en 1912 et mort à Dijon le 21 novembre 1985

 

Je suis certaine que vous le connaissez déjà !!! 

 

Henri Vincenot a passé son enfance dans une famille d’employés du chemin de fer, plus précisément de la compagnie du PLM. Son père était ingénieur à la voie, son grand-père paternel mécanicien, son grand-père maternel était garde-barrière à Mâlain (à 16 km à l’ouest de Dijon), vous savez je vous en ai déjà parlé !!

 

La majorité de ses oncles étaient à la traction. Henri Vincenot a grandi dans le quartier cheminot de Dijon, le quartier des Perrières, proche de la gare de Dijon-Ville et du dépôt de Dijon-Perrigny. Il remet en valeur les anciennes pratiques païennes celtiques, tout en montrant à quel point elles sont intégrées dans la culture populaire catholique. Ses personnages, souvent truculents, parlent un langage fortement imprégné de bourguignon-morvandiau qui, d’après Vincenot, dérive tout droit du celtique. Les romans d’Henri Vincenot ne peuvent cependant le placer dans le groupe des écrivains du terroir tels que ceux de l’école dite de Brive. En effet, il développe dans chaque œuvre une réflexion sur la tradition, la civilisation, l’Histoire, qui ouvrent ses perspectives bien au-delà de la seule réalité bourguignonne qu’il se plaît tant à décrire. Henri Vincenot s’est fait le chantre de la civilisation lente, cette manière de vivre antérieure aux chemins de fers et à l’automobile. 

 

 

 

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Les Peuples des 4 éléments

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

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Les différents petits peuples des éléments 

Les petits peuples des éléments sont une source d’enseignement pour nous humains, ils font partie des éléments invisibles de notre univers et nous aident à vivre en harmonie avec la nature si l’on veut bien les écouter. Les anciens cultes celtes donnaient beaucoup de place à ce monde invisible et beaucoup de nos fêtes chrétiennes sont issues de ces croyances. Les éléments font partie de la magie de la vie

L'encyclopédie Du Merveilleux - Des Peuples De L'ombre de Édouard Brasey - Livre

La Petite Encyclopédie du merveilleux est la compilation de trois ouvrages encyclopédiques d’Édouard Brasey consacrés aux créatures légendaires issues des mythologies et du folklore : Des peuples de la lumière, Du bestiaire fantastique et Des Peuples de l’Ombre, publiés respectivement le 1er octobre 2005, 3 mai 2006 et 19 octobre 2006 aux éditions Le Pré aux clercs, avec les illustrations de Sandrine Gestin et une préface de Jean-Louis Fetjaine. Ces trois ouvrages ont reçu une double récompense aux Imaginales d’Épinal en 2006 : le Prix Imaginales spécial du jury et le prix Claude Seignolle de l’Imagerie, et ont été traduits dans plusieurs pays. 

La Petite Encyclopédie du merveilleux contient la description d’environ 250 créatures issues des mythologies et du folklore d’Europe de l’Ouest : mythologie grecque, mythologie nordique, mythologie celtique, mythologie basque et autres folklores. On trouve parmi les créatures mentionnées les classiques dragons, sirènes, loup-garous et licornes, et d’autres qui le sont beaucoup moins comme le nycticorax, les hucheurs, le Bugel-noz, etc.. 

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J’ai donc détaillé pour vous les peuples des 4 éléments : La Terre, L’Air, L’eau et Le Feu

C’est ce que nous allons voir ensemble, en détails, dans les articles qui suivent….. 

Ensuite, vous pourrez vous référer aux articles contenus dans « Ma région – Traditions en 21«   où je vous raconte les légendes de ma région de Bourgogne, faisant référence à ces différents peuples des 4 éléments … 

Merci de votre assiduité à tous ! 

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Les Peuples de l’Elément Terre

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les :  Arragoussets, Bergleute, Duergars, Erluitle, Gnomes, Gobelins, Knockers, Kobolds, Laminarks, Nains, Niebelungen, Pygmées. 

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Les peuples des pierres et des ruines : Bonnets rouges, Korrigans

 

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Les peuples de la terre, Nains, gnomes et autre korrigans, vivent dans les profondeurs souterraines, les grottes obscures, les amas de pierres et de ruines. Gardez-vous de les juger sur leur petite taille. Rudes travailleurs, habiles forgerons, experts en magie, ces êtres sont redoutables, souvent terriblement puissants et veillent sur les secrets enfouis aussi bien que les trésors cachés. 


Laids, difformes, monstrueux, menteurs, sournois et voleurs, les peuples de la terre sont généralement malveillants envers les humains, et il n’est jamais bon de leur manquer de respect. Mais leurs protégés, même s’ils sont rares, n’auront pas à se plaindre de leurs bienfaits, ni de leur or… 

 

Si vous voulez savoir à quoi se rapporte ce peuple, relisez le titre de cet article à haute voix. A vous entendre, vous direz « Peuple de l’élémentaire ». Et c’est bien de l’élémentaire dont il s’agit en premier. 

 

La terre est la base même de ce qui nous fait vivre. Elle représente la partie matérielle de notre problème, c’est l’élément premier. Les principaux habitants de la terre sont les fées, les gnomes et les lutins. Amis des animaux et des cultures, ce sont eux qui veillent au grain ( au sens propre comme au figuré ), ils sont le lien qui fait vivre toute chose. Les fruits et légumes, les plantes et les arbres, tout pousse en leur compagnie. 

 

Pensez à les apprécier et à bien vous occuper d’eux ! 

 

En plus de compter de nombreux esprits farceurs, c’est d’eux et d’eux seuls que dépendra une bonne récolte, de belles fleurs, une terre vivante. Si vous ne possédez pas de jardin, pensez à vous relier régulièrement à la terre. Adossez vous à un arbre, partez en vacances à la campagne, mangez sainement. 

  

Vous voici donc à la base de votre questionnement. Soyez bien conscient que le peuple de la terre habite bien plus que la surface de la terre. Il vit dans les arbres, les roches, ainsi que dans quantités de souterrains, certains à des kilomètres de profondeur. 

