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Les Peuples de l’élément Feu

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Les Peuples de l'élément Feu dans Mythologie/Légende dragon

Le Feu est un élément revenant souvent dans les différents symbolismes. On lui attribue en fait autant de côtés positifs comme l’espoir et la force, que de côtés négatifs comme la destruction et la mort. En fait, le Feu est bien plus subtil que cela. Son peuple est le plus occulte de tous, et le plus inconnu. Il n’y a qu’à voir d’ailleurs les livres consacrés aux élémentaux : on en parle rarement, et quand c’est le cas ce peuple ne prend guère plus de quelques pages. Pourtant, il recèle tout autant de richesses que les autres. Ce petit peuple est pourvu de très grandes forces, souvent effrayantes : les Dragons par exemple ont un sang bouillonnant, qu’ils contrôlent, ce qui leur permet de s’adapter à tout climat, même les plus inhumains. Les Salamandres ne peuvent se voir qu’au détour d’une flamme, et quantité d’autres espèces sont invisibles même pour d’autres élémentaux

L’occultisme est au cœur du Feu. 

Aucun Dragon ne vous donnera jamais son vrai nom, car il se rapporte à trop de renseignements sacrés pour lui… Il utilisera toujours un pseudonyme. Empli des températures les plus glaciales comme des plus étouffantes, le peuple du Feu représente pourtant le mouvement, un mouvement encore plus grand que l’Eau, lié directement à l’action et surtout aux énergies vitales. Le stress et la surcharge sont deux sentiments parmi tant d’autres se rapportant à un Feu mal contrôlé. Tout ce qui est caché, enfoui en vous passe par ce peuple. Le Feu est initiatique, il est une épreuve qui souvent se caractérise sous forme de combat. Parfois ces épreuves peuvent paraîtres insurmontables, et ces créatures malfaisantes. Le but est de faire un travail intérieur suffisamment efficace pour affronter toutes les peurs et cauchemars liés à ces espèces, et de les vaincre plutôt que de les contourner, les fuir ou les nier sans cesse. C’est comme un tunnel noir et froid au bout duquel on apercevrait une chaude lumière. Il ne s’agit pas là de la nécessité de la souffrance, mais de celle du surpassement de soi. Les Feux qui vous rongent peuvent alors se transformer en Feux protecteurs qui vous chaufferont le corps et l’âme et vous envelopperont de leurs auras lumineuses. 

Les Chimères 

chimere-apero1 dans Mythologie/Légende

Dragon cracheur de flammes à tête de lion, corps de chèvre et queue de serpent, la Chimère est la fille de Typhon et d’Echidna la vipère. 

Dans la Grèce antique, elle commettait des ravages en lycie, décimant le peuple et le bétail, jusqu’à ce que le héros Bellérophon, monté sur le cheval volant pégase, l’abatte en lui laçant des flèches à pointes de plomb qui fondait en pénétrant sous sa carapace. 

Au moyen âge la Chimère symbolisait les tentations et les désirs irréalisables.

à suivre……..

petite-encyclo-merveilleux

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Dragon, Dragonnet

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

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Dragon 

 

Dragon, Dragonnet dans Mythologie/Légende dragon12

 

« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours qui attendent que nous les secourions. »

 

Dragon vient du grec « drakos », qui signifie aussi bien « dragon » que « démon ». On trouve la même éthymologie dans le « drac » ou encore le nom « dracula ». Le dragon européen est donc d’essence diabolique et maléfique. Il est une créature chtonienne, issue des profondeurs de la terre et vomissant du feu des enfers. Sa femelle la Dragonne, mène une existence si discrète qu’elle est quasiment absente des mythes et des légendes dragonologiques. 


Le Dragon est une créature fabuleuse hybride, dont le corps est constitué de fragments empruntés à divers animaux de la création. Il est associé aux quatre éléments de la nature : la terre « ou se situe son antre ainsi que les trésors sur lesquels il veille », l’eau « ou il se meurt avec autant de facilité qu’un poisson », l’air « dans lequel il vole grâce à ses larges ailes », et le feu « qu’il crache de sa large gueule. 


