Le Manuscrit de Marie-Madeleine
Posté par othoharmonie le 8 mai 2011
M’étant procuré le livre de TOM KENYON et JUDI SION, sorti en 2008 aux éditions Ariane, une constatation troublante m’a donné envie de reproduire ici la partie intitulée « Le Manuscrit transmis par Marie Madeleine » en page 15 de ce livre. Oui, effectivement, la pratique de la MAGIE d’ISIS et l’ALCHIMIE d’HORUS décrits dans ce Manuscrit, est tout à fait ce que nous appelons aujourd’hui le TAO de la sexualité (ou tantrisme) que j’ai expérimenté moi-même, avec l’aide des explications de MANTAK CHIA dans ses deux livres dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog :
ici pour le féminin : http://othoharmonie.unblog.fr/2010/04/18/le-tao-de-lamour-retrouve-2/ .
Et également ici pour le masculin : http://othoharmonie.unblog.fr/2010/04/18/le-tao-de-lamour-retrouve-1/
Enfin, lisez et vous me donnerez vos impressions …
Voici donc le contenu : pages 15 à 61
LE MANUSCRIT DE MARIE MADELEINE
(initiation à la Magie sexuelle d’Isis) UN
« J’ai été élevée dans une famille pour qui la magie était familière. Mon père venait de Mésopotamie et ma mère était égyptienne. Avant ma naissance, elle avait adressé des prières à Isis pour avoir un enfant. Cet enfant, c’est moi. On me connaissait sous le nom de Marie Madeline.
Lorsque j’ai eu douze ans, on m’a envoyée étudier dans une communauté secrète d’initiés protégés par Isis. J’ai reçu les enseignements secrets de l’Egypte, les alchimies d’Horus et la magie sexuelle du culte d’Isis. Lorsque j’ai rencontré celui que vous appelez Yeshua, j’avais déjà reçu toutes les initiations. Je m’étais préparée à faire sa rencontre au puits. Les Evangiles font de moi une prostituée, car tous les initiés de mon ordre portaient un bracelet en or représentant un serpent ; cela signifiait que nous pratiquions la magie sexuelle, par conséquent, aux yeux des Hébreux nous étions des prostituées.
Lorsque j’ai vu Yeshua et que nos regards se sont rencontrés, j’ai su que nous étions destinés l’un à l’autre. Ce que je m’apprête à vous dire n’est connu que de ceux qui étaient avec moi. Bien des légendes ont couru concernant ce qui est arrivé. Mais pour moi c’est l’histoire d’un très grand amour. Que Yeshua ait eu une vision du monde, cela ne me concerne pas. Mon histoire est une histoire d’amour. Beaucoup de gens ont suivi Yeshua. Et les occasions que nous avons eues d’être ensemble n’ont pas été nombreuses. Les Evangiles n’évoquent pas ces faits, car seuls ceux qui étaient avec nous le savaient. Avant que Yeshua se rendre au jardin de Gethsémani, nous avons conçu un enfant, dont le nom devait être Sarh.
DEUX
L’histoire que je m’apprête à vous raconter va paraître fantastique. Je me souviens des roseaux de Saintes-Maries-de-la-Mer, bien qu’évidemment l’endroit ne portait pas ce nom à l’époque. C’est là que notre bateau a approché du rivage. Sar’h était encore très jeune. Elle n’avait pas un an. J’étais déchirée entre le chagrin et l’ébahissement le plus total. J’étais présente quand Yeshua a été crucifié. Avec sa mère, nous l’avons accompagné jusqu’à sa tombe et nous l’avons enveloppé. Je me souviendrai toujours de l’odeur de la myrrhe. C’est l’un des onguents que nous avons utilisés. Yeshua m’est apparu dans son corps de lumière. Je ne pouvais en croire mes yeux ; voilà pourquoi j’ai touché ses blessures. Les disciples étaient jaloux du fait qu’il soit venu à moi en premier.
C’est très bizarre d’un côté, mon bien-aimé était transporté dans une autre dimension, un autre monde, de l’autre côté, moi et notre fille traversions la Méditerranée seules, sans lui. Nous n’étions plus en sécurité et nous avions dû quitter l’Egypte où nous nous étions réfugiées. Lorsque nous avons fait la traversée et sommes arrivées sur les rives de ce qui allait devenir la France, tout était encore sauvage. Ce sont les prêtresses du culte d’Isis qui nous accueillirent, et nous nous sommes mises en chemin en direction du nord pour nous placer sous la protection des druides, car Isis les avait avertis ; ils avaient entendu son appel qui leur demandait de protéger sa fille, Sar’h. C’est ainsi que nous avons cheminé jusqu’à une autre vaste étendue d’eau, que nous avons traversée pour nous retrouver dans ce qui est aujourd’hui l’Angleterre. Et là, on nous a mises au secret dans le saint des saints des druides, au Tor et à Glastonbury. Nous étions moins en danger ici qu’en Israël ou en Egypte, mais l’influence de Rome s’étendait jusqu’en Angleterre et nous avons dû nous cacher.