 

 

 

Les Arragoussets 

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Nains troglodytes des îles anglo-normandes, notamment Guernesey, originaire d’une caverne de la côte ouest appelée le Creux des Fées, ils envahissent et dévastèrent l’île avant de s’y établir. Un matin l’on vit des troupes innombrables de petits gens, armés de toutes pièces, qui sortaient du creux des fées; ils se répandirent bientôt, malgré la résistance qu’on leur fit, par toute l’île, tuant tous les hommes, et prenant possession de leurs femmes et de leurs demeures. Deux personnes s’échappèrent de ce carnage, un homme et un jeune garçon de la paroisse, qui réussirent à se cacher dans un four. Pendant bien des années, les envahisseurs, qui appartenaient évidemment à la race des Fées, vécurent tranquillement avec les femmes qu’ils s’étaient appropriées, se conduisant en bons pères de famille et engendrant fils et filles. C’est à ce mélange de races que l’on doit attribue la petite taille et l’intelligence supérieur de quelques familles.

 

 

 

 

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Erdluitle, Duergars, Bergleute

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 

 

Bergleute 

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Peuple de nains mineurs vivant en Allemagne, les Bergleute, le peuple de la montagne, et les Bergmännchen, les petits hommes de la montagne, sont gais, travailleurs, pacifiques et généreux. Ils prennent notamment soin des animaux blessés et des enfants perdus dans la forêt. 


Comme les nains de blanche neige, ils vivent en communauté dans de jolies chaumières forestières, situées près de la mine ou ils travaillent. Bien que leur âge soit indéfinissable, on ne signale leur présence qu’autour du XVIème siècle, dans les mines de diamants. Les Berglute sont liés à un tel point aux minerais qu’ils extraient de la terre qu’ils sont capables d’en ressentir les sentiments. Pour eux, le cuivre, le quartz ou le schiste sont plus que des minerais; ils éprouvent de véritables émotions, que les nains sont capable de comprendre. C’est ainsi que l’un d’entre eux, nommé Nickel, était si attaché à ce métal qu’il baptisa de son nom. 

 

 

 

Les Duergars : Dvergars, Black dwarves 

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Les Duergars sont des nains mineurs et forgerons vivant dans les pays nordiques et dans le nord de l’Angleterre. C’était une race de très petite stature, qui possédait probablement quelque talent pour exploiter les mines, et fondre les minerais dont le pays est rempli. Peut être pouvaient t’ils aussi, d’après la connaissance qu’ils avaient acquise de la marche des nuages ou des phénomènes météorologiques, prévoir les changements de temps, et avoir ainsi un autre titre à être regardés comme doués d’une science surnaturelle. 


Leur taille ne dépasse pas le genou d’un homme normal, mais ils sont trapus et costauds. Ils portent un manteau en peau de mouton, leurs pantalons et leurs chaussures sont en moleskine, et ils se coiffent d’un chapeau de mousse verte orné d’une plume de faisan. 


Les Erdluitle :

 Bergmanli, bärdmandlene, beiden manndli, gotweirgi, guriuz

Féminin : Erdlibberrli, erdweibchen, beiden weibchen, berdweibche.

Les Erdluitle, vivant essentiellement en Allemagne mais aussi dans le nord de l’Italie, sont des nains montagnards de souche très ancienne. Leur nom signifie « le peuple de la terre ». 

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Leur taille ne dépasse pas celle d’un enfant de sept ans, leur peau est de couleur terre, leurs cheveux, noirs et crépus. Ils sont affublés d’oreilles d’animaux et de pieds palmés, dont ils ont honte et qu’ils tentent de dissimuler sous leurs blouses vertes, bleues et grises. Leur nourriture consiste essentiellement en racines, baies et pois, mais ils raffolent également du cochon grillé. 

Leur pouvoir de « tempestaires » leur permet de causer orages, tempêtes et avalanches. Mais ils aident à la germination des plantes en effectuant des danses magiques, et avertissent ou ils doivent semer ou planter, ils ont aussi le don de transformer de simples feuilles en or ou en diamant.

 

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Knockers, Gobelins, Gnomes

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 

Les Gnomes 

Knockers, Gobelins, Gnomes dans Mythologie/Légende Gnomes

Les Gnomes forment une variété de nains souterrains doués d’une grande sagesse. Selon les éthymologies le plus souvent avancées, « gnome » vient en effet du bas-latin « gnomus » et du grec « connaissance ». 


Pour les cabalistes, les gnomes sont des esprits élémentaires composés des plus subtiles parties de la terre, dont ils habitent les entrailles. Certains rapportent que la terre serait presque remplis jusqu’au centre de gnomes, gardiens des trésors, des mines et des pierreries. Ils aiment les hommes, sont ingénieux et faciles à gouverner. Ils fournissent aux cabalistes tout l’argent qui leur est nécessaire et ne demandent guère que la gloire d’être commandés. 


Les Gnomides, leurs femmes, sont petites mais agréables, et vêtues d’une manière fort curieuse. Les gnomes vivent et meurent à peu près comme les hommes; ils ont des villes et se rassemblent en société. Les cabalistes prétendent que ces bruits qu’on entendait, au rapport d’Aristide, dans certaines îles, ou pourtant on ne voyait personne, n’étaient autre chose que des réjouissances et les fêtes de noces de quelque gnome.
Les Gnomes sont gardiens des trésors enfouis de la terre, gardiens de la nature. C’est ainsi que les gnomes, les pygmées, les mannes gardent les trésors de la terre; c’est à dire les métaux et autres choses semblables, car là ou ils sont se trouvent des trésors considérables, en énorme quantités, que ces êtres gardent, tiennent cachés et dérobés à nos regards, afin qu’on ne les découvre point avant que le temps n’en soit venu. On dit aussi que les gnomes sont préposés à la germination des plantes et à la bonne santé des racines des arbres. 

 

 

Les Gobelins 

Bogies, bogles, fanfrelons

 

 

Les Gobelins sont des nains hideux d’aspect grotesque, presque toujours malveillants et méchants. 