La taille des dragons est souvent démesurée : ils peuvent mesurer de six à soixante mètres de long, parfois d’avantage. Leur corps est protégé par une carapace d’écailles invulnérable, sur laquelle se rompent lances et épées. Leur pattes sont dotés de griffes affûtées comme des poignards. Et ils sont généralement pourvus d’ailes membraneuses, pareilles à celles des chiroptères ou des chauves-souris, ce qui leur permet de s’envoler dans les airs. A noter que le décollage comma l’atterrissage d’un dragon s’effectuent toujours de façon verticale. 


Leur gueule hideuse et effrayante s’ouvre sur une redoutable mâchoire plantée la plupart du temps de trois rangées de dents acérées. Leur yeux rouges au regard magnétique sont capables d’hypnotiser leurs proies, voire de les réduire en cendres. 


Certains dragons sont pourvus de plusieurs têtes; il existe ainsi des dragons à trois, sept, voire cent têtes, comme les « Draconisladonii ». L’haleine qui s’exhale de leur gueule et de leurs naseaux, mêlée aux sécrétions empoisonnées de leurs glandes inflammatoires, dégage une odeur pestilentielle et délétère qui plonge quiconque a la malchance de la humer dans un coma semblable à la mort. Il faut savoir que cette haleine corrompue est aussi mortelle que le feu que crache le dragon. 


Comme les licornes ou les Mandragores, les Dragons sont très prisés pour les vertus médicinales de certaines paries de leur corps. Ainsi, la bête, porte à l’intérieur du crâne une pierre précieuse, « la draconite » ou « dracontite », qui possède de puissantes vertus magiques à conditions de l’extraire juste après la mort. Le sang du dragon, à condition qu’il soit encore bouillonnant, tout juste extrait de la plaie
vive de l’animal occis, à pour effet de recouvrir l’épiderme de celui qui s’en enduit d’une carapace écailleuse impossible à traverser, même avec les armes les plus contondantes. Le sang du dragon a également le pouvoir de durcir les métaux et d’amollir le diamant. 

 

On dit aussi qu’en instillant quelques gouttes dans un grand verre d’eau on peut se débarrasser efficacement des calculs rénaux. Manger le coeur rôti d’un dragon procure courage et bravoure. La manducation d’un morceau de la langue de l’animal fabuleux procure dans l’instant la compréhension du langage des oiseaux, c’est à dire l’intelligence des signes du destin et la voix prophétique, car il est notoire que les oiseaux ont la connaissance des choses cachées et disent toujours la vérité. 


Enfin il est connu que les os et les dents du dragon, réduits en poudre, donnent force et santé à celui qui en consomme régulièrement. 

 

 

 

Dragon rouge de l’apocalypse 

 

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Dans l’apocalypse de saint Jean, le prophète de Patmos évoque un redoutable dragon rouge, incarnation satanique qui cherche à s’attaquer à la femme céleste s’apprêtant à accoucher, les pieds reposant sur la lune et douze étoiles couronnant sa tête :  » Puis une second signe apparut au ciel ; un énorme Dragon rouge feu, à 7 têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de dieu et de son trône, tandis que la femme s’enfuyait au désert, ou Dieu lui à ménager un refuge pour qu’elle soit nourrie mille deux cent soixante jours


C’est à l’archange Michel et ses légions d’anges d’affronter le Dragon rouge. A la suite de cette bataille le Dragon rouge fut rejeté sur terre, il se relança alors à la poursuite de la femme, la mère de l’enfant mâle. Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu’au refuge ou loin du serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d’un temps. Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d’eau de derrière la femme pour l’entrainer dans ses flots. Mais la terre vint au secours de la femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du dragon. Alors, furieux contre la femme, le Dragon s’en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de dieu et possèdent le témoignage de Jésus. 

