Posté par othoharmonie le 27 mars 2012
Le duché de Bourgogne est fondé en 880 à partir du royaume de Bourgogne, par les rois carolingiens Louis III et Carloman II et les membres princiers de leur famille qui se partagent l’Empire carolingien de Charlemagne dont ils ont hérité. Ils féodalisent tous les royaumes carolingiens de France en duchés et comtés vassaux des rois de France.
Richard II de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommé marquis puis premier duc de Bourgogne et un des six pairs laïcs primitifs de France par son suzerain le roi