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Sirènes, Tritons, Naïades

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Sirènes
Mermaids, Seraines, Serres 

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Les Sirènes ont l’apparence de très belles femmes de la taille jusqu’au sommet de la tête, tandis que le bas de leur corps est recouvert d’une queue de poisson couverte d’écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. A l’approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu’aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer. 


L’origine des sirènes n’est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu’elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et de muses, en tout cas de l’une d’entre elles : il s’agirait de Melpomène, la muse du courant harmonieux; Terpsichore, la muse de la danse des ondes; ou de Calliope à la très belle voix. 


Leur résidence se trouverait à l’extrémité de la presqu’île de Sorrente ou elles auraient un temple, dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous-marin ou se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amantes mortels.

Les noms des sirènes et leurs significations :

Aglaopé : celle qui a un beau visage brillant
Aglaophoné : celle qui a une voix superbe
Leucosie : la blanche créature
Ligéia : celle qui pousse un cri perçant
Molpé : celle qui chante des mélopées
Parthénopé : celle qui a un visage de jeune fille
Peisinoé : celle qui est persuasive
Raidné : celle qui est en progrès
Télès : la parfaite
Thelxinoé : celle qui adoucit l’âme par le chant et la musique
Thelxépeia : celle qui prononce des paroles apaisantes
Thelxiopé : celle qui a un visage convaincant

Le miroir : Les Sirènes sont souvent occupées à se regarder dans un miroir. On a voulu y voir un signe de leur vanité, de leur narcissisme et de leur coquetterie. En fait, ce miroir symbolise la planète Vénus dans la tradition astrologique 

La chevelure et le peigne d’or : Les Sirènes ont toujours une chevelure opulente et abondante, symbolisant leur fort potentiel érotique et amoureux. Elles passent leur temps à se coiffer avec des peignes d’or, symbolisant le sexe.


Les Tritons 

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La Néréide Amphitrite s’unit au dieu de la mer Poséidon pour donner naissance à Triton, dieu marin figuré avec un buste d’homme et une queue de poisson. Il vivait dans un palais d’or situé au fond de la mer, et possédait une conque marine au son si éclatant qu’on pouvait l’entendre jusqu’aux extrémités de la mer. 


Triton eut pour descendance les tritons, sortes de sirènes mâles au corps d’homme barbu et à queue de poisson. 

La partie supérieure de son corps jusqu’aux reins est celle d’un homme nageant, la partie inférieure celle d’un poisson à longue queue. C’était le trompette du dieu de la mer qu’il précédait toujours en annonçant son arrivée au son de sa conque recourbée. Quelquefois, il est porté à la surface des eaux et d’autres, il parait dans un char trainé par des chevaux bleus. 

 

Les poètes attribuent à Triton un autre office que celui d’être trompette de Poséidon celui de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, selon Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à Triton d’enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. 

 

Selon Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu’Héra a excitée contre Énée, Triton, assisté d’une Néréide, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués. Les poètes admettent plusieurs « Tritons » avec les mêmes fonctions et la même figure. Au pluriel, dans les légendes, les tritons sont souvent devenus les équivalents masculins des sirènes

 

 

Les Naïades 

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Les Naïades sont une variété de nymphes aquatiques vivant dans les eaux courantes, les rivières, les fleuves, les ruisseaux, les sources et les fontaines. Dans la mythologie grecque, elles sont les filles de Zeus et mères des satyres et des silènes. Ce sont elles qui ont élevé Hermés et Dionysos. 


Prenant l’apparence de ravissantes jeunes filles couronnées de fleurs, elles ont coutume d’attirer à elles de beaux jeunes gens, qui à leur simple vue perdent l’esprit et n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour les rejoindre plus vite. 


Les Naïades veillent à la bonne tenue des fontaines, auxquelles elles ont la plupart du temps donné naissance, soit en frappant la terre de leur pied, soit en pleurant un amour déçu. Elles font alors office de fées des fontaines, c’est la raison pour laquelle la plupart des fontaines leurs sont dédiées. 


Parfois les Naïades n’hésitent pas à noyer les mortels trop curieux qui se penchent au-dessus des fontaines pour tenter de contempler leur royaume immergé, si on leur manque de respect, elles assèchent les sources et tarissent les fontaines.

 

On leur offrait en sacrifice des chèvres et des agneaux, avec des libations de vin, de miel et d’huile ; plus souvent, on déposait sur leurs autels du lait, des fruits et des fleurs. Elles étaient des divinités champêtres, leur culte ne s’étendait pas aux villes. 

 

On les peint jeunes, jolies, habituellement les jambes et les bras nus, appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou tenant à la main un coquillage et des perles dont l’éclat relève la simplicité de leur parure ; une couronne de roseau orne leur chevelure argentée qui flotte sur leurs épaules. Elles sont également couronnées, parfois, de plantes aquatiques. 

 

 

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Nymphes, Ondines, Lavandières…

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 


Les Nymphes 

Nymphes, Ondines, Lavandières... dans Mythologie/Légende Julius+LeBlanc+Stewart,+The+Glade+1900,+Private+collection

Les Nymphes dont le nom signifie « femmes fécondes » sont des divinités antiques secondaires personnifiant les forces vives de la nature. Elles veillent plus particulièrement sur les eaux thermales. Bienfaisantes, elles sont les nourrices des dieux – Zeus fut élevé par la Nymphe Mélissa, les protectrices des jeunes filles et des fiancées, préservent la santé et inspirent les prophéties. 


D’apparence féminine, elles sont associés à l’érotisme, la sensualité et la sexualité, au point d’avoir inspiré le terme « nymphomane »
en référence aux nymphes grecques réputées pour leurs nombreuses aventures. On les représente souvent nues, ou demi nues, tenant entre leurs mains une coquille ou une urne d’où s’échappe l’eau de la source à laquelle elles président. « l’heure des Nymphes », cinquième heure du jour (soit onze heures du matin), est traditionnellement l’heure du bain


Les Nymphes nymphomanes, cette fonction amoureuse et féconde est d’ailleurs l’une des garanties de la perpétuation de leur espèce et de l’immortalité de leur âme. 

 

Dans de nombreuses mythologies elles sont des divinités subalternes, membres d’un large groupe d’esprits de la Nature de sexe féminin. Elles sont les sœurs des naïades et des dryades et sont souvent vues avec des satyres

Le mot grec νύμφη a plusieurs significations dont « jeune fille en âge d’être mariée », « fiancée », « vierge ». De fait, les nymphes personnifient les activités créatives et productives de la Nature. 

Elles sont quelquefois liées à un lieu ou un élément particulier, et pouvaient faire l’objet d’un culte local. Elles accompagnent parfois d’autres divinités, dont elles forment le cortège. 

 

 

 

 

Ondins et Ondines

 

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Les Ondines, dont le nom dérive de « onde » sont des créatures vivant dans les eaux douces, généralement les lacs, les rivières ou les chutes d’eau. 

Elles sont surtout présentes dans le mythologies germaniques et scandinaves. Leurs compagnons, les Ondins, jouent un rôle plus effacé. 


Contrairement aux sirènes, les ondines ont des corps de femmes parfaitement conformés, dont la partie inférieure n’est pas recouverte d’écailles de poissons. Les Ondines attirent à elles les jeunes hommes pour les séduire et les entraîner sous l’onde, dans leurs magnifiques palais de cristal, d’où ils revienne rarement. 


Les Ondines sont toujours jolies, malicieuses, parfois cruelles. Coiffées de plantes aquatiques, elles viennent peigner leurs cheveux à la surface de l’eau; ces cheveux sont tantôt blonds, tantôt d’un vert de mer. Elles tournent vers le passant leur figure ou brillent deux lèvres de corail et des yeux d’un vert étincelant. Le jeune homme qui les voit est séduit par tant de beauté. Il suit l’ondine dans son, palais de cristal pour y vivre avec elle. 

Mais là-bas au fond de l’élément liquide, les jours passent comme des minutes. L’homme ignore cette particularité, et, quand il revient sur cette terre, quelle n’est pas sa stupéfaction de rencontrer les arrière-neveux des personnes qu’il à connues! Tout le monde se moque de lui : il porte des vêtements ridicules, passés de mode depuis longtemps. 


Une fois mariée à un mortel, l’ondine ne doit jamais retourner sur l’eau, au risque d’en périr, on dit que celui qui a une Ondine pour femme doit éviter de la conduire sur l’eau et surtout de la fâcher quand elle se trouve sur cet élément. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’ondine retourne pour toujours dans les flots, sans que le mariage soit dissous, si le mari abandonné se remarie l’ondine le tue. 

 

 

Les Lavandières de nuit 

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Laveuses de nuit, blanchisseuses de nuit, lessiveuses de la mort, femmes de nuit, chanteuses de nuit, pâles de la nuit, bagadiero.

 


Les Lavandières surnaturelles apparaissent la nuit près des eaux mortes ou des lavoirs, et manifestent leurs présence par des chants et des coups de battoir sur le linge mouillé. Leur rencontre est toujours de mauvais augure, et présage souvent une mort imminente. Contrairement aux fées de l’eau, qui viennent faire leur lessive au bord des rivières, et obtiennent un lige si pur que l’on dit « blanc comme le linge des fées » aux sirènes qui blanchissent leur linge dans l’écume de la mer, ou aux incantados, créatures mi-anges mi-serpents qui viennent plonger leur linge dans les sources sacrées, les Lavandières de nuit sont des créatures aux instincts morbides dont il vaut mieux se garder. 

Il s’agit le plus souvent de sorcières, de mortes qui n’ont pas été ensevelies dans un linge propre, c’est pour cela qu’elles reviennent la nuit le laver, ou de fantômes revenus sur terre pour expier un châtiment.


Leurs fautes les plus communes sont d’avoir osé faire de leur vivant leur lessive un dimanche, défiant ainsi la règle du repos dominical, d’avoir trop économisé le savon ou d’avoir tué leurs propres enfants, dans ce cas, elles sont condamnées à laver jusqu’à la fin des temps les langes sanglants de leurs poupons sans vie. 

On raconte également que ces lavandières ont été punies jusqu’au jugement dernier. Ces laveuses de vêtements, dans leur avarice, ont voulu économiser leur savon. Ainsi pour laver les vêtements des pauvres, elles préféraient user de cailloux, abîmant ainsi fortement leurs vêtements. Ceci leur valu, lors de leur mort, d’être condamnées à laver indéfiniment des vêtements, lors de nuits sans lune et sans étoiles, dans ces mêmes lavoirs où elles avaient jadis travaillé. 

 

Pour se venger, elles interpellent les passants, les entraînant à les aider à essorer et étendre le linge. La seule façon de ne pas finir les membres brisés et étouffés dans les linceuls est de tourner toujours les suaires dans le même sens. Ainsi, la lavandière, voyant que son travail n’en finit pas, se lasse et laisse sa victime libre. 


On retrouve dans les différentes cultures quelques divergences : elles seraient les lavandières préposées à laver les défunts et leurs vêtements, ne trouvant pas le repos éternel ; ou encore de mauvaises mères condamnées à laver les langes de bébés morts sans avoir été baptisés.
 

En réalité, deux théories ont été « élaborées » : les bruits perçus la nuit seraient dus à des grenouilles très bruyantes. L’autre théorie relève du fait que certaines femmes ne trouvaient autre moment dans la journée pour faire leur lessive et s’y attelaient dès la nuit tombée.

 

 

 

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Nixes, Sorcières d’eau, Vouivre

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Nix et Nixes
Neckers 

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Dans les légendes germaniques et nordiques, les Nix mâles sont vieux et pourvus d’une longue barbe, de redoutables dents vertes et d’un chapeau, vert également. Ce sont généralement des êtres perfides, amateurs de danse et de musique. 


Leurs compagnes les ravissantes Nixes, sont des créatures féminines aux traits gracieux et aux longs cheveux blonds. Elles résident principalement dans les eaux mortes et stagnantes. Belles et élégantes, mais souvent cruelles, les Nixes cherchent à attirer à elles de jeunes gens, pour mieux les noyer au fond des mares ou elles croupissent. 


Parfois ces belles dames vont jusqu’à fréquenter les bals nocturnes, vêtues comme d’accortes et élégantes jeunes filles, et séduisent par leurs danses sensuelles les malheureux qui, par amour pour elles, les suivent jusqu’à l’étang voisin, ou ils perdront la vie.

 

Nixe, nix (en allemand), neck ou necker (en néerlandais et en anglais) désignent plusieurs génies et nymphes des eaux dans la mythologie germanique et nordique. Ils sont apparentés à l’ondine et connus en France, notamment en Alsace et en Moselle. 

 

Ils peuvent posséder plusieurs apparences bien qu’ils apparaissent le plus généralement sous forme humaine. Cet esprit est connu dans les mythes et légendes de tous les peuples germaniques en Europe. Bien que la plupart de ces créatures aient forme humaine quoique possédant le don de métamorphose, le knucker anglais est généralement décrit comme un wyrm, ou dragon, et le bäckahästen se manifeste plus volontiers sous la forme d’un cheval. Le sexe et les transformations des nixes varient en fonction de l’origine géographique de la légende, ainsi, le nix allemand et ses homologues scandinaves sont des hommes, tandis la nixe est un esprit des eaux féminin apparenté à la sirène. 

 

 


Les Sorcières d’eau
Blanquettes, fenettes, macrales d’aïe, marluzennes, martes, groac’h 

 

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Les sorcières d’eau hantent les marais ou le bord des rivières. Leur rencontre est toujours néfaste : elles dévorent ceux qu’elles croisent ou annoncent leur mort prochaine. 

Ces fées, aux formes sveltes, aux traits fins, au corps souple, aux yeux verts et aux long cheveux, ne laissent pas voir aisément. Mais lorsque leurs clameurs s’approchent, lorsque leurs gémissements semblent devenir plus distincts, le pêcheur se hâte de retirer sa ligne, le faucheur fait taire le bruit de sa faux, le chasseur s’éloigne, et chacun d’eux a bien soin de ne pas retourner la tête, de criante de voir la fenette qui les poursuit. 

Celui qui aurait vu venir à lui une de ces petites fées sauvages serait sûr de mourir dans l’année. 

 

Les Vouivres
Wivre, wouivre, wouavre, guivre 

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Les vouivres ont une double apparence; tantôt elles se montrent sous la forme d’une splendide naïade, reconnaissable à l’escarboucle qu’elle porte au front, et tantôt sous la forme d’un dragon ou d’un serpent ailé. 

Lorsqu’elle se baigne, la Vouivre cache dans l’herbe ou dans le creux d’un rocher sa précieuse escarboucle avant de plonger dans l’onde. Le mortel qui parvient à dérober l’incomparable bijou sans se faire surprendre par la Vouivre devient riche et puissant. 

Dans les contes populaires et en héraldique, serpent fantastique préposé à la garde d’un trésor possédant un corps de serpent, des ailes de chauve-souris et des pattes de pourceau.

