Aignay le Duc

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2010

AIGNAY-LE-DUC 

Aignay le Duc dans Ma Bourgogne En détails aignay_jfl2

 

Aignay le Duc est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

EN PAYS CHATILLONNAIS 

L’origine du  nom d’Aignay-le Duc  est celtique, Aignay  devint  ensuite Aigniacum qui veut dire  « l’eau ».. Et de l’eau, il y en a dans ce village

Aignay est baigné par la jolie rivière  » La Coquille » qui prend sa source à Etalente… ainsi nommé le  cirque de la Coquille 

 

Aignay_ruisseau dans Ma Bourgogne En détails

 

 

  • L’église St Pierre et St Paul d’Aignay-le-Duc est une miniature d’église gothique du XIIIe siècle construite en 20 ans , de 1260 à 1280, sur pilotis (présence d’une nappe phréatique). L’église fut construite au 13e s. en seulement 20 ans. C’est l’une des plus belles du Châtillonnais avec son clocher tors (voir autre exemple caractéristique). Elle abrite  surtout  un retable d’époque Renaissance en pierre sculptée en haut-relief. 

 

Elle est classée monument historique en 1862. 

 

 

Aignay_retable

 

Aignay se nomme « le Duc » parce que les premiers Ducs de Bourgogne y avaient bâti un château, et   venaient très souvent y résider. De ce château il ne reste rien, car il a été démantelé par Louis XI. Il subsiste néanmoins quelques parties de l’enceinte médiévale .. 

 

Le Duc, c’est le fils de Robert le Pieux, roi de France. Au 15e s., la population comptait 500 feux et le pays était un centre de commerce très prospère de draps, toiles et cuirs.  

Fortification de la ville pendant les Guerres de religion (murailles avec 25 tourelles de guet). 


A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI  s’emparant du Duché de Bourgogne, fit raser les places fortes  et entre autres, le château d’Aignay. Dépeuplé, ruiné par les invasions de 1815 et 1870, le pays, bien que fabricant du drap, se tourne peu à peu vers l’agriculture et l’élevage. 


Ce passé est visible en faisant le tour de la ville :
maisons du 16e au 20e s., murs et tourelles, lavoir dans chaque quartier. 

 

Le « Château Roidot » qui fut construit par un enfant du pays , Charles Roidot, mais dont il ne vit jamais l’achèvement puisqu’il tomba au champ d’honneur , à Dresde, au cours des campagnes Napoléoniennes. Pour la petite histoire, la légende dit  que Roidot fut un des premiers artisans de la prise de la Bastille… 

Aignay possédait un grenier à sel, dont il ne reste rien non plus…sauf un lavoir qui porte ce nom « le lavoir du grenier à sel », recouvert de « laves ». 

 

zoom_3071_CG21-P-COMBIER-2006-Aignay-le-Duc-lavoirLamargelle-IMG-2884-1024

 

Petit chef-lieu de canton, Aignay a conservé les charmes de son histoire sur son plateau calcaire coupé d’étroites vallées ; premier affluent de la Seine. La nature a conservé ses droits avec de nombreuses forêts dont la principale  couvre la majeure partie du pays châtillonnais pour se prolonger sur le sud de la Haute-Marne voisine. 

 

Désormais Parc Naturel National, cet ensemble de 80 000 hectares de feuillus offre des randonnées, découvertes de patrimoine et observations d’une flore et d’une flore exceptionnelles.  Pas étonnant qu’une des ressources économiques fut pendant longtemps et demeure en partie l’exploitation du bois. Terres, forêts et pierres. 

 

Ici les principales carrières de pierre ont exporté leur production à Paris, comme au Musée du Louvre, en Europe et aux Etats-Unis. Enfin, Aignay-Le-Duc et son canton possèdent encore une forte implantation agricole, autre acteur de l’activité locale. Pourtant, une des vertus de ce village comme de sa région est de renfermer un patrimoine historique de premier plan. 

 

 

Aignay-le-Duc avec l’arrondissement de Montbard dont la commune dépend, offre à quelques kilomètres de son cœur, des édifices historiques remarquables : L’abbaye de Fontenay, patrimoine mondial de l’Unesco, la cité fortifiée de Semur en Auxois, le village médiéval de Flavigny,  le site archéologique d’Alésia dont je vous ai déjà parlé ; le château de Bussy-Rabutin ou encore le trésor de Vix abrité par le nouveau musée de Châtillon-Sur-Seine. 

 

La Forge est mentionnée dans un texte en 1382.
Elle apparaît sur la carte de Cassini (1785) qui recense tous les ouvrages hydrauliques. Elle cesse ses activités de forge sans doute vers la fin du XVIIIe siècle comme les autres forges du Châtillonnais pour tomber à l’abandon. 


Rachetée en 1904 par messieurs Favergeon et Hemery, ils y créent une centrale électrique et une scierie. L’activité de scierie perdurera, sous différents propriétaires, jusqu’au début des années 1950, date à laquelle toute activité industrielle cesse. 


L’étang, asséché en 1997, a été remis en eau en 2008. 

 

Ce charmant village bourguignon est situé dans la vallée de la Coquille, il est distant de PARIS 230 km, de TROYES 100 km, de DIJON 60 km, de LANGRES 60 km, de CHATILLON sur SEINE 32 km et de MONTBARD (gare TGV) 35 km

 

Aignay-le-Duc 

Circuit appelé « Le chemin d’entre fermes » décrit dans « La Côte-d’Or à pied » car il est jalonné de fermes (La Pothière-La Renère-Champigny…) 


Plateau mamelonné (altitude moyenne 420m), verdoyant et boisé, entaillé par le Revinson, le Prélard et
la Coquille Celle-ci, dont la source est un site classé, traverse le village d’Aignay. Sur le parcours, site de la belle carline acaule. 

 

Pour en savoir plus sur Aignay-le-Duc, consulter le site qui lui est consacré. 

 

Se référer à : « Les itinéraires  Côte d’Or » (éditions Projection.) 

Un très bel article de Christian Bay sur Aignay-le-Duc.

 

panneau-aignay-le-duc

 

 

BR210041

Laisser un commentaire

 

katoueluv |
jeanneundertheworld |
darkangelusmag |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | debbyka
| nouvelles du front ... en a...
| Les ateliers d'Anissina Tur...