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Les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2010

colombe   Les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience sont la base d’une vie libre et heureuse pour l’individu, la famille et la société. Ils offrent le moyen de protéger la vie et de la rendre belle. En les pratiquant, nous pouvons éviter de commettre des erreurs, de causer de la souffrance et du désespoir. En suivant ce chemin, nous cultivons l’amour, la liberté, le bonheur, et aidons les autres à faire de même. 

 

Les cinq entraînements nous permettent d’approfondir notre compréhension de l’inter-être de toutes choses, et de mieux comprendre que notre bonheur et notre souffrance sont interdépendants du bonheur et de la souffrance d’autrui. 

 

La pratique des Cinq Entraînements à la Pleine Conscience est également un entraînement à la concentration et à la vision profonde. Elle nous donne ainsi accès à la vision de l’inter-être qui nous libère de toute peur et de toute séparation. 

 

Ces entraînements ne sont pas des commandements. Il est important de les recevoir et de les vivre dans un esprit ouvert, avec souplesse et sans dogmatisme, en tenant compte des exceptions possibles. 

Le premier entraînement : Protection de la vie 

Conscient(e) de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je m’engage à ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à ne soutenir aucun acte meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre. Je suis déterminé(e) à cultiver mon attention et ma compassion, afin d’apprendre comment protéger la vie des personnes, des animaux, des plantes et des minéraux. Je trouverai les moyens d’aider les autres à voir combien la vie est précieuse, en eux et autour d’eux. 

 

Je m’entraînerai à entrer en contact profond avec la nature interdépendante de toutes choses. Je pourrai ainsi transformer la discrimination, la peur, la colère, l’avidité, en moi et dans le monde, de manière à prévenir la violence et la guerre, qui s’exercent souvent au nom d’une religion ou d’une idéologie. 

Deuxième entraînement : Equité et générosité 

Conscient(e) de la souffrance provoquée par l’injustice sociale, le vol et l’oppression, je m’engage à respecter la propriété d’autrui et à ne pas tirer profit, ni soutenir l’exploitation des êtres humains ou de toute autre forme de vie. 

 

Je suis déterminé(e) à pratiquer la générosité et à partager mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec celles et ceux qui en ont besoin. 

 

J’apprendrai les moyens d’offrir la joie, la paix et le bonheur à tous les êtres. Je m’entraînerai à reconnaître mes véritables besoins de façon à mener une vie simple et heureuse. En transformant l’avidité en moi, je contribuerai au développement de la générosité dans le monde et à l’établissement d’une société plus juste. 

Troisième entraînement : Conduite sexuelle responsable 

Conscient(e) de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle irréfléchie, je suis déterminé(e) à développer mon sens de la responsabilité et à ne pas avoir de relations sexuelles sans amour ni engagement à long terme. Conscient(e) que dans notre société, l’amour est souvent réduit à la sexualité, je m’engage à bâtir ma vie affective sur les quatre fondements de l’amour véritable : la bonté aimante, la compassion, la joie et l’équanimité. 

 

Je vois que le corps et l’esprit ne font qu’un, et je suis conscient(e) que la sexualité ne peut pas suffire à dissiper le sentiment de solitude et à combler les besoins affectifs. Afin de préserver mon propre bonheur et celui des autres, je suis déterminé(e) à traiter mon corps et celui d’autrui avec respect et non avec désinvolture. Je serai respectueux(se) de mes engagements ainsi que des engagements des autres. Je m’engage à faire tout mon possible pour éviter les conséquences d’une conduite sexuelle irresponsable, comme la désunion des couples et des familles, la situation dans laquelle la question de l’avortement devrait être affrontée, ou l’abandon des enfants. Je ferai également tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les enfants des abus sexuels. 

Quatrième entraînement : Ecoute profonde et parole aimante 

Conscient(e) de la souffrance provoquée par l’incapacité à écouter autrui et par des paroles irréfléchies, je suis déterminé(e) à développer une écoute bienveillante et à parler à tous avec compassion, afin de soulager les souffrances et de cultiver la joie et le bonheur. 

 

Je m’engage à écouter profondément, sans juger ni réagir de manière impulsive, afin de comprendre réellement l’autre, et je m’entraînerai à être attentif(ve) aux perceptions erronées et aux malentendus possibles. 