 

  

En littérature : Marcel Aymé voit dans La Vouivre (Histoire de part chez moi en Franche-comté) comme une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent, quant à lui mélange les deux versions ; il imagine la vouivre comme un esprit lié à l’eau, qui se présente aux humains sous l’aspect d’une femme lorsqu’elle est heureuse, d’un dragon à deux pattes lorsqu’elle est en colère. 

 

Henri Vincenot quand à lui voit la vouivre comme un immense serpent souterrain qui correspond au courant tellurique terrestre dans son ouvrage qui peint merveilleusement la Bourgogne du XIIIème siècle : « les étoiles de Compostelle » : voir sur ce blog dans « Traditions en 21″ – « Mystère des lacs et étangs » … merci ! 

 

Vouivre, en franc-comtois, est l’équivalent du vieux mot français « guivre », qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason.

 

 

On a longtemps rattaché ce terme au latin vipera, la vipère, mais l’on sait aujourd’hui que Vouivre et ses équivalents remontent à un vocable celtique, « wobera », lui-même issu d’une racine indo-européenne « bher- » signifient : « ondoyer », « couler ».

 

 

 

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Les Peuples de l’élément Feu

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

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Le Feu est un élément revenant souvent dans les différents symbolismes. On lui attribue en fait autant de côtés positifs comme l’espoir et la force, que de côtés négatifs comme la destruction et la mort. En fait, le Feu est bien plus subtil que cela. Son peuple est le plus occulte de tous, et le plus inconnu. Il n’y a qu’à voir d’ailleurs les livres consacrés aux élémentaux : on en parle rarement, et quand c’est le cas ce peuple ne prend guère plus de quelques pages. Pourtant, il recèle tout autant de richesses que les autres. Ce petit peuple est pourvu de très grandes forces, souvent effrayantes : les Dragons par exemple ont un sang bouillonnant, qu’ils contrôlent, ce qui leur permet de s’adapter à tout climat, même les plus inhumains. Les Salamandres ne peuvent se voir qu’au détour d’une flamme, et quantité d’autres espèces sont invisibles même pour d’autres élémentaux

L’occultisme est au cœur du Feu. 

Aucun Dragon ne vous donnera jamais son vrai nom, car il se rapporte à trop de renseignements sacrés pour lui… Il utilisera toujours un pseudonyme. Empli des températures les plus glaciales comme des plus étouffantes, le peuple du Feu représente pourtant le mouvement, un mouvement encore plus grand que l’Eau, lié directement à l’action et surtout aux énergies vitales. Le stress et la surcharge sont deux sentiments parmi tant d’autres se rapportant à un Feu mal contrôlé. Tout ce qui est caché, enfoui en vous passe par ce peuple. Le Feu est initiatique, il est une épreuve qui souvent se caractérise sous forme de combat. Parfois ces épreuves peuvent paraîtres insurmontables, et ces créatures malfaisantes. Le but est de faire un travail intérieur suffisamment efficace pour affronter toutes les peurs et cauchemars liés à ces espèces, et de les vaincre plutôt que de les contourner, les fuir ou les nier sans cesse. C’est comme un tunnel noir et froid au bout duquel on apercevrait une chaude lumière. Il ne s’agit pas là de la nécessité de la souffrance, mais de celle du surpassement de soi. Les Feux qui vous rongent peuvent alors se transformer en Feux protecteurs qui vous chaufferont le corps et l’âme et vous envelopperont de leurs auras lumineuses. 

Les Chimères 

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Dragon cracheur de flammes à tête de lion, corps de chèvre et queue de serpent, la Chimère est la fille de Typhon et d’Echidna la vipère. 

Dans la Grèce antique, elle commettait des ravages en lycie, décimant le peuple et le bétail, jusqu’à ce que le héros Bellérophon, monté sur le cheval volant pégase, l’abatte en lui laçant des flèches à pointes de plomb qui fondait en pénétrant sous sa carapace. 

Au moyen âge la Chimère symbolisait les tentations et les désirs irréalisables.

à suivre……..

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Dragon, Dragonnet

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

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Dragon 

 

Dragon, Dragonnet dans Mythologie/Légende dragon12

 

« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours qui attendent que nous les secourions. »

 

Dragon vient du grec « drakos », qui signifie aussi bien « dragon » que « démon ». On trouve la même éthymologie dans le « drac » ou encore le nom « dracula ». Le dragon européen est donc d’essence diabolique et maléfique. Il est une créature chtonienne, issue des profondeurs de la terre et vomissant du feu des enfers. Sa femelle la Dragonne, mène une existence si discrète qu’elle est quasiment absente des mythes et des légendes dragonologiques. 


Le Dragon est une créature fabuleuse hybride, dont le corps est constitué de fragments empruntés à divers animaux de la création. Il est associé aux quatre éléments de la nature : la terre « ou se situe son antre ainsi que les trésors sur lesquels il veille », l’eau « ou il se meurt avec autant de facilité qu’un poisson », l’air « dans lequel il vole grâce à ses larges ailes », et le feu « qu’il crache de sa large gueule. 


La taille des dragons est souvent démesurée : ils peuvent mesurer de six à soixante mètres de long, parfois d’avantage. Leur corps est protégé par une carapace d’écailles invulnérable, sur laquelle se rompent lances et épées. Leur pattes sont dotés de griffes affûtées comme des poignards. Et ils sont généralement pourvus d’ailes membraneuses, pareilles à celles des chiroptères ou des chauves-souris, ce qui leur permet de s’envoler dans les airs. A noter que le décollage comma l’atterrissage d’un dragon s’effectuent toujours de façon verticale. 


Leur gueule hideuse et effrayante s’ouvre sur une redoutable mâchoire plantée la plupart du temps de trois rangées de dents acérées. Leur yeux rouges au regard magnétique sont capables d’hypnotiser leurs proies, voire de les réduire en cendres. 


Certains dragons sont pourvus de plusieurs têtes; il existe ainsi des dragons à trois, sept, voire cent têtes, comme les « Draconisladonii ». L’haleine qui s’exhale de leur gueule et de leurs naseaux, mêlée aux sécrétions empoisonnées de leurs glandes inflammatoires, dégage une odeur pestilentielle et délétère qui plonge quiconque a la malchance de la humer dans un coma semblable à la mort. Il faut savoir que cette haleine corrompue est aussi mortelle que le feu que crache le dragon. 


Comme les licornes ou les Mandragores, les Dragons sont très prisés pour les vertus médicinales de certaines paries de leur corps. Ainsi, la bête, porte à l’intérieur du crâne une pierre précieuse, « la draconite » ou « dracontite », qui possède de puissantes vertus magiques à conditions de l’extraire juste après la mort. Le sang du dragon, à condition qu’il soit encore bouillonnant, tout juste extrait de la plaie
vive de l’animal occis, à pour effet de recouvrir l’épiderme de celui qui s’en enduit d’une carapace écailleuse impossible à traverser, même avec les armes les plus contondantes. Le sang du dragon a également le pouvoir de durcir les métaux et d’amollir le diamant. 

 

On dit aussi qu’en instillant quelques gouttes dans un grand verre d’eau on peut se débarrasser efficacement des calculs rénaux. Manger le coeur rôti d’un dragon procure courage et bravoure. La manducation d’un morceau de la langue de l’animal fabuleux procure dans l’instant la compréhension du langage des oiseaux, c’est à dire l’intelligence des signes du destin et la voix prophétique, car il est notoire que les oiseaux ont la connaissance des choses cachées et disent toujours la vérité. 


Enfin il est connu que les os et les dents du dragon, réduits en poudre, donnent force et santé à celui qui en consomme régulièrement. 

 

 

 

Dragon rouge de l’apocalypse 

 

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Dans l’apocalypse de saint Jean, le prophète de Patmos évoque un redoutable dragon rouge, incarnation satanique qui cherche à s’attaquer à la femme céleste s’apprêtant à accoucher, les pieds reposant sur la lune et douze étoiles couronnant sa tête :  » Puis une second signe apparut au ciel ; un énorme Dragon rouge feu, à 7 têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de dieu et de son trône, tandis que la femme s’enfuyait au désert, ou Dieu lui à ménager un refuge pour qu’elle soit nourrie mille deux cent soixante jours


C’est à l’archange Michel et ses légions d’anges d’affronter le Dragon rouge. A la suite de cette bataille le Dragon rouge fut rejeté sur terre, il se relança alors à la poursuite de la femme, la mère de l’enfant mâle. Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu’au refuge ou loin du serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d’un temps. Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d’eau de derrière la femme pour l’entrainer dans ses flots. Mais la terre vint au secours de la femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du dragon. Alors, furieux contre la femme, le Dragon s’en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de dieu et possèdent le témoignage de Jésus. 

 

 

Dragonnet 

 

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Le Dragonnet est un Dragon de taille réduite, ce qui ne fait pas pour autant de lui un animal inoffensif. Ainsi , le Dragonnet du mont Pilate, en suisse, empoisonna de son souffle embrasé la ville médiévale de Walser, avant d’être éradiqué par le chevalier Winkelried, qui lui trancha la tête avant de périr à son tour des brulures provoquées par le monstre. 

 

Il existe également des Dragonnets minuscules, les dragons-fées que l’on voit voler au dessus des étangs et dans les bosquets de fleurs, et dont l’apparence se confond avec celle des libellules. Il semblerait que les Dragon flies ne s’attaquent pas aux êtres humains.

 

 

 

 

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Fafnir, Grand’Goule, Graoully

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Fafnir 


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Fafnir est le nom du Dragon qu’affronte le héros Siegfried dans « l’anneau des Nibelungen ». 

A l’origine, Fafnir est un nain de la tribu des Nibelungen. Son frère, Andwari, s’est emparé de l’or du Rhin, sur lequel il à lancé une terrible malédiction. Fafnir n’hésite pas à tuer son propre père, Hreitmar, pour acquérir le trésor qu’il transporte sur la lande de Gnita ou il se métamorphose en Dragon pour décourager les voleurs. Il vit en permanence couché sur son trésor et en perd ses ailes. 

Son deuxième frère, le nain Regin, élève le héros Siegfried afin qu’il affronte à sa place Fafnir. Il aide à forger une épée invincible, fondue à partir des tronçons de l’épée brisée de siegmund, le père de Siegfried, puis le conduit vers la lande de gnita, ou il lui conseille de creuser une fosse et de s’y cacher afin de frapper le dragon au ventre lorsqu’il passera au-dessus de lui pour aller se désaltérer au fleuve. 

Siegfried tue le dragon dont le sang bouillonnant recouvre son corps d’une sorte de carapace si dure qu’aucune arme ne pourrait la traverser. Hélas une feuille de tilleul collée entre les omoplates laisse sur l’épiderme du héros un point vulnérable 

Grand’Goule 

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Grand’Goule est le nom d’un dragon de la mythologie du Poitou en France. 

Ce monstre appartient à l’histoire légendaire de la ville de Poitiers

La bête, décrite comme un dragon monstrueux, aurait vécu au temps de Sainte Radegonde, donc au VIe siècle de notre ère. Elle vivait au fond du  Clain qui est un cours d’eau français d’importance moyenne, qui prend sa source près de Hiesse en Charente et traverse le département de la Vienne avant de se jeter dans la rivière du même nom, près de Châtellerault, à Cenon-sur-Vienne. C’est donc dans les sous sols de l’abbaye de Sainte-Croix qu’elle vivait et, lors de la montée des eaux, entrait dans les caves labyrinthiques qui traversaient le sol poitevin. Elle venait souvent dans les caves de l’abbaye Sainte-Croix, et dévorait toutes les malheureuses moniales qui s’y aventuraient. 

Désireuse d’en finir avec la bête, Radegonde s’arma d’une petite croix, puis d’eau bénite, et, une fois face à face avec la bête, l’aspergea, dit une prière, et la bête disparut dans d’atroces souffrances… sur d’autres légendes, on dit que Radegonde qui lui jeta à la gueule un gâteau très indigeste nommé fort justement « casse-museau« . 

Dragon ailé du Poitou avec une gueule énorme aux dents aiguës, quatre pattes pourvues de griffes acérées, une croupe recourbée et une longue queue se terminant par un triple dard. 

Le jour des rogations, l’effigie du monstre béant fait partie de la progression. Les pèlerins lui lancent des « casse-museau » en l’appelant « sainte-vermine ».

Graoully
Graoully, graouli, grawly

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Dragon à corps de crocodile garni d’écailles vertes et pourvu d’ailes rouges. Son nom dérive de l’allemand « Graulich » « horrible ». Il vivait jadis sur la colline de Chèvremont, près de Metz, en Lorraine, et avalait chaque jour deux jeunes filles pour son déjeuner. Saint Clément parvint à passer son étole autour du coup du monstre, puis le conduisit à la rivière seille ou il le noya. 


 

En remerciement de ses bienfaits, saint Clément fut nommé par la suite évêque de Metz. 

Mais pourquoi le Graoully est-il si célèbre en Moselle ? 

 Le Graoully mangeait énormément de messins, alors Saint-Clément alla le chercher dans l’amphithéâtre romain où il se prélassait. 

Rien qu’à regarder Saint-Clément, le Graoully devint doux comme un agneau. Saint-Clément attacha son étole autour du cou du Graoully, l’emmena sur les bords de la Seille et l’y noya. 

A Metz , la rue Taison rappelait les temps où le Graoully semait la terreur dans la cité. Quand il planait au dessus des toits, à la recherche de nourriture, les messins étaient effrayés. Ils se taisaient et se cachaient derrière tout ce qu’ils trouvaient pour ne pas être dévorés. Le Graoully est représenté par une petite sculpture accrochée sur la murette de la maison n° 10 de la rue Chêvremont. 

 Maintenant certains scientifiques prétendent que le Graoully était un Ichtiausaure autrement dit un “poisson-lézard “. 

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Herensugue, Jormungand, Lindorn

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Herensugue


Leben, sugue, Erensegue 

Herensugue, Jormungand, Lindorn dans Mythologie/Légende 45_herensugue


Ce dragon basque pour vu de sept tètes, est aussi appelé « serpent d’Euskadi ». Au commencement des temps il s’accoupla à Sugaar, la Déesse serpent, pour donner naissance au soleil et à la lune. Il avala la terre pour la recracher, engloutit en dix jours toute la création avant de la régurgiter à sa façon dans un déluge de flammes et de lave. Après avoir accompli ces œuvres de démiurge, il s’endormit, mais le jour ou il s’éveillera, Herensugue détruira le monde dans un grand incendie. 