 

 

Dragonnet 

 

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Le Dragonnet est un Dragon de taille réduite, ce qui ne fait pas pour autant de lui un animal inoffensif. Ainsi , le Dragonnet du mont Pilate, en suisse, empoisonna de son souffle embrasé la ville médiévale de Walser, avant d’être éradiqué par le chevalier Winkelried, qui lui trancha la tête avant de périr à son tour des brulures provoquées par le monstre. 

 

Il existe également des Dragonnets minuscules, les dragons-fées que l’on voit voler au dessus des étangs et dans les bosquets de fleurs, et dont l’apparence se confond avec celle des libellules. Il semblerait que les Dragon flies ne s’attaquent pas aux êtres humains.

 

 

 

 

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Fafnir, Grand’Goule, Graoully

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Fafnir 


Fafnir, Grand'Goule, Graoully dans Mythologie/Légende fafnir


Fafnir est le nom du Dragon qu’affronte le héros Siegfried dans « l’anneau des Nibelungen ». 

A l’origine, Fafnir est un nain de la tribu des Nibelungen. Son frère, Andwari, s’est emparé de l’or du Rhin, sur lequel il à lancé une terrible malédiction. Fafnir n’hésite pas à tuer son propre père, Hreitmar, pour acquérir le trésor qu’il transporte sur la lande de Gnita ou il se métamorphose en Dragon pour décourager les voleurs. Il vit en permanence couché sur son trésor et en perd ses ailes. 

Son deuxième frère, le nain Regin, élève le héros Siegfried afin qu’il affronte à sa place Fafnir. Il aide à forger une épée invincible, fondue à partir des tronçons de l’épée brisée de siegmund, le père de Siegfried, puis le conduit vers la lande de gnita, ou il lui conseille de creuser une fosse et de s’y cacher afin de frapper le dragon au ventre lorsqu’il passera au-dessus de lui pour aller se désaltérer au fleuve. 

Siegfried tue le dragon dont le sang bouillonnant recouvre son corps d’une sorte de carapace si dure qu’aucune arme ne pourrait la traverser. Hélas une feuille de tilleul collée entre les omoplates laisse sur l’épiderme du héros un point vulnérable 

Grand’Goule 

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Grand’Goule est le nom d’un dragon de la mythologie du Poitou en France. 

Ce monstre appartient à l’histoire légendaire de la ville de Poitiers

La bête, décrite comme un dragon monstrueux, aurait vécu au temps de Sainte Radegonde, donc au VIe siècle de notre ère. Elle vivait au fond du  Clain qui est un cours d’eau français d’importance moyenne, qui prend sa source près de Hiesse en Charente et traverse le département de la Vienne avant de se jeter dans la rivière du même nom, près de Châtellerault, à Cenon-sur-Vienne. C’est donc dans les sous sols de l’abbaye de Sainte-Croix qu’elle vivait et, lors de la montée des eaux, entrait dans les caves labyrinthiques qui traversaient le sol poitevin. Elle venait souvent dans les caves de l’abbaye Sainte-Croix, et dévorait toutes les malheureuses moniales qui s’y aventuraient. 

Désireuse d’en finir avec la bête, Radegonde s’arma d’une petite croix, puis d’eau bénite, et, une fois face à face avec la bête, l’aspergea, dit une prière, et la bête disparut dans d’atroces souffrances… sur d’autres légendes, on dit que Radegonde qui lui jeta à la gueule un gâteau très indigeste nommé fort justement « casse-museau« . 

Dragon ailé du Poitou avec une gueule énorme aux dents aiguës, quatre pattes pourvues de griffes acérées, une croupe recourbée et une longue queue se terminant par un triple dard. 

Le jour des rogations, l’effigie du monstre béant fait partie de la progression. Les pèlerins lui lancent des « casse-museau » en l’appelant « sainte-vermine ».

