Comment ressentir à distance
Posté par othoharmonie le 12 juin 2011
La question principale est de ressentir à distance. Bien des gens pensent que JACKY ROUX a un don, ce dont je doute car la plupart de ses élèves y parviennent (et même tous, après avoir travaillé la finesse du ressenti un certain temps). Certains ne ressentent rien au début ; dans ce cas, il cherche avec eux ce qui pourrait les empêcher de développer leur sensibilité. Voici les facteurs ayant pu être relevés :
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Trop de volonté de contrôle, manque de lâcher prise
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Découragement et abandon face au manque de sensation dans les mains
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Partir dans une énergie périphérique autre que celle de l’Ostéodouce
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Position inconfortable, manque d’espace libre pour les mouvements des bras et des mains
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Trop de préoccupations en tête, manque de concentration
COMMENT RESSENTIR ?
Voici 3 exercices de base qui permettront, une fois maîtrisés, de commencer à pratiquer ce que JACKY ROUX appelle l’Ostéodouce. Il est préférable de les travailler l’un à la suite de l’autre, afin de bien acquérir la finesse de ces sensations.
1. Ralentir le mouvement Tout d’abord, en étant confortablement assis, mettre un bras en flexion à 90°. Continuer à le fléchir, tout en ralentissant le mouvement, au point qu’il ne soit plus perceptible de l’extérieur, visuellement parlant, alors qu’à l’intérieur de soi, on sent que le bras continue à se plier. Ralentir encore la vitesse de cette flexion :
IL FAUT ARRIVER A LA FRONTIERE ENTRE L’IMMOBILITE ET LE MOUVEMENT.
A ce point, ressentir une sorte d’intensité énergétique, « l’intensité de l’immobilité ». Il est nécessaire de rester dans cet état quelques minutes pour bien s’imprégner de cette sensation.
2. Pouce/majeur
Placer le pouce face au majeur de la même main et les écarter l’un de l’autre de 5 à 7 centimètres (main droite ou gauche). Rapprocher le pouce du majeur en ralentissant le mouvement au point de ne plus le percevoir extérieurement, tout en gardant dans le ressenti intérieur, la mobilité la plus lente possible. Là aussi, une intensité va s’installer dans les doigts, comme une gangue d’énergie qui les entoure et qui peut parfois même en prendre possession au point de les faire trembler ou d’y induire de petits mouvements incontrôlés.
Il est nécessaire de bien maîtriser ces sensations de mouvements infimes et à peine perceptibles, pour être prêt à ressentir le mouvement du corps.
JACKY ROUX INSISTE BIEN SUR CE POINT : LES BOUTS DES DOIGTS CONTINUENT A SE RAPPROCHER MAIS ON NE DOIT PAS VOIR LES DOIGTS BOUGER . TOUTE L’ATTENTION EST LA , AU BOUT DES DOIGTS POUR QU’ILS NE S’ARRETENT PAS MAIS CE MOUVEMENT EST IMPERCEPTIBLE.
TOUT LE TRAVAIL DE L’OSTEODOUCE EST CONCENTRE DANS UN PETIT EXERCICE.
3. Ressentir le mouvement de son propre corps
JACKY ROUX rappelle une des lois de l’énergie, à suivre avant tout travail en Ostéodouce : il faut définir le protocole que l’on va utiliser pour ressentir. Il vous propose trois manières de procéder, à employer conjointement ou séparément :
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La manière physique : pour les droitiers (et inversement pour les gauchers), les doigts de la main gauche vont toucher ou désigner les os à vérifier, pendant que les doigts de la main droite vont ressentir le mouvement des os.
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La manière verbale : indiquer aux doigts le rôle qu’ils vont jouer. Dire par exemple au pouce « tu es le péroné » et au majeur « tu es le tibia ». Répéter cela de temps en temps pour que l’esprit ne dévie pas de ce qu’il est en train de faire, pour garder sa concentration sur les os travaillés et ne pas partir uniquement sur un ressenti intense.
- La manière visuelle : Visualiser l’articulation à travailler. Cela demande une connaissance et une représentation anatomiques aussi précises que possible.
Ecrit Par Jacky Roux
Allez visiter son site : http://www.osteodouce.net/?osteodouce-0
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