La plupart des gobelins sont mineurs. On les voit toujours à l’œuvre, avec leurs pics et leurs pioches, et on perçoit le bruit de leurs marteaux, mais il ne reste jamais aucune trace de leur travail. 


Les Gobelins tiennent également un marché réservé exclusivement au Petit Peuple de Féerie. Les humains qui s’y risquent, voire qui se contentent d’en épier les activités, deviennent la proie des ces terribles lutins, qui les pincent, leur tirent les cheveux et les forcent à consommer des fruits de la mort. 

 

Les Knockers : Esprits frappeurs, petits mineurs, verts boucs, boublins, black dwarves, coblynaus, buccas, nickers, nuggies, gathorns, spriggans, baussschmiedlein, berg-möndche, meister bämmerlinge, schacht-zwergen 

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Les knockers, à savoir les « frappeurs », sont des nains mineurs que l’on trouve couramment dans les mines d’Ecosse, ou on les surnomme « les nains noirs », mais aussi en Cornouailles, ou ils hâtent les mines d’étain, au pays de Galles, ou ils se trouvent dans les mines de charbon, en bohème, ou ils fréquentent les mines d’argent, en Allemagne ou on les appelle « les moines des montagnes » ou « maîtres marteleurs » en Autriche, ou les surnomme « les nains des puits d’extraction ». 


Les Knockers mesurent de quarante cinq à quatre dix centimètres de haut, et portent les mêmes vêtements que les mineurs de la région qu’ils habitent, Ils ceignent leurs reins d’un large tablier en cuir clouté, sur la tête un casque clouté, renforcé sur le nez et la nuque, et orné sur le dessus d’une bougie allumée. 


Pour ce concilier leurs faveurs, il est recommandé de leur faire de menues offrandes de nourriture, de préférence sucrée. Les Knockers raffolent de beignets, de crêpes et de gaufres, et se pourlèchent de muffins, crumpets et doughnuts. 

Comme leurs noms l’indique, les knockers utilisent leurs marteaux et leurs pioches pour frapper les parois des galeries riches en minerais, afin d’y attirer les mineurs.

 

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Nains, Laminaks, Kobolds

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Les Kobolds 

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Il s’agit d’une variété de gnomes mineurs allemands dotés d’un tempérament malicieux. Leur apparence et leurs mœurs les rapprochent des Knockers, mais ils sont plus méchant. 

Les Kobolds étaient une espèce de gnomes qui fréquentaient les endroits sombres et solitaires et qu’on voyait souvent dans les mines, où ils semblaient imiter les occupations des mineurs, s’amusant quelque fois à les contrecarrer dans leurs opérations et à rendre leurs travaux inutiles. Tantôt ils étaient malveillants, surtout s’ils étaient méprisés et insultés; tantôt ils se montraient bienfaisants à l’égard des individus qu’ils prenaient sous leur protection.

 

 Les Laminaks
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Les Laminaks sont des nains velus au pays basque, dans le massif pyrénéen. Ils sont mâles et femelles, mais si ces dernières sont relativement inoffensives, ne sortant de leurs grottes que pour faire leur toilette et peigner leurs cheveux, les premiers font aisément violence aux femmes des hommes, et font bon marché de la vertu des paysannes qu’ils retiennent de force dans leurs demeures souterraines. 


Ils vivent dans les roches, sous les anciens ponts, à l’intérieur de la montagne Gastelu ou au sommet de la tour d’Isturitz. 


Excellents bâtisseurs, o, leur doit la construction, en une seule nuit du pont de Licq, dans la Soule, des châteaux de Laustania et de Donamartia en pays de Cize. Maîtres des métamorphoses, ils peuvent en un clin d’oeil se transformer en araignée, en serpent ou en anguille.

Les Nains 

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Les Nains forment un peuple industrieux et laborieux vivant essentiellement dans les grottes et mines souterraines. De petite taille, les nains sont toutefois dix fois plus grands que les lutins, avec qui il ne faut pas les confondre. Ils sont cités essentiellement dans les mythologies et le folklore germanique et nordique. 


Les nains sont engendrés par les gnomes qui habitent les montagnes, c’est pourquoi leur taille n’atteint pas celle des géants, au contraire, ils sont plus petits qu’eux, dans la même proportion que le sont les gnomes par rapport aux sylphes. 


Le terme « nain » est un terme générique, comme « elfe » ou « géant », et n’implique pas forcément que les nains soient petits, C’est ainsi qu’il peut y avoir de « grands nains » et de « petits nains ». Le nain mesure en général entre 69 cm et 1 mètre trente-trois, possède de petits pieds et de courtes jambes, les nains ont la force de douze à vingt hommes, ce que certains auteurs expliquent par la possession d’objets magiques. 


Généralement vieux, souvent laids et difformes, les nains ont un caractère susceptible et facilement belliqueux. Les nains sont d’excellents mineurs, d’habiles forgerons, de fabuleux artisans et de précieux joailliers. On leur doit notamment les épées de légende, ainsi que la plupart des objets magiques. 


Le roi des nains

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« Laurin  » est souvent cité comme le roi des nains. Il mesure trois empans, c’est à dire soixante-neuf centimètres, son cheval a la taille d’un chevreuil. Il vit dans une montagne creuse du Tyrol, ou il possède une magnifique roseraie. Il détient également des armes magiques : un anneau de pouvoir, une ceinture lui procurant la force de douze hommes et une Tarnakappe ou « cape folette » qui le rend invisible. 


Les nains vivent dans la terre, ils ne se montrent au-dehors que le soir, à la lisière des bois sombres, dans les bruyères désertes ou au sommet des rochers. Durant l’hiver, ils ne quittent guère leurs demeures souterraines car ils craignent le froid. 

 

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Pygmées, bonnets rouges….

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Niebelungen
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Les niebelungen forment un peuple de nains chtoniens, dont le nom signifie « fils du brouillard », soumis au roi Niebelung, et gardiens d’un trésor fabuleux dont s’empara le héros siegfried. 