Dans plusieurs contes, le serpent géant en flammes traverse le ciel et va s’abîmer dans l’Océan : un Herensugue à sept têtes vole dans un bruit terrible jusqu’à Itxasgorrietas (les mers rouges du couchant). Dans une autre légende, le fils du château de Caro  réussit à empoisonner Herensugue qui, s’embrasant, s’envole vers la mer, abattant au passage une partie de la forêt des Arbailles. À Saint-Michel-in-Excelsis du mont Aralar, c’est bien entendu l’archange tutélaire qui tue cette sorte de dragon. La seule différence avec le dragon traditionnel cracheur de feu, c’est que les serpents pyrénéens meurent du feu intérieur qui les consume : le forgeron d’Arbouix tue le serpent d’Isaby en lui faisant avaler des barres de fer rouge, les héros des légendes basques lui donnent une peau de bête remplie de poudre à canon enflammée. 

Herensugue a, dans la tradition populaire, supplanté un autre serpent, Sugaar, ou Sugoi, principe mâle vraisemblablement plus ancien. 

Le thème du serpent volant est très répandu dans la plupart des mythologies. Il traverse le ciel en laissant une trainée de feu. Dans de nombreux cas en France, il affecte la forme de la Vouivre : il porte sur la tête une pierre précieuse d’une grande pureté, qu’il laisse sur la rive lorsqu’il va se baigner dans un lac ou un étang. 

  

Le chevalier Gaston de Belzunce affronta le monstre, le tua et libéra les jeunes vierges. Mais il mourut bientôt de ses blessures. Il est dit que, le jour où Herensugue se réveillera, il détruira le monde entier dans les flammes et le sang.

Jormungand

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Jormungand était un serpent de mer monstrueux, fils de Loki et de la Géante Angerboda, il était aussi appelé « le Serpent de Midgard » ou « Le Mystérieux Dragon du Nord ». 

Alfadr l’avait jeté au fond de la mer car une prophétie avait annoncé qu’il décimerait les Ases. Depuis il avait grandi et enserrait la terre entre ses anneaux ; quand il bougeait, il provoquait des raz-de-marée. En fait il participe à la cohésion de la terre.  

Un jour Thor, décida qu’il était temps de se mesurer à Jormungand. 

Il se rendit au port et essaya de louer une barque. La seule à peu près en bon état qu’il put trouver appartenait à un géant qui avait très peur d’aller en mer alors que Jormungand était réveillé. Thor ne l’informa pas de ses plans et paya une somme plus que raisonnable. Puis il prit le fil à pêche le plus épais qu’il put trouver. 

Il se rapprocha de l’endroit où se trouvait Jormungand et accrocha une tête de bœuf. Puis il plongea sa ligne, et il ne se passa pas beaucoup de temps avant que Jormungand ne morde à l’hameçon. 

Il se mit alors à tirer de toutes ses forces. Le serpent tirait aussi, et la barque tanguait. le pilote peureux trancha la ligne, et le serpent disparut dans les profondeurs. 


Dans la mythologie Norvégienne de l’Edda, ce dragon redoutable à l’apparence d’un serpent géant, doté d’une gueule hideuse et d’un cou épais couvert d’écailles. Né de l’union du dieu Loki et de la géante Angerboda, « celle qui annonce le malheur », il était tellement laid qu’il fut précipité dans les profondeurs de l’océan par Odin. 

C’est la que bien caché au fond des abysses, Jormungand se développa jusqu’à envelopper entièrement le globe terrestre en faisant rejoindre sa tête et sa queue. Au moindre de ses mouvements, les vagues se mettent à bouger à la surface des eaux. Quand il se met à ruer, il déclenche des tempêtes marines. 


Lindorm 

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Munis de deux pattes, les lindorms ou lindworms, sont des créatures intermédiaires entre le dragon et les serpents. On le trouve essentiellement dans les montagnes d’Europe centrale et en Suède. Leurs lieux de prédilection sont les cimetières, ou ils se nourrissent de cadavres humains, ainsi que les églises. 

Les lindworm, appelés aussi lindorm (surtout en Norvège), lindwurm (en Allemagne), linnorm (exclusivement en Scandinavie), et dreki (« dragon ») ou ormr (« serpent ») à l’époque viking, sont des créatures imaginaires issues en majorité du folklore et de la mythologie montagnarde d’Europe centrale et de Scandinavie. Si on les retrouve principalement en Suède, elles sont également présentes dans d’autres cultures (voir à ce propos l’Unktehi lakota) et plusieurs autres cadres (par exemple l’océan et d’autres points d’eau) mais de manière sporadique. 

Le pasteur suisse Johannes Stumpf, dans sa Chronique (Zurich, 1548) signale deux espèces de dragons alpins, le Track (Drache) qui vit dans des grottes sous les sommets, et le Lindwurm qui habite les gorges des torrents. 

Les légendes racontent que ces créatures sont à mi-chemin entre le dragon et le serpent. Il s’agit donc de reptiles de taille variable, possédant des pattes (le plus souvent seulement deux, mais parfois quatre) et une tête unique (contrairement à l’hydre), mais à l’inverse du dragon, les lindworm sont dépourvus d’ailes. 

En général, ces êtres sont censés hanter les cimetières et les églises et se nourrir exclusivement de cadavres humains, ou errer dans les vallées, près des fermes pour consommer impunément le bétail. Ces reptiles ne sont pas toujours considérés comme aussi dangereux que des dragons, mais les créatures observées sont toujours dites extrêmement répugnantes. Ce mythe, qui a disparu peu à peu depuis le Moyen Âge, a attiré l’attention des cryptozoologues.

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Mandragore, Nidhöggr, Wyverne

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

       ****Les Peuples de l’élément Feu

                     

 issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Mandragore


Mandragoule 

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La Mandragore est un Dragon ailé à face humaine, pourvu de dents et de griffes pointues, au corps long de cinquante pieds, connu dans les Charente et le Limousin. Exigeant comme tribut mensuel une jeune fille à dévorer, la Mandragore se mit à dévaster la région lorsque les villageois refusèrent de continuer à lui sacrifier ses enfants. Mais les dégâts commis par le monstre furent si graves qu’on se résolut à lui offrir une nouvelle proie, la belle Alix, tirée au sort parmi les jeunes vierges encore vivantes.

Le vaillant Guyot de saint Quentin, monté sur une mule sen alla alors défier le Dragon et le blessa à mort. Puis il délivra Alix et enterra la Mandragore sous un tertre gardé par une porte de fer que personne n’avait le droit d’ouvrir, et sur lequel poussait la terrible « herbe qui rend fou ».

  

La Mandragoule de Joucas (Vaucluse): 
Dans le château de Joucas, vécut un monstre appelé la Mandragoule. Ce nom rassemble quatre noms de créatures fantastiques : La salamandre-goule, la dragoule, la mandrake et la mandragore. 

La Mandragoule provençale est à mi-chemin entre la Mandragore et la Salamandre. Notons aussi que la Mandragore désigne également une plante narcotique magique en forme d’embryon humain.


 

Nidhöggr

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Dans la Mythologie Norvégienne, Nidhöggr est le nom d’un dragon ancestral qui dévore les racines du frêne Yggdrasill, l’arbre du monde, sapant ainsi lentement les fondations de l’univers. Nidhöggr est enchainé, mais l’EDDA dit qu’un jour il parviendra à rompre ses liens. Il sera alors en mesure d’abattre Yggdrasill. Le monde sera détruit et retournera au chaos dont il est issu. 

Nidhöggr, de la mythologie nordique est le dragon qui se nourrit du corps des parjures, des meurtriers. Il annonce aussi le début/la fin de Ragnarök : la fin d’un monde avant sa renaissance. Par ce nom nous les pourfendeurs des Valorians et les annonciateurs de leur fin. 

Wyverne

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Les Wivernes ou Wyverns, sont d’énormes dragons composés d’un corps de Serpentaux écailles d’un vert lumineux et irisé prolongé d’une queue recourbée en forme de dard , de deux pattes d’aigles et de deux ailes. L’iconographie chrétienne a souvent assimilé ces monstres à la représentation classique que l’on de fait de Satan. 


Selon une légende du Herefordshire, en Angleterre, une fillette du nom de Maud avait jadis adopté un bébé Wiverne avec lequel elle jouait dans les bois près du village de Mordiford. Hélas, en grandissant, le dragonnet se métamorphosa en une gigantesque et cruelle Wyverne qui se mit à dévorer, non seulement le bétail, mais également les habitants de Mordiford. La seule à ne rien craindre des attaques du dragon était la jeune Maud. 

La Wiverne finit par être terrassée par un chevalier tueur de dragons, au grand dam de Maud, qui ne put se consoler de la perte de son amie. 

Le nom de « wyverne » est une traduction directe de l’anglais wyvern, qui est parfois également traduit en français par « vouivre ». La wyverne est un grand serpent ailé ressemblant à un dragon dépourvu de membres antérieurs, mais possédant deux pattes postérieures. Elle est cornue et sa queue reptilienne possède un énorme aiguillon de scorpion dont elle se sert pour infliger de sévères empoisonnements. Moins dangereuse qu’un dragon, elle ne possède pas d’attaques de souffle mais demeure toutefois une créature redoutable. Les wyvernes élisent domicile dans les cavernes, les jungles, les plaines ou les déserts.  Elle est directement inspirée de la vouivre héraldique anglaise. Les wyvernes sont toujours d’alignement neutre mauvais. 

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Auxonne

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2010

AUXONNE (21130) 

 

Auxonne dans Ma Bourgogne En détails auxonne-avion

Auxonne est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. Ses habitants sont les Auxonnais et Auxonnaises.

Prononciation 

En vertu d’une exception de la langue française, son nom se prononce Aussonne (le « x » se prononce « ss »). En effet l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des copistes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix assimilée au « x » du grec ancien, n’a été prononcée « ks » en français qu’à partir du XVIIIe siècle, sans que cette modification ne change l’usage . Il existe d’autres exceptions tels qu’Auxerre (Ausserre) ou Bruxelles (Brusselles). Toutefois, tout comme la prononciation d’Auxerre est sujette à débat, la prononciation d’Auxonne l’est aussi, les habitants étant eux-mêmes partagés entre une prononciation « ks » et une prononciation « ss ».

Géographie 

La ville d’Auxonne est établie à l’extrémité est du département de la Côte-d’Or, en bordure de la limite qui sépare les régions administratives de la Bourgogne et de la Franche-Comté. La ville se situe au centre d’une étoile qui la place approximativement, en direction de l’ouest, à 30 kilomètres de Dijon, vers l’est, à 15 kilomètres de Dole, vers le nord, à 30 kilomètres de Gray, et vers le sud à 15 kilomètres de Saint-Jean-de-Losne.

Auxonne appartient à la région appelée la plaine de la Saône ; plaine qui constitue avec la Bresse l’unité géomorphologique du fossé bressan : vaste système d’effondrement datant du miocène, réunissant le fossé rhénan et le fossé rhodanien. La plaine de la Saône trouve ses limites au nord par le plateau haut-saônois, à l’Ouest par les Côtes calcaires bourguignonnes, à l’Est par les plateaux du Jura puis par la Bresse et au sud par le Beaujolais viticole. Cette plaine de Saône dont l’altitude s’abaisse de 250 m au nord à 175 m au sud est traversée par la rivière du nord au sud, sur plus de 150 km.

La ville d’Auxonne se situe plus précisément dans le ruban alluvial dénommé le Val de Saône ; cette bande de quelques kilomètres de large qui suit la rivière et dont les limites immédiates dans le secteur d’Auxonne, dix kilomètres plus à l’est, sont constituées par l’élévation du massif de la Serre qui se dresse à l’altitude de 400 mètres environ.

La ville s’est adossée à la rivière, entre deux de ses méandres, sur une terrasse de sa rive gauche, dont l’altitude variant entre 181 m et 211 m la met pratiquement à l’abri des inondations qui enveloppent la contrée lors des grandes crues.

Bords de Saône              250px-Auxonne_ski_nautique_sur_la_Sa%C3%B4ne dans Ma Bourgogne En détails

Les origines 

 

Les historiens modernes s’accordent pour mettre en doute la véracité des assertions contenues dans la Chronique de Bèze (du nom du monastère fondé par Amalgaire dans la première moitié du VIIe siècle), concernant le vocable « Assona » pour désigner Auxonne dans la première moitié du VIIe siècle.

Les trois premiers actes authentiques où apparaît le nom d’Auxonne datent de 1172, 1173 et 1178.

Les deux premiers sont associés à la personne du comte Étienne II d’Auxonne († 1173), le troisième est une bulle du pape Alexandre III. L’acte de 1173 est une donation faite par le comte au monastère de Saint-Vivant de Vergy, et l’acte pontifical de 1178, une confirmation de toutes les possessions du prieuré de Saint-Vivant, qui comprenaient la ville d’Auxonne.

Les droits des religieux sur Auxonne remontaient aux environs de 870 ; date de l’établissement de leur monastère dans le pagus (Comté) d’Amous, (ou Amaous), en Bourgogne jurane, (plus tard, appelée le Comté de Bourgogne, puis la Franche-Comté), à six milles de la Saône, sur des terres appartenant à Agilmar, évêque de Clermont. Le lieu prit le nom qu’il a gardé encore aujourd’hui de Saint-Vivant-en-Amous. (Entre Auxonne et Dole). Les moines ne restèrent en Amous qu’une vingtaine d’années ; les Normands d’Astings détruisirent le monastère lorsqu’ils envahirent la Bourgogne. Le comte Manassès leur construisit un nouveau monastère (vers 895-896), en Bourgogne franque, dans le comté de Beaune, sur les pentes de la montagne de Vergy. Pendant leur séjour en Amous ils auraient défriché la région, et installé des cabanes de pêcheurs au bord de la Saône. Selon une hypothèse émise par certains historiens, ces cabanes auraient été le germe de la future ville d’Auxonne. Installés sur le domaine éloigné de Vergy, loin de leurs terres difficiles à défendre, les moines de Saint-Vivant éprouvèrent le besoin d’inféoder (sans doute à Guillaume IV, comte de Vienne et de Mâcon, († 1155) leurs domaines en Amous pour les soustraire aux convoitises et conserver leurs droits et propriétés. Selon cette deuxième hypothèse, ce féodal aurait établi en bordure de Saône, une ville neuve qui prit le nom d’Auxonne. Auxonne se trouvait donc dans le pagus d’Amous.

Depuis le partage du traité de Verdun de 843, qui plaça l’Amous dans le lot de Lothaire et malgré les partages compliqués qui suivirent, ce comté, en terre d’Empire, relevait de la mouvance du comte de Bourgogne. (C’est-à-dire de la future Franche-Comté).

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Le rattachement au duché de Bourgogne 

 

En 1172, la ville avait pris de l’importance : le comte Étienne II d’Auxonne, de la branche cadette de Bourgogne-Comté, fils de Guillaume, († 1248), s’y était installé. Son successeur, Étienne III, comte d’Auxonne († 1241), fils du précédent, chef de la branche cadette de Bourgogne-Comté, maître de riches domaines, ambitieux, puissant, et soutenu par les premières familles du pays, nourrissait quelques prétentions à supplanter la branche aînée. Il y travaillait ostensiblement. En 1197, profitant de troubles survenus en Allemagne, Étienne III, abjura la fidélité à Othon Ier, († 14 janvier 1201), et porta l’hommage d’Auxonne au duc de Bourgogne Eudes III, tout en garantissant les droits de Saint-Vivant de Vergy. En retour, Eudes III s’engageait à l’aider dans sa lutte contre le palatin. Auxonne échappait à la mouvance comtale.

