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Les Peuples de l’Elément Eau

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

Les peuples de l’eau sont essentiellement féminins. Sirènes à la voix enchanteresse, Mari Morgan aux cheveux blonds, Nymphes fécondes des eaux douces, Ondines se baignant nues dans les rivières, Naïades mutines des fontaines, envoûtantes nixes des mares isolées, les créatures aquatique sont des amoureuses sensuelles qui ne songent qu’à séduire les mortels pour les entraîner au fond de leur palais sous-marins. Mais leur amour est souvent fatal, et bien des hommes, à fréquenter trop assidûment ces filles de l’eau, y ont laissé leur santé, leur vie et même leur âme. Sans parler des malheureuses victimes des effrayantes lavandières de nuit, des vouivres à queue de serpente, des cruelles groac’h et autres sorcières d’eau. 

Ceux des Mers : Mari Morgan, Morgans et Morganes, Océanides, Néréides, Selkies, Sirènes, Tritons 


 
Ceux des eaux douces : Naïades, Nymphes, Ondins et Ondines 

Ceux des eaux stagnantes et des marais : Lavandières de nuit, Nix et Nixes, Sorcières d’eau, Vouivres.

L’essence même de l’eau est le mouvement : avec le petit peuple de cet élément vous avez rendez-vous avec tout un monde d’énergies, de fluides et de mouvances. Voyez le cours d’un fleuve : de grandes forces y circulent en permanence, bien qu’on ait l’impression que sa forme est statique. C’est bien là toute la subtilité qu’il faut comprendre de cette énergie tranquille et contenue, vive et douce à la fois. L’élément Eau vous met pourtant directement en rapport avec les émotions, toutes les émotions, ce qui signifie bien des feux d’artifices. 

Eau de source, eau tumultueuse, eau de torrent, eau d’océan. Les émotions sont ainsi ! vous pouvez passer du calme le plus serein à la vivacité la plus extravertie. Les peuplades de l’eau sont avant tout féminines, de tout ce que la féminité revêt de plus séduisant : des mystérieux chants de Sirènes en passant par l’extrême beauté des Nymphes et finissant par les regards enflammés des Ondines, voilà des êtres à faire chavirer bien des cours de marins. Femmes comme hommes, nul ne peut être insensible au charme de ce peuple. En lien avec la terre et les nuages, bien des éléments convoitent ces créatures qui représentent tout le bienfait des émotions mais également tous ses nombreux pièges. 

Mari Morgan 

Les Peuples de l'Elément Eau dans Mythologie/Légende Les-Fees

Les Mari Morgan ou Marie Morgane, sont des fées d’eau de Bretagne en tous points semblables à des femmes. On ne les trouve jamais en pleine mer, mais dans le voisinage des côtes, à l’entrée des cavernes ou à l’embouchure des rivières. 

Les Mari Morgan habitent de somptueux palais sous-marins dans lesquelles elles entraînent leurs amants, généralement des marins, qui demeurent à jamais prisonniers de ces filles de la mer. il est dit que des marins ont cédés à la séduction des Mari Morgan, et les ont suivies dans leurs palais de nacre et de cristal, ou ils ne manquaient de rien et pouvaient jouir de plaisirs de toutes sortes. Ils épousaient les Mari Morgans, en avaient de nombreux enfants, et s’accommodaient si parfaitement de cette vie sous marine qu’ils en oubliaient totalement leur existence terrestre. 
 

Des Marie Morganes vivent encore dans une grotte près de Crozon, souvent inaccessible à cause de la mer. 

Selon François-Marie Luzel, les morganed sont de petits hommes et de petites femmes qui vivraient sous les flots, où ils seraient dirigés par un roi dont le palais dépassait en merveilles tout ce qu’il y a de plus beau sur terre. Les Marie Morganes venaient parfois jouer sur le sable des grèves au clair de lune mais on ne pouvait les observer bien longtemps car au premier battement de paupières, tout s’évanouissait. Les Marie Morganes seraient d’un naturel paisible et bon, et les hommes en profiteraient pour les duper. Cependant, cette duperie est réciproque puisque ces créatures se présentent sous les apparences les plus séduisantes pour entrainer les hommes au fond des eaux. 

