Le jour de paresse
Posté par othoharmonie le 5 décembre 2010
Le jour de paresse, il n’y a pas d’activité particulière. Nous pratiquons comme nous le souhaitons. Nous pouvons faire la méditation marchée seul ou avec un ami, nous asseoir dans la forêt pour méditer. Certains lisent, d’autres écrivent à leur famille ou à leurs amis.
C’est l’occasion de regarder en profondeur notre pratique et nos relations avec les autres. Ce regard sur nous-mêmes est souvent très enrichissant et révélateur. Quelquefois, nous pratiquons avec trop de volonté, cela entraîne une rigidité et une perte d’harmonie en nous. Ce jour de paresse est idéal pour rétablir l’équilibre … Reconnaître que nous avons simplement besoin de nous reposer ou de pratiquer avec plus d’assiduité, est parfois la chose la plus importante à faire. Un jour de paresse est l’occasion pour nous-mêmes et pour la Sangha* d’apprécier la pratique à notre propre rythme. Le jour de paresse est un jour très calme pour chacun d’entre nous.
*NB / Sangha : Le terme Sangha (saṃgha, n.m.) qui peut être traduit par communauté, désigne, dans son sens le plus restreint, la communauté spirituelle des arya-bodhisattva (on distingue ainsi quatre types d’êtres nobles selon le degré de détachement qu’ils ont atteint), ou bien les arya (supérieurs) ayant déjà atteint une perception directe de la vacuité des phénomènes, première des terres de bodhisattva, (un niveau certain de réalisation spirituelle). Ce terme peut aussi désigner évidemment toute la communauté monastique. On parle alors du « Saṅgha sublime », objet du refuge bouddhique, par opposition au « Sangha ordinaire ». Enfin, Sangha est, au sens large l’ensemble des pratiquants du bouddhisme.
Le Sangha est un des trois lieux de refuge dans lesquels tout bouddhiste se place quotidiennement.
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