En 1237, était à la tête de la Comté le faible Othon III, († 19 juin 1248), successeur et fils d’Othon de Méranie († 6 mai 1234) ; était-ce le moment attendu ? Le 15 juin de cette même année, aux termes d’un accord d’échange conclu à Saint-Jean de Losne entre Jean de Chalon, (1190-(† 30 septembre 1267), personnage principal de l’accord, fils d’Étienne III associé depuis longtemps aux affaires de son père et héritier de Béatrice de Chalon (1170 (n.s.)-† 7 avril 1227), sa mère, Étienne III lui-même et Hugues IV, duc de Bourgogne, la ville d’Auxonne et tout ce que Étienne III possédait dans le bassin de la Saône, étaient cédés au duc de Bourgogne contre la baronnie de Salins et une dizaine de positions stratégiques de première importance en Comté. En entrant sous la domination des ducs de Bourgogne, Auxonne devenait une tête de pont du duché sur la rive orientale de la Saône, en terre d’Empire, et échappait à l’influence germanique.

Le rattachement d’Auxonne au duché de Bourgogne lui donna un statut de ville frontière entre duché et comté de Bourgogne, entre influence française et influence germanique qui déterminera les destinées de la ville pour les siècles suivants.

 

 

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La ville d’Auxonne est restée célèbre en raison des deux séjours qu’y fit un jeune lieutenant en second au régiment de la Fère nommé Napoléon Bonaparte qui devait par la suite faire connaître son nom à travers toute l’Europe. Le quartier Bonaparte conserve la chambre qu’il occupait lors d’un de ses séjours. On peut voir également dans le petit musée qui est installé dans une tour du château, son équerre, son fleuret et des objets qu’il a offerts lors de son séjour, ainsi qu’un de ses chapeaux.

Patrimoine religieux 

L’Église Notre Dame 

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À l’intérieur, plusieurs éléments sont notables  :

  • La Vierge au Raisin, statue attribuée à Claus de Werve de l’école de Claus Sluter, chef d’œuvre incomparable de la sculpture médiévale bourguignonne du milieu XVe siècle,
  • La Vierge à l’Enfant, Statue du XVe siècle,
  • Saint Antoine ermite, statue polychrome de la fin du XVe siècle,
  • Christ de Pitié, statue du début du XVIe siècle,
  • Les Orgues, léguées par Jehannotte Magrée en 1410. Elles furent remaniées en 1615 et en 1789 par François Callinet. Elles furent également restaurées à la fin du XXe siècle,
  • Une Chaire à prêcher du XVIe siècle faite en pierre rouge de Sampans,
  • Un Lutrin aigle en cuivre,
  • Un Polychrome du XVe siècle représentant la chasse de saint Hubert.

Patrimoine militaire

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  • Le Château d’Auxonne 

·         Les Remparts 

  • La Porte de Comté : A l’est de la ville, ce superbe exemple d’architecture militaire datant du règne de Louis XII montre un programme comparable à celui qui ornait la porte de secours du château de Dijon aujourd’hui disparue. On remarquera sur la face extérieure de la porte l’écu de France, soutenu par deux anges, et les porcs-épics, symboles royaux.

  • La Tour de Belvoir (ou tour Belvoir). Sur les 23 tours de l’enceinte médiévale, il ne susbsite aujourd’hui que trois tours et sur ces trois tours, la tour Belvoir est la seule qui n’ait pas fait l’objet de modifications notables.

  • La Porte royale du XVIIe siècle (1667-1717)
  • La Tour du Signe sur laquelle on peut voir une salamandre, emblème de François Ier.
  • L’Arsenal d’Artillerie du XVIIe siècle servant initialement à fournir des affûts de canon. Il a été construit par Vauban entre 1689 et 1693. Il a conservé son plan original avec maintenant trois bâtiments dont l’un sert maintenant de halles.

  • La Statue du Lieutenant Napoléon Bonaparte, en bronze, par François Jouffroy, inaugurée en décembre 1857 au centre de la place d’armes. Bonaparte est représenté sous ses traits de jeunesse dans le costume d’officier d’artillerie. Le socle est orné de quatre différents bas-reliefs (Bonaparte à la Chapelle de la Levée, Bonaparte au pont d’Arcole, la cérémonie du sacre de Napoléon et une séance au Conseil d’État).

  • Les Casernes, en pierre rose de Moissey, dans lesquelles Bonaparte occupa successivement deux chambres. Elles sont désormais occupées par le 511e Régiment du Train.

 

 

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Le silence noble : le silence qui guérit

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2010

  

 

 

Après la méditation du soir et jusqu’à la fin du petit déjeuner, le lendemain, nous restons en silence au sein de la communauté. Nous appelons cette période « noble silence ». Cela nous aide à calmer notre esprit et à nous préparer à un repos réparateur et à un réveil en pleine conscience le lendemain. Dans cette atmosphère sereine, nous avons l’occasion de regarder plus en profondeur en nous-mêmes. Nous pouvons voir plus clairement nos blessures et le silence devient juste le baume guérisseur dont nous avions besoin. Le silence est aussi un moyen de nous reposer et de conserver notre énergie. 

 

Pendant que nous sommes en silence, nous continuons de regarder les autres autour de nous et de sourire : c’est une forme de communication authentique ! Nous pouvons écrire un message pour communiquer avec un frère ou une Sœur, si c’est absolument nécessaire. 

 

 

Une petite vidéo :  India 

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puis une autre encore : India 

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Afin que l’art de vivre dans la pleine conscience puisse s’enraciner en vous durant votre séjour et devenir par la suite une part vitale de votre vie quotidienne, on vous demande de venir pendant une semaine au minimum. Si vous ne pouvez pas rester une semaine, vous avez la possibilité de venir pratiquer le week-end.

Les enseignements mettent l’accent sur la pratique avec la Sangha* afin de bénéficier des bienfaits de l’énergie collective, les retraitants participent pleinement à toutes les activités programmées. Il est demandé aussi que tous respectent les 5 Entraînements à la Pleine Conscience, et veuillent donc bien s’abstenir de fumer et de boire de l’alcool.

Un jour par semaine est décrété comme jour de paresse de la semaine ; c’est un jour où il n’y a pas d’activités programmées, ni de cloche de rappel sauf celles invitant aux repas. Le jour de paresse est une occasion de laisser les choses se dérouler de façon naturelle tout en restant dans la Pleine Conscience. C’est l’occasion de faire un pique-nique entre amis(es), une promenade, de lire, ou simplement de se reposer et de prendre plaisir à vivre cette journée tout en restant dans l’ambiance de la retraite. La salle de méditation est disponible pour ceux qui souhaitent y pratiquer.

Les langues principales utilisées au Centre, sauf l’hindi,  sont l’anglais comme vous le savez,  un peu le français. La traduction des enseignements en plusieurs autres langues est tout à fait possible. 

 

 

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* NB Sangha : Le terme Sangha (sagha, n.m.) qui peut être traduit par communauté, désigne, dans son sens le plus restreint, la communauté spirituelle des arya-bodhisattva (on distingue ainsi quatre types d’êtres nobles selon le degré de détachement qu’ils ont atteint), ou bien les arya (supérieurs) ayant déjà atteint une perception directe de la vacuité des phénomènes, première des terres de bodhisattva, (un niveau certain de réalisation spirituelle). Ce terme peut aussi désigner évidemment toute la communauté monastique. On parle alors du « Sagha sublime », objet du refuge bouddhique, par opposition au « Sangha ordinaire ». Enfin, Sangha est, au sens large l’ensemble des pratiquants du bouddhisme

Le Sangha est un des trois lieux de refuge dans lesquels tout bouddhiste se place quotidiennement. 

 

 

 

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NOBLE SILENCE

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2010

  

NOBLE SILENCE dans Noble Silence-Vipassana

A côté de Jaipur, au Rajasthan où nous sommes allés, il existe un centre ou une communauté, comme vous voulez, nommé « NOBLE SILENCE » où l’on peut réaliser une retraite ; en quoi cela consiste : simplement, c’est être présent à soi-même…. 

 

Visionnez cette vidéo, vous allez comprendre … 

 

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La pratique du silence fait partie intégrante d’une session vipâssana* ; c’en est même un élément essentiel. C’est par le silence, « extérieur » et « intérieur », qu’on parvient à une plus grande clarté de l’esprit. Rompre le silence peut constituer un manque de respect à l’égard de celui ou de celle à qui on s’adresse. La parole est bien sûre autorisée pour poser une question et lors d’un entretien individuel avec l’enseignant. 


Certains participants aimeraient faire connaissance avec d’autres participants et regrettent que les journées soient presque totalement silencieuses. Mais les retraites ne sont pas conçues pour nouer des liens sociaux. Toutefois, les personnes régulières finissent par se connaître ; les périodes avant et après la journée de pratique offrent un peu d’espace pour communiquer. Il arrive également que nous ouvrions la parole au moment de la pause thé, pendant la dernière journée d’une session. La parole n’est pas le seul moyen de communiquer : beaucoup de « choses » passent entre les participants par un autre canal que la parole.
 

 

 

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*NB : vipâssana = Vipassana bhavana, ou « développement de la vision supérieure » ou « vue pénétrante » (sous entendu, de la réalité non seulement conventionnelle, mais également ultime), c’est une méthode de méditation découverte par le Bouddha. Elle consiste à simplement prêter attention à la réalité. 

 

 

POUR NOURRIR NOTRE JOIE 

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S’observer

Posté par othoharmonie le 15 décembre 2010

S'observer  dans Exercices simples 9vkzwcyq             S’observer 

Plus nous observerons nos pensées et nos paroles, plus nous prendrons conscience de nos émotions, de nos sentiments, plus vite nous aurons une notion réelle de la vraie vie.

Nous avons, bien sûr, la conscience qui s’ouvre chaque jour davantage mais dans cette conscience il y a encore de grands freins, de grandes interrogations, d’immenses doutes. Même l’être le plus avancé a encore des doutes, les doutes font partie de l’incarnation dans un corps physique, les doutes sont émis en permanence par la personnalité humaine, par l’ego humain, c’est sa fonction. 

En fait l’ego est un aiguillon qui nous pousse sans arrêt à chercher, à transcender, à avancer. Cela se passe au niveau de l’inconscience, il est donc un outil précieux. Même s’il déborde sur notre vie, plus vous découvrons sa réalité, plus nous comprenons son utilité. Nous parlons de l’ego d’une façon différente aujourd’hui parce que c’est le moment d’en parler, c’est en fait la clé de l’évolution. 

Lorsque nous aurons compris ce qui est créé par notre ego et ce qui est créé par l’être Divin en nous, nous pourrons ramener de plus en plus la conscience de la personnalité, la conscience de l’ego vers l’unité. A ce moment-là son rôle s’arrêtera, il n’aura plus besoin d’être l’aiguillon, lui-même tendra vers l’unité, son rôle se terminera petit à petit, et de plein gré et avec amour il se fondra dans l’unité.  Ce que nous vous disons ce soir est important, cela donne une autre coloration à ce que vous pensez de l’ego et de votre personnalité, tout est utile sur le plan évolutif. Si cela n’avait pas été ainsi, vous ne vous seriez pas, dans cette incarnation, chargés de ce programme lourd avec un ego et une personnalité frustrante vous freinant dans votre éveil de conscience.

Les freins sont parfois tellement utiles pour avancer, ça stimule, on veut dépasser l’obstacle en permanence mais afin de pouvoir le dépasser, il faut en prendre conscience. Vous avez pris conscience de l’obstacle qui, en l’occurrence, est votre ego et votre personnalité avec tout ce que cela comporte ; maintenant vous allez le dépasser et lorsque cela sera fait, vous vous rendrez compte combien cet obstacle était précieux à votre avancement. 

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Vous, peuples de l’Occident, fonctionnez avec cet intellect, cet ego très puissants. Certains peuples, qui ne se sont pas coupés de leur Source ni de la mère Terre, pas plus que de tous les êtres des mondes invisibles et du père Soleil, ces êtres n’ont pas cet ego, ils n’en ont pas besoin, ils fonctionnent de façon totalement différente dans leur conscience et dans leur expérimentation. Nous n’allons pas dire que l’une est meilleure que l’autre.  Si vous avez choisi de vous incarner dans cette civilisation occidentale, c’est que vous aviez à en apprendre et à en vivre les lois, les contraintes, les joies aussi. Si vous n’aviez pas ça à apprendre et à vivre, vous vous seriez incarnés au plus profond de la jungle dans des peuples très près et très proches de la nature qui vivent totalement autre chose. Toute expérience, quel que soit le niveau où elle se trouve, du bas de l’échelle au plus haut de l’échelle, est une expérience extraordinaire que l’âme est gourmande de vivre. 

Vous devez comprendre que tout ce qui est vécu sur Terre, du plus petit événement aux choses les plus terribles, fait partie d’un grand plan évolutif ; vous avez votre plan évolutif personnel et il y a le plan évolutif général. Cependant, dès que vous en  avez conscience,  il faut travailler le plus possible la connaissance de cette transformation, il faut envoyer ces énergies  si puissantes à vous-mêmes, c’est-à-dire éveiller chaque jour davantage cet être puissant, cet Etre de Lumière, cette particule du Divin qui demeure en vous,  et le laissez travailler.

Seulement il faut l’éveiller, le laisser s’exprimer, il a la puissance de toutes les puissances. Il peut accomplir au quotidien miracle sur miracle et comme nous vous l’avons dit, à un certain stade de votre évolution, il laisse faire les choses pour votre plus grand bonheur ou ce que vous pourriez appeler dans certaines circonstances pour votre plus grand malheur. Nous allons simplement vous poser la question : qu’est-ce qui est bonheur ? qu’est-ce qui est malheur ? C’est simplement une vue de l’intellect, une vue de la conscience humaine.  Lorsqu’une pensée peu charitable est émise envers une autre personne, la première des choses à faire est d’envoyer beaucoup de Lumière et d’Amour sur cette pensée, de la reformuler dans votre tête et de la voir se dissoudre. C’est comme si les énergies de la Lumière et d’Amour allaient totalement annihiler  et détruire l’énergie de votre pensée. 

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Comme vous le savez, la pensée se propulse à une vitesse considérable.

Si vous avez eu une pensée peu charitable pour quelqu’un il faut, après avoir fait le travail sur la pensée, faire un travail d’Amour sur la personne, parler à son être intérieur et lui demander de vous aider à annihiler tout effet éventuel dû à votre mauvaise pensée sur cette personne. Vous lui envoyez tout l’Amour du divin en vous. Vous détruisez alors la pensée qui a été émise, mais vous détruisez aussi cet effet en envoyant tout l’Amour du Divin sur la personne concernée et en demandant l’aide de sa propre présence Divine. 

