Martiens, go home

Posté par othoharmonie le 5 mars 2011

 

Titre 

 

  MARTIENS, GO HOME 

 

Auteur

 

 

Frédric    Brown  

 

MARTIENS, GO HOME 

 

Martiens go home

 

De quoi ça parle :

 

 Martiens, go home ! raconte l’histoire de Luke Devereaux, un écrivain de science-fiction en mal d’inspiration, et sa rencontre le 26 mars 1964 avec la plus envahissante créature que l’Univers ait connu : un martien. Ou plutôt l’un des martiens parmi le milliard de ceux qui ont décidé, sans que l’on sache pourquoi, de débarquer en masse sur la planète Terre. Luke Devereaux et ses infortunés compatriotes ne mettront pas longtemps à découvrir l’incroyable pouvoir de nuisance des petits hommes verts. A peine arrivé, les humanoïdes couleur pomme vont effectivement semer très rapidement une zizanie incroyable dans les activités humaines. 

Avec Martiens go home !, Fredric Brown nous offre un roman rafraîchissant et réjouissant. Ecrit il y a 50 ans, le texte n’a rien perdu de sa force, et les situations dans lesquelles les terriens sont plongés sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Bourré d’humour, Martiens go home ! est d’abord et avant tout un excellent divertissement, un long éclat de rire de 200 pages. 

Les plus sérieux y trouveront cependant aussi leur compte, car le roman offre une belle matière à réflexion. Derrière son apparente légèreté, Martiens go home ! illustre à merveille le pouvoir délétère d’une ingérence façon Big Brother dans les affaires d’autrui. En voyant la facilité avec laquelle la vermine martienne parvient à perturber les activités humaines en hurlant partout la vérité (d’autant plus que les martiens semblent affubler d’une incapacité congénitale à mentir, ce qui signifie que leur vérité est la Vérité), on finit également par s’interroger sur l’importance des cachotteries et des mensonges dans la marche de nos sociétés. Dans sa dernière partie, le roman perd même un peu son côté léger et joyeux pour aborder un thème cher à la science-fiction, à savoir la nature, réelle ou illusoire, de la réalité. 

 

L’auteur :       Martiens, go home dans A et B brown2 

Fredric Brown (29 octobre 1906 Cincinnati, Ohio – 11 mars 1972 Tucson, Arizona) est un écrivain américain de science-fiction célèbre pour ses nouvelles au parfum humoristique. Il a également publié des romans et nouvelles policières ou burlesques comme Martiens, Go Home!

 

Il commence à travailler à l’âge de 16 ans, exerçant divers métiers, après avoir perdu sa mère et son père, respectivement un et deux ans plus tôt.

 

Brown a été édité toute sa vie dans des « pulps », ces magazines populaires et bon marché qui regroupent des histoires policières ou de science-fiction. Sa première fiction, The Moon for a Nickel a été publiée dans la revue Detective Story en mars 1938. Dans les années 1960, il fut publié dans Playboy et d’autres magazines pour hommes, où ses histoires très courtes et souvent drôles avec une chute inattendue faisaient merveille. Il est même considéré comme le maître de la micronouvelle (short short-story) et de la nouvelle brève, dont le recueil en français, Fantômes et Farfafouilles (traduit de l’américain par Jean Sendy : Denoël, « Présence du futur » n° 65) donne un saisissant aperçu. Il est d’ailleurs principalement connu en France pour ses nouvelles de science fiction, alors qu’il a surtout offert beaucoup à la littérature policière, par ses innombrables nouvelles ou ses romans, où, de son style percutant et épuré, il propose des intrigues à la fois simples et originales, dans un décor reflétant les réflexes, les modes et les angoisses de l’Amérique des années 1960.

 

L’humour est très présent chez Fredric Brown, au point parfois d’être le point de départ, sinon la raison, de ses textes. L’univers en folie (What Mad Universe) écrit en 1949 joue avec les clichés du genre, racontant l’histoire d’un éditeur de magazine envoyé dans un monde parallèle et reprenant une vision enfantine des récits publiées dans la revue. Martiens, Go Home! (écrit en 1954) décrit une invasion martienne vue à travers les yeux d’un auteur de science-fiction, par d’insupportables petits hommes verts caricaturaux, sans gêne, malicieux et tourmenteurs d’une humanité qui va peut-être se ressouder contre eux.

 

L’une de ses nouvelles les plus connues, Arena, a servi pour un épisode de la série Star Trek.

Il meurt en 1972, alors que, alcoolique et atteint d’emphysème pulmonaire, il avait arrêté d’écrire depuis neuf ans.

barre_separation dans A et B

 

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