Graoully
Graoully, graouli, grawly

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Dragon à corps de crocodile garni d’écailles vertes et pourvu d’ailes rouges. Son nom dérive de l’allemand « Graulich » « horrible ». Il vivait jadis sur la colline de Chèvremont, près de Metz, en Lorraine, et avalait chaque jour deux jeunes filles pour son déjeuner. Saint Clément parvint à passer son étole autour du coup du monstre, puis le conduisit à la rivière seille ou il le noya. 


 

En remerciement de ses bienfaits, saint Clément fut nommé par la suite évêque de Metz. 

Mais pourquoi le Graoully est-il si célèbre en Moselle ? 

 Le Graoully mangeait énormément de messins, alors Saint-Clément alla le chercher dans l’amphithéâtre romain où il se prélassait. 

Rien qu’à regarder Saint-Clément, le Graoully devint doux comme un agneau. Saint-Clément attacha son étole autour du cou du Graoully, l’emmena sur les bords de la Seille et l’y noya. 

A Metz , la rue Taison rappelait les temps où le Graoully semait la terreur dans la cité. Quand il planait au dessus des toits, à la recherche de nourriture, les messins étaient effrayés. Ils se taisaient et se cachaient derrière tout ce qu’ils trouvaient pour ne pas être dévorés. Le Graoully est représenté par une petite sculpture accrochée sur la murette de la maison n° 10 de la rue Chêvremont. 

 Maintenant certains scientifiques prétendent que le Graoully était un Ichtiausaure autrement dit un “poisson-lézard “. 

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Herensugue, Jormungand, Lindorn

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Herensugue


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Herensugue, Jormungand, Lindorn dans Mythologie/Légende 45_herensugue


Ce dragon basque pour vu de sept tètes, est aussi appelé « serpent d’Euskadi ». Au commencement des temps il s’accoupla à Sugaar, la Déesse serpent, pour donner naissance au soleil et à la lune. Il avala la terre pour la recracher, engloutit en dix jours toute la création avant de la régurgiter à sa façon dans un déluge de flammes et de lave. Après avoir accompli ces œuvres de démiurge, il s’endormit, mais le jour ou il s’éveillera, Herensugue détruira le monde dans un grand incendie. 

Dans plusieurs contes, le serpent géant en flammes traverse le ciel et va s’abîmer dans l’Océan : un Herensugue à sept têtes vole dans un bruit terrible jusqu’à Itxasgorrietas (les mers rouges du couchant). Dans une autre légende, le fils du château de Caro  réussit à empoisonner Herensugue qui, s’embrasant, s’envole vers la mer, abattant au passage une partie de la forêt des Arbailles. À Saint-Michel-in-Excelsis du mont Aralar, c’est bien entendu l’archange tutélaire qui tue cette sorte de dragon. La seule différence avec le dragon traditionnel cracheur de feu, c’est que les serpents pyrénéens meurent du feu intérieur qui les consume : le forgeron d’Arbouix tue le serpent d’Isaby en lui faisant avaler des barres de fer rouge, les héros des légendes basques lui donnent une peau de bête remplie de poudre à canon enflammée. 

Herensugue a, dans la tradition populaire, supplanté un autre serpent, Sugaar, ou Sugoi, principe mâle vraisemblablement plus ancien. 

Le thème du serpent volant est très répandu dans la plupart des mythologies. Il traverse le ciel en laissant une trainée de feu. Dans de nombreux cas en France, il affecte la forme de la Vouivre : il porte sur la tête une pierre précieuse d’une grande pureté, qu’il laisse sur la rive lorsqu’il va se baigner dans un lac ou un étang. 

  

Le chevalier Gaston de Belzunce affronta le monstre, le tua et libéra les jeunes vierges. Mais il mourut bientôt de ses blessures. Il est dit que, le jour où Herensugue se réveillera, il détruira le monde entier dans les flammes et le sang.