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Lorsque vous émettez des pensées de peur, des pensées négatives dans leur généralité, vous faites de même, vous envoyez toujours la Lumière mais plus vous enverrez la lumière sur vos pensées, plus vous verrez cette lumière se manifester, se matérialiser, vous verrez comme un faisceau de lumière partir de vous-mêmes ; cela est arrivé à notre canal, elle n’en avait pas compris la raison, donc nous vous en donnons la réponse. Tout peut être transformé dans la lumière et dans l’Amour Christique ou dans la lumière et dans l’Amour Universel. 

N’oubliez pas que toute pensée d’Amour et de Lumière, d’Amour Universel ou d’Amour Christique a un pouvoir considérable sur vous et sur ceux qui vous entourent, c’est le plus grand pouvoir qui soit mis à votre disposition et c’est un pouvoir que vous n’utilisez pas comme vous pourriez le faire. Ce pouvoir vous est donné par l’être de lumière que vous êtes mais il faut que ce pouvoir soit bien présent dans l’être physique, dans l’être de matière, dans la conscience humaine. 

Lorsque nous vous avons dit de vous écouter penser, de vous regarder vivre, d’avoir beaucoup de vigilance par rapport à vos émotions, par rapport à vos sentiments, cela a une très grande importance parce que ça vous évitera d’émettre des pensées plus ou moins sombres, des pensées plus ou moins inamicales ou déstabilisantes. Cela fait partie d’un travail important, d’un contrôle permanent, d’une maîtrise. D’ailleurs, au lieu de parler du travail sur soi, le mot maîtrise ou contrôle serait beaucoup plus approprié. Le mot travail est pénible dans la conception que vous avez du travail, le mot  maîtrise est très valorisant car la maîtrise est l’approche du maître et chacun d’entre vous a cette envie d’avoir la maîtrise, d’approcher le maître en vous, pas un maître extérieur, mais votre propre maître. » 

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Message reçu par Monique Mathieu – Source : Du ciel à la terre 

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Clés Pléiadiennes – 1

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2010

 LA TERRE EST VOTRE CHEZ-VOUS 

Extrait deTERREClés pléiadiennes de la bibliothèque vivante   

Channeling de Barbara Marciniak   

Pour comprendre la Terre et les secrets qu’elle recèle, il faut maîtriser les énigmes qui sont en vous, particulièrement les facettes cachées dans les racines de votre subconscient. 

   

Au fil de votre voyage, vous découvrirez les racines de votre identité humaine, ici, sur Terre, le chez-soi que vous avez choisi. Vous réaliserez bientôt que vous partagez cette maison avec une myriade de curieuses formes de vie, autres que celles que vous connaissez déjà. Vous aurez la chance d’une croissance enrichie et une amélioration personnelle en explorant vos racines humaines et stellaires telles qu’elle sont conservées, enregistrées et ressenties ici sur Terre. En ce moment, nous vous parlons à vous, habitant de Terre, dont la lignée génétique est riche, vivante et intimement liées à bien d’autres réalités. Nous vous rappelons que votre maison recèle bien d’autres choses que celles qu’on vous a enseignées. Soyez ouvert à l’histoire de votre lignée – en tant qu’ensemble de races et de cultures, vous avez bien plus en commun que vous ne le supposez. 

En tant qu’être ayant l’expérience du voyage, vous avez ressenti l’impulsion d’explorer la Terre comme un endroit, dans ce système solaire, qui met la vie en scène et qui est le foyer de codes ancestraux. Nous avons dit que la Terre était une Bibliothèque vivante, un centre biogénétique où de vestes quantités de données sont emmagasinées sous forme d’incomparables outils de compréhension de la création de la vie. Cette information existe sous forme de patterns qui dépassent ce que vous pouvez saisir présentement. La Terre est un lieu de naissance où la vie est créée et vécue. Traditionnellement, le fait d’élever des enfants sur votre planète est lié à un processus biologique dans lequel deux personnes de sexe opposé s’unissent pour créer la vie. Cependant, vous expérimentez maintenant avec la conception de la vie en laboratoire : vous êtes donc mis au défi de prendre de l’expansion et d’envisager qu’il y a peut-être des façon différentes d’être parents et de créer la vie. 

Rappelez-vous un instant l’idée que les Maîtres du Jeu deviennent parents de civilisations au moyen de la conceptualisation. Ils créent et entretiennent des formes-pensées, puis distribuent des plans inédits pour attirer des formes de vie significatives dans leur création. Ils font l’expérience du réseau de l’existence en tant que force et champ de conscience illimitée doté d’intelligence et sachant réagir. Vous concevrez peut-être que ce réseau soit de l’essence du Créateur originel. Rappelez-vous que nous faisons de notre mieux pour créer des histoires à partir desquelles vous pouvez évoluer. Nous offrons des concepts pour vous libérer de prétendues racines difficilement perceptibles, héritées comme croyances et manifestées en tant que faits non prouvés. Veuillez élargir l’idée que vous vous faites de la Terre. Celle-ci est unique dans l’existence : on peut y produire de la vie, et c’est l’une des raisons de son attrait. Vous êtes peut-être conscient de ceux qui surveillent votre demeure et pour qui la Terre est un endroit à visiter et où on peut jouer avec la réalité. C’est de vous-même que vous prenez conscience, en tant que Maître du Jeu, et que vous faites l’expérience de la Terre comme un indigène au sein de sa propre création. Rappelez-vous le concept des Maîtres du Jeu créant des civilisations puis s’immergeant dans leur construction de la réalité – pour ensuite s’éveiller à cette connaissance. 

En termes temporels, la Terre est assez ancienne, et certains récits qui la concernent ont longtemps été ensevelis et cachés. La lignée ancestrale en train de se révéler implique des points de déclenchement et des événements datant de plus de 500 000 ans qui reviennent à travers diverses expériences dans le temps. Les documents sumériens contiennent de nombreuses clés pour mieux comprendre votre lignée ancestrale. Ces récits maintiennent que, depuis des éons, une caste de personnages célestes aux projets multiples, ont participé aux événements de la Terre. Ces documents anciens rappellent un temps, il y a des centaines de milliers d’années, où deux frères monarques, Enki et Enlil, étaient en charge du projet Terre. 

Ces visiteurs, appelés les Anunnaki, sont venus des cieux sur la Terre et ont joué aux dieux. Ils ont créé ce qu’ils voulaient sur Terre, à partir de leurs intentions. Entre autres choses, ils sont venus à la recherche de l’or. Veuillez comprendre qu’il y a bien des choses ici sur Terre que l’on peut prendre et améliorer dans les autres réalités. La Terre est la maison de nombre de clés galactiques, et c’est bien davantage que votre seule demeure. Vous êtres les gardiens – ceux qui habitent la Terre. 

Ces dieux visiteurs, les Anunnaki, sont venus sur Terre et ont commencé à emporter des produits de cet endroit vers le leur. Leur but était de faire des expériences avec la vie et de créer des êtres afin qu’ils puissent habiter sur la Terre. Ces dieux sont vos anciens parents, ayant ensemencé de leur influence une version de la lignée génétique des humains. Lorsque vous choisissez d’habiter sur Terre, vous savez qu’une partie du projet est de découvrir la souveraineté et le libre arbitre dans le cadre d’une expérience cosmique biogénétique. 

Les Pléiadiens

Clés Pléiadiennes - 1 dans Channeling pleiades

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Clés Pléiadiennes – 2

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2010

 Suite deTERREClés pléiadiennes de la bibliothèque vivante   Channeling de Barbara Marciniak

   

LA TERRE EST VOTRE CHEZ-VOUS 

Pour comprendre la Terre et les secrets qu’elle recèle, il faut maîtriser les énigmes qui sont en vous, particulièrement les facettes cachées dans les racines de votre subconscient. 

Clés Pléiadiennes - 2 dans Channeling terre

Des nombreuses découvertes anthropologiques offrent des indices sur votre passé grâce à d’anciennes formes squelettiques. Ces formes dépeignent un album humain changeant au cours de quelques millions d’années. Ces découvertes archéologiques décrivent ce que vis scientifiques appellent des stades du développement ou de l’évolution de l’homme, en supposant que la vie humaine était la même partout. En fait, les dieux ont créé diverses expériences en utilisant le matériel génétique emmagasiné ici dans la bibliothèque. Une caractéristique première de cette zone particulière de l’existence est l’exploration du possible. Ce que vous devez considérer avec le plus d’importance, c’est le concept des dieux en tant que parents. Considérez qui ils sont et qui vous êtes, en relation avec les énergies stellaires qui demandent à être reconnues. 

Comprendre la Terre et les secrets qu’elle recèle sous-entend la maîtrise des énigmes qui sont en vous, en particulier les portions cachées dans les racines de votre subconscient. Des éléments importants peuvent être enfouis dans le sol de la Terre, ou même dans les profondeurs de couches énergétiques à l’intérieur de votre être. Ressentez que la Terre est votre maison et faites quelque chose pour l’améliorer. Reconnaissez que vous, en tant qu’être biologique, ayant des émotions, des sentiments et de la connaissance intuitive, êtes relié à la Terre. Votre biologie développe des connexions révélant peu à peu qui vous êtes en vérité. A mesure que vous apprendrez à vous accorder à la Terre, vous ressentirez les changements qui transpirent. La Terre vous fournit une occasion d’étendre la connaissance de vos racines et de vous relier ainsi à l’essence même de la vie. 

D’où venez-vous ? Qui sont vos parents créateurs ? Qui vous a conçu ? Les Sumériens comprenaient les visiteurs venus des étoiles et qui, pendant des centaines de milliers d’années, ont fait des expériences et influencé la vie humaine sur chaque continent. L’interaction et le commerce entre les cultures représentatives étaient de nouveaux sons en passant d’un continent à un autre, modifiant la biogénétique de la vie pour voir ce qu’on pouvait faire. Les dieux surveillaient leurs créations sur Terre et y participaient, enrichissant leurs propres leçons à travers les lois de cause à effet. 

La culture sumérienne, que la plupart des experts considèrent comme le berceau de la civilisation, s’est épanouie il y a environ 6 000 ans dans une région appelée Mésopotamie, située entre les eaux anciennes du Tigre et de l’Euphrate, dans l’Iraq et le Koweït actuels. Cette civilisation a été redécouverte au siècle dernier. La région où elle s’est développée est une zone politiquement active de la fin du XXè siècle, où persistent la guerre et bien des changements de pouvoir et d’appréciation de la vie. La culture sumérienne était dirigée par ceux qui sont venus des étoiles – les ancêtre stellaires reptiliens. Ils établissaient à nouveau une civilisation, créant une expérience de plus pour examiner ce qu’on pouvait faire avec les force biologiques de la Terre. 

Dans les mythes et les légendes anciennes datant de centaines de milliers d’années, il est question de serpents, de dragons et de visiteurs reptiliens venus des cieux. Depuis des éons, ces récits de création étaient transmis oralement au fil de générations. Des événements importants furent ainsi racontés pour reconstituer les versions ancestrales. Beaucoup plus tard, des moments spéciaux furent captés par les Sumériens sur leurs fameux sceaux cylindriques. Ils ont ainsi enregistré des aspects choisis de la réalité sous forme picturale. Aujourd’hui, ces sceaux fournissent des indices sur des symboles importants. Ces symboles sont dépeints sous forme d’artefacts sur des sceaux cylindriques, bien qu’en réalité ce soient des clés révélant un autre langage d’intention. 

Sur la planète entière, des cultures ont transmis des vérités intérieures qui ne se sont pas dépendues parmi les masses. Cela fut fait pour acquérir du pouvoir sur d’autres. Les dieux se maintenaient au pouvoir en autorisant un nombre restreint, plutôt qu’en donnant du pouvoir à tous. Cela a créé une hiérarchie de séparations faisant partie du grand malentendu qui vous accable encore aujourd’hui. 

Sur votre planète, des gens – y compris les aborigènes, les Mayas, les Incas, les indigènes de l’Amérique du Nord et du Sud – embrassent l’idée que des dragons ou des serpents ont créé la vie. Les dragons pouvaient exhaler du feu, mais, bien que l’on en craignît certains, on attribuait à d’autres le pouvoir, la prospérité et la vie. Au fil du temps, des mythes et des récits furent changés et réécrits en fonction de la personne en charge et de l’effet désiré. On peut comprendre la nature de ces êtres mythiques en examinant ces récits en fonction de la personne en charge et de l’effet désiré. On peut comprendre la nature de ces êtres mythiques en examinant ces récits pour voir s’ils véhiculaient un sentiment de pouvoir chez les gens ou s’ils impliquaient que la minorité avait un pouvoir sur la majorité. 

Imaginez que vous vivez dans une vaste étendue de temps dans laquelle les années ne sont pour vous que de courts instants. Que feriez-vous pour vous occuper ? Quel genre de réalités virtuelles créeriez-vous pour les examiner de temps à autre ? Si vous aviez la capacité d’accéder aux clés de la génétique et de fabriquer la vie, que feriez-vous en tant qu’humain, avec autant de liberté, de temps libre et de connaissance ? 

La race reptilienne, ou les Lézies comme nous les appelons affectueusement, sont une partie intégrante de votre lignée ancestrale. Ils constituent un ensemble de conscience formidable, féroce et gracieuse, car ils sont bien des choses combinées en une seule. Il est important que vous compreniez ces reptiliens comme des aspects d’une existence qui vous relie à la profonde racine de votre héritage et de votre passé. Afin de croître davantage dans la compréhension de vous-même en tant qu’entité florissante sur la roue de la vie qui se déploie dans l’histoire du douze, il est essentiel pour vous de comprendre votre maison, vos racines et vos gênes. 

Les Pléiadiens

pleiades dans Channeling

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Clés Pléiadiennes – 3

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2010

 Suite  deTERREClés pléiadiennes de la bibliothèque vivante   

Channeling de Barbara Marciniak  

 LA TERRE EST VOTRE CHEZ-VOUS 

Pour comprendre la Terre et les secrets qu’elle recèle, il faut maîtriser les énigmes qui sont en vous, particulièrement les facettes cachées dans les racines de votre subconscient. 

Clés Pléiadiennes - 3 dans Channeling terre_bleue_4

Comprenez que les énergies reptiliennes sont des dieux créateurs et des maîtres généticiens qui ont aidé des Planificateurs originels à concevoir la Bibliothèque vivante. Il s’agit d’une race ancienne très avancée dans la création de formes biologiques conscientes. Les reptiliens faisaient partie des instigateurs primordiaux qui ont rassemblé les pièces humaines sur cette planète. Ils ont appris leur art des anciens. En tant que maîtres généticiens, les Lézies connaissent leur métier ; ils sont fort compétents dans l’organisation et la manipulation génériques. Ils dépassent de loin bien des êtres brillants par leur capacité de manier la vie du point de vue génétique. Ainsi, dans la vaste étendue de l’existence, les familles reptiliennes sont réputées pour être les créateurs et les responsables dans la planification génétique des formes de vie. 

