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Un nouveau départ

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

 

gif arbre         Prendre un nouveau départ, c’est regarder profondément et honnêtement en nous-mêmes, dans nos actions passées, dans nos paroles et dans nos pensées et créer le renouveau en nous et dans nos relations avec les autres. Au Village des Pruniers, nous faisons un nouveau départ avec toute la communauté deux fois par mois (et individuellement, aussi souvent que nous le souhaitons). Nous faisons un nouveau départ pour rendre notre esprit plus clair et préserver la fraîcheur de notre pratique. Quand une difficulté survient dans nos relations avec un membre de la Sangha, si l’un d’entre nous se sent blessé ou éprouve de la colère, nous savons que c’est le moment de faire un nouveau départ. Nous allons décrire la cérémonie telle qu’elle est pratiquée ici de façon formelle. Une personne prend la parole et n’est pas interrompue pendant le temps de son intervention ; les autres participants pratiquent l’écoute profonde et suivent leur respiration. 

1ère partie: L’arrosage des fleurs. 

C’est une occasion pour vous d’exprimer ce que vous aimez dans l’autre personne. Vous pouvez donner des exemples de ce que cette personne a dit ou fait et que vous avez apprécié. Cela met en lumière ce qu’il y a de solide, de beau en elle et cela renforce ses qualités positives. 

2ème partie: aborder les regrets

Vous avez la possibilité de demander pardon à propos de vos actions, de vos paroles ou de vos pensées que vous trouvez maladroites à posteriori. 

3ème partie: exprimer une souffrance. 

Peut-être vous sentez vous blessé par ce que vous a dit ou fait un autre membre de la Sangha. Vous ne pourrez exprimer cette souffrance qu’après avoir arrosé les fleurs de cette personne en citant au moins deux qualités positives que vous avez observées en elle. Vous pouvez également aborder ce sujet seul à seul avec cette personne ou en demandant de l’aide à une troisième personne que vous respectez mutuellement et en qui vous avez confiance. 

4ème partie: partager une difficulté tenace et demander le soutien de la communauté. 

Avec le temps, nous rencontrons tous des difficultés. … des douleurs du passé qui remontent brutalement à la surface. Quand nous exprimons nos difficultés devant les autres, nous permettons aux personnes assises autour de nous de mieux nous comprendre et de nous apporter ainsi le soutien dont nous avons vraiment besoin. 

 

 

 

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Les mouvements en pleine conscience

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

 

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Il est important de prendre soin de notre corps. Nous avons besoin d’avoir un corps en bonne santé pour pouvoir pratiquer. Les mouvements en pleine conscience et la relaxation profonde entretiennent notre santé, nourrissent notre bonheur, et nous permettent de rester en contact avec notre corps et notre esprit. Nous portons toute notre attention sur notre respiration et les mouvements de notre corps. 

 

La relaxation totale est une pratique qui instaure un climat de paix et d’harmonie au sein de la communauté. Elle permet aux participants de lâcher prise avec leurs soucis et de les ramener dans leur île intérieure. Nous utilisons la respiration comme support, elle est comme une vague qui doucement nous entraîne dans une paix profonde. Dans cet état de repos, notre corps et notre esprit peuvent se libérer de leurs fardeaux. Nous pouvons obtenir un grand soulagement en nous laissant complètement immerger dans cet état de relaxation totale. Après avoir assisté à ne relaxation totale conduite par un Frère ou une Sœur expérimenté(e), vous pourrez utiliser vous-même la technique aussi souvent que vous le souhaitez. 

 

La relaxation totale et les dix mouvements de pleine conscience nous mettent à l’écoute de notre corps. Nous apprenons à être doux avec nous-mêmes et à mous donner de l’espace pour comprendre et grandir. En pratiquant de cette façon, notre corps devient un ami et non plus un obstacle à notre pratique. Devenir plus compatissant envers nous-mêmes nous rend plus compatissant envers les autres. Notre façon de marcher, de nous déplacer, de nous asseoir et de nous tenir debout reflète notre état d’esprit. Quand nous nous déplaçons avec grâce, les personnes qui nous entourent se sentent plus légers et plus détendus. 

 

 

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Ecouter un enseignement

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

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 Chaque semaine, notre Maître donne un ou plusieurs enseignements. Il est conseillé d’arriver à l’avance afin d’avoir tout le temps de vous installer confortablement et d’établir le calme dans votre esprit. Écoutez avec vos oreilles mais aussi avec votre coeur. Si vous écoutez seulement avec votre intelligence, comparant ce qui est dit avec ce que vous savez, ce que vous avez déjà lu ou entendu …, vous perdez une occasion de recevoir pleinement le message qui vous est transmis. Le Dharma est comme la pluie, laissons-le pénétrer profondément dans notre conscience et arroser les graines de sagesse et de compassion qui sont déjà en chacun de nous. Soyons comme une terre fraîchement labourée qui reçoit une pluie fine. L’enseignement peut permettre à l’arbre qui est en nous de fleurir et de produire les fruits de la compréhension et de l’amour. 

