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Une pensée, une humeur !

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2011

floatiesLe bonheur fait partie du monde de l’émotion, c’est une sensation, un terme non matérialisé qui agit sur un homme. Le bonheur peut agir sur les caractères, l’humeur, sur une personnalité. Tout ceci ne se voit pas, ne se devine pas.

Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier.

 La plupart des philosophies antiques font du bonheur le but même de l’existence humaine. C’est un état de bien être, de  félicité, qui rend l’homme dans un état de complète satisfaction, de plénitude ! Le bonheur ne se voit pas (même si on peut différencier une personne heureuse d’une malheureuse), ça ne se démontre pas, ça ne s’explique pas, c’est une sensation, un reflet dans la conscience d’une réalité extérieure. Nous sommes dans un état psychologique découlant des impressions reçues et à prédominance affective ou physiologique. Je pense en fait qu’un moment de bonheur est propre à soi-même, le même évènement ne sera pas défini, apprécié, pris de la même façon par une autre personne.

 Un homme heureux est un homme qui manifeste ce bien-être, qui éprouve de la satisfaction, qui jouit et procure du « bonheur » ! On peut donc en déduire que le bonheur est un sentiment universel, humanitaire (tous les hommes ont été heureux, ont ressenti un état de bien être, de félicité un jour dans leur vie) ! Mais un sentiment aussi propre à l’Homme…

 Prenons par exemple « le rire », et bien le rire qui exprime un état de bien être ne se verra jamais chez les animaux (chez un chien, ou chez un chat..) il n’y que nous qui avons la faculté de rire, de sourire, de montrer extérieurement et physiquement ce que l’on ressent ! Le chien bougera sa queue s’il est content. C’est vrai ! Mais il la bougera aussi s’il est en colère… Alors qu’un homme, quand il rit sincèrement ce n’est que par amusement.

  « Un instant de bonheur » peut donc agir sur le caractère, l’humeur, sur une personnalité. Nous avons tous notre manière habituelle de réagir, propre à chaque personne (des personnes sont très sensibles, d’autres insensibles). Comparons une personne qui a vécu la moitié de sa vie en prison par exemple et une personne millionnaire qui a toujours eu ce qu’elle voulait… Et bien le bonheur de manger par exemple un « filet mignon » ne sera pas à la même échelle que le bonheur du millionnaire d’apprécier ce même plat. On peut  dire que la qualité de vie, le milieu social joue beaucoup sur les sentiments, sur la façon d’apprécier les choses… Une chose est sûre,  peu importent les belles maisons,  les voitures rutilantes,  les revenus époustouflants…   Bill Gates n’est pas forcément plus heureux que nous.  Une étude menée en France auprès de gagnants à la loterie le démontre.  Ils se sont adaptés à leur nouvelle fortune,  et les petits plaisirs quotidiens qui autrefois les comblaient :  voir des amis,  sortir,  se promener,  ne leur disent plus rien.

floaties Dans ce cas là, on remarque que moins nous avons d’instants de bonheur dans notre vie et plus nous l’apprécions quand il est là. Plus fort a été notre malheur et plus fort sera notre bonheur. Il y a des personnes pour qui être « père » ou « mère » est leur plus bel instant de bonheur, il y en a d’autre qui abandonne leur enfant dès la naissance…

 C’est aussi une émotion, liée au bonheur d’autrui (être heureux pour une personne). Ce n’est pas seulement en vue de vivre, mais plutôt en vue d’une vie heureuse qu’on s’assemble, que l’on vit en groupe, en une cité (car autrement il existerait aussi une ville d’animaux, alors qu’en fait il n’en existe pas parce qu’ils ne participent ni au bonheur ni à la vie guidée par un choix réfléchi).

 Les gens malheureux sont nostalgiques du passé ou craintifs face à l’avenir,  tandis que les gens heureux ont le sens du ici-maintenant. Un « instant de bonheur » c’est avant tout un « instant sans malheur ». Au fond,  le bonheur,  c’est prendre conscience que le malheur n’est pas fait pour durer. Un homme heureux se dit d’une personne portée à l’optimisme.

          En conclusion je pense que l’instant de bonheur est propre à chaque Homme, relatif à notre vécu, à notre « contemplation du bonheur » le bonheur ne peut être instantané mais qu’il est plutôt prolongé. Un homme ouvert, jouira de la nature, des sens de la vie beaucoup plus facilement qu’un homme renfermé sur lui-même !

  Théorie de LIEBENGUTH Romain http://northface.free.fr/philosophie/index.htm

 

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Les humeurs, oh là là !

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2011

 

Pour les anciens, il existe quatre humeurs :

  •  le sang : produit par le foie et reçu par le cœur (caractère sanguin ou jovial, chaleureux)
  • la pituite ou flegme ou lymphe : rattachée au cerveau (caractère lymphatique)
  • la bile jaune : venant également du foie (caractère « bilieux », c’est-à-dire anxieux)
  • la bile noire ou atrabile : venant de la rate (caractère mélancolique).