Dans la légende originelle, les deux fils ru roi Niebelung, Schilbung et Niebelung, se disputent le trésor hérité de leur père. Le héros Siegfried les aide à faire le partage. En reconnaissance de ses services, les nains lui remettent l’épée magique Balmung, qui appartenait au roi Niebelung lui-même. Siegfried se saisit de l’épée pour trancher la gorge des deux nains, avant de réduire en esclavage les sept cents guerriers du royaume des niebelungen. Il se heurte toutefois à l’hostilité d’Albérich, le nain rebelle qui souhaite venger les siens en tuant le héros. Ce dernier parvient à arracher à Albérich son voile d’invisibilité, devenant désormais le maître incontesté du trésor.

Les Pygmées 

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Le terme s’est popularisé pour désigner les populations Binga, Mbuti et Twa de centr’afrique. Les Pygmées, peuple aborigène de petite taille vivant dans les régions lapones, lettones et finlandaises. 


Petit peuple qui sur les bords de l’océan, est attaqué par une armée de grues. Ils montent gravement sur des béliers et des chèvres, s’arment de lances et mettent les grues en déroute. Leurs chariots auraient été traînés par des perdrix. Ils auraient habité dans des trous, Leurs femmes, vieilles à huit ans, auraient accouché à l’âge de trois à cinq ans. Ils étaient si petits qu’ils abattaient le blé avec des cognées. 


fuyant les envahisseurs Asiates, les pygmées s’exilèrent dans les contrées occidentales de l’Europe, notamment des pays celtes. Du fait de leur petite taille, de leur maîtrise des arts et de la métallurgie et de leurs connaissances magiques et chamaniques, ils furent assimilés aux nains de légende. 


Un recueil de magie du XVIéme siècle assimile les pygmées aux gnomes vivant dans les entrailles de la terre, ou encore aux génies familiers que les sorciers peuvent soumettre, « les Pygmaei » sont des esprits de la terre. Ils demeurent dans le sol et sont soumis à un commandant en chef, le grand prince Marbuel, puis au prince Buruel et enfin au roi Urinaphton. Ce sont des esprits pacifiques qui, loin de nuire aux hommes, aiment à se trouver avec eux. 

 

Les Bonnets rouges
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Ces redoutables nains des Highlands d’Ecosse ont l’apparence de petits vieillards aux cheveux gris et à la barbe tressés, avec des serres d’aigle en guise de mains, de longues dents et des yeux rouge vif. On les trouve dans les ruines des vieux châteaux, de préférence en haut des tours et des donjons menaçant de s’écrouler. C’est de leurs promontoires qu’il guettent les innocents promeneurs qui se risquent à violer leur demeure, et sur lesquels ils jettent de lourdes roches pour les écraser. 


Chaussés de bottes de fer, ils sont armés d’une pique et coiffés d’un bonnet rouge, qu’ils trempent dans le sang frais de leurs victimes pour en raviver les couleurs. 


On peut de débarrasser des bonnets rouges en exhibant le symbole de la croix, qu’ils abhorrent; ils s’enfuient alors en abandonnant derrière eux l’une de leurs longues dents. 

 

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Les Korrigans

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Korrigans
HommeCornus, Korrils, Kourils, Korred, Kornikaned, Cornicanets, Poulpikans, Poulpiquets, Korandons, Kornandons, Kouricans, Kérions, Corics, Courcils, Teuz. 

Les Korrigans  dans Mythologie/Légende korrigan01


Les Korrigans sont des nains bretons vivant exclusivement dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Leur nom dérive du breton « korr ou korig » « nain » qui se trouve dans certain patronymes courants tels que le « core » qui signifie « le nain ». 


Sombres et velus, ils sont dotés d’une grosse tête à la tignasse crépue sur laquelle poussent deux petites cornes, et vêtus de toile grise, leurs petits yeux noirs et brillants, parfois rouges, sont profondément enfoncés dans leurs orbites. Leurs mains se prolongent en griffes de chats et leurs pieds sont recouverts de corne de bouc. Leur voix est caverneuse, comme si elle surgissait du tréfonds de la terre. 


Les Korrigans mâles sont coiffés d’un grand chapeau plat agrémenté d’un ruban de velours, tandis que les korrigans femelles portent un bonnet violet. Il s ont à la ceinture une petite corne dans laquelle ils soufflent, une bourse de cuir remplie d’or, ainsi qu’un étrange sac. 


Les Korrigans vivent dans les rochers, sous les menhirs ou à l’intérieur des dolmens, ils les balayent chaque jours avec un grand soin. Ils peuvent accomplir des services domestiques, si l’on prend soin de leur laisser de menues offrandes dans le coin de l’âtre pour qu’ils puissent se chauffer. 


on distingue différents clans de Korrigans :
Ceux qui habitaient les bois s’appelaient Kornikaneds, parce qu’ils chantaient dans de petites cornes suspendues à leur ceinture. 

Ceux qui habitaient les landes s’appelaient Korrils, parce qu’ils passaient toutes les nuits à danser des rondes au clair de lune. Ceux qui habitaient les vaux s’appelaient poulpikans, c’est à dire « ceux qui ont leurs terriers dans les lieux bas ».

 

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Les Peuples de l’Elément Air

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

       ****Les Peuples de l’élément Air

            issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux


 

Elfes, Fées, Lutins, Anges, Sirénes, Génies, Centaures, Nains, Gnomes… La terre fut-elle un jour peuplée de tous ces êtres, ou l’homme les a-t-il inventés? Notre siècle péremptoire possède déjà la réponse puisque rien de ce qui n’est avéré par la science ne peut avoir de réalité.

L’imaginaire est comme une peinture. Le paysage réel existe, mais c’est la palette du peintre qui va le sublimer et en faire une oeuvre d’art.

Contrairement au Fantastique qui suppose l’incursion d’éléments surnaturels dans un quotidien ordinaire, Le Merveilleux tient pour acquise l’existence d’éléments magiques qui constitue la trame de sa narration.

Si le Fantastique instille chez le lecteur ou le spectateur le doute et l’effroi, le Merveilleux lui procure le rêve et l’enchantement, même si le rêve peut à l’occasion tourner au cauchemar et l’enchantement au sortilège. 