 

Je m’engage à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent la confiance en soi, qui nourrissent l’harmonie et l’espoir, et qui œuvrent à la réconciliation dans tous les conflits si petits soient-ils. Je m’entraînerai à dire la vérité de manière à ce que l’autre puisse l’accepter sans se sentir blessé. Je ne répandrai aucune information dont l’authenticité ne serait pas établie et ne condamnerai ni critiquerai ce dont je ne suis pas certain(e). Je ne chercherai pas à me mettre en valeur et à impressionner les autres. 

 

Je m’entraînerai, grâce à la pratique de la respiration consciente, à apaiser l’énergie de la colère, qui empêche l’écoute profonde et la parole aimante. 

Cinquième entraînement : Consommation en pleine conscience 

Conscient(e) de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis déterminé(e) à ne pas intoxiquer mon corps et mon esprit avec des poisons comme l’alcool, le tabac ou la drogue, comme certains sites internet, films, émissions de télévision, livres ou musiques, ou encore certaines conversations. 

 

Je suis déterminé(e) à être attentif(ve) à tout ce qu’absorbent mon corps et mon esprit, de façon à entretenir une bonne santé physique et mentale. Je m’engage à consommer et à offrir uniquement des nourritures qui peuvent m’apporter le bien-être, la paix et la joie, et j’observerai profondément comment mon bien-être, ma paix et ma joie nourrissent à leur tour le corps et la conscience de mes proches, ainsi que le corps et la conscience collective de la société. 

 

Je suis conscient(e) qu’une discipline alimentaire et mentale est indispensable pour préserver la planète, notamment en prévenant le tarissement de ses ressources et la pollution. 

 

Au lieu de chercher dans la consommation un remède à l’insatisfaction et à la souffrance, je m’entraînerai à regarder celles-ci profondément en moi pour les transformer, et à entrer en contact avec ce qui peut me rendre heureux dans l’instant présent.

Les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience dans Noble Silence-Vipassana 326

 

 

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Vivre ensemble

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2010

 

Le fait d’être ensemble est déjà en soi, une pratique. Au Village de Jaipur nous avons la chance de vivre avec des personnes de différents pays et de différents milieux. Ensemble, nous formons un Corps de Sangha relié par la pratique de la pleine conscience. Avec notre énergie collective, notre calme et notre regard profond, nous pouvons être pour les autres un soutien sur le chemin de la transformation. Il faut pour cela faire preuve de coopération, d’habileté et d’acceptation mutuelle. Nous avons besoin de cultiver la compréhension, l’art de la communication et la générosité. Prenons le temps de connaître les personnes qui sont autour de nous (nous qui négligeons notre voisinage depuis si longtemps !). En vivant ensemble, nous pouvons nous encourager dans la pratique et établir des liens solides entre nous. Partager notre chambre est une occasion de développer la compréhension et la compassion en nous-mêmes et vis-à-vis des autres. Nous pouvons observer ce qui rend l’autre personne heureuse, et, si elle est heureuse, alors nous sommes aussi heureux. 

 

Une bonne entente avec nos compagnons de chambre passe aussi par le partage des tâches ménagères et le respect de quelques règles simples pour ne pas les importuner: demander leur accord avant d’ouvrir la fenêtre, avant de brûler un bâton d’encens ou d’allumer la lumière. En étant plein d’égard vis-à-vis de nos amis, nous pourrons créer un environnement favorable. Le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à ceux qui nous entourent est notre pratique de la pleine conscience et notre sourire.

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L’ère du Verseau

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2010

L'ère du Verseau dans En 2012-2013 et après 2016 7765130.2 L’ère du Verseau,                                 

Ere de la conjonction des contraires 

Selon les conceptions astrologiques, le déplacement de l’équinoxe du printemps ou « point vernal », qui, dans la période actuelle, quitte la Constellation des Poissons pour entrer dans celle du Verseau représente le début d’un nouveau chapitre de l’évolution de l’humanité. 

Ce point se déplace d’un degré sur l’équateur céleste tous les 72 ans. Les 360 degrés du zodiaque des constellations seront donc parcourus en 25920 ans. C’est la grande année dite de Platon. 

Au bout de 30° soit 2160 ans, le soleil à l’équinoxe de printemps se lève face à un autre signe et c’est précisément ce qui se passe à notre époque. Nous entrons dans un nouveau « mois », dans une nouvelle ère. 