 Ces humeurs correspondent aux quatre éléments, eux-mêmes caractérisés par leurs propres qualités: 

  • le feu : chaud et sec
  • l’air : chaud et humide
  • la terre : froide et sèche
  • l’eau  :  froid et humide

 Selon leur prédominance, ils vont déterminer les quatre tempéraments fondamentaux : 

  • le bilieux (chaud et sec), est « enclin à la colère ».
  • l’atrabilaire (froid et sec), « se dit de celui qu’une bile noire et aduste rend triste et chagrin. »
  • Le flegmatique (froid et humide), « se dit de l’homme calme et imperturbable, qui garde son sang-froid. » Presque apathique.
  • le sanguin (chaud et humide), « Celui en qui le sang prédomine sur les autres humeurs. Il est d’humeur gai, parce qu’il est sanguin, d’un tempérament sanguin. »

                                                Four elements french.png

Popularisée par les Écrits hippocratiques, la théorie des humeurs fut l’une des bases de la médecine antique. Selon cette théorie, le corps était constitué des quatre éléments fondamentaux, air, feu, eau et terre possédant quatre qualités : chaud ou froid, sec ou humide. Ces éléments, mutuellement antagoniques (l’eau et la terre éteignent le feu, le feu fait s’évaporer l’eau), doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé. Tout déséquilibre mineur entraîne des « sautes d’humeur », tout déséquilibre majeur menace la santé du sujet.

 La santé (de l’esprit ou du corps) varie en fonction de l’équilibre des humeurs dans le corps, la « crase ».

 Selon les physiciens, quand les saisons varient, tel ou tel élément prédomine = Influence des saisons

 Ainsi en hiver, c’est la pituite qui domine, ainsi que le prouvent selon Hippocrate les maladies pituiteuses qui sont caractéristiques de cette saison : rhumes et bronchites avec expectoration de phlegme. Au printemps, quand la saison encore humide se réchauffe, c’est le tour du sang, avec le risque de maladies hémorragiques. L’été chaud et sec échauffe la bile et aggrave les affections bilieuses et les fièvres. L’automne, sec et froid, favorise la bile noire et la mélancolie. Cette connaissance des saisons est importante pour le médecin qui doit s’en souvenir lors du diagnostic et de l’élaboration d’un traitement.

 Ainsi un tempérament plutôt sanguin n’est plus le même au printemps ou en été, en automne ou en hiver. Chaque saison correspondant à un élément : printemps – l’air / été – le feu / automne – la terre / hiver – l’eau.

 Il en concluait que les gens avaient un tempérament sanguin au printemps et flegmatique en hiver…

 Autre hypothèse : l’Influence des âges de la vie

Les humeurs, oh là là ! dans Humeur 220px-4_elementsLes âges de la vie correspondent à une évolution de l’individu qui possède une chaleur maximale au début de sa vie qu’il perd peu à peu pour devenir un vieillard froid. Lorsque l’absence de chaleur rend la coction des humeurs, notamment du sang, impossible, le sujet meurt.

 Ces âges de la vie correspondent aux saisons. Les hommes ont leur printemps, leur été, leur automne et leur hiver. Mais comme les grands cycles du temps correspondent aux petits cycles, une journée est aussi comme une année, avec sa chaleur sèche du jour et sa froideur humide de la nuit. Le médecin doit donc observer les heures et les saisons les plus favorables pour saigner ou purger les malades, le microcosme étant soumis aux rythmes du macrocosme.

Lors d’un déséquilibre, quand une humeur l’emporte sur toutes les autres, ou que son influence est excessive, les maladies physiques et psychiques surviennent. Les traitements sont donc calculés pour rétablir l’équilibre et les régimes pour le maintenir : on peut corriger l’excessive froideur des vieillards en leur faisant boire un peu de vin, mais la chaleur excessive des jeunes gens leur interdit absolument cette boisson. Si l’humeur ne peut s’évacuer naturellement (par vomissement, expectoration, saignement de nez, urine ou défécation), on peut avoir recours à des remèdes qui vont la provoquer (cholagogues, diurétiques, purgatifs, saignées).

 Dans le cas contraire, lorsqu’une humeur fait défaut, on peut y remédier par une nourriture appropriée, ou des exercices.

 C’est précisément à l’un de ces troubles qu’Hippocrate s’intéresse : La mélancolie ou « spleen » [venant du grec (« splèn ») signifiant la « rate« , la « mauvaise humeur« ]. Il inspirera plus tard des écrivains symbolistes tel que Baudelaire, qui écrira Les Fleurs du mal en puisant ses idées dans cette théorie.

 Pour les anciens toujours, l’atrabile, encore appelée mélancolie ou bile noire, est un liquide froid et sec (contrairement à la pituite ou lymphe (phlegme), froide et humide).

 

Personnellement pour ces états d’âme, je préconiserai un bon ancrage…..

gifs papillons

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