L’une de leurs représentantes est Dahut, fille damnée du roi Gradlon, qui fut transformée en sirène pour avoir condamné la ville d’Ys. Elle ensorcelle depuis les marins et les entraîne au fond de la mer, déchaine la tempête, mais aussi calme le vent. Si le soir, les parents ou les amis ne rentraient pas le folklore local voulait que Marie Morgane ait encalminé leur bateau au large. 

petite-encyclo-merveilleux dans Mythologie/Légende

  

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Morganes, Océanides, Selkies

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

 

 

Morgans et Morganes
Morganed, Morganès, Morganezed 

Morganes, Océanides, Selkies dans Mythologie/Légende IMG_7462-e0147

Les Morgans et les Morganes à différencier des Mari Morgan, sont des nains gracieux vivant dans l’île d’Ouessant. 


Les Morganed et Morganezed sont de petits hommes et de petites femmes aux joues roses, cheveux blonds et boucles, aux grands yeux bleus brillants; ils sont gentils comme des anges. Malheureusement ils n’ont pas reçu le baptême et c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent aller au ciel, ce qui est fort dommage car ils sont très bons et gentils. 

Morgan qui veut dire « née de la mer« , qui donne également le nom commun morganez, c’est-à-dire « sirène »

 

Océanides et Néréides

 

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Nymphes marines, les Océanides sont nées de l’union incestueuse entre le dieu Océan et sa soeur Téthys. Elles sont au nombre de trois mille, les Océanides aux fines chevilles, qui, en d’innombrables lieux, partout également, surveillent la terre et les abîmes marins, radieuses enfants des déesses. 


Les néréides, très nombreuses en Méditerranée et en mer Egée, personnifient le mouvement des vagues et les différents états de la mer : Thalia, la verte; Glaucée, la bleue; Cymodocée, ondoyante comme les larmes; Dynamée, la bousculante; Cymodaré, la calmante. 


Tout comme les sirènes, les Néréides ont des voix merveilleuses dont elles font usage pour le seul plaisir de leur père Néré, et non pour provoquer la mort des marins dont elles sont d’ailleurs les protectrices. Elles prennent l’apparence de jeunes filles sensuelles aux cheveux ornés de perles, montées sur des dauphins ou des chevaux marins. 

Selon Hésiode, elles sont les filles d’Océan et de Téthys ; leur rôle est symétrique à celui de leurs frères, les dieux fleuves, qui sont également trois mille. Chacune était la gardienne d’un fleuve, d’un lac, bref d’un point d’eau particulier (cela concernait aussi les eaux du monde souterrain, voir par exemple Styx). Une autre de leur prérogatives divines consistait à veiller sur l’enfance des jeunes garçons, fonction reçues de la main de Zeus et qu’elles exerçaient en compagnie de leurs frères et d’Apollon 

 

 


Selkies 

 

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Les selkies sont des créatures imaginaires issues principalement du folklore des îles Shetland. Elles y sont décrites comme de superbes jeunes filles (ou assez exceptionnellement comme de beaux jeunes hommes) qui revêtent une peau de phoque, à la manière de certains loups-garous, dans le but de se changer en cet animal marin et de plonger dans la mer. Une fois sortie de l’eau, ce qu’elle fait toujours la nuit, et le plus souvent durant celle de la Saint-Jean, la selkie quitte sa peau et danse à la lueur de la Lune. Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l’homme qui la tient sous sa coupe finissent par s’attacher l’un à l’autre, se marient et aient des enfants, mais si la peau n’est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l’Océan pour ne jamais revenir, laissant mari et enfants, tout comme certaines sortes de sirènes. 

 

Les Selkies, aussi surnommés «  Tritons  » par certains membres du Club, sont un peuple d’humanoïdes aquatiques dont les origines remontent à l’ère atlante. «  Découverts  » par l’équipage du Nautilus, ils comptent parmi les alliés les plus précieux et les plus étranges des Invisibles : sans eux, Nemo n’aurait jamais eu accès aux mystères des cylindres atlantes et de la porte temporelle, et l’humanité aurait été irrémédiablement condamnée à subir la tyrannie secrète de la Machine, jusqu’à la Grande Guerre et à l’Invasion prométhéenne… Etres pacifiques et bienveillants, les Selkies ne sont toutefois pas motivés par leur seul altruisme, mais œuvrent également pour leur propre salut et pour celui de toutes les autres créatures des océans, dont la survie est elle aussi menacée par les projets des Prométhéens et de leurs serviteurs terrestres. Contrairement à ce que pourraient laisser supposer certains mythes sur la cité engloutie d’Atlantis, les Selkies ne sont pas les lointains descendants des anciens Atlantes, même si l’histoire de leur race est étroitement liée à celle du continent disparu d’Atlantide…