Ces idées vous offrent quelque chose à ressentir, chers amis. En contemplant ce sujet, cherchez à découvrir les branches de votre arbre ancestral. Considérez le voyage à travers la famille reptilienne comme une clé vous permettant de plonger plus profondément dans vos racines. L’influence reptilienne repose au cœur de votre structure biologique et, aujourd’hui, ces créatures reviennent dans votre champ de conscience. Ils apparaissent sous la forme de jouets et de personnages au cinéma et à la télévision, sous forme d’images publicitaires, prêtant leur nom à tous ceux qui osent se rappeler. Ils surgissent du subconscient comme partie du soi qui a besoin d’être exprimé et compris, aimé, guéri, intégré et accepté. Votre soi spirituel est biologique détient la clé de ce processus. 

A une époque très ancienne de son histoire, la famille reptilienne était une race très bienveillante et enthousiasmante. Des membres de cette famille sont venus sur la Terre et ont été profondément engagés dans la création de la Bibliothèque vivante. Cependant, ils ont fini par provoquer une guerre civile entre eux et parmi d’autres représentants de la collection des dieux créateurs. Ces guerres étaient fondées sur la séparation mutuelle en vue du pouvoir. Rappelez-vous qu’une partie de votre voyage en tant qu’humains en évolution consiste à comprendre que vous êtes des créatures humaines séparées, uniques et dotées de libre arbitre. Vous êtes en train de découvrir d’autres créatures séparées, uniques, dotées de livre arbitre, et de réaliser que vous ne faites qu’un. Il est temps de reconnaître la vaste unicité de l’intelligence à mesure que des créatures inédites se révéleront à votre monde, écartant les obstacles bloquant les vérités intérieures. 

Les ancêtres reptiliens, lorsqu’ils seront reconnus en tant qu’êtres réels, pourront être libérés par vous du rôle qu’ils ont joué. Vous êtes des créatures multidimensionnelles, et une version de vous-mêmes est celle-ci, sur Terre, en tant qu’êtres humains. Simultanément, dans une autre version de la réalité, vous pouvez également être ces êtres mêmes qui vous ont influencés. Vous pouvez faire l’expérience d’une identité où vous êtes ces créatures et ressentir leur dilemme ainsi que leurs restrictions au sein de leur propre paradigme. A mesure que vos croyances sur vous-mêmes et votre chez-vous seront modifiées, ce qui vous mènera vers une souveraineté nouvelle, vous affecterez vos racines dans toutes les directions – le présent, le passé et le futur. Vous êtes intimement liés au vaste réseau de l’existence et, à mesure que vous changez, la signification de vos pensées envoie des impulsions nouvelles dans le réseau en tant que possibilités pur tous les aspects de l’existence. 

En tant que Pléiadiens, nous détenons une vision de la réalité plus vaste que celle que vous avez maintenant et nous sommes ici pour la partager avec vous. Nous avons un billet ouvert – une carte d’or dans une Foire de la Renaissance qui prend place dans le cosmos. Nous pouvons vous dire ce que nous voyons. Vous pensez souvent que ce que nous véhiculons, c’est la foire entière, alors que ce que nous partageons, c’est tout simplement les bizarreries et les coins d’un immense événement, en mettant l’accent sur des zones particulièrement curieuses et significatives. Vous ne comprenez pas que cela ne fait qu’un seul gros “maintenant”. Le chaos et le libre arbitre semblent régner, mais dans ce processus même, des énergies se brouillent et se reconnectent pour faire l’expérience de la valeur intrinsèque et de l’inévitable coopération de la vie. 

[…]  

Les indices de votre ascendance reptilienne abondent. On peut les voir, sculptés dans la pierre, sous forme de symboles dans de nombreux sites sacrés et à des endroits le long des grandes lignes sacrées de la Terre. Le serpent, le dragon et les mythes et légendes reptiliens reposent au cœur des concepts intimes et des enseignements principaux de presque chaque religion indigène. Le serpent, le reptile et le dragon évoquent des influences puissantes sous forme de totems. Souvent mécompris, ils sont néanmoins vénérés en tant que symboles rituels révélant le pouvoir et l’origine des gens. Dans le monde moderne, votre profession médicale utilise le caducée, un symbole ancien montrant des serpents entrelacés autour d’un bâton, pour indiquer les racines de son héritage.  

Parfois, les reptiles anciens que vos mythes appellent dragons ont thésaurisé des cristaux. Les cristaux servent à envoyer et à recevoir de l’information. Nombre de civilisations parmi les plus élevées étaient ancrées par des énergies reptiliennes qui avait accès au plan humain et qui ont transporté ce plan humain d’un autre système à celui-ci. Les reptiliens ont fait cela en apportant une immense quantité d’énergie cristalline, en la thésaurisant, en la recueillant et en l’accumulant dans des repaires ou cavernes qui leur servaient de bases d’opération souterraines. Ils ont ensuite envoyé des versions d’eux-mêmes pour les représenter dans le monde extérieur, très souvent sous la forme de serpents. C’étaient leur seule façon d’entrer dans le monde extérieur sans se faire blesser. S’ils étaient venus sous leur nature de dragon, la conscience des humains existant à l’époque n’aurait pu supporter la rencontre.  

[…]  

Imaginez la Terre revenue à sa beauté royale. Des arbres majestueux semblent frôler le ciel bleu foncé, et des nuages s’élèvent pour former des pics majestueux. Le chant des oiseaux remplit l’air créant des couches de symphonie, chacune orchestrée en fonction de l’instant. Apprenez à vous sentir vivant. Découvrez un sens à votre vie en explorant l’aspect de vous qui est préservé sous la forme de votre subconscient. Envoyez votre racine prendre contact, comme un serpent, dans les registres de la Terre et rappelez à votre esprit une Terre majestueuse, la maison dont vous êtes l’occupant légitime.    

Les Pléiadiens.

pleiades dans Channeling

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Adolescence à problème

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2010

Titre

ADOLESCENCE A PROBLEME         

Auteur

Dr Patrick  DELAROCHE   

 

                               ADOLESCENCE A PROBLEME        

 

 

 

Adolescents à problèmes

De quoi ça parle :

 

 

L’adolescence est un âge de mutation difficile, source de « problèmes » pour les intéressés et de ce fait pour leurs parents. Pour Patrick Delaroche, ce qui caractérise cet âge c’est un double mouvement : le défi adolescent à l’égard du monde adulte qui va l’amener à chercher les confrontations en tous genres, et le deuil de l’enfance qu’il lui faut opérer et l’amène au repli. Les adolescents sont pris entre ces deux tendances qu’ils négocient plus ou moins bien. L’auteur explique ainsi aux parents désorientés comment comprendre le comportement de leur adolescent, comment intervenir éventuellement, et l’aider s’il y a lieu.

 

 Quatrième de couverture 

Vivant une mutation compliquée, les adolescents sont partagés entre une attitude de défi à l’égard du monde des adultes et une difficulté à faire le deuil de l’enfance. Quand l’une de ces tendances s’exacerbe, cela peut devenir un  » problème « . 

 

L’auteur :photo 

 

Adolescence à problème dans C et D

Patrick Delaroche est psychiatre, psychanalyste et psychodramatiste. Il est également responsable d’un hôpital de jour pour adolescents à Ville d’Avray. Il est l’auteur de : « De l’amour de l’autre à l’amour de soi », Denoël, 1999, « Adolescents à problèmes », Albin Michel 2000, « Parents, osez dire non ! » Albin Michel, 2000.

 

Gifs...Papillons

 

si vous aussi vous voulez vous procurer ce livre, vous le trouverez ICI : 

http://www.amazon.fr/Adolescents-%C3%A0-probl%C3%A8mes-Patrick-Delaroche/dp/2226117237 

 

 

 

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Les thérapeutes de l’invisible

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2010

Titre

LES THERAPEUTES DE L’INVISIBLE   

Auteur

Claude  Desarzens 

                   et Jenny  Humbert   

 

                LES THERAPEUTES DE L’INVISIBLE  

 

 

Les thérapeutes de l'invisible

 De quoi ça parle

 

La régression mémorielle dans l’enfance inconsciente, la naissance, la vie fœtale et dans les vies passées, en plus d’une méthode thérapeutique, est certainement à plus d’un titre un outil privilégié d’éveil de conscience. En retrouvant la mémoire de l’être en transformation que nous avons été, de notre conception jusqu’au moment présent, mais aussi des individus que notre âme a habités dans des vies antérieures (des personnes qu’ils ont côtoyées, des destins qu’ils ont accomplis, des tâches qu’ils ont entreprises), nous apprenons à distinguer l’impermanent du permanent, à comprendre que notre nature profonde est d’ordre spirituel, et qu’elle peut revêtir dans une même existence et au gré d’incarnations successives des formes extérieures diverses. Nous réalisons que toutes les souffrances découlent de nos identifications et de nos attachements à ces apparences, dont la nature changeante et éphémère nous menace à chaque instant de pertes et de séparations. Une telle prise de conscience est propre à nous faire réfléchir à nos valeurs et au sens de notre passage sur terre. Elle nous incite à nous mettre en quête de l’immuable, à chercher en soi l’état de paix et de bonheur sans contraire auquel nous accédons lorsque nous parvenons à nous détacher de la forme et de la dualité. (pages 93-94) 

·        Régressions liées à des situations dramatiques dans les vies passées ….. 

·        Les sorties hors du corps, le plan astral et les guides spirituels

·        Le monde astral ……. 

 

 

L’auteur :    Les thérapeutes de l'invisible dans C et D portrait

Claude Desarzens

 

 

Rue du Liseron 5

 

 

1006 Lausanne

 

 Tél. 021 616 54 59 / Fax 021 601 25 70 

cdesar@yahoo.fr


SON SITE  / http://www.desarzens.com 

 

 

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http://www.amazon.fr/th%C3%A9rapeutes-linvisible-Claude-Desarzens/dp/2268064972 

 

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Aloxe-Corton

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2010

                           Aloxe-Corton 

Aloxe-Corton dans Ma Bourgogne En détails 20070916095102!Aloxe-corton-21

 

Aloxe-Corton est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne.

Aloxe-Corton vient du celte « al » qui signifie « lieu élevé ».C’est une supposition parmi d’autres, mais ce n’est pas la plus plausible.

Le nom de son Grand Cru « Corton » a été rajouté le 22 mars 1862.

Géographie  

L’Histoire nous dit que l’Empereur Charlemagne fit don, en 775, d’une pièce de vigne d’environ 70 ouvrées lui appartenant. Elle était située sur le finage de « Curtis d’Othon » (Corton). Les bénéficiaires étaient les Chanoines de la Collégiale Saint-Andoche de Saulieu (dont je vous ai déjà parlé).

 

Histoire  

Henri Poisot, possède la plus importante collection de cartes postales sur le village.
Il en possède, maintenant, près de cent cinquante. Et la collection s’agrandit encore.
Il possède, aussi, un très grand nombre de photos et de documents anciens.

-Henri Poisot a édité à la fin de l’année 2001 un livre remarquable qui a pour titre :
1728-1999 – Historique de la Cartographie des Grands Vignobles de Bourgogne
Ouvrage de 102 pages sous coffret toilé avec trois cartes dépliantes.
Disponible à l’Athénaéum à Beaune et chez l’auteur.

Héraldique   

 

           Blason Blasonnement

« D’or à un aigle bicéphale couronné de sable, à la champagne d’azur chargée d’une coupe d’argent bourguignonne à deux anses » 

Lieux et monuments

Aloxe-Corton, possède trois châteaux :

  • Château de Corton-Grancey construit à partir de 1749. Les caves et cuverie en 1834.

  • Château Corton André, fin XIXe siècle, a remplacé une belle maison du XVIIIe siècle.

  • Château de Corton transformé entre 1885 et 1890 en lieu et place de très anciens bâtiments qui appartenaient à la famille Vergnette de la Motte, depuis plusieurs siècles. Et, encore avant, à l’Abbaye de Cîteaux.

  • Église de 1890 par Pinchard, a remplacé une très ancienne chapelle qui se trouvait sur la place du Chapitre, depuis presque 1 000 ans.

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La commune Vignoble

Le Vignoble d’Aloxe-Corton fait partie de la Côte de Beaune, situé à Aloxe-Corton en Côte d’Or (Bourgogne).

Situé sur les villages de Aloxe-Corton et Ladoix-Serrigny, il s’étend sur une surface de 122 hectares, presque exclusivement en vins rouges (Pinot noir). 120 hectares de vins rouges en appellations villages (164,70 hectares) et 1er cru (35,30 hectares). L’infime superficie de blancs (Chardonnay) recouvre 1,98 hectares. En volume la production de cette appellation donne 5 310 hectolitres de vins rouges (dont 1 440 hectolitres de 1er cru) et 65 hectolitres de vins blancs (dont 38 hectolitres de 1er cru)

 

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PINOT NOIR

Le pinot noir compose exclusivement les vins rouges de l’AOC. Il est constitué de petites grappes denses, en forme de cône de pin composées de grains ovoïdes, de couleur bleu sombre. C’est un cépage délicat, qui est sensible aux principales maladies et en particulier au mildiou, au rougeot parasitaire, à la pourriture grise (sur grappes et sur feuilles), et au cicadelles. Ce cépage, qui nécessite des ébourgeonnages soignés, a tendance à produire un nombre important de grapillons. Il profite pleinement du cycle végétatif pour mûrir en première époque. Le potentiel d’accumulation des sucres est élevé pour une acidité juste moyenne et parfois insuffisante à maturité. Les vins sont assez puissant, riches, colorés, de garde. Ils sont moyennement tanniques en général.

Article détaillé cliquez ICI  : Chardonnay (cépage)

CHARDONNAY 

Le chardonnay, lui, compose les vins blancs de l’AOC. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, moins denses que celles du pinot noir, constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré. De maturation de première époque comme le pinot noir, il s’accommode mieux d’une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s’il n’est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l’oïdium et à la flavescence dorée. Il débourre un peu avant le pinot noir, ce qui le rend également sensible aux gelées printanières. Les teneurs en sucre des baies peuvent atteindre des niveaux élevés tout en conservant une acidité importante, ce qui permet d’obtenir des vins particulièrement bien équilibrés, puissants et amples, avec beaucoup de gras et de volume

 Article détaillé cliquez ICI : Vignoble de Corton

 

Le Vignoble de Corton-Charlemagne fait partie de la Côte de Beaune, situé sur les communes de Aloxe-Corton, Ladoix-Serrigny et Pernand-Vergelesses en Côte d’Or (Bourgogne).

Article détaillé cliquez ICI  : Vignoble de Corton-Charlemagne.

