Un bâillement du diable
Posté par othoharmonie le 7 février 2011
Titre | Un bâillement du diable |
Auteur : | Pierre Billon |
Un bâillement du diable
De quoi ça parle
Trois femmes aux prises avec l’innommable : Kiersten MacMillan, inspecteur à la gendarmerie royale Canada ; Laurence Descombes, médecin français, chargée de mission à Harmonices Mundi, une organisation humanitaire ; et Lydia Frescobaldi, jeune avocate romaine, attachée à la Casus Belli, une unité d’élite de la police italienne. Leurs destinées se croisent quand est mis au jour un réseau international de production de Snuv – nom de code pour snuff vidéo. Les Snuv sont l » »horreur absolue » : sous l’oeil d’une caméra, des victimes sans défense sont mises à mort. L’enregistrement filmé de leur agonie se vend, en copie unique, à des prix exorbitants.
Une secte, l’Eglise de l’Alliance universelle, serait impliquée dans ce terrifiant trafic. Mais comment en avoir la certitude, dans un monde dont les miroirs reflètent une « réalité » diaboliquement retouchée ?
Sur le rythme d’un véritable thriller où l’humour et la réflexion ont leur place, u roman solidement documenté, des personnages fouillés et attachants aux prises avec les force du mal, et une redoutable intrigue qui saisit le lecteur à la gorge et l’oblige à se demander, de page en page ; « Et si ce n’était pas de la fiction ? »
L’auteur :
Pierre Billon est né en 1937 à Genève en Suisse. Depuis plusieurs années maintenant, il vit au Québec dans son nouveau pays d’adoption qu’est le Canada. Il s’est consacré au journalisme, à la radio et à la télévision avant de devenir éducateur spécialisé. En 1962 il s’établit au Canada, enseigne à l’Université de Montréal puis dirige des revues pédagogiques chez Fides. Il travaille ensuite au ministère de l’Éducation du Québec avant de se spécialiser dans le secteur des affaires culturelles et des communications à Ottawa. « Le journal de Catherine W. » a été porté à l’écran sous le titre original du roman « L’ogre de Barbarie ». En plus de son travail d’auteur, c’est aussi le traducteur d’une trentaine d’œuvres anglo-saxonnes comme certains romans d’Isaac Asimov.
En 1983, son roman « L’enfant du cinquième nord » reçoit le Grand Prix de l’Imaginaire et le prix Boréal. C’est l’histoire d’un enfant que l’on croit malade et qui sidère le corps médical en altérant les objets de métal. L’enfant intéresse, alors, beaucoup les militaires, toujours à la recherche de l’arme absolue. Dans ce thriller pour âmes sensibles, Billon utilise un style journalistique en agrémentant son roman d’explications médicales et scientifiques hypothétiques mais assez vraisemblables. Une oeuvre réussie, entre le roman d’enquête policière et le roman de science-fiction.
A ses début, la SF québécoise a été totalement ignorés en France, à tel point que Billon et son éditeur français, Le Seuil, refusèrent contre l’évidence et avec la dernière énergie l’étiquette infamante de « SF », au point de ne faire aucune mention de l’attribution du Grand Prix de la SF française. Aujourd’hui, Billon avec Joëlle Wintrebert, Jean-Pierre April, Jean-Louis Trudel et Elisabeth Vonarburg sont les incontournables de la SF Québécoise.
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