Lutins, Fées, Elfes
Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010
****Les Peuples de l’élément Air
issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux
Elfes
Elven, Tylwithes(Grande bretagne), Tylwyth teg(Apys de Galles) Elfen(Ecosse) Daoine Sdhe, siths(Irlande), Elfen, nis(Allemagne) Esprits follets (Fance)
Esprits élémentaires de l’air, mais aussi des forêts et des collines, ils sont aussi bien mâles que femelles; dans ce dernier cas, on dit « une Elfe ».Les Elfes sont issus de la mythologie Scandinave (Alf, Alfen) où ils incarnent les esprits des morts, mais le terme Anglo-Saxon Elf les assimiles aux fées et autres membres du petit peuple en général. Le terme « Elfe » recouvre ainsi des créatures relativement différents, qu’il s’agit d’inventorier de manière plus précise.
Fées, Démons ou seigneur?
Dans les légendes nordiques, les Elfes se divisent en Elfe clairs et Elfes noirs, les elfes clairs qui évoluent dans l’air vêtus à la façon des seigneurs du moyen âge. Ils ne s’apparentent aux Elfes des Forets que par leurs oreilles pointues, dites « oreilles d’Elfes ». Les Elfes de Tolkien font partis de cette catégorie.
Les Fées
Fata, Fades, Fadas, Fayes, Fays, Fairies, Bonnes Dames, gentes demoiselles, Féetauds.
Créatures merveilleuses d’apparence féminine, dotées de pouvoirs surnaturels et généralement bienveillantes, les fées ont le pouvoir d’exaucer les voeux des mortel, de protéger, voire de combler les nouveau-nés de dons en se penchant sur leurs berceaux. Mais elles peuvent aussi se révéler maléfiques et destructrices, s’apparentant dans ce cas d’avantage aux sorcières.
Le mot fée viens du mot latin « Fata » dérivé de « Fatum » destin, une autre étymologie fait dériver fée du latin « Fari », prophétiser qui à ensuite donné « Faer », enchanter, charmer.
Les Fées vont généralement par trois, comme jadis les fileuses du destin (Moires grecques, Parques latines ou Normes nordiques) dont chacune avait une fonction précise : la première nouait le fil de la vie des mortels en présidant à leur naissance; la deuxième le dévidait en intervertissant dans le destin des hommes; la troisième, enfin, le rompait en annonçant aux hommes leur mort prochaine, avant de les accompagner dans l’au-delà, au séjour de l’éternelle jeunesse.
La première fonction de la fée est de prévoir les événements futurs. Mais elle ne se contente pas d’annoncer l’avenir; elle le détermine, l’influence au gré de ses caprices ou besoins de ses protégés. Elle est alors la marraine qui se penche sur les berceaux des nouveaux nés pour les combler de dons, comme en attestent de nombreux contes merveilleux. L fée est également magicienne, elle s’intéresse au sort des hommes, en accomplissant à leur profit, et parfois à leur désavantage, milles prodiges et actions surnaturelles.
LA fée, à enfin, pour rôle d’annoncer la mort des hommes et de les accompagner dans leur trépas. C’est la « mauvaise fée » ou la « fée oubliée » des contes merveilleux.
L’une des manifestations les plus fameuses de la présence des fées dans les forets est le rond, cercle, ou anneaux des fées, qu’elles laissent dans l’herbe après y avoir dansé des heures durant. Pénétrer à l’intérieur d’un cercle de fées peut s’avérer périlleux, car celui qui s’y risque est emporté dans une danse qui l’obligera à tourner jusqu’à l’épuisement total, voire la mort. On dit aussi que l’écoulement du temps en féerie est diffèrent du temps humain; la danse aura semblé durer quelques minutes à peine, mais en réalité elle aura duré plusieurs jours, voire plusieurs années ou plusieurs siècles.
Les fées se nourrissent avant tout des nourritures immatérielles, telles que parfum des mets, l’essence des choses, les filaments des nuages, l’étoffe des rêves, l’air du temps, les couleurs des saisons et la rosée du matin. Mais il est également dit qu’elle raffolent de certains aliments comme les baies rouges fraîchement cueillis, le pistil des fleurs, le lait de vache, le beurre, le miel et le safran.
Les Lutins
Lubins, lupins, Ludions, luitons, luprons, letiens, folleti, prites, hobgobelins, Kwuelgeert, plageert
« Lutin » désigne des créatures de petite taille infiniment plus petites que les nains, aux mœurs joyeuses et malicieuses. Le terme « lutin » apparu en 1564, dérive de l’ancien français « luitun ».
Il faut distinguer les lutins, vivant en liberté dans la nature, des lutins domestiques, ou lutins du foyer. Parmi les lutins sauvages, il faut encore distinguer les lutins vivant de façon grégaire, qui logent dans les lutinières souterraines aux murs de torchis composé de glaise, de mousse et d’herbe parfumée, qui vont toujours par bandes nombreuses et animées, et son vêtus de vert, et des lutins solitaires, reconnaissables à leurs habits rouges.
La plupart des lutins sauvages se sont progressivement sédentarisés dans les maisons des hommes, notamment en Bretagne et en Grande-Bretagne, leur contrées maternelles, devenant ainsi des lutins du foyer. Ces lutins domestiques affectionnent par-dessus tout la bonne chaleur qui se dégage d’un feu de bois dans la cheminée. En Grande-Bretagne on les appelle d’ailleurs hobgoblins « lutons du foyer » désignant la plaque qui se trouve à côté de la cheminée.
Il est avéré que les lutins font de longues siestes durant le jour; ils se tiennes alors au grenier ou dans le fenil des étables. Mais la nuit venue, lorsque tout le monde est couché, ils sortent de leurs cachettes, accourent vers la pierre du foyer pour s’y réchauffer et y manger les restes des repas qu’on oublie jamais de leur abandonner, pelures de pommes de terre, fanes de carottes, jatte de lait, crêpes de sarrasin, parfois un peu de lard. Puis ils se mettent au travail, rangent les objets en désordre, lavent la vaisselle, balayent dans les coins, récurent les chaudrons, remplissent les brocs d’eau fraiche, en un mot prennes tout le soin possible de la maisonnée.
Si les lutins familiers résident habituellement dans les fermes et les maisonnées, ils passent le plus clair de leurs temps à l’écurie, ou ils prennent grand soin des chevaux. Ils les soignent, les pansent, les étrillent et peignent soigneusement leurs crins, qu’il leur arrive de tresser comme des chevelures.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.