 

Par respect pour notre Maître, mais aussi pour les enseignements, nous vous demandons de rester assis sur une chaise ou sur un coussin et de ne pas vous allonger. Si vous vous sentez fatigué, gardez votre pleine conscience, changez votre position, faites quelques respirations profondes, massez-vous doucement la tête ou les zones endolories de votre corps. Abstenez-vous de parler ou de faire du bruit. Si vous devez absolument quitter la salle avant la fin de l’enseignement, faites le avec le plus de discrétion possible. 

 

 

 

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Toucher la terre

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

 

Toucher la terre  dans Noble Silence-Vipassana tn_050809noble_silence_reminder

Pour une pratique quotidienne : Toucher la Terre, Conversations intimes avec le Bouddha

 

Toucher la Terre est une pratique qui nous permet de rentrer en contact profond avec la Terre, avec nos racines, nos ancêtres. Nous réalisons que nous ne sommes pas seuls mais reliés à une multitude d’ancêtres génétiques et spirituels. Nous sommes leur continuation, et, avec eux, nous continuerons le chemin dans les générations futures. Nous touchons la Terre et une partie de la Vie. 

 

Quand nous touchons la Terre, nous redevenons petits, avec l’humilité et la simplicité d’un enfant. Quand nous touchons la Terre, nous devenons grands comme un vieil arbre avec ses racines bien profondes dans le sol buvant à la source universelle. Quand nous touchons la Terre, nous inspirons toute la force et la stabilité de la Terre, et nous expirons toutes nos souffrances, notre chagrin, notre colère, notre haine, notre peur, toutes nos insuffisances… 

 

Nous joignons nos paumes de mains pour former un bouton de lotus, puis nous respirons trois fois profondément, et nous nous prosternons lentement. Notre front, nos avant-bras et nos jambes reposent le plus confortablement possible sur le sol. Nous tournons les paumes de nos mains vers le ciel en signe d’ouverture aux trois joyaux: le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Après avoir réalisé cette pratique deux ou trois fois (qu’il s’agisse des trois ou des cinq touchés de la Terre), vous pouvez vraiment vous libérer de beaucoup de souffrances, du sentiment d’aliénation et vous réconcilier avec vos ancêtres, vos parents ou vos amis. 

 

 

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La solitude : s’établir dans notre île intérieure

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

  

 

La solitude : s'établir dans notre île intérieure dans Noble Silence-Vipassana tn_050809noble_silence_reminder

 

Bien que nous soyons constamment entourés de la Sangha dans nos activités quotidiennes, nous sommes également seuls. Pour être seuls, nous n’avons pas besoin de grimper au sommet d’une montagne ou d’aller dans une cabane au cœur de la forêt pour fuir la civilisation. La véritable solitude se trouve dans notre cœur, un cœur stable qui ne se laisse pas perturber par la foule ni par les peines du passé, les inquiétudes de l’avenir ou les préoccupations du présent. Nous ne nous perdons pas, nous ne perdons pas notre pleine conscience. Prendre refuge dans notre respiration consciente, revenir au moment présent, c’est nous établir dans notre île intérieure, une île merveilleuse et sereine. 

 

Nous participons tout ensemble, avec la Sangha*, à la méditation assise, à la méditation marchée, à la méditation du travail, mais nous sommes aussi toujours seuls dans notre propre île. Nous aimons être avec nos frères et nos Sœurs. Avec la Sangha comme soutien, nous ne nous laissons pas entraîner ou emprisonner dans nos émotions et nos perceptions. Quand nous voyons une Sœur marcher en pleine conscience, parler avec amour, travailler avec plaisir, c’est une invitation à retourner dans notre île intérieure. Et retourner dans notre île intérieure c’est retrouver notre solitude. Quand nous passons de bons moments avec les gens qui sont autour de nous, nous ne nous perdons pas dans ces échanges, même au cœur de la société. Nous pouvons sourire et suivre paisiblement notre respiration en nous établissant dans notre île intérieure. 

 

 

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* Sangha : Le terme Sangha (sagha, n.m.) qui peut être traduit par communauté, désigne, dans son sens le plus restreint, la communauté spirituelle des arya-bodhisattva (on distingue ainsi quatre types d’êtres nobles selon le degré de détachement qu’ils ont atteint), ou bien les arya (supérieurs) ayant déjà atteint une perception directe de la vacuité des phénomènes, première des terres de bodhisattva, (un niveau certain de réalisation spirituelle). Ce terme peut aussi désigner évidemment toute la communauté monastique.  