La « télépathie » des Selkies obéit à un certain nombre de règles. Ainsi, un Selkie ne peut communiquer télépathiquement qu’avec un humain qu’il « connaît », c’est à dire qu’il a pu étudier de visu pendant quelques minutes. Une fois que ce premier contact a été établi, des messages d’une complexité croissante peuvent être échangés tant que chaque interlocuteur a conscience de la présence de l’autre. Les expériences effectuées par les hommes du Nautilus montrent toutefois que ce langage silencieux a une portée limitée dans la plupart des cas à une dizaine de mètres, voire vingt ou trente si le Selkie fournit un effort particulièrement intense. 

Entre deux Selkies, ou entre un Selkie et un mammifère marin, le « premier contact » est inutile et la portée des messages est dix fois plus grande

 

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Sirènes, Tritons, Naïades

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Sirènes
Mermaids, Seraines, Serres 

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Les Sirènes ont l’apparence de très belles femmes de la taille jusqu’au sommet de la tête, tandis que le bas de leur corps est recouvert d’une queue de poisson couverte d’écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. A l’approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu’aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer. 


L’origine des sirènes n’est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu’elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et de muses, en tout cas de l’une d’entre elles : il s’agirait de Melpomène, la muse du courant harmonieux; Terpsichore, la muse de la danse des ondes; ou de Calliope à la très belle voix. 


Leur résidence se trouverait à l’extrémité de la presqu’île de Sorrente ou elles auraient un temple, dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous-marin ou se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amantes mortels.

Les noms des sirènes et leurs significations :

Aglaopé : celle qui a un beau visage brillant
Aglaophoné : celle qui a une voix superbe
Leucosie : la blanche créature
Ligéia : celle qui pousse un cri perçant
Molpé : celle qui chante des mélopées
Parthénopé : celle qui a un visage de jeune fille
Peisinoé : celle qui est persuasive
Raidné : celle qui est en progrès
Télès : la parfaite
Thelxinoé : celle qui adoucit l’âme par le chant et la musique
Thelxépeia : celle qui prononce des paroles apaisantes
Thelxiopé : celle qui a un visage convaincant

Le miroir : Les Sirènes sont souvent occupées à se regarder dans un miroir. On a voulu y voir un signe de leur vanité, de leur narcissisme et de leur coquetterie. En fait, ce miroir symbolise la planète Vénus dans la tradition astrologique 

La chevelure et le peigne d’or : Les Sirènes ont toujours une chevelure opulente et abondante, symbolisant leur fort potentiel érotique et amoureux. Elles passent leur temps à se coiffer avec des peignes d’or, symbolisant le sexe.


Les Tritons 

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La Néréide Amphitrite s’unit au dieu de la mer Poséidon pour donner naissance à Triton, dieu marin figuré avec un buste d’homme et une queue de poisson. Il vivait dans un palais d’or situé au fond de la mer, et possédait une conque marine au son si éclatant qu’on pouvait l’entendre jusqu’aux extrémités de la mer. 


Triton eut pour descendance les tritons, sortes de sirènes mâles au corps d’homme barbu et à queue de poisson. 

La partie supérieure de son corps jusqu’aux reins est celle d’un homme nageant, la partie inférieure celle d’un poisson à longue queue. C’était le trompette du dieu de la mer qu’il précédait toujours en annonçant son arrivée au son de sa conque recourbée. Quelquefois, il est porté à la surface des eaux et d’autres, il parait dans un char trainé par des chevaux bleus. 

 

Les poètes attribuent à Triton un autre office que celui d’être trompette de Poséidon celui de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, selon Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à Triton d’enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. 

 

Selon Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu’Héra a excitée contre Énée, Triton, assisté d’une Néréide, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués. Les poètes admettent plusieurs « Tritons » avec les mêmes fonctions et la même figure. Au pluriel, dans les légendes, les tritons sont souvent devenus les équivalents masculins des sirènes

 

 

Les Naïades 

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Les Naïades sont une variété de nymphes aquatiques vivant dans les eaux courantes, les rivières, les fleuves, les ruisseaux, les sources et les fontaines. Dans la mythologie grecque, elles sont les filles de Zeus et mères des satyres et des silènes. Ce sont elles qui ont élevé Hermés et Dionysos. 