Le grand psychiatre Carl Gustav Jung, qui a une vision originale de ces ères en faisant appel aux archétypes de l’inconscient collectif, fait remarquer en 1951

« Si l’éon des Poissons est, selon toute apparence, gouverné principalement par le motif archétypique des « frères ennemis », le problème de la conjonction des contraires se posera, en coïncidence avec l’approche du prochain mois platonicien, c’est à dire celui du Verseau. »

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Aïon 1951.

Dans l’édition allemande de 1976 et traduite en 1983, Jung reprend ce passage et le précise

« Si, comme tout le donne à penser, l’ère des Poissons a été essentiellement régie par le thème des « frères ennemis », l’approche du mois platonicien qui lui succède, l’âge du Verseau, doit poser le problème de l’unification des opposés. Il ne sera plus possible alors d’escamoter le mal comme simple privatio boni, mais il faudra bien reconnaître son existence réelle. Ce problème ne pourra toutefois être résolu ni par la philosophie, ni par l’économie nationale, ni par la politique, ni par les Eglises historiques, mais il ne pourra l’être que par l’individu, c’est à dire à partir de l’expérience originelle de l’Esprit vivifiant, dont le feu fut transmis, avec tous les malentendus liés à l’époque, par un Joachim de Flore entre beaucoup d’autres. » (p.100) 

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Les effets de l’ère du Verseau sont-ils déjà perceptible ou non ? 

Le débat est ouvert mais que valent dix, vingt ou trente ans sur plus de deux millénaires ? 

Il est difficile de constater avec précision un changement d’ère. L’influence de l’archétype d’un mois du monde doit diminuer progressivement alors que celle du suivant commence à être perceptible. On a dit que le Christ symbolisait le début de l’ère des Poissons et le sacrifice du Bélier, qui était le signe astrologique précédent. 

A-t-on un point de repère équivalent pour signifier la fin de l’ère des Poissons et le début de l’ère du Verseau ? 

Certains lecteurs peuvent s’interroger sur le déroulement inhabituel des signes. Pourquoi est-il d’abord question du Bélier, puis des Poissons et enfin du Verseau ? 

Le point vernal est rétrograde. Si on remonte à plus de 4000 ans, il a d’abord balayé la constellation du Bélier jusqu’à l’ère chrétienne, puis celle des Poissons depuis le début du calendrier actuel, actuellement il entre dans le Verseau et dans quelque 2000 ans, il abordera la constellation du Capricorne… 

Si l’ère des Poissons est bien caractérisée par l’archétype des frères ennemis, nous ne pouvons que constater que la liste des « frères ennemis » encore en train de se battre est longue : retenons les Indiens et les Pakistanais, les Israéliens et les Palestiniens mais aussi et répandue sur bien des points de la planète, les tensions et parfois les luttes des sédentaires et les nomades, ce qui semble montrer que l’archétype des Poissons est toujours activé et pas encore intégré par l’humanité… 

La prise de conscience de l’existence du mal est faite, semble-t-il, depuis la 2e guerre mondiale, l’archétype de la nouvelle ère est perçu. 

Pour concilier les contraires, les unifier, encore faut-il bien les cerner, les connaître, les vivre. Certains commencent à être soulignés dans notre société, par exemple le corps et l’esprit, l’individu et la société, le travail et le loisir, l’inconscient et le conscient…  Notons aussi une certaine focalisation sur les juges, on ne cesse de discuter de leurs fonctions, de leur indépendance, de leur pouvoir. Or qui a le rôle de concilier les parties opposées sinon les juges ? 

 On pourrait dire que deux mille ans pour maîtriser la conjonction des contraires, c’est vraiment beaucoup de temps pour obtenir une chose qui pourrait paraître relativement facile et pourtant nous avons en exemple le travail de l’ère précédente sur les frères ennemis que l’humanité n’a pas réussi  à terminer. 

Serait-ce parce que le problème est projeté sur des groupes, des pays, alors qu’il serait utile de voir d’abord notre obscurité intérieure, notre frère obscur à l’intérieur de nous et s’en faire un allié, un ami ? 

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Diffusé sur www.arsitra.org – (c) 2002 

Source: www.lespasseurs.com

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