La Compassion
Posté par othoharmonie le 1 décembre 2011
Si vous êtes capable de voir la scène et d’avoir des sentiments pour les gens qui en ont fait l’expérience et pour les survivants sans ressentir ni colère, ni revanche, ni besoin de » répliquer » à ceux qui sont responsables de la douleur, vous avez choisi une forme d’émotion supérieure. Dans la mesure où vous serez capable de considérer les événements au moyen des pensées suivantes, vous envisagerez la vie dans le sentiment de ce qui a transpiré, à l’écart de la polarité du bien ou du mal. (p. 58)
« J’ai de la peine pour leur souffrance et leur douleur. »
« Ces gens vont me manquer, ainsi que leurs coutumes et le caractère unique
que chacun avait à offrir à notre monde. »
« Cela n’avait pas à arriver. »
Ce sont des choix de sentiment puissants qui vous placent dans une position très forte dans votre vie. Vos choix vous laissent l’occasion de faire l’expérience de votre pouvoir au lieu de laisser l’expérience vous faire sentir le sien. Vous vous rappelez la science de la compassion sans colère, ni peur, ni rage, ni sentiment de vengeance. Ce type de maîtrise est un exemple de transcendance de la polarité tout en vivant dans la polarité… (p. 58)
La compassion intentionnelle
On peut définir la compassion comme des qualités précises de pensée, de sentiment et d’émotion. La pensée sans attachement au résultat de l’événement. Le sentiment sans la distorsion du préjugé et du conditionnement. L’émotion sans la charge de la polarité. (p. 62)
On peut définir la compassion comme le fait de permettre à un autre individu des possibilités de pensée, de sentiment et d’émotion qu’on ne se permettra peut-être pas soi-même. En même temps, on entreprend toute action sans attachement envers le résultat, le sentiment défiguré ou l’émotion chargée. (p. 62)
La question : comment vous et moi allons-nous consciemment réconcilier les événements de notre monde avec les sentiments et les émotions que ceux-ci créent dans nos corps ? Ici se trouve la semence même du concept de maîtrise qui concerne moins le fait d’imposer le changement au monde autour de vous et davantage le fait de redéfinir ce que votre monde veut dire pour vous. Par la maîtrise de la compassion intentionnelle, vous déterminez comment vous vous sentez, quelles émotions vous percevez et la qualité de vos pensées dans une situation donnée… ( p. 62)
Comment répondre aux défis de la vie ? C’est là un choix très personnel que vous et vous seul pouvez effectuer. Si vous êtes autre chose que la compassion, c’est que vous exprimez autre chose que votre nature véritable. Répondre dans la peur, ou dans l’un des dérivés de la peur, perpétue les cycles mêmes de la polarité que vous êtes venu transcender en ce monde. Si vous êtes autre chose que votre nature véritable, vous êtes un fragment de la promesse que vous vous êtes faite en vertu du fait d’être en ce monde. (p. 63)
Imaginez le pouvoir inhérent à la capacité de déterminer si vous répondez à la vie par la colère, la permission ou la joie ! Plus que jamais dans l’histoire humaine, voici une époque de responsabilité, de responsabilité personnelle. Le fait de définir votre réaction au monde est peut-être l’expression la plus grande de la maîtrise personnelle. (p. 63)
En tant qu’être de compassion :
• Vous avez une occasion de voir au-delà du bien et du mal, du bon et du mauvais d’un événement. Par le biais de la compassion, les actions des autres et les événements de la vie seront envisagés du point de vue de la pureté de ce qu’ils ont à offrir plutôt qu’à travers les jugements de votre expérience et de votre conditionnement. (p. 63-64)
• Ce que vous » faites » à moins d’importance que ce que vous » devenez » en le faisant. La compassion est votre choix de réponse né de l’action et non de la réaction. (p. 64)
• Vous seul pouvez établir la réponse la plus élevée, la plus appropriée pour vous-même, dans ne situation donnée à un moment précis. La compassion s’exprime d’une façon unique à travers vous, en tant que vous. Dans la compassion, il n’y a ni obligations, ni interdits, ni comparaisons. (p. 64)
La vie est un cadeau pour chacun de nous. On nous demande d’agir en conséquence, au nom de toute la vie, peu importe le degré d’injustice ou de violence démontré envers cette vie. (p. 64)
LA SCIENCE DE LA COMPASSION par GREGG BRADEN
SOURCE : Marcher entre les mondes: la science de la compassion – Ariane Editions, 2000
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