 

chardonnay

Antiquité

L’édit de l’empereur romain Domitien, en 92, interdisait la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence. Le vignoble résultant suffisait aux besoins locaux. Mais Probus annula cet édit en 280. En 312, un disciple d’Eumène rédigea la première description du vignoble de la Côte d’Or

Or pâle et orné de reflets verts, infiniment délicat, tonalités beurrées et arômes d’agrumes, d’ananas, de tilleul, de pomme au four, de fougère, de cannelle, de silex, de genévrier, et de miel. Richesse très importante, concentrée, équilibrée en bouche, ainsi qu’opulente et ronde.

Parmi les meilleurs producteurs de Corton Charlemagne, on peut citer sans se tromper: Le Domaine Marey Pierre, Le Domaine Bonneau du Martray, Le Domaine Rapet, Le Domaine Capitain. Tous ces domaines présentent une vinification exemplaire très caractéristiques et typiques de l’appellation.

Les domaines viticoles

  • Domaine Maurice Chapuis

  • Domaine Bruno Collin

  • Domaine Franck Follin-Arbelet

  • Domaine Comte Sénard

  • Domaine Michel Voarick

  • Domaine Didier Meuneveaux

  • Domaine Pierre Bize

  • Domaine Louise Perrin

  • Domaine Latour

  • Château Corton-André

  • Domaine Jean

  • Domaine Carlos

Aloxe-Corton

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Aignay le Duc

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2010

AIGNAY-LE-DUC 

Aignay le Duc dans Ma Bourgogne En détails aignay_jfl2

 

Aignay le Duc est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

EN PAYS CHATILLONNAIS 

L’origine du  nom d’Aignay-le Duc  est celtique, Aignay  devint  ensuite Aigniacum qui veut dire  « l’eau ».. Et de l’eau, il y en a dans ce village

Aignay est baigné par la jolie rivière  » La Coquille » qui prend sa source à Etalente… ainsi nommé le  cirque de la Coquille 

 

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  • L’église St Pierre et St Paul d’Aignay-le-Duc est une miniature d’église gothique du XIIIe siècle construite en 20 ans , de 1260 à 1280, sur pilotis (présence d’une nappe phréatique). L’église fut construite au 13e s. en seulement 20 ans. C’est l’une des plus belles du Châtillonnais avec son clocher tors (voir autre exemple caractéristique). Elle abrite  surtout  un retable d’époque Renaissance en pierre sculptée en haut-relief. 

 

Elle est classée monument historique en 1862. 

 

 

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Aignay se nomme « le Duc » parce que les premiers Ducs de Bourgogne y avaient bâti un château, et   venaient très souvent y résider. De ce château il ne reste rien, car il a été démantelé par Louis XI. Il subsiste néanmoins quelques parties de l’enceinte médiévale .. 

 

Le Duc, c’est le fils de Robert le Pieux, roi de France. Au 15e s., la population comptait 500 feux et le pays était un centre de commerce très prospère de draps, toiles et cuirs.  

Fortification de la ville pendant les Guerres de religion (murailles avec 25 tourelles de guet). 


A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI  s’emparant du Duché de Bourgogne, fit raser les places fortes  et entre autres, le château d’Aignay. Dépeuplé, ruiné par les invasions de 1815 et 1870, le pays, bien que fabricant du drap, se tourne peu à peu vers l’agriculture et l’élevage. 


Ce passé est visible en faisant le tour de la ville :
maisons du 16e au 20e s., murs et tourelles, lavoir dans chaque quartier. 

 

Le « Château Roidot » qui fut construit par un enfant du pays , Charles Roidot, mais dont il ne vit jamais l’achèvement puisqu’il tomba au champ d’honneur , à Dresde, au cours des campagnes Napoléoniennes. Pour la petite histoire, la légende dit  que Roidot fut un des premiers artisans de la prise de la Bastille… 

Aignay possédait un grenier à sel, dont il ne reste rien non plus…sauf un lavoir qui porte ce nom « le lavoir du grenier à sel », recouvert de « laves ». 

 

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Petit chef-lieu de canton, Aignay a conservé les charmes de son histoire sur son plateau calcaire coupé d’étroites vallées ; premier affluent de la Seine. La nature a conservé ses droits avec de nombreuses forêts dont la principale  couvre la majeure partie du pays châtillonnais pour se prolonger sur le sud de la Haute-Marne voisine. 

 

Désormais Parc Naturel National, cet ensemble de 80 000 hectares de feuillus offre des randonnées, découvertes de patrimoine et observations d’une flore et d’une flore exceptionnelles.  Pas étonnant qu’une des ressources économiques fut pendant longtemps et demeure en partie l’exploitation du bois. Terres, forêts et pierres. 

 

Ici les principales carrières de pierre ont exporté leur production à Paris, comme au Musée du Louvre, en Europe et aux Etats-Unis. Enfin, Aignay-Le-Duc et son canton possèdent encore une forte implantation agricole, autre acteur de l’activité locale. Pourtant, une des vertus de ce village comme de sa région est de renfermer un patrimoine historique de premier plan. 

 

 

Aignay-le-Duc avec l’arrondissement de Montbard dont la commune dépend, offre à quelques kilomètres de son cœur, des édifices historiques remarquables : L’abbaye de Fontenay, patrimoine mondial de l’Unesco, la cité fortifiée de Semur en Auxois, le village médiéval de Flavigny,  le site archéologique d’Alésia dont je vous ai déjà parlé ; le château de Bussy-Rabutin ou encore le trésor de Vix abrité par le nouveau musée de Châtillon-Sur-Seine. 

 

La Forge est mentionnée dans un texte en 1382.
Elle apparaît sur la carte de Cassini (1785) qui recense tous les ouvrages hydrauliques. Elle cesse ses activités de forge sans doute vers la fin du XVIIIe siècle comme les autres forges du Châtillonnais pour tomber à l’abandon. 


Rachetée en 1904 par messieurs Favergeon et Hemery, ils y créent une centrale électrique et une scierie. L’activité de scierie perdurera, sous différents propriétaires, jusqu’au début des années 1950, date à laquelle toute activité industrielle cesse. 


L’étang, asséché en 1997, a été remis en eau en 2008. 

 

Ce charmant village bourguignon est situé dans la vallée de la Coquille, il est distant de PARIS 230 km, de TROYES 100 km, de DIJON 60 km, de LANGRES 60 km, de CHATILLON sur SEINE 32 km et de MONTBARD (gare TGV) 35 km

 

Aignay-le-Duc 

Circuit appelé « Le chemin d’entre fermes » décrit dans « La Côte-d’Or à pied » car il est jalonné de fermes (La Pothière-La Renère-Champigny…) 


Plateau mamelonné (altitude moyenne 420m), verdoyant et boisé, entaillé par le Revinson, le Prélard et
la Coquille Celle-ci, dont la source est un site classé, traverse le village d’Aignay. Sur le parcours, site de la belle carline acaule. 

 

Pour en savoir plus sur Aignay-le-Duc, consulter le site qui lui est consacré. 

 

Se référer à : « Les itinéraires  Côte d’Or » (éditions Projection.) 

Un très bel article de Christian Bay sur Aignay-le-Duc.

 

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Faire le vide de pensées

Posté par othoharmonie le 9 décembre 2010

Faire le vide de pensées dans Exercices simples 008Comment faire le vide de la pensée 

Les idées naissent en nous au réveil; éloignons-les avec vigilance. 

N’admettons ni celles qui ont trait à notre santé, à notre intérieur, à notre profession, à nos affaires, ni celles qui se rapportent à nos désirs intimes, à nos buts, à nos ambitions. 

Écartons même les images de corps, lit, drap, température, ce qui n’est pas autrement difficile avec un peu d’entraînement. 

Cet exercice est d’autant plus méritoire que nous sommes plus cultivés et plus ouvert sur le monde. La multiplicité des images qui s’attachent à ces genres de vie rend le nettoyage par le vide moins aisé. 

Néanmoins, quelques tentatives facilitent cette opération, qui devient alors facilement praticable. Le contraire se produira dans les consciences pauvres et peu enclines à penser. C’est ainsi qu’un pâtre isolé dans la montagne n’aura guère d’idées à mettre en branle hors celles de bétail, de lait, d’herbe et de chien. Il y joindra celles de température, de ciel, de lumière et d’ombre. 

Peut-être lui en viendra-t-il d’autres de la vallée, mais le tout ne formera qu’un maigre ensemble ruminatif. L’analphabète, ne voyant que peu de choses et en connaissant encore moins, n’aura aucune difficulté à ne point penser, car son cerveau est souvent veuf d’idées. 

Dans ces sortes de cerveaux, l’idée unique obsessive s’implante toujours avec force, et l’on sait quels drames ont parfois surgi chez des simples d’esprit. C’est en raison de ce processus, à la fois robuste et sommaire, que nous engageons les cerveaux foisonnant d’idées à faire préalablement le vide avant de penser avec efficacité. 

La volonté, en effet, joue en l’espèce, un rôle beaucoup plus effacé qu’on ne le suppose. Elle est utile en premier, surtout quand l’esprit doit être appliqué d’une certaine manière à un objet défini. Par la suite, la volonté se borne à entretenir le mouvement engendré et l’on sait, par l’exemple du balancier de pendule, qu’il ne faut pas grande force pour obtenir une marche continue, une fois le lancement effectué.   

           Extrait du livre : Comment on soulève les montagnes ; Georges BARBARIN 

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Mon journal

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2010

Avant de partir en Inde, beaucoup de gens me disaient : 

« tu es folle d’aller là-bas ! C’est pollué là-bas ; ce n’est pas intéressant de voir la misère, tout cela va te perturber ; ce sera trop dure pour toi etc…. ».

 

Ou bien encore : « il y a tellement de maladies là-bas, c’est super dangereux pour toi. Tu peux te faire piquer par les moustiques et attraper le choukoungounia ou la malaria, tu vas avoir la turista et tout plein de maladies intestinales etc… ; tu verras c’est trop pénible pour ta sensibilité… ».

 

Mon journal  dans VOYAGE EN INDE 0644-Frede

L’INSTANT DE VERITE :

La pauvreté, certes on en voit, à tous les coins de rues. Mais la misère, qui parle de misère ?

Personne en Inde de meurt de faim ; tout y est scrupuleusement destiné afin que personne de meurt de faim… peut-on dire la même chose en France ? 
 

Les gens sont pauvres,  oui peut-être, mais c’est un jugement européen qui parle d’acquisitions matérielles, les indiens n’ont rien, c’est vrai mais ils s’en contentent. On ne les voit pas se lamenter comme nous le faisons en France. Ils n’ont pas non plus une forme d’énergie négative comme nous la côtoyons auprès des français. Ils n’ont pas ce stress incessant qui est la première caractéristique d’un français. Non, ils n’ont pas de richesses matérielles, mais ils possèdent la richesse du Cœur !La misère, ce serait plutôt en France que je la vois, et pas en Inde.  

C’est d’ailleurs la première chose que j’ai vu, la misère en France ; lorsque l’on croise tous ces visages tristes et ces regards fuyants…. Lorsqu’au lendemain de mon retour de voyage, je me suis rendue en grande surface afin de faire mes courses. Me croyant encore là-bas, le sourire aux lèvres, prête à faire un signe, accompagné d’un sourire franc et transporteur d’affection… j’avais en face de moi des visages aigris… je me suis dis : STOP là ma fille, nous ne sommes plus en Inde ! on va te prendre pour une folle à sourire en montrant toutes tes dents….

 

En Inde, comme en France, comme dans tous les pays du monde d’ailleurs, la vie est loin d’être parfaite certes. Entre les gens handicapés, les malades, ceux qui ont perdu un parent, ceux qui ont été battus, violés, victimes de parents alcooliques ou incestueux et j’en passe…combien d’entre-nous avons « la chance » si on peut appeler ça ainsi, d’avoir une vie sans heurts et sans problèmes  ???

 

5 % ; 10 % ? Plus, moins ? Je ne sais pas. Chacun d’entre nous a des raisons de se plaindre, d’être triste, ayant vécu des situations difficiles. C’est ce qu’on appelle LA VIE, et les EPREUVES DE LA VIE. La seule différence entre ce pays l’Inde, et nous, entre les personnes positives et les personnes négatives, se trouve dans notre façon d’appréhender les choses, les évènements…. 


 

Ce voyage en Inde fut pour moi une confirmation de ma pensée spiritualiste… se suffire à soi-même ; prendre ce qui vient et en tirer le meilleur parti !!Certains se considéreront toujours comme des victimes et continueront ce schéma jusqu’à la fin de leur vie, à se lamenter, se sentir victime et toujours regarder derrière, sans jamais vivre le présent tel qu’il devrait en être. Ces gens-là continueront alors à attirer le malheur autour d’eux, puisque c’est la façon dont ils voient leur vie et se définissent. Mais lorsqu’on peut vivre un autre contexte, on se rend compte que c’est là une vérité ; accepter ce qui EST…. C’est tout de même plus facile !!  

En Inde, beaucoup de gens n’ont pas ou peu d’argent…. Mais ils savent prendre le temps de discuter, de se détendre, de rire, de venir en aide aux autres. Ils vivent leur vie un peu comme les oiseaux. Ils la prennent avec légèreté, comme elle vient, sans trop se poser de questions. Ils vivent en société ; Ils communiquent énormément entre eux et avec les autres… les étrangers. Certes, à leur façon, mais ils communiquent. 

Il règne en Inde une tolérance, un partage et un amour de son prochain en total respect des idées de tous…. cette simplicité de vie, ce sourire sincère sur leurs lèvres, cette authenticité, cette gentillesse, et cette joie de vivre. Ils ont aussi ce respect pour la vie et de tous les êtres vivants. Ils sont toujours dignes, malgré ce que l’on puisse penser. Ils se moquent bien d’ailleurs du jugement que l’on peut porter sur eux… Car ils possèdent l’Intelligence de l’âme ! 

Même les plus pauvres et démunis ont toujours cette dignité et ce respect de l’autre, sinon plus encore. Tout simplement parce qu’ils ont compris que la richesse ne se situe pas dans les possessions extérieures, mais dans la simplicité de soi-même… Ils ont le goût de la communication, de l’échange gratuit. Un sourire pour un sourire, un bonjour pour un bonjour, sans jamais dépasser les limites de l’espace personnel. Ils savent encore travailler tout en jouant, chantant, riant.

Combien d’entre-nous savent encore faire ça ???  

Et me voilà de retour en France, le pays de la richesse…ahahahah…

 

la vraie richesse, Moi… c’est en Inde que je l’ai trouvée. Les gens là-bas ont un coeur en or.

 

Si en France les gens commençaient à tirer parti de leurs épreuves pour se rendre plus forts, pas pour les affaiblir ? 

