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Livres audio Eckhart Tollé

Posté par othoharmonie le 6 juin 2011

« Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle

Guide d’éveil spirituel

Eckhart Tolle  Eckhart Tolle est né en Allemagne et y a passé les treize premières années de sa vie. Après des études universitaires à Londres, il s’orienta vers la recherche et, dans ce cadre, dirigea même un groupe à l’université de Cambridge. À l’âge de 29 ans, il connut une profonde évolution spirituelle qui le transfigura et changea radicalement le cours de son existence.

Il consacra les quelques années suivantes à comprendre, intégrer et approfondir cette transformation qui marqua chez lui le début d’un intense cheminement intérieur.

Au cours des dix dernières années, il fut conseiller et enseignant spirituel auprès d’individus et de petits groupes en Europe et en Amérique du Nord. Depuis 1996, il vit à Vancouver, (Colombie-Britannique). Grâce à ses livres, un plus grand auditoire pourra enfin profiter de ses enseignements.

Voici la version abrégée du livre audio :

 

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 01. Vous n’êtes pas votre mental

02. Se sortir de la souffrance par la conscience

03. Plonger dans le moment présent

04. Les stratégie du mental pour éviter le moment présent

05. La présence en tant qu’état

06. Le corps subtil

07. Diverses portes d’accès au non-manifeste

08. Les relations éclairées

09. Au-delà du bonheur et du tourment, la paix

10. La signification du lâcher-prise

(narration: Vincent Davy)

Eckhart Tolle nous enseigne qu’il est possible de vivre sans souffrance, sans anxiété et sans névrose. Mais pour atteindre cet état d’éveil nous devons arriver à comprendre que nous sommes nous-mêmes les créateurs de notre propore souffrance. Que notre mental – et non pas les autres et notre monde environnant – est à l’origine de nos problèmes. C’est notre mental, avec son flot presque continu de pensées, qui se soucie du passé et s’inquiète de l’avenir qu’il faut apprendre à maîtriser.

Pour entreprendre ce périple vers le pouvoir du moment présent, il nous faut laisser derrière nous notre esprit analytique et le faux moi qu’il a créé, c’est-à-dire l’ego.

Dès le début du premier chapitre, nous nous élevons rapidement vers des hauteurs où nous pourrons respirer un air plus léger propre à la spiritualité. Même si le périple où Eckhart Tolle nous emmène présente des défis, le langage qu’il emploie est simple et le format question-réponse qu’il a choisi constitue un guide rassurant. Les mots ne sont eux-mêmes que des panneaux indicateurs.

Si nous réussissons à être totalement dans ici-maintenant et à faire chaque pas dans le moment présent, si nous réussissons aussi à vraiment appréhender les réalités que sont notre corps énergétique, le lâcher-prise, le pardon et le non-manifeste, nous saurons nous ouvrir au pouvoir transformateur de l’instant présent.

« L’être est la vie éternelle et omniprésente. Il existe au-delà de toutes les formes assujetties au cycle de la vie et de la mort. L’être vous est accessible maintenant comme étant votre véritable nature. Mais n’essayez pas de le comprendre avec votre mental. Vous ne pouvez le saisir que lorsque votre mental s’est tu et que vous êtes pleinement et intensément présent. Retrouver la conscience de l’Être et se maintenir dans cet état de réalisation, c’est cela l’illumination. » Lire la suite de cet article… »

 

Le pouvoir du moment présent

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Les lois de l’hospitalité

Posté par othoharmonie le 6 juin 2011


Les lois de l'hospitalité  dans Légendes Indiennes 26-insolite-16  En Inde, les gens sont, pour le meilleur et pour le pire, très attachés à leurs traditions. Dans certains cas, même quand toutes les formes du devoir et des convenances semblent être respectées, la notion de mesure est perdue. Le comportement atteint alors des extrêmes qui n’étaient peut-être pas souhaitables. C’est ce que vous raconte cette histoire à la fois drôle, ambiguë et cruelle. 


Une histoire indienne, souvent racontée sous des formes diverses, montre un oiseleur, un habile piégeur. Il capturait des oiseaux vivants et les vendait au marché. 


Un jour, parmi ses prises, il comptait un pigeon femelle, qu’il emportait dans une cage en bambou. 


Tandis qu’il traversait une épaisse forêt pour regagner sa demeure, un orage inhabituel frappa la terre. Toute marche était impossible. L’homme dut chercher un abri sous un arbre énorme. Il s’appuya contre l’arbre (auquel il demanda sa protection) et déposa près de lui, sur le sol, la cage qui renfermait le pigeon femelle et une autre cage, où se débattaient d’autres oiseaux. 


Il se trouva que cet arbre était l’habitation de la pigeonne, sa capture, qui vivait là avec son mâle. Celui-ci, qui se cachait de l’orage dans les cavités du bois, entendit les plaintes de sa compagne. Il sortit craintivement et la vit prisonnière dans une cage, au-dessous de lui. 


 Les deux pigeons engagèrent la conversation, dans leur langage – que l’homme ne pouvait pas comprendre malgré son habitude des bois. Et les autres oiseaux crièrent au pigeon mâle :
   – Vite ! Descends ! Délivre-nous !
   – Il s’est endormi ! N’aie pas peur ! Viens ! 


