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Peut-on nuire par la pensée

Posté par othoharmonie le 19 mars 2012

Des personnes peuvent-elles nuire à d’autres par la pensée?

Supposons qu’une personne désire créer des conditions de vie qui lui semblent meilleures de son point de vue, mais qui ont des conséquences néfastes pour quelqu’un d’autre. Ce cas de figure est extrêmement fréquent, n’est-ce pas? C’est par exemple le cas de quelqu’un qui se sent écrasé ou ignoré par les autres, et qui cherche à conquérir une place, un territoire ou un pouvoir, au détriment d’une autre personne. C’est aussi le cas de quelqu’un qui s’est senti blessé par les actes de quelqu’un d’autre, qui l’accuse de son malheur, nourrit du ressentiment et désire le punir. Comment l’univers va-t-il répondre à de telles requêtes? Dans quelle mesure une personne peut-elle attirer par ses sentiments et ses pensées négatives, des conditions et des événements nuisibles à une autre personne?

Peut-on nuire par la pensée dans Zones erronées 250px-Holy_Spirit_as_Dove_%28detail%29Dans ces scénarios, il y a une personne qui veut nuire et une autre qui en est la victime. Celle qui cherche à nuire rêve d’arriver à ses fins par l’intimidation ou la séduction, donc par une sorte de manipulation de l’autre. Pour simplifier, appelons-la le manipulateur. Examinons comment fonctionne la loi d’attraction magnétique du point de vue du manipulateur et du point de vue de la victime.

La victime ne peut être la cible des intentions malveillantes d’un manipulateur que si elle attire elle-même cet événement dans sa vie. C’est le cas si elle entretient au fond d’elle des sentiments qui sont en résonance avec cette situation. Si elle se sent petite et quantité négligeable, elle crée vibratoirement les conditions d’une position où elle sera réellement considérée comme négligeable. La sous-estime de soi, la honte de soi, le sentiment de culpabilité, attirent des situations de soumission et offrent un terrain fertile à la pensée du manipulateur. La peur ou l’idée d’être une victime de la vie attirent le préjudice et la victime en subit réellement les effets dommageables. Sa douleur est la façon dont son être intérieur lui intime de changer de toute urgence ses sentiments négatifs. Ils ont leur origine dans certains vécus antérieurs, le plus souvent dans sa petite enfance.

Lorsque le manipulateur forme le désir d’avoir une emprise sur une autre personne, lorsqu’il exige d’une personne qu’elle réponde à ses demandes, qu’est-ce qui sous-tend son désir? Est-ce la représentation du bonheur que cela va lui procurer? Non, c’est la peur de manquer de ce qu’il désire, d’être dans le manque. C’est la croyance que s’il n’a pas ce qu’il désire, il n’a rien. Et s’il n’a rien, il ne peut montrer son pouvoir, il n’est rien. Le manipulateur lutte pour obtenir sa sécurité matérielle et sa reconnaissance par le pouvoir. Il est animé de sentiments d’adversité. Il n’est pas aimé mais craint ou courtisé. Il attire à lui des manifestations d’égoïsme et des conflits.

En outre, le pouvoir qu’il obtient dépend entièrement de l’obéissance des autres. Il est donc fragile. Le manipulateur est toujours vigilant et tendu comme un guerrier qui défend son territoire. Il vit dans la crainte que le pouvoir lui échappe, que ce pouvoir ne soit pas suffisamment étendu, qu’il ne puisse plus le maintenir (voir Pouvoir et manipulation). Il attire donc des événements de perte. Lorsqu’il perd, il est très contrarié. Certains se sentent finis et se suicident.

De même que la victime, le manipulateur est un être souffrant, habité par la crainte, la sous-estime et l’insécurité, même s’il ne veut pas le reconnaître. Il ignore son pouvoir intérieur et cherche à l’obtenir des autres. En fait, victimes et manipulateurs présentent le même problème de fond: le manque d’amour et de confiance. C’est la stratégie qu’ils ont élaborée pour survivre au sentiment de séparation qui est différente. Quelquefois, une personne est à la fois victime et manipulatrice. Elle manipule en montrant combien elle est victime.

Si le pouvoir associé à la manipulation est malsain, il existe un pouvoir sain basé sur l’écoute, le respect et la bienveillance. Bien des gens de pouvoir sont motivés par des sentiments positifs pour le bien de leur entourage. Si le manipulateur comprend la puissance magnétique des sentiments et décortique les fondements de sa vie, s’il accepte d’observer ses peurs profondes, s’il les transmute en sincérité et en générosité, alors il a la possibilité de transformer sa vie, de vivre dans la puissance paisible et dans l’abondance, sans nuire aux autres. Il y gagne beaucoup: la détente et la légèreté. Quant à la victime, si elle tire les leçons de ses souffrances, démantèle ses scénarios intérieurs négatifs, trouve sa puissance paisible, les déconvenues de sa vie ne seront plus nécessaires et disparaîtront.

 

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Nos paroles nous façonnent

Posté par othoharmonie le 19 mars 2012

 

Paroles de Sagesse

de Francine Carrillo

Fichier:Yunmen.gifAu dehors, la nature s’en tient encore aux demi-teintes. C’est la tonalité de la sobriété avant la générosité de l’offrande printanière.

Mais qu’en est-il, au-dedans, de la couleur des mots que nous posons sur la vie ? De tous ces mots que nous prononçons, parfois dans l’insouciance et la légèreté, le plus souvent dans la plainte ou le jugement ?

Nous nous plaignons beaucoup : du temps qu’il fait, du temps que nous n’avons pas, du temps passé et qui ne reviendra pas. Nous nous plaignons aussi des autres, les jeunes, les vieux, les étrangers… tous ceux qui menacent notre tranquillité.
Mais à vivre ainsi dans le négatif, nous nous désaccordons ! Nous ne sommes plus au diapason de la louange qui est notre vocation première, celle qui nous accorde au chant de la création, celle par laquelle nous devenons un peu plus humains.

La louange élève alors que la plainte avilit.
La louange relie alors que la plainte sépare.
La louange met debout alors que la plainte met sur les genoux.

Mais célébrer la vie, ce n’est pas en nier les aspérités. C’est reculer d’un pas pour s’étonner de ce qui frémit sous l’écorce des jours, parfois justement là où la vie est empêchée.

Pensez aux psaumes. Ce sont des musiques, certes, mais qui font large place au cri et à la discordance. Ils questionnent Dieu autant qu’ils le chantent mais en leur fond ce sont des célébrations arrachées à la dureté autant qu’à la beauté du réel.

Nous sommes finalement ce que nous consentons à être et nos paroles nous façonnent intérieurement.

Quand le ciel est trop bas et la grisaille trop pesante, nous pourrions choisir de sortir de la complainte pour entrer en psalmodie ! Ce serait une manière de vivre à la hauteur de ce que nous pressentons et plus seulement de ce que nous ressentons ! Une manière de quitter la déploration qui nous tire vers le bas pour l’imploration qui aspire à l’envers lumineux des choses et des êtres.

Tout ce que nous ne mettrons pas au monde de gratitude n’y sera pas !

Francine Carrillo est pasteure et théologienne à Genève

 

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