Vieillir
Posté par othoharmonie le 1 septembre 2011
LA VOIX DE LA SAGESSE ET DE L’AMOUR
par
RAMTHA
Extrait de son livre « CET ÉLIXIR NOMMÉ AMOUR », p. 241-252
Editions AdA Inc., 2004
Comment donc découvrons-nous l’amour ? Dans nos progrès maladroits, l’amour ne serait pas l’amour de notre jeunesse et, souvent, non plus que l’amour de nos années d’âge mûr. Mais lorsque nous avançons dans la vie, les personnes âgées, et j’en suis une, connaissent une grâce du fait que, les hormones cessant d’alimenter les trois premiers sceaux, il se produit une relaxation au niveau de l’esprit. Si les hormones n’agissent plus sur le premier sceau, ne causent plus de maladies au niveau du deuxième sceau ou ne cherchent même plus à se faire entendre au niveau du troisième sceau, si ces hormones, du fait de l’âge ou de changements cycliques de la vie, sont inactivées quelle en est la répercussion sur ceci ?
Et si vieillir nous donne un sentiment de satisfaction concernant notre jeunesse, si vieillir nous amène à un point de sagesse absolue, si vieillir nous amène à un point où nous ne sommes plus jamais jaloux de quiconque — nous ne nous sentons plus en compétition envers quiconque, nous ne nous efforçons plus d’être meilleurs que qui que ce soit — si vieillir nous transforme en grand-mères et en grand-pères dont le cœur est chaud, le ventre confortable, les bras forts et les cheveux aussi blanc que neige, ce que cela nous a donné en ayant éliminé nos hormones animalières, c’est un état de grâce, état de grâce dans lequel, ne vivant plus selon les hormones du corps, notre vision de la vie est devenue claire. Et bien sûr, nous n’atteignons cet état que dans les seuls domaines où nous avons été impliqués dans la vie.
Ainsi, si nous sommes seulement impliqués dans un certain secteur de la vie, si nous ne sommes impliqués que dans la religion, si nous sommes impliqués seulement dans les problèmes et les difficultés, dans l’établissement d’une famille ou à vivre selon des croyances et une culture, nous en arrivons au point où — au point où — à l’âge d’or, nous renonçons. Au plus profond de notre cœur, nous renonçons parce que nous voyons que la force agissante de la religion elle-même était de contrôler nos hormones. Nous voyons en vérité que la maladie était la force agissante de notre besoin de nous faire entendre doucement mais fortement. Nous voyons comment, imbu du sens de notre puissance, résolu et direct, nous étions en réalité implacable et impitoyable, voulant que tout le monde croie en nous et nous n’avions jamais tort. Toute personne d’un certain âge réalise cela et réalise également que ces comportements sont dictés par les hormones.
Selon la nature de leurs expériences passées, quand ils deviennent vieux, ils perçoivent tout comme s’ils étaient à nouveau des petits enfants mais avec le poids de la sagesse en sus et ils ne font preuve de complaisance qu’envers les idéaux qu’ils ont eux-mêmes été responsables de promouvoir au sein de leur propre famille. Bien peu d’entre eux ont la franchise de dire : » J’ai été un imbécile, n’aie jamais ce genre de croyances ; » Bienheureux ceux qui le font !
Vieillir élève ainsi de façon absolue, procure la sagesse absolue, la capacité de regarder tout le monde et de ne jamais voir quiconque comme une opportunité sexuelle — imaginez cela — regarder tout le monde et ne jamais plus voir quiconque comme une opportunité sexuelle, regarder les gens et penser : » Mon Dieu, je ne serais jamais malade au point d’en faire porter le fardeau à mes enfants mais il est clair que, pour attirer l’attention des autres, je l’ai fait quand j’étais jeune ; maintenant, je ne veux pas faire cela à mes enfants. » Toute personne âgée ne veut faire porter aucun fardeau à ses enfants. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est ce qu’ils ont fait quand ils étaient jeunes. Ils ont acquis la sagesse de comprendre cela. C’est magnifique. L’amour propre, la sagesse personnelle, toutes deux sont merveilleuses.
Et le pouvoir ? Ils ne jouent plus ce jeu-là. Ils ne jouent plus ce jeu-là ; cela n’a plus aucun sens pour eux. La paix : se réveiller tous les matins est quelque chose de remarquable, avoir dormi tout la nuit sans douleur ni insomnie ni inconfort, se réveiller tous les matins et bouger dans le seul but de voir le soleil ou la pluie, c’est cela qui est la chose la plus importante. Et ils se disent, » Mince, pourquoi n’ai-je pas fait cela quand j’étais jeune ? » C’est ce qu’ils pensent. » Pourquoi n’ai-je pas fait cela quand j’étais jeune ? Pourquoi ? » Et ils tournent en rond . Voilà des gens qui savent totalement vivre dans le moment. C’est la raison pour laquelle les petits-enfants aiment leurs grands-parents. Ils aiment leurs grands-parents parce que leurs grands-parents vivent dans le moment. Ils ne sont plus jeunes ; ils ne sont plus sexuels. Ils ne souffrent pas ; ils ne veulent pas souffrir. Ils veulent se lever tous les matins, ils veulent préparer eux-mêmes leur nourriture et dormir toute la nuit. Il se peut que ces personnes aient souffert jadis, mais ils ne veulent pas souffrir maintenant. Cela est en train de se produire.
Et sont-ils autoritaires ? Non, ils comprennent que personne ne les écoute plus si bien que leur besoin de pouvoir se transforme en amour, à moins que ce ne soit en ressentiment puissant, mais alors l’amour commence au troisième sceau. Ce qui vous avait permis de jouer ce rôle l’avait fait par amour et lorsque vous aviez le pressentiment de ne pas être sincère, la raison en était que ce quelque chose qui vous avait laissé faire savait que vous aviez fait ce choix. Là est la raison pour laquelle vous vous êtes toujours senti mal à l’aise par rapport à vous-même. Là est la raison pour laquelle vivre dans votre peau et dans votre cerveau n’a pas été aisé ; c’est parce que, lorsque vous pensez à certaines choses, vous êtes toujours conscients qu’il y a quelqu’un qui écoute. Vous en êtes conscients et, d’une manière ou d’une autre, vous savez que vous n’avez pas fait le meilleur choix… (p. 241-244)
[ Plus loin, Ramtha nous parle de cette voix, celle ] qui vient de derrière votre visage et vous parle à vous. Cela, c’est de l’amour… Et la voix qui est le grand-parent, le grand-père, la grand-mère — la voix de la sagesse dans votre tête qui vous permet de faire des bêtises mais qui dit : » Maintenant, fais attention, ne va pas là ce soir, ce n’est pas une bonne idée, reste à la maison » ou bien » vas-y, ne reste pas à la maison, vas-y, va n’importe où tu veux, bois un petit coup, je te parlerai si quelque chose ne va pas ; merci beaucoup, merci beaucoup, merci beaucoup » — c’est la voix de Dieu.
Ce qu’il y a de triste au sujet de beaucoup d’entre vous est que vous êtes tellement pleins de doutes, si stricts et si intellectuels que vous ne l’entendez même pas. Et pourtant elle est si petite qu’elle a permis à votre voix de devenir tellement grande et permis à vos attitudes de devenir tellement grandes. L’amour de Dieu, ceci, est le plus grand amour qui soit et devenir un parent qui engendre des enfants est une réflexion du Dieu qui nous a créé. On appelle cela l’amour réfléchissant. (p. 252)
Publié dans Etat d'être | 2 Commentaires »