En effet, le chasseur laissait tomber sa tête sur sa poitrine et s’abandonnait au sommeil.
   Le pigeon mâle descendit de l’arbre et, à coups de bec, à coups de pattes, il s’attaqua aux liens qui fermaient la cage de la femelle… 


   – Que fais-tu ? lui dit celle-ci.
   – Je lutte contre ces attaches.
   – Pourquoi ? Tu as d’abord d’autres devoirs.
   – Dis-moi.
   – Cet homme a froid. Tu dois le réchauffer. 

 

Le mâle parut très vivement surpris et dit à la femelle prisonnière : 


   – Réchauffer notre ennemi ? Cet homme qui t’a capturée et qui veut te vendre au marché ? As-tu perdu l’esprit dans le vent ?
   – Non répondit fermement la femelle. Mon esprit est clair, même dans ma cage. Plus clair peut-être. 


   Mais les autres oiseaux criaient, tout en s’agitant dans leur cage : 


   – N’écoute pas cette insensée ! Délivre-nous ! Aucune hésitation n’est concevable !
   Troublé par l’attitude de la femelle, le mâle lui demanda :
   – Que veux-tu me dire ?
   Tu as oublié ce que tu sais, lui répondit-elle. Notre ennemi a choisi cet arbre pour abriter un moment sa fatigue dans la tempête, et cet arbre est notre demeure. Cet homme est donc chez nous, il est notre hôte. Le destin, qui s’appelle aussi le hasard, l’a dirigé cette nuit jusqu’à nous. Même dans le territoire obscur du sommeil, la tête penchée, les bras faibles, il est plus précieux que nous. Nous lui devons respect et assistance. 


   – Ne l’écoute pas ! criaient les autres oiseaux. Ne te trompe pas sur ton devoir ! N’obéis pas à cette loi ! Une loi que l’on suit étroitement devient absurde ! 


   – C’est le destin qui a déclaré cette tempête ! reprit un autre oiseau. C’est le destin qui a mené le chasseur jusqu’ici ! 


   – Oui ! Pour que tu nous délivres !
   – Et c’est le destin qui l’a endormi !
   – Fais vite avant qu’il se réveille !
   – Veux-tu voir ton épouse en esclave ? 


Mais le pigeon mâle demeurait immobile devant la cage de la femelle. Et celle-ci, qui paraissait très calme et sûr d’elle, lui dit encore : 


   – N’écoute pas les cris des autres captifs qui sont prisonniers de leur souffrance. Néglige une pitié banale. Un ordre supérieur cette nuit nous commande. Ne sois pas insensible à cet ordre. Vois plus loin que moi. Va chercher du bois sec pour réchauffer cet homme et dépêche-toi, car il tremble. 


en_inde dans Légendes Indiennes          Le mâle s’élança dans la forêt. Trouver du bois sec au fort de l’orage ne fut point facile. L’oiseau fit des dizaines et des dizaines de voyages, apportant des brindilles, des bouts d’écorce et de la mousse, qu’il entassait au pied de l’arbre à l’abri de la pluie, tandis que le piégeur, détruit par la fatigue, dormait. 

 

Quand le tas lui parut assez gros, méprisant les cris d’indignation des autres oiseaux captifs, le pigeon mâle, encouragé par sa femelle, s’élança pour trouver du feu. Il pénétra, à ses périls, dans plusieurs demeures de paysans où du feu pétillait. Il se cacha, il rusa, il réussit à saisir et à emporter dans son bec une petite bûche embrasée. Il la tint sous son aile, se brûlant les plumes, pour la protéger de la forte pluie. Mais malgré ses efforts la braise s’éteignit. 


Il recommença, deux fois, trois fois, quatre fois. A la cinquième tentative, à bout de résistance, il parvint à allumer le feu tout près du chasseur endormi. 


La nuit tombait déjà. L’oiseau se tenait sur une des branches, épuisé par six heures d’efforts.
Le chasseur se réveilla et tendit ses mains vers la flamme. Il rajouta du bois au feu.
L’orage ne se calmait pas. Les deux pigeons, qui observaient alors le chasseur, le virent alors porter une main à son estomac. 


   – Il a faim, dit le pigeon femelle à son compagnon.
   – Oui, il a faim, lui dit le mâle. Il est notre hôte. Nous devons le nourrir.
   – Tu as raison, lui dit la femelle emprisonnée. Nous devons le nourrir. Il le faut. 


Ils s’étaient compris l’un l’autre. A cette heure tardive, il était illusoire de rechercher dans la forêt quelque nourriture pour le chasseur. Tout était sombre et hostile. Alors le pigeon mâle ferma ses ailes et se laissa tomber au milieu des flammes au-dessous de lui, sous les yeux étonnés du chasseur. En un instant ses plumes brûlèrent, sa peau se rôtit, sa vie se perdit. 


Le chasseur, qui comprenait parfaitement le sens de ce geste, se sentit ému jusqu’aux larmes. Il ouvrit la porte de la cage et rendit la liberté à la femelle, tout en lui demandant pardon, ainsi qu’aux autres oiseaux. 


Mais la femelle, au lieu de s’éloigner dans la forêt, rejoignit aussitôt son époux dans les flammes et brûla près de lui. 

 

Source : www.indianmythology.com/

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