 

 

 

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La pensée

Posté par othoharmonie le 1 décembre 2010

LA PENSEE 

par Léon Denis La pensée dans Etat d'être LeonDenis06

La pensée est créatrice. De même que la pensée éternelle projette sans cesse dans l’espace les germes des êtres et des mondes, de même celle de l’écrivain, de l’orateur, du poète, de l’artiste fait jaillir une incessante floraison d’idées, d’oeuvres, de conceptions, qui vont influencer, impressionner, en bien ou en mal, suivant leur nature, l’immense foule humaine.

C’est pourquoi la mission des ouvriers de la pensée est à la fois grande, redoutable et sacrée.
Grande et sacrée, car la pensée dissipe les ombres du chemin, résout les énigmes de la vie et trace la route de l’humanité ; c’est sa flamme qui réchauffe les âmes et embellit les déserts de l’existence. Redoutable aussi, puisque ses effets sont puissants pour la descente comme pour l’ascension. 

Tôt ou tard, tout produit de l’esprit revient vers son auteur avec ses conséquences, entraînant pour celui-ci, selon le cas, la souffrance, un amoindrissement, une privation de liberté, ou bien des satisfactions intimes, une dilatation, une élévation de son être. 


La vie présente est, on le sait, un simple épisode de notre longue histoire, un fragment de la grande chaîne qui se déroule, pour tous, à travers l’immensité. Et, constamment, retombent sur nous, en brumes ou en rayons, les résultats de nos oeuvres. L’âme humaine parcourt sa voie, entourée d’une atmosphère radieuse ou sombre, peuplée des créations de sa pensée. Et c’est là, dans la vie de l’espace, sa gloire ou sa honte. 

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Pour donner à la pensée toute sa force et son ampleur, rien n’est plus efficace que la recherche des grands problèmes. Pour bien exprimer, il faut sentir puissamment ; pour goûter les sensations hautes et profondes, il faut remonter à la source d’où découle toute vie, toute harmonie, toute beauté. 

Ce qu’il y a de noble et d’élevé dans le domaine de l’intelligence émane d’une cause éternelle, vivante et pensante. Plus l’essor de la pensée vers cette cause est grand, plus haut elle plane, plus radieuses aussi sont les clartés entrevues, plus enivrantes les joies ressenties, plus puissantes les forces acquises, plus géniales les inspirations ! Après chaque essor, la pensée redescend, vivifiée, éclairée, dans le champ terrestre, pour reprendre la tâche par laquelle elle grandira encore, car c’est le travail qui fait l’intelligence, comme c’est l’intelligence qui fait la beauté, la splendeur de l’oeuvre accomplie. 

Elève ton regard, ô penseur, ô poète ! jette ton cri d’appel, d’aspiration, de prière ! Devant la mer aux reflets changeants, à la vue de blanches cimes lointaines ou de l’infini étoilé, n’as-tu jamais éprouvé ces heures d’extase et d’ivresse où l’âme se sent plongée dans un rêve divin, où l’inspiration arrive, puissante, comme un éclair, rapide messager du ciel à la terre ? 

Prête l’oreille ! n’as-tu jamais entendu, au fond de ton être, vibrer ces harmonies confuses, ces rumeurs du monde invisible, voix de l’ombre qui bercent ta pensée et la préparent aux intuitions suprêmes ? 

En tout poète, artiste, écrivain, il est des germes de médiumnité, inconscients, insoupçonnés et qui ne demandent qu’à éclore ; par eux, l’ouvrier de la pensée entre en rapport avec la source inépuisable et reçoit sa part de révélation. Cette révélation d’esthétique appropriée à sa nature, à son genre de talent, il a pour mission de l’exprimer en des oeuvres qui feront pénétrer dans l’âme des foules une vibration des forces divines, une radiation des vérités éternelles.

C’est dans la communion fréquente et consciente avec le monde des Esprits que les génies de l’avenir puiseront les éléments de leurs oeuvres. Dès aujourd’hui, la pénétration des secrets de sa double vie vient offrir à l’homme des secours et des lumières que les religions défaillantes ne sauraient plus lui procurer. Dans tous les domaines, l’idée spirite va féconder la pensée en travail. 

La science lui devra une rénovation complète de ses théories et de ses méthodes. Elle lui devra la découverte de forces incalculables et la conquête de l’univers occulte. La philosophie y gagnera une connaissance plus étendue et plus précise de la personnalité humaine. Celle-ci, dans la transe et l’extériorisation, est comme une crypte qui s’ouvre, remplie de choses étranges, et où se cache la clé du mystère de l’être

Extrait de : LE PROBLEME DE L’ETRE ET DE LA DESTINEE

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De LEON DENIS

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Léon Denis (né à Foug, le 1er janvier 1846, décédé à Tours, le 12 mars 1927) fut un philosophe spirite et, aux côtés de Gabriel Delanne et Camille Flammarion, un des principaux continuateurs du spiritisme après le décès d’Allan Kardec. Il fit des conférences à travers toute l’Europe dans des congrès internationaux spirites et spiritualistes, défendant activement l’idée de la survie de l’âme et ses conséquences dans le domaine de l’éthique dans les relations humaines.

 

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