Nous avons vécu là pendant des années, et c’est à cet endroit que Sar’h a épousé un homme dont les descendants sont les chevaliers du Temple. Pour ma part, je suis allée vers le nord au Pays de Galles, là où j’ai vécu jusqu’à la fin de mes jours. Je dois dire que pendant ces années où j’ai vécu seule au bord de la mer. Yeshua m’a souvent rendu visite. Bien entendu, pas comme avant, car son était constitué davantage d’énergie et de lumière que de chair, mais c’était tout de même extraordinaire de me trouver de nouveau avec lui. A ma mort, il était là et m’a emportée vers ce que certains appellent le paradis qui, en vérité, est simplement un espace dans l’âme.
TROIS
Je commence mon récit par la rencontre à la margelle du puits, car par bien des côtés, c’est ici que ma vie a commencé vraiment. Toutes les années auparavant n’ont été qu’une préparation à cette rencontre. Ce matin-là, je sentais que quelque chose se préparait. Il y avait en moi un sentiment d’excitation –une sorte de tremblement des bras et des jambes – même avant notre rencontre. J’étais déjà au puits avant qu’il arrive. J’avais déjà descendu mon seau dans le puits, et il est venu me prêter main-forte. Certains des disciples, voyant le bracelet en serpent d’or, ont pris pour acquis que j’étais une prostituée et furent consternés que leur maître vienne en aide à une personne comme moi. Mais cela ne me toucha point. J’étais dans un autre monde, transportée par les yeux de Yeshua. Nos regards se rencontrèrent, et ce fut comme si je contemplais l’éternité entière. A ce moment-là, je sus que c’était pour lui qu’on m’avait préparée – et lui aussi le savait.
Je l’accompagnais, me tenant aux derniers rangs de ceux qui le suivaient, et le soir venu nous nous éloignions ensemble ; pas tous les soirs cependant, car il était très recherché. Moi qui avait été formée aux alchimies d’Horus et à la magie sexuelle d’Isis, et qui était considérée comme une adepte avancée par mes maîtres, la première fois que je fus dans les bras de Yeshua, je tremblais comme une feuille et je dus lutter pour retrouver dans mon désir le chemin central qui mène au trône le plus élevé, chemin qui avait fait l’objet de ma formation. En mariant les techniques que j’avais apprises et les méthodes qu’il avait assimilées en Egypte, Yeshua et moi avons réussi à charger son corps ka, son corps énergétique d’une lumière et d’une force plus importante, de façon à ce qu’il lui soit plus facile de travailler avec ceux qui venaient le voir. Et voilà exactement ce qui est arrivé. Et ce n’est pas sans ironie que les Evangiles rapportent que j’étais au puits lorsque Yeshua est arrivé. Mais, ces nombreuses nuits où Yeshua et moi étions seuls, c’est lui qui vint à mon puits, pour s’abreuver par moi aux puissances d’Isis se recharger et se renforcer.
QUATRE
Je m’arrête un instant pour contempler tout ce qui est arrivé ; on dirait un rêve, un rêve d’une clarté extraordinaire encore aujourd’hui. A raconter cette histoire, mon cœur tremble comme si c’était hier. Ma première nuit avec Yeshua se dessine dans mon esprit aussi clairement que les cieux au-dessus de Jérusalem.
Après avoir réussi à vaincre mes désirs de femme et m’être élevée dans l’alchimie spirituelle à laquelle j’étais formée, j’ai pu voir la forme spirituelle de Yeshua – déjà lumineuse, déjà resplendissante de lumière. Une colombe se tenait au-dessus de sa tête, et des rayons dorés en émanaient. Sa forme spirituelle reculait les sceaux de Salomon, Hator, Isis, Anubis et Osiris, confirmant qu’il avait subi ces initiations. Il présentait aussi d’autres symboles que je ne comprenais pas, car ils provenaient de cultures qui m’étaient inconnues ou sur lesquelles je n’avais pas reçu d’enseignement ; mais à partir des sceaux égyptiens que je reconnaissais, je conclus qu’il était sur le sentier du dieu suprême Horus. Il n’était toutefois pas encore passé par son initiation à la mort, et je savais que c’était justement la raison pour laquelle j’avais été attirée vers lui cette fois-ci – afin de consolider son âme grâce aux pouvoirs d’Isis et de la Mère cosmique, de sorte qu’il puisse traverser le portail des ténèbres et atteindre Horus.
Cette nuit-là, après avoir fait l’amour et ainsi maniés nos corps spirituels et les avoir fusionné l’un à l’autre, et l’alchimie ayant déclenché ses effets en nous, Yeshua se laissa gagner par le sommeil. Tandis que je le tenais dans mes bras je sentis un changement s’amorcer en moi, un désir de le protéger, l’espoir d’être toujours avec lui, et j’eus en même temps, conscience que nous serions séparés par des forces plus puissantes que ma volonté.
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