Jormungand

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Jormungand était un serpent de mer monstrueux, fils de Loki et de la Géante Angerboda, il était aussi appelé « le Serpent de Midgard » ou « Le Mystérieux Dragon du Nord ». 

Alfadr l’avait jeté au fond de la mer car une prophétie avait annoncé qu’il décimerait les Ases. Depuis il avait grandi et enserrait la terre entre ses anneaux ; quand il bougeait, il provoquait des raz-de-marée. En fait il participe à la cohésion de la terre.  

Un jour Thor, décida qu’il était temps de se mesurer à Jormungand. 

Il se rendit au port et essaya de louer une barque. La seule à peu près en bon état qu’il put trouver appartenait à un géant qui avait très peur d’aller en mer alors que Jormungand était réveillé. Thor ne l’informa pas de ses plans et paya une somme plus que raisonnable. Puis il prit le fil à pêche le plus épais qu’il put trouver. 

Il se rapprocha de l’endroit où se trouvait Jormungand et accrocha une tête de bœuf. Puis il plongea sa ligne, et il ne se passa pas beaucoup de temps avant que Jormungand ne morde à l’hameçon. 

Il se mit alors à tirer de toutes ses forces. Le serpent tirait aussi, et la barque tanguait. le pilote peureux trancha la ligne, et le serpent disparut dans les profondeurs. 


Dans la mythologie Norvégienne de l’Edda, ce dragon redoutable à l’apparence d’un serpent géant, doté d’une gueule hideuse et d’un cou épais couvert d’écailles. Né de l’union du dieu Loki et de la géante Angerboda, « celle qui annonce le malheur », il était tellement laid qu’il fut précipité dans les profondeurs de l’océan par Odin. 

C’est la que bien caché au fond des abysses, Jormungand se développa jusqu’à envelopper entièrement le globe terrestre en faisant rejoindre sa tête et sa queue. Au moindre de ses mouvements, les vagues se mettent à bouger à la surface des eaux. Quand il se met à ruer, il déclenche des tempêtes marines. 


Lindorm 

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Munis de deux pattes, les lindorms ou lindworms, sont des créatures intermédiaires entre le dragon et les serpents. On le trouve essentiellement dans les montagnes d’Europe centrale et en Suède. Leurs lieux de prédilection sont les cimetières, ou ils se nourrissent de cadavres humains, ainsi que les églises. 

Les lindworm, appelés aussi lindorm (surtout en Norvège), lindwurm (en Allemagne), linnorm (exclusivement en Scandinavie), et dreki (« dragon ») ou ormr (« serpent ») à l’époque viking, sont des créatures imaginaires issues en majorité du folklore et de la mythologie montagnarde d’Europe centrale et de Scandinavie. Si on les retrouve principalement en Suède, elles sont également présentes dans d’autres cultures (voir à ce propos l’Unktehi lakota) et plusieurs autres cadres (par exemple l’océan et d’autres points d’eau) mais de manière sporadique. 

Le pasteur suisse Johannes Stumpf, dans sa Chronique (Zurich, 1548) signale deux espèces de dragons alpins, le Track (Drache) qui vit dans des grottes sous les sommets, et le Lindwurm qui habite les gorges des torrents. 

Les légendes racontent que ces créatures sont à mi-chemin entre le dragon et le serpent. Il s’agit donc de reptiles de taille variable, possédant des pattes (le plus souvent seulement deux, mais parfois quatre) et une tête unique (contrairement à l’hydre), mais à l’inverse du dragon, les lindworm sont dépourvus d’ailes. 

En général, ces êtres sont censés hanter les cimetières et les églises et se nourrir exclusivement de cadavres humains, ou errer dans les vallées, près des fermes pour consommer impunément le bétail. Ces reptiles ne sont pas toujours considérés comme aussi dangereux que des dragons, mais les créatures observées sont toujours dites extrêmement répugnantes. Ce mythe, qui a disparu peu à peu depuis le Moyen Âge, a attiré l’attention des cryptozoologues.

