Empire de la pensée

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2011

Empire de la pensée dans Nouvelle conscience zenitude-reelle-ile-preferee_227335 L’empire mystérieux de la pensée 

 

Une idée se nourrit, comme un canard ou une oie. Si nous la privons de nourriture, elle s’anémie et s’affaisse

 

Si nous l’alimentons généreusement, elle s’engraisse et forcit. On peut faire l’élevage des idées, c’est-à-dire avoir plusieurs idées à la fois et les soigner en vase clos. 

 

Certains sont plus riches d’idées que d’autres et certains ont peine à avoir une seule idée. L’extrême abondance des idées n’est pas souhaitable parce qu’elle engendre la dispersion. A moins d’être complètement maître de soi et de savoir discipliner ses idées, il est préférable de ne pas s’abandonner à une multitude d’idées, car chacune affaiblit les autres en prenant sa part d’intérêt. 

 

Ce qui importe, c’est de ne nourrir qu’une idée à la fois et de pousser à fond son élevage. Alors toute la nourriture spirituelle et mentale est pour elle et cette idée grandit formidablement. Quand elle a atteint son dynamisme complet, elle devient une force surhumaine, c’est-à-dire dépassant de loin ce qu’un homme ordinaire est capable de réaliser à l’état normal. 

 

Une grande idée, une forte idée, engendrée avec ferveur, portée avec allégresse aboutit infailliblement à l’enfantement dans le monde concret. 

 

Qu’on se garde cependant de croire que la pensée est toute puissante. Ce serait une erreur funeste car elle exposerait à des déboires majeurs. Comment, en effet, la pensée d’un homme pourrait-elle être omnipotente alors qu’il lui faut compter avec les pensées des autres hommes et avec celles des Puissances invisibles qui en font leur instrument essentiel ? 

 

Le penseur efficace doit tenir compte du fait que la pensée divine limite la pensée humaine

 

Cette dernière peut devenir très puissante si elle pense comme l’Esprit. Axée dans le sens divin, il n’est rien à quoi elle ne puisse prétendre. Mais si elle pense contre l’Esprit, non seulement elle est impuissante à atteindre ses buts, mais ce sont ses efforts eux-mêmes qui la briseront. Avec elle sera balayé l’émetteur inconsidéré de la pensée, qui se sera servi maladroitement du don de penser. Car celui-ci ne lui a été délégué par la Pensée souveraine que pour apprendre le métier d’homme en accord avec la Création et le Créateur. 

 

 

La pensée n’est aucunement un produit du cerveau, pas plus que l’électricité n’est un produit de la lampe. Pensée et électricité viennent d’une source plus haute et ne se servent du cerveau et de la lampe que comme d’instruments destinés à permettre leur manifestation dans le monde sensoriel. 

 

Quand bien même toutes les ampoules électriques de l’univers seraient brisées, cela n’empêcherait pas l’électricité d’exister car elle existait avant que la science moderne ne s’avisât de l’utiliser au moyen des lampes. 

 

La pensée est d’essence divine et, par conséquent, a préexisté de tout temps. 

 

L’homme n’était rien encore alors que la pensée était déjà. 

 

S’il a accédé à la Vie, c’est en raison de la pensée qui l’a conçu et créé. S’il est admis à penser aujourd’hui, c’est en vertu d’une délégation de la pensée, car l’homme n’est que le fruit de la pensée du Démiurge créateur. 

 

Quand l’Écriture dit que Dieu créa l’homme à son image, cela signifie qu’entre tous les êtres il le dota du pouvoir de penser. 

 

 

 

 

extrait du livre : Comment on soulève les montagnes ; Georges BARBARIN

zenitude dans Nouvelle conscience

Laisser un commentaire

 

katoueluv |
jeanneundertheworld |
darkangelusmag |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | debbyka
| nouvelles du front ... en a...
| Les ateliers d'Anissina Tur...