Les peuples de l’air sont les plus évolués de tout les peuples invisibles. Aeriens par leurs demeures, quoique certains vivent dans le feu, ils le sont surtout par leur grâce éthérée. 


Ces peuples tendent vers la divinité, c’est pourquoi ils ont souvent été adorés et craints par les anciens, tels les ases des mythologies Scendinaves et Germaniques, mais aussi les Anges ou les Elfes. 

Généralement bienveillants et serviables, comme les Sylphes ou le génies familiers, ils peuvent parfois être extrêmement cruels ; c’est le cas des Harpies, des Erinyes ou des Djinns 

Le royaume du peuple de l’Air se trouve à mi-chemin entre le monde des hommes et celui des anges. Planète terre et planète des cieux sont indiciblement liés par cet élément vital. L’air que vous respirez forme un tout qui enveloppe chaque parcelle de vie sur la planète. Les Elfes et les Sylphes occupent tout ce auquel on n’a pas accès physiquement mais que l’esprit peut atteindre. Cet élément représente tous les côtés spirituels de votre questionnement. La nourriture de ce peuple est spirituelle. Dégagé de la matière physique l’esprit y gagne en clairvoyance et découvre ici sa vraie dimension. L’homme baigne dans le grandiose en permanence mais il n’en a que trop rarement conscience. Ça et là des anges, des esprits et des entités sont pourtant à votre écoute et ne demandent qu’à harmoniser leurs vies avec les vôtres. ou les vôtres avec les leurs, c’est selon. Voler est le plus vieux rêve de l’homme, mais la matière ne peut voler d’elle même, elle est limitée. Celle de l’esprit ne l’est pas. Laissez ce peuple vous porter peu à peu dans l’élément de l’air et il est certain que votre vie pourrait prendre un sens que vous n’imagineriez même pas.

 

  

Les Anges 


Les Peuples de l'Elément Air dans Mythologie/Légende anges

Ils apparaissent parfois sous la forme de créatures de feu, parfois comme des êtres d’aspect androgyne d’une exceptionnelle beauté, vêtus de robe d’une blancheur immaculée, les Anges sont en réalité de purs esprits, incorporels et immatériels. 


Leur noms vient du Grec Angelots « messager ». Ils sont donc des messagers divins, servant d’intermédiaires entre le Dieu créateur et ses créatures humaines. 


Selon la Cabales hébraïque, les anges sont des symbolisations des énergies divines, sans être eux-mêmes des Dieux. C’est pourquoi il est théologiquement blasphématoire d’adorer les Anges. Il est en revanche permis de les invoquer lors de prières, en leur demandant des intercessions auprès de la divinité. 


Il ne faut pas confondre invocation angélique et évocation démoniaque. La première s’identifie à la prière ou à la magie blanche, la seconde à la magie noire. 

Le pseudo-Denys l’Aéropagite à établie un ordre hiérarchique des anges dans sa Hiérarchie céleste, un classement des Anges organisé en neuf choeurs et trois triades. 

 

 

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La 1ere triade comporte les trois premiers ordres des Anges: 


- les Séraphins (ce qui signifie les « brûlants ») Anges de feu se tenant prés du trône de dieu 

 


- les Chérubins, qui dispensent la plénitude de leur science et de leur sagesse 


- les Trônes, fixés de façon immuable au pieds du trône Divin
La 2eme triade est composée des dominations, affranchies de toute entrave, des vertus et des puissances, pleines d’une calme autorité. 


La 3éme triade, enfin plus éloignée de la divinité mais plus proche des Hommes, et donc plus accessible, connaît les principautés, les Archanges et enfin les Anges. 

Enfin pour clore le chapitre des anges il reste les Anges Gardiens dont il n’est fait nulle mention dans la bible et dont le rôle s’apparente plutôt à celui des génies familiers. Ils accompagnent chaque humain de sa naissance à sa mort ou plus exactement de sa conception jusqu’à l’au-delà.

 

 

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Djinns, Walkyries, Dieux Scan…

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

                           ****Les Peuples de l’élément Air 

                                           

                                              issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Dieux Scandinaves et Germaniques 
Ases, Asynes(Féminin), Vanes 

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Pour commencer il ne faut pas confondre « les Dieux » avec « Dieu », ce dernier, en tant que figure monothéiste adorée par les religions révélées, est unique, et ne peut donc, à lui seul, être considéré comme un peuple. 


Les Dieux, en revanche, issus des anciens panthéons et des mythologies antiques, doivent être classés avec les peuples de l’air. 

Parmi l’infinité des mythologies, seuls les Ases possèdent une résidence dans le ciel, contrairement aux Dieux ou aux divinités Grecques et Romaines. Les Ases et les Asyes sont les dieux et les Déesses guerriers des mythologies Germaniques et Scandinaves. Leur nom vient de la rune As qui signifie « ancêtre-dieu », ils sont associés aux Vanes, divinités liées aux fonctions de fécondité de plaisir et d’amour. 

Leur chef est le dieu borgne Odin, nommé Wotan dans la version Germanique. 

Dans son royaume céleste d’Asgard, l’enclos des dieux, nommé Walhalla en allemand, régnent avec lui ses deux fils, Thor – dont le Célébre marteau et Baldr – surnomé le bon car il est considéré comme le meilleur des Ases, accompagnés des dieux Loki (dieu du feu, voleur, semeur de discorde et incarnation du mal), Freyr, Njödr, Tyr, Heimdallr, Vidar, Bragi, Vali, Hoenir, Forseti et Ullr.


Les Déesses ont pour nom Frigg, l’épouse D’odin, Freyja, la déesse de l’amour, veillant aux pommes d’éternelle jouvence, assurant l’immortalité des dieux, Sigyn, femme de Loki, Gefjon, Gerdr, Idunn, Fulla et Nanna, auxquelles on associe Syn, Vör, Var, Eir, Lofn, Ljöfn, Hlin, Gna et Snotra. 