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Mandragore, Nidhöggr, Wyverne

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

       ****Les Peuples de l’élément Feu

                     

 issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Mandragore


Mandragoule 

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La Mandragore est un Dragon ailé à face humaine, pourvu de dents et de griffes pointues, au corps long de cinquante pieds, connu dans les Charente et le Limousin. Exigeant comme tribut mensuel une jeune fille à dévorer, la Mandragore se mit à dévaster la région lorsque les villageois refusèrent de continuer à lui sacrifier ses enfants. Mais les dégâts commis par le monstre furent si graves qu’on se résolut à lui offrir une nouvelle proie, la belle Alix, tirée au sort parmi les jeunes vierges encore vivantes.

Le vaillant Guyot de saint Quentin, monté sur une mule sen alla alors défier le Dragon et le blessa à mort. Puis il délivra Alix et enterra la Mandragore sous un tertre gardé par une porte de fer que personne n’avait le droit d’ouvrir, et sur lequel poussait la terrible « herbe qui rend fou ».

  

La Mandragoule de Joucas (Vaucluse): 
Dans le château de Joucas, vécut un monstre appelé la Mandragoule. Ce nom rassemble quatre noms de créatures fantastiques : La salamandre-goule, la dragoule, la mandrake et la mandragore. 

La Mandragoule provençale est à mi-chemin entre la Mandragore et la Salamandre. Notons aussi que la Mandragore désigne également une plante narcotique magique en forme d’embryon humain.


 

Nidhöggr

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Dans la Mythologie Norvégienne, Nidhöggr est le nom d’un dragon ancestral qui dévore les racines du frêne Yggdrasill, l’arbre du monde, sapant ainsi lentement les fondations de l’univers. Nidhöggr est enchainé, mais l’EDDA dit qu’un jour il parviendra à rompre ses liens. Il sera alors en mesure d’abattre Yggdrasill. Le monde sera détruit et retournera au chaos dont il est issu. 

Nidhöggr, de la mythologie nordique est le dragon qui se nourrit du corps des parjures, des meurtriers. Il annonce aussi le début/la fin de Ragnarök : la fin d’un monde avant sa renaissance. Par ce nom nous les pourfendeurs des Valorians et les annonciateurs de leur fin. 

Wyverne

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Les Wivernes ou Wyverns, sont d’énormes dragons composés d’un corps de Serpentaux écailles d’un vert lumineux et irisé prolongé d’une queue recourbée en forme de dard , de deux pattes d’aigles et de deux ailes. L’iconographie chrétienne a souvent assimilé ces monstres à la représentation classique que l’on de fait de Satan. 


Selon une légende du Herefordshire, en Angleterre, une fillette du nom de Maud avait jadis adopté un bébé Wiverne avec lequel elle jouait dans les bois près du village de Mordiford. Hélas, en grandissant, le dragonnet se métamorphosa en une gigantesque et cruelle Wyverne qui se mit à dévorer, non seulement le bétail, mais également les habitants de Mordiford. La seule à ne rien craindre des attaques du dragon était la jeune Maud. 

La Wiverne finit par être terrassée par un chevalier tueur de dragons, au grand dam de Maud, qui ne put se consoler de la perte de son amie. 

Le nom de « wyverne » est une traduction directe de l’anglais wyvern, qui est parfois également traduit en français par « vouivre ». La wyverne est un grand serpent ailé ressemblant à un dragon dépourvu de membres antérieurs, mais possédant deux pattes postérieures. Elle est cornue et sa queue reptilienne possède un énorme aiguillon de scorpion dont elle se sert pour infliger de sévères empoisonnements. Moins dangereuse qu’un dragon, elle ne possède pas d’attaques de souffle mais demeure toutefois une créature redoutable. Les wyvernes élisent domicile dans les cavernes, les jungles, les plaines ou les déserts.  Elle est directement inspirée de la vouivre héraldique anglaise. Les wyvernes sont toujours d’alignement neutre mauvais. 

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