Prenant l’apparence de ravissantes jeunes filles couronnées de fleurs, elles ont coutume d’attirer à elles de beaux jeunes gens, qui à leur simple vue perdent l’esprit et n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour les rejoindre plus vite. 


Les Naïades veillent à la bonne tenue des fontaines, auxquelles elles ont la plupart du temps donné naissance, soit en frappant la terre de leur pied, soit en pleurant un amour déçu. Elles font alors office de fées des fontaines, c’est la raison pour laquelle la plupart des fontaines leurs sont dédiées. 


Parfois les Naïades n’hésitent pas à noyer les mortels trop curieux qui se penchent au-dessus des fontaines pour tenter de contempler leur royaume immergé, si on leur manque de respect, elles assèchent les sources et tarissent les fontaines.

 

On leur offrait en sacrifice des chèvres et des agneaux, avec des libations de vin, de miel et d’huile ; plus souvent, on déposait sur leurs autels du lait, des fruits et des fleurs. Elles étaient des divinités champêtres, leur culte ne s’étendait pas aux villes. 

 

On les peint jeunes, jolies, habituellement les jambes et les bras nus, appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou tenant à la main un coquillage et des perles dont l’éclat relève la simplicité de leur parure ; une couronne de roseau orne leur chevelure argentée qui flotte sur leurs épaules. Elles sont également couronnées, parfois, de plantes aquatiques. 

 

 

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Nymphes, Ondines, Lavandières…

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 


Les Nymphes 

Nymphes, Ondines, Lavandières... dans Mythologie/Légende Julius+LeBlanc+Stewart,+The+Glade+1900,+Private+collection

Les Nymphes dont le nom signifie « femmes fécondes » sont des divinités antiques secondaires personnifiant les forces vives de la nature. Elles veillent plus particulièrement sur les eaux thermales. Bienfaisantes, elles sont les nourrices des dieux – Zeus fut élevé par la Nymphe Mélissa, les protectrices des jeunes filles et des fiancées, préservent la santé et inspirent les prophéties. 


D’apparence féminine, elles sont associés à l’érotisme, la sensualité et la sexualité, au point d’avoir inspiré le terme « nymphomane »
en référence aux nymphes grecques réputées pour leurs nombreuses aventures. On les représente souvent nues, ou demi nues, tenant entre leurs mains une coquille ou une urne d’où s’échappe l’eau de la source à laquelle elles président. « l’heure des Nymphes », cinquième heure du jour (soit onze heures du matin), est traditionnellement l’heure du bain


Les Nymphes nymphomanes, cette fonction amoureuse et féconde est d’ailleurs l’une des garanties de la perpétuation de leur espèce et de l’immortalité de leur âme. 

 

Dans de nombreuses mythologies elles sont des divinités subalternes, membres d’un large groupe d’esprits de la Nature de sexe féminin. Elles sont les sœurs des naïades et des dryades et sont souvent vues avec des satyres

Le mot grec νύμφη a plusieurs significations dont « jeune fille en âge d’être mariée », « fiancée », « vierge ». De fait, les nymphes personnifient les activités créatives et productives de la Nature. 

Elles sont quelquefois liées à un lieu ou un élément particulier, et pouvaient faire l’objet d’un culte local. Elles accompagnent parfois d’autres divinités, dont elles forment le cortège. 

 

 

 

 

Ondins et Ondines

 

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Les Ondines, dont le nom dérive de « onde » sont des créatures vivant dans les eaux douces, généralement les lacs, les rivières ou les chutes d’eau. 

Elles sont surtout présentes dans le mythologies germaniques et scandinaves. Leurs compagnons, les Ondins, jouent un rôle plus effacé. 


Contrairement aux sirènes, les ondines ont des corps de femmes parfaitement conformés, dont la partie inférieure n’est pas recouverte d’écailles de poissons. Les Ondines attirent à elles les jeunes hommes pour les séduire et les entraîner sous l’onde, dans leurs magnifiques palais de cristal, d’où ils revienne rarement. 