Une chose est encore à apprendre pour certains… C’est en surmontant ses épreuves qu’on apprend à se connaître, à se former et qu’on crée notre richesse ; Dire merci à la vie, pour toutes ces épreuves et devant chaque épreuve ne pas dire « zut », mais « chouette, encore une occasion de pouvoir me surpasser et me prouver qui je suis« . Faire face à chaque épreuve avec dignité, force, et courage, au lieu de s’en prendre à son voisin parce qu’il est différent ou qu’il vit différemment… ne serait-ce pas gagner une richesse incroyable ??

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Et la maladie en inde vous allez me dire…

Ben !!! moi, j’ai jamais été aussi en forme qu’en Inde et en plus, sans vaccin d’aucune sorte. Mais dès mon retour en France : grippe, otite, peau sèche, boutons, fatigue extrême ; ça fait un mois que je suis rentrée et j’arrive toujours pas à consolider mon état de santé : sinusite, bronchite …. j’enchaîne !

Et à la fois, je suis consciente que ces événements connus ne me touchent que parce que j’ai une blessure qui vient d’un autre événement inconnu du passé (vie antérieure !) encore bien plus grave et qui avait dû bien me bousculer… blessures inconscientes qui se sont réveillées… Et qu’il me faut guérir aujourd’hui !


J’ai vu des malformations, des lépreux, etc… dormant à même dans la rue, et pourtant des gens beaucoup plus en forme qu’ici en France. En France, on a quand même la première épidémie du monde qui se développe à grande vitesse : le stress. La pire des maladies qui existent. Un stress qui énerve les gens, rien qu’au contact des autres… les stressés. Un stress qui rend les gens dépressifs, provoque des cancers, qui rend les gens agressifs, fermés. Quoi de pire que cette maladie ?
Quel choc en rentrant en France, quand après une semaine je me suis remise dans mon travail et donc au contact avec la population dite : civilisée ! Je n’ai eu qu’une seule envie, repartir….
 

J’ai renoué difficilement avec le naturel du Français : se plaindre de tout et de rien, crier et parler agressivement, de ne pas répondre à un simple bonjour, de son langage basé sur son manque de fric etc…. Quel choc ce fut pour moi ces  jours de re-découverte de ce qu’on appelle la culture française ! 

Certes, il y  a des causes spéciales qui empêchent de comparer les peuples, ils ont des destins différents et donc des comportements différents dans leur histoire… ne nous voilons pas la face pour autant, en plus du matérialisme, les guerres atroces et répétitives en occident ont fait du mal dans l’inconscient des gens, alors il faut le temps de digérer et de nettoyer tout ça, car les impressions négatives restent collées… 

Du coup, la petite racaille agressive du boulot n’a plus eu prise sur moi à sa dernière tentative. C’est là aussi que j’ai pu constater le pouvoir qu’on peut avoir sur les autres quand on maîtrise ses émotions et vit d’une façon de plus en plus sereine.

Alors pour conclure, qui ose encore dire que l’inde est une destination difficile, où on voit la misère et où on attrape des maladies ?

Mon voyage en Inde, à travers toutes ces découvertes et déplacements, c’est surtout un voyage à travers une, voir plusieurs, prises de conscience. Un voyage aussi vers le calme intérieur et une plus grande maîtrise encore de Soi.

C’est une fois encore, la prise de conscience, que la réalisation de notre façon de penser qui influence toute notre existence. N’avais-je donc pas franchement compris cela avant ??  mais SI pourtant !!! ?? 

Alors, confirmation là-encore qu’un jour on se réveille avec des pensées négatives…  tout au long de la journée on va attirer des choses négatives alors que c’est ce que l’on veut absolument éviter….; Et quand on se réveille positif et essaie de garder cette positivité à tout moment, on attire à nous seulement les bonnes choses….

Ce voyage fut réellement la confirmation de mes convictions les plus profondes, mais le vivre c’est le nec plus ultra …

MERCI LA VIE !!!
 

Et merci à tous ceux qui m’ont suivie durant cette aventure… Merci pour leurs petits messages de sympathie, Merci de leur accueil à mon retour… témoins de leur présence…. Ils se reconnaîtront !!

JE VOUS AIME ! 

Merci  !

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Le Ôm de la méditation

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2010

 

Le ÔM ou AUM 

Toujours  en compagnie de notre guide Deepack,

Le Ôm de la méditation dans VOYAGE EN INDE deepac10

nous avons pu tout de même effleurer le sujet de près concernant la spiritualité en Inde et tout particulièrement, l’utilisation du ÔM de la méditation. Même si la conversation a coupé court par l’intervention d’un des membres de notre groupe, ayant fait dérivé l’explication spirituelle de Deepack sur des éléments plus scientifiques en relation aux ondes telluriques, j’ai pu, par la suite, me renseigner, me documenter et expérimenter plus en profondeur sur le ÔM (ou AUM )….

lotus_flower_aum_meditation_sticker-p217843765784235627qjcl_400 dans VOYAGE EN INDE  Ôm, le Créateur, l’UN de notre univers… celui qui doit être chanté à l’intérieur de nous-mêmes… cet humblement dialogue avec soi tous les jours, dans le concert de notre corps et de notre esprit.

Ôm est donc un langage de soi au Soi ;  Ce son est utilisé en Orient depuis des siècles pour soutenir les activités de la vie et pour intégrer l’espèce humaine dans l’univers. Et Ôm (de prononciation « AUM » se décompose en trois éléments :

 

A : correspond au monde physique 

 

se prononce la bouche ouverte, représente l’univers infini, fait vibrer la région inférieure du tronc.

 

 

U : correspond au monde de l’énergie

 

Représente l’harmonie, fait vibrer la région supérieure du tronc et le bas de la tête.

 

 

M : correspond au monde mental et spirituel.

 

S’émet avec la bouche fermée, représente le monde infinitésimal, fait vibrer le cerveau.

 

 

Par définition, AUM c’est :

 

 

- L’expression de l’univers entier.

 

- Il fait vibrer notre corps et notre canal spirituel de bas en haut.

 

- Il charge de vibrations et de courants électromagnétiques nos fonctions physiques, mentales et spirituelles.

 

- Le quatrième aspect du ÔM est son ensemble indéterminé, considéré indépendamment des trois éléments consécutifs et qui correspond à l’Unité indifférenciée, donc à la réalisation spirituelle de la plus haute importance.

 

 

C’est donc ici, que Deepack a été interrompu….

 

Ma soif de connaissance m’a donc entraînée un peu plus loin afin d’en savoir plus !

 

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Quelle est l’influence sur le mental de la répétition constante de ÔM ? 

 

- La répétition constante du OM modèle progressivement le mental et y crée la perception d’une vibration absolue, la perception du SOI.

 

- Améliore la visualisation grâce à un meilleur contrôle du mental.

 

- ÔM occupe tout le champ de la conscience, donc le processus de formation de phrases en est par le fait, intimidé et refoulé.

 

- ÔM ramène le calme.

 

- Permet de parvenir à un état de conscience qui dépasse la dualité : souffrance / plaisir.

 

Mais cependant, la répétition seule ne suffit pas, il faut également que le mental se concentre sur sa réelle signification.

 

Il faut laisser la signification se développer d’elle-même dans le mental et se concentrer dessus….

 

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Comment exprimer AUM correctement ?

Il y a plusieurs moyens d’exprimer le ÔM (AUM)…. 

Si le ton est accentué sur le A, nous travaillons alors plus avec lesprit ou le premier rayon

Si laccentuation est portée sur le U, nous travaillons davantage avec le deuxième rayon ou L’âme qui représente léquilibre entre lesprit et la matière

Laccentuation sur le M sert à la manifestation d’un travail

Exemple :

Lorsque nous désirons manifester des actions de bonne volonté, nous pouvons utiliser ÔM,  en accentuant le M

Et Si nous avons lintention de spiritualiser quelque chose, nous pouvons accentuer le A et le U, ce qui donne ensemble O

ÔM peut être exprimé à tout moment. Cependant, de préférence à l’aube et au crépuscule. Nous devrions l’appeler dans le centre du coeur ou dans le centre du front, et l’exprimer lentement, doucement et régulièrement. Cela a pour effet de résonner dans le corps entier, ce que nous devrions observer. 

Lorsque les vibrations se sont calmées, nous recommençons à chanter ÔM. Ainsi nous faisons nos expériences. De cette façon, ÔM nous aide à faire bouger consciemment les énergies et à sentir ensuite un ajustement des centres inférieurs, vers les centres supérieurs

AUM est par conséquent, le plus fort de tous les mantras. 

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J’ai eu l’occasion de consulter un article qui lui est consacré. Et ai trouvé l’exemple de quelques mantras adressés à certaines divinités 

- Rama  : Om Sri Ram, Jay Ram, Jay Jay Ram. « Jay » signifie victoire.     

- Saraswati : Om Eim Saraswatyei Swaha. 

 - Durga : Om Durga Durgayei Namaha. « Namah » signifie honorer. 

- Shiva  : Om Namah Shiva. 

 - Ganesh : Om Sri Ganeshaya Namah

 - Kali : Om Krim Kâliké Namah. La syllabe « Krim » symbolise, la destruction, la puissance du temps. 

- Lakshmi : Om Shrim Mahalakshmi Swahah. « Shrim » représente la déesse de la fortune   

Pour vous entraîner vous aussi, si vous le souhaitez, alors consultez cette vidéo …..

   voir la vidéo Image de prévisualisation YouTube   

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Namasté ! 

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Etre Humain

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2010

Être humain ce n’est pas facile tous les jours.

Voici quelques règles pour vivre une vie pleine

 

 

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  1. Chacun possédera un corps avec lequel il faudra composer. S’il ne plait pas, tant pis. S’il est endommagé, tant pis également. Il n’y en aura qu’un. Certains chériront ce corps, d’autres lui feront subir tout ce qui est possible… tant qu’il tient le coup. 

 

  1. Il y aura de nombreux enseignements sur le chemin, certains appelleront ça des erreurs, d’autres verront ça comme un retour d’information. 

 

  1. La capacité de voir et de comprendre ces retours d’information différenciera ceux qui vivent de ceux qui survivent. 

 

  1. Lorsqu’un enseignement n’est pas intégré, la leçon associée reviendra sans cesse sous différente forme jusqu’à ce qu’elle soit comprise. Ce sera ensuite l’occasion de passer à la leçon suivante. 

 

  1. Un individu sera toujours le résultat de l’attente des gens qu’il côtoie. Bien sûr, il pensera avoir pris ses décisions tout seul. 

 

  1. La plupart des individus n’utilisera qu’une petite partie de ses possibilités et pensera être à son maximum. 

 

  1. Il arrivera à chacun de penser que l’herbe est plus verte ailleurs. 

 

  1. L’enseignement ne cesse jamais. Même si quelqu’un pense avoir fini, de nouveaux enseignements de la vie se présenteront. 

 

  1. L’horizon d’un individu sera proportionnel au nombre de mots qu’il emploie. 

 

  1. Chacun pensera que ses sentiments sont universels et tout le monde cherchera chez l’autre ce qu’il souhaiterait voir en lui. 

 

 

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Source : http://esprit-riche.com/les-10-lois-de-letre-humain/

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Le jour de paresse

Posté par othoharmonie le 5 décembre 2010

  

 

Le jour de paresse, il n’y a pas d’activité particulière. Nous pratiquons comme nous le souhaitons. Nous pouvons faire la méditation marchée seul ou avec un ami, nous asseoir dans la forêt pour méditer. Certains lisent, d’autres écrivent à leur famille ou à leurs amis. 

 

C’est l’occasion de regarder en profondeur notre pratique et nos relations avec les autres. Ce regard sur nous-mêmes est souvent très enrichissant et révélateur. Quelquefois, nous pratiquons avec trop de volonté, cela entraîne une rigidité et une perte d’harmonie en nous. Ce jour de paresse est idéal pour rétablir l’équilibre … Reconnaître que nous avons simplement besoin de nous reposer ou de pratiquer avec plus d’assiduité, est parfois la chose la plus importante à faire. Un jour de paresse est l’occasion pour nous-mêmes et pour la Sangha* d’apprécier la pratique à notre propre rythme. Le jour de paresse est un jour très calme pour chacun d’entre nous. 

 

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*NB  / Sangha : Le terme Sangha (sagha, n.m.) qui peut être traduit par communauté, désigne, dans son sens le plus restreint, la communauté spirituelle des arya-bodhisattva (on distingue ainsi quatre types d’êtres nobles selon le degré de détachement qu’ils ont atteint), ou bien les arya (supérieurs) ayant déjà atteint une perception directe de la vacuité des phénomènes, première des terres de bodhisattva, (un niveau certain de réalisation spirituelle). Ce terme peut aussi désigner évidemment toute la communauté monastique. On parle alors du « Sagha sublime », objet du refuge bouddhique, par opposition au « Sangha ordinaire ». Enfin, Sangha est, au sens large l’ensemble des pratiquants du bouddhisme

Le Sangha est un des trois lieux de refuge dans lesquels tout bouddhiste se place quotidiennement.

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Respirer

Posté par othoharmonie le 5 décembre 2010

Notre respiration est un terrain stable et solide sur lequel nous pouvons prendre refuge. Quel que soit notre état d’âme, nos pensées, nos émotions et nos perceptions, notre respiration est toujours avec nous comme une amie fidèle. Chaque fois que nous sommes entraînés par une émotion forte ou perdue dans nos soucis ou dans nos projets, nous retournons à notre respiration pour calmer et libérer notre esprit. 

 

Nous prenons conscience du flux d’air qui entre et sort de notre nez, nous sentons combien notre respiration est légère, naturelle, calme et paisible. À tout moment, pendant que nous sommes en train de marcher, de jardiner, de laver la vaisselle … nous pouvons retourner à cette source de vie paisible. Et nous pouvons réciter la gatha* suivant : 

 

 » J ‘inspire et je sais que je suis en train d’inspirer 

J’expire et je sais que je suis en train d’expirer. » 

 

Nous n’avons pas besoin de contrôler notre respiration; il suffit de l’observer telle qu’elle est réellement. Elle peut être longue ou courte, profonde ou superficielle. Peu à peu, avec la pratique, elle deviendra naturellement plus lente et plus profonde. La respiration consciente unit notre corps et notre esprit et nous apporte l’énergie de la pleine conscience à chaque instant de notre vie. 

 

 

avatar papillon

*NB : Une gâthâ (sanskrit: gāthā; chinois : ou gātuó 伽陀 ; japonais : ge ou kada) désigne dans le bouddhisme une poésie en vers, un hymne. Le Khuddaka Nikaya contient les recueils d’hymnes des moines et moniales de la première communauté bouddhiste, appelés respectivement Theragatha et Therigatha. Ce genre occupe une place importante dans la littérature Zen

Exemple, la gâthâ de l’impermanence, de Daisetz Teitaro Suzuki : 

« Toutes les choses composées sont impermanentes 

Et soumises à la naissance et à la mort, 

Mettez fin à la naissance et à la mort, 

Et vous parviendrez à une tranquillité bien heureuse. »

Respirer  dans Noble Silence-Vipassana 14_Silence

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