Les Walkyries 

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Dans la mythologie Scandinave, les Walkyries, ou Valkyries sont des vierges guerrières, filles de l’Ases Odin. Grandes, belles à l’allure fière et hiératique, elles ont les yeux très bleus et de long cheveux blonds épais, elles portent des casques ailés ou cornus, se couvrent la poitrine de cuirasses de fer et chevauchent des coursiers volants. 


Les Walkyries sont envoyées sur terre lors de bataille opposant des clans rivaux ou elles choisissent le Héros qui leur semble le plus vaillant et le plus valeureux pour l’emporter, si il est mortellement blessé, au Walhalla lieu céleste où résident les dieux et les guerriers blessés. Les guerriers élus se retrouvent et se livrent à de violents combats mais leurs blessures guérissent miraculeusement et là ils se réunissent auprès d’Odin où ils mangent et boivent servis par les belles Walkyries qui de guerrières passent à servantes. 

Djinns
(Génies, Djouns, Efits, Djinniya)


Esprits de l’air dans les légendes des arabes, les Djinns sont classés selon le coran, en bons Génies, fidèles aux enseignements du prophète et en démon rebelles nommés Efrits. 

Ces esprits généralement invisibles apparaissent parfois sous la forme de vapeurs ou de flammes ou prennent l’apparence de géants hideux.Ces petits génies hantent les déserts ou les cimetières et circulent de préférence la nuit. On aperçoit leur présence par le sifflement ou un souffle qui se confond avec le vent. 


Ils sont coupables de répandre les maladies comme le choléra, les rhumatismes, l’épilepsie et le folie qui est une forme de possession des Djinns.
 

Pour conjurer les mauvais Djinns il est de tradition d’invoquer la bénédiction d’Allah avant le repas de faire attention de ne pas croiser son propre reflet dans un miroir durant la nuit. 

Les Djinns redoutent la lumière du jour, les coups de feu, la musique, les youyous perçants que poussent les femmes durant les noces. Les Djinns craignent également le henné, c’est pour cette raison que les femmes se dessinent sur la paume de la main et la plante des pieds des inscriptions con juratoires. Enfin pour finir il existe aussi des Djinns femelles  » les Djinniya » qui ressemblent assez à nos fées européennes.

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Lutins, Fées, Elfes

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Air

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

 

Elfes
Elven, Tylwithes(Grande bretagne), Tylwyth teg(Apys de Galles) Elfen(Ecosse) Daoine Sdhe, siths(Irlande), Elfen, nis(Allemagne) Esprits follets (Fance) 

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Esprits élémentaires de l’air, mais aussi des forêts et des collines, ils sont aussi bien mâles que femelles; dans ce dernier cas, on dit « une Elfe ».Les Elfes sont issus de la mythologie Scandinave (Alf, Alfen) où ils incarnent les esprits des morts, mais le terme Anglo-Saxon Elf les assimiles aux fées et autres membres du petit peuple en général. Le terme « Elfe » recouvre ainsi des créatures relativement différents, qu’il s’agit d’inventorier de manière plus précise.

Fées, Démons ou seigneur? 


Dans les légendes nordiques, les Elfes se divisent en Elfe clairs et Elfes noirs, les elfes clairs qui évoluent dans l’air vêtus à la façon des seigneurs du moyen âge. Ils ne s’apparentent aux Elfes des Forets que par leurs oreilles pointues, dites « oreilles d’Elfes ». Les Elfes de Tolkien font partis de cette catégorie. 

 

Les Fées 


Fata, Fades, Fadas, Fayes, Fays, Fairies, Bonnes Dames, gentes demoiselles, Féetauds. 

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Créatures merveilleuses d’apparence féminine, dotées de pouvoirs surnaturels et généralement bienveillantes, les fées ont le pouvoir d’exaucer les voeux des mortel, de protéger, voire de combler les nouveau-nés de dons en se penchant sur leurs berceaux. Mais elles peuvent aussi se révéler maléfiques et destructrices, s’apparentant dans ce cas d’avantage aux sorcières. 


Le mot fée viens du mot latin « Fata » dérivé de « Fatum » destin, une autre étymologie fait dériver fée du latin « Fari », prophétiser qui à ensuite donné « Faer », enchanter, charmer. 


Les Fées vont généralement par trois, comme jadis les fileuses du destin (Moires grecques, Parques latines ou Normes nordiques) dont chacune avait une fonction précise : la première nouait le fil de la vie des mortels en présidant à leur naissance; la deuxième le dévidait en intervertissant dans le destin des hommes; la troisième, enfin, le rompait en annonçant aux hommes leur mort prochaine, avant de les accompagner dans l’au-delà, au séjour de l’éternelle jeunesse. 


La première fonction de la fée est de prévoir les événements futurs. Mais elle ne se contente pas d’annoncer l’avenir; elle le détermine, l’influence au gré de ses caprices ou besoins de ses protégés. Elle est alors la marraine qui se penche sur les berceaux des nouveaux nés pour les combler de dons, comme en attestent de nombreux contes merveilleux. L fée est également magicienne, elle s’intéresse au sort des hommes, en accomplissant à leur profit, et parfois à leur désavantage, milles prodiges et actions surnaturelles. 


LA fée, à enfin, pour rôle d’annoncer la mort des hommes et de les accompagner dans leur trépas. C’est la « mauvaise fée » ou la « fée oubliée » des contes merveilleux. 


L’une des manifestations les plus fameuses de la présence des fées dans les forets est le rond, cercle, ou anneaux des fées, qu’elles laissent dans l’herbe après y avoir dansé des heures durant. Pénétrer à l’intérieur d’un cercle de fées peut s’avérer périlleux, car celui qui s’y risque est emporté dans une danse qui l’obligera à tourner jusqu’à l’épuisement total, voire la mort. On dit aussi que l’écoulement du temps en féerie est diffèrent du temps humain; la danse aura semblé durer quelques minutes à peine, mais en réalité elle aura duré plusieurs jours, voire plusieurs années ou plusieurs siècles. 


Les fées se nourrissent avant tout des nourritures immatérielles, telles que parfum des mets, l’essence des choses, les filaments des nuages, l’étoffe des rêves, l’air du temps, les couleurs des saisons et la rosée du matin. Mais il est également dit qu’elle raffolent de certains aliments comme les baies rouges fraîchement cueillis, le pistil des fleurs, le lait de vache, le beurre, le miel et le safran. 