Les Ondines sont toujours jolies, malicieuses, parfois cruelles. Coiffées de plantes aquatiques, elles viennent peigner leurs cheveux à la surface de l’eau; ces cheveux sont tantôt blonds, tantôt d’un vert de mer. Elles tournent vers le passant leur figure ou brillent deux lèvres de corail et des yeux d’un vert étincelant. Le jeune homme qui les voit est séduit par tant de beauté. Il suit l’ondine dans son, palais de cristal pour y vivre avec elle. 

Mais là-bas au fond de l’élément liquide, les jours passent comme des minutes. L’homme ignore cette particularité, et, quand il revient sur cette terre, quelle n’est pas sa stupéfaction de rencontrer les arrière-neveux des personnes qu’il à connues! Tout le monde se moque de lui : il porte des vêtements ridicules, passés de mode depuis longtemps. 


Une fois mariée à un mortel, l’ondine ne doit jamais retourner sur l’eau, au risque d’en périr, on dit que celui qui a une Ondine pour femme doit éviter de la conduire sur l’eau et surtout de la fâcher quand elle se trouve sur cet élément. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’ondine retourne pour toujours dans les flots, sans que le mariage soit dissous, si le mari abandonné se remarie l’ondine le tue. 

 

 

Les Lavandières de nuit 

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Laveuses de nuit, blanchisseuses de nuit, lessiveuses de la mort, femmes de nuit, chanteuses de nuit, pâles de la nuit, bagadiero.

 


Les Lavandières surnaturelles apparaissent la nuit près des eaux mortes ou des lavoirs, et manifestent leurs présence par des chants et des coups de battoir sur le linge mouillé. Leur rencontre est toujours de mauvais augure, et présage souvent une mort imminente. Contrairement aux fées de l’eau, qui viennent faire leur lessive au bord des rivières, et obtiennent un lige si pur que l’on dit « blanc comme le linge des fées » aux sirènes qui blanchissent leur linge dans l’écume de la mer, ou aux incantados, créatures mi-anges mi-serpents qui viennent plonger leur linge dans les sources sacrées, les Lavandières de nuit sont des créatures aux instincts morbides dont il vaut mieux se garder. 

Il s’agit le plus souvent de sorcières, de mortes qui n’ont pas été ensevelies dans un linge propre, c’est pour cela qu’elles reviennent la nuit le laver, ou de fantômes revenus sur terre pour expier un châtiment.


Leurs fautes les plus communes sont d’avoir osé faire de leur vivant leur lessive un dimanche, défiant ainsi la règle du repos dominical, d’avoir trop économisé le savon ou d’avoir tué leurs propres enfants, dans ce cas, elles sont condamnées à laver jusqu’à la fin des temps les langes sanglants de leurs poupons sans vie. 

On raconte également que ces lavandières ont été punies jusqu’au jugement dernier. Ces laveuses de vêtements, dans leur avarice, ont voulu économiser leur savon. Ainsi pour laver les vêtements des pauvres, elles préféraient user de cailloux, abîmant ainsi fortement leurs vêtements. Ceci leur valu, lors de leur mort, d’être condamnées à laver indéfiniment des vêtements, lors de nuits sans lune et sans étoiles, dans ces mêmes lavoirs où elles avaient jadis travaillé. 

 

Pour se venger, elles interpellent les passants, les entraînant à les aider à essorer et étendre le linge. La seule façon de ne pas finir les membres brisés et étouffés dans les linceuls est de tourner toujours les suaires dans le même sens. Ainsi, la lavandière, voyant que son travail n’en finit pas, se lasse et laisse sa victime libre. 


On retrouve dans les différentes cultures quelques divergences : elles seraient les lavandières préposées à laver les défunts et leurs vêtements, ne trouvant pas le repos éternel ; ou encore de mauvaises mères condamnées à laver les langes de bébés morts sans avoir été baptisés.
 

En réalité, deux théories ont été « élaborées » : les bruits perçus la nuit seraient dus à des grenouilles très bruyantes. L’autre théorie relève du fait que certaines femmes ne trouvaient autre moment dans la journée pour faire leur lessive et s’y attelaient dès la nuit tombée.

 

 

 

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Nixes, Sorcières d’eau, Vouivre

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Nix et Nixes
Neckers 

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Dans les légendes germaniques et nordiques, les Nix mâles sont vieux et pourvus d’une longue barbe, de redoutables dents vertes et d’un chapeau, vert également. Ce sont généralement des êtres perfides, amateurs de danse et de musique. 