 

Les Lutins
Lubins, lupins, Ludions, luitons, luprons, letiens, folleti, prites, hobgobelins, Kwuelgeert, plageert

 

Les-lutins


« Lutin » désigne des créatures de petite taille infiniment plus petites que les nains, aux mœurs joyeuses et malicieuses. Le terme « lutin » apparu en 1564, dérive de l’ancien français « luitun ». 


Il faut distinguer les lutins, vivant en liberté dans la nature, des lutins domestiques, ou lutins du foyer. Parmi les lutins sauvages, il faut encore distinguer les lutins vivant de façon grégaire, qui logent dans les lutinières souterraines aux murs de torchis composé de glaise, de mousse et d’herbe parfumée, qui vont toujours par bandes nombreuses et animées, et son vêtus de vert, et des lutins solitaires, reconnaissables à leurs habits rouges. 


La plupart des lutins sauvages se sont progressivement sédentarisés dans les maisons des hommes, notamment en Bretagne et en Grande-Bretagne, leur contrées maternelles, devenant ainsi des lutins du foyer. Ces lutins domestiques affectionnent par-dessus tout la bonne chaleur qui se dégage d’un feu de bois dans la cheminée. En Grande-Bretagne on les appelle d’ailleurs hobgoblins « lutons du foyer » désignant la plaque qui se trouve à côté de la cheminée. 


Il est avéré que les lutins font de longues siestes durant le jour; ils se tiennes alors au grenier ou dans le fenil des étables. Mais la nuit venue, lorsque tout le monde est couché, ils sortent de leurs cachettes, accourent vers la pierre du foyer pour s’y réchauffer et y manger les restes des repas qu’on oublie jamais de leur abandonner, pelures de pommes de terre, fanes de carottes, jatte de lait, crêpes de sarrasin, parfois un peu de lard. Puis ils se mettent au travail, rangent les objets en désordre, lavent la vaisselle, balayent dans les coins, récurent les chaudrons, remplissent les brocs d’eau fraiche, en un mot prennes tout le soin possible de la maisonnée. 


Si les lutins familiers résident habituellement dans les fermes et les maisonnées, ils passent le plus clair de leurs temps à l’écurie, ou ils prennent grand soin des chevaux. Ils les soignent, les pansent, les étrillent et peignent soigneusement leurs crins, qu’il leur arrive de tresser comme des chevelures. 

 

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Les Peuples de l’Elément Eau

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

Les peuples de l’eau sont essentiellement féminins. Sirènes à la voix enchanteresse, Mari Morgan aux cheveux blonds, Nymphes fécondes des eaux douces, Ondines se baignant nues dans les rivières, Naïades mutines des fontaines, envoûtantes nixes des mares isolées, les créatures aquatique sont des amoureuses sensuelles qui ne songent qu’à séduire les mortels pour les entraîner au fond de leur palais sous-marins. Mais leur amour est souvent fatal, et bien des hommes, à fréquenter trop assidûment ces filles de l’eau, y ont laissé leur santé, leur vie et même leur âme. Sans parler des malheureuses victimes des effrayantes lavandières de nuit, des vouivres à queue de serpente, des cruelles groac’h et autres sorcières d’eau. 

Ceux des Mers : Mari Morgan, Morgans et Morganes, Océanides, Néréides, Selkies, Sirènes, Tritons 


 
Ceux des eaux douces : Naïades, Nymphes, Ondins et Ondines 

Ceux des eaux stagnantes et des marais : Lavandières de nuit, Nix et Nixes, Sorcières d’eau, Vouivres.

L’essence même de l’eau est le mouvement : avec le petit peuple de cet élément vous avez rendez-vous avec tout un monde d’énergies, de fluides et de mouvances. Voyez le cours d’un fleuve : de grandes forces y circulent en permanence, bien qu’on ait l’impression que sa forme est statique. C’est bien là toute la subtilité qu’il faut comprendre de cette énergie tranquille et contenue, vive et douce à la fois. L’élément Eau vous met pourtant directement en rapport avec les émotions, toutes les émotions, ce qui signifie bien des feux d’artifices. 

Eau de source, eau tumultueuse, eau de torrent, eau d’océan. Les émotions sont ainsi ! vous pouvez passer du calme le plus serein à la vivacité la plus extravertie. Les peuplades de l’eau sont avant tout féminines, de tout ce que la féminité revêt de plus séduisant : des mystérieux chants de Sirènes en passant par l’extrême beauté des Nymphes et finissant par les regards enflammés des Ondines, voilà des êtres à faire chavirer bien des cours de marins. Femmes comme hommes, nul ne peut être insensible au charme de ce peuple. En lien avec la terre et les nuages, bien des éléments convoitent ces créatures qui représentent tout le bienfait des émotions mais également tous ses nombreux pièges. 

Mari Morgan 

Les Peuples de l'Elément Eau dans Mythologie/Légende Les-Fees

Les Mari Morgan ou Marie Morgane, sont des fées d’eau de Bretagne en tous points semblables à des femmes. On ne les trouve jamais en pleine mer, mais dans le voisinage des côtes, à l’entrée des cavernes ou à l’embouchure des rivières. 

Les Mari Morgan habitent de somptueux palais sous-marins dans lesquelles elles entraînent leurs amants, généralement des marins, qui demeurent à jamais prisonniers de ces filles de la mer. il est dit que des marins ont cédés à la séduction des Mari Morgan, et les ont suivies dans leurs palais de nacre et de cristal, ou ils ne manquaient de rien et pouvaient jouir de plaisirs de toutes sortes. Ils épousaient les Mari Morgans, en avaient de nombreux enfants, et s’accommodaient si parfaitement de cette vie sous marine qu’ils en oubliaient totalement leur existence terrestre. 
 

Des Marie Morganes vivent encore dans une grotte près de Crozon, souvent inaccessible à cause de la mer. 