Leurs compagnes les ravissantes Nixes, sont des créatures féminines aux traits gracieux et aux longs cheveux blonds. Elles résident principalement dans les eaux mortes et stagnantes. Belles et élégantes, mais souvent cruelles, les Nixes cherchent à attirer à elles de jeunes gens, pour mieux les noyer au fond des mares ou elles croupissent. 


Parfois ces belles dames vont jusqu’à fréquenter les bals nocturnes, vêtues comme d’accortes et élégantes jeunes filles, et séduisent par leurs danses sensuelles les malheureux qui, par amour pour elles, les suivent jusqu’à l’étang voisin, ou ils perdront la vie.

 

Nixe, nix (en allemand), neck ou necker (en néerlandais et en anglais) désignent plusieurs génies et nymphes des eaux dans la mythologie germanique et nordique. Ils sont apparentés à l’ondine et connus en France, notamment en Alsace et en Moselle. 

 

Ils peuvent posséder plusieurs apparences bien qu’ils apparaissent le plus généralement sous forme humaine. Cet esprit est connu dans les mythes et légendes de tous les peuples germaniques en Europe. Bien que la plupart de ces créatures aient forme humaine quoique possédant le don de métamorphose, le knucker anglais est généralement décrit comme un wyrm, ou dragon, et le bäckahästen se manifeste plus volontiers sous la forme d’un cheval. Le sexe et les transformations des nixes varient en fonction de l’origine géographique de la légende, ainsi, le nix allemand et ses homologues scandinaves sont des hommes, tandis la nixe est un esprit des eaux féminin apparenté à la sirène. 

 

 


Les Sorcières d’eau
Blanquettes, fenettes, macrales d’aïe, marluzennes, martes, groac’h 

 

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Les sorcières d’eau hantent les marais ou le bord des rivières. Leur rencontre est toujours néfaste : elles dévorent ceux qu’elles croisent ou annoncent leur mort prochaine. 

Ces fées, aux formes sveltes, aux traits fins, au corps souple, aux yeux verts et aux long cheveux, ne laissent pas voir aisément. Mais lorsque leurs clameurs s’approchent, lorsque leurs gémissements semblent devenir plus distincts, le pêcheur se hâte de retirer sa ligne, le faucheur fait taire le bruit de sa faux, le chasseur s’éloigne, et chacun d’eux a bien soin de ne pas retourner la tête, de criante de voir la fenette qui les poursuit. 

Celui qui aurait vu venir à lui une de ces petites fées sauvages serait sûr de mourir dans l’année. 

 

Les Vouivres
Wivre, wouivre, wouavre, guivre 

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Les vouivres ont une double apparence; tantôt elles se montrent sous la forme d’une splendide naïade, reconnaissable à l’escarboucle qu’elle porte au front, et tantôt sous la forme d’un dragon ou d’un serpent ailé. 

Lorsqu’elle se baigne, la Vouivre cache dans l’herbe ou dans le creux d’un rocher sa précieuse escarboucle avant de plonger dans l’onde. Le mortel qui parvient à dérober l’incomparable bijou sans se faire surprendre par la Vouivre devient riche et puissant. 

Dans les contes populaires et en héraldique, serpent fantastique préposé à la garde d’un trésor possédant un corps de serpent, des ailes de chauve-souris et des pattes de pourceau.

 

  

En littérature : Marcel Aymé voit dans La Vouivre (Histoire de part chez moi en Franche-comté) comme une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent, quant à lui mélange les deux versions ; il imagine la vouivre comme un esprit lié à l’eau, qui se présente aux humains sous l’aspect d’une femme lorsqu’elle est heureuse, d’un dragon à deux pattes lorsqu’elle est en colère. 

 

Henri Vincenot quand à lui voit la vouivre comme un immense serpent souterrain qui correspond au courant tellurique terrestre dans son ouvrage qui peint merveilleusement la Bourgogne du XIIIème siècle : « les étoiles de Compostelle » : voir sur ce blog dans « Traditions en 21″ – « Mystère des lacs et étangs » … merci ! 

 

Vouivre, en franc-comtois, est l’équivalent du vieux mot français « guivre », qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason.

 

 

On a longtemps rattaché ce terme au latin vipera, la vipère, mais l’on sait aujourd’hui que Vouivre et ses équivalents remontent à un vocable celtique, « wobera », lui-même issu d’une racine indo-européenne « bher- » signifient : « ondoyer », « couler ».

 

 

 

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