Selon François-Marie Luzel, les morganed sont de petits hommes et de petites femmes qui vivraient sous les flots, où ils seraient dirigés par un roi dont le palais dépassait en merveilles tout ce qu’il y a de plus beau sur terre. Les Marie Morganes venaient parfois jouer sur le sable des grèves au clair de lune mais on ne pouvait les observer bien longtemps car au premier battement de paupières, tout s’évanouissait. Les Marie Morganes seraient d’un naturel paisible et bon, et les hommes en profiteraient pour les duper. Cependant, cette duperie est réciproque puisque ces créatures se présentent sous les apparences les plus séduisantes pour entrainer les hommes au fond des eaux. 

L’une de leurs représentantes est Dahut, fille damnée du roi Gradlon, qui fut transformée en sirène pour avoir condamné la ville d’Ys. Elle ensorcelle depuis les marins et les entraîne au fond de la mer, déchaine la tempête, mais aussi calme le vent. Si le soir, les parents ou les amis ne rentraient pas le folklore local voulait que Marie Morgane ait encalminé leur bateau au large. 

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Morganes, Océanides, Selkies

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

 

 

Morgans et Morganes
Morganed, Morganès, Morganezed 

Morganes, Océanides, Selkies dans Mythologie/Légende IMG_7462-e0147

Les Morgans et les Morganes à différencier des Mari Morgan, sont des nains gracieux vivant dans l’île d’Ouessant. 


Les Morganed et Morganezed sont de petits hommes et de petites femmes aux joues roses, cheveux blonds et boucles, aux grands yeux bleus brillants; ils sont gentils comme des anges. Malheureusement ils n’ont pas reçu le baptême et c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent aller au ciel, ce qui est fort dommage car ils sont très bons et gentils. 

Morgan qui veut dire « née de la mer« , qui donne également le nom commun morganez, c’est-à-dire « sirène »

 

Océanides et Néréides

 

Oceanides=Dore dans Mythologie/Légende


Nymphes marines, les Océanides sont nées de l’union incestueuse entre le dieu Océan et sa soeur Téthys. Elles sont au nombre de trois mille, les Océanides aux fines chevilles, qui, en d’innombrables lieux, partout également, surveillent la terre et les abîmes marins, radieuses enfants des déesses. 


Les néréides, très nombreuses en Méditerranée et en mer Egée, personnifient le mouvement des vagues et les différents états de la mer : Thalia, la verte; Glaucée, la bleue; Cymodocée, ondoyante comme les larmes; Dynamée, la bousculante; Cymodaré, la calmante. 


Tout comme les sirènes, les Néréides ont des voix merveilleuses dont elles font usage pour le seul plaisir de leur père Néré, et non pour provoquer la mort des marins dont elles sont d’ailleurs les protectrices. Elles prennent l’apparence de jeunes filles sensuelles aux cheveux ornés de perles, montées sur des dauphins ou des chevaux marins. 

Selon Hésiode, elles sont les filles d’Océan et de Téthys ; leur rôle est symétrique à celui de leurs frères, les dieux fleuves, qui sont également trois mille. Chacune était la gardienne d’un fleuve, d’un lac, bref d’un point d’eau particulier (cela concernait aussi les eaux du monde souterrain, voir par exemple Styx). Une autre de leur prérogatives divines consistait à veiller sur l’enfance des jeunes garçons, fonction reçues de la main de Zeus et qu’elles exerçaient en compagnie de leurs frères et d’Apollon 

 

 


Selkies 

 

selkie+bride

 

Les selkies sont des créatures imaginaires issues principalement du folklore des îles Shetland. Elles y sont décrites comme de superbes jeunes filles (ou assez exceptionnellement comme de beaux jeunes hommes) qui revêtent une peau de phoque, à la manière de certains loups-garous, dans le but de se changer en cet animal marin et de plonger dans la mer. Une fois sortie de l’eau, ce qu’elle fait toujours la nuit, et le plus souvent durant celle de la Saint-Jean, la selkie quitte sa peau et danse à la lueur de la Lune. Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l’homme qui la tient sous sa coupe finissent par s’attacher l’un à l’autre, se marient et aient des enfants, mais si la peau n’est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l’Océan pour ne jamais revenir, laissant mari et enfants, tout comme certaines sortes de sirènes. 

 

Les Selkies, aussi surnommés «  Tritons  » par certains membres du Club, sont un peuple d’humanoïdes aquatiques dont les origines remontent à l’ère atlante. «  Découverts  » par l’équipage du Nautilus, ils comptent parmi les alliés les plus précieux et les plus étranges des Invisibles : sans eux, Nemo n’aurait jamais eu accès aux mystères des cylindres atlantes et de la porte temporelle, et l’humanité aurait été irrémédiablement condamnée à subir la tyrannie secrète de la Machine, jusqu’à la Grande Guerre et à l’Invasion prométhéenne… Etres pacifiques et bienveillants, les Selkies ne sont toutefois pas motivés par leur seul altruisme, mais œuvrent également pour leur propre salut et pour celui de toutes les autres créatures des océans, dont la survie est elle aussi menacée par les projets des Prométhéens et de leurs serviteurs terrestres. Contrairement à ce que pourraient laisser supposer certains mythes sur la cité engloutie d’Atlantis, les Selkies ne sont pas les lointains descendants des anciens Atlantes, même si l’histoire de leur race est étroitement liée à celle du continent disparu d’Atlantide…

La « télépathie » des Selkies obéit à un certain nombre de règles. Ainsi, un Selkie ne peut communiquer télépathiquement qu’avec un humain qu’il « connaît », c’est à dire qu’il a pu étudier de visu pendant quelques minutes. Une fois que ce premier contact a été établi, des messages d’une complexité croissante peuvent être échangés tant que chaque interlocuteur a conscience de la présence de l’autre. Les expériences effectuées par les hommes du Nautilus montrent toutefois que ce langage silencieux a une portée limitée dans la plupart des cas à une dizaine de mètres, voire vingt ou trente si le Selkie fournit un effort particulièrement intense. 

Entre deux Selkies, ou entre un Selkie et un mammifère marin, le « premier contact » est inutile et la portée des messages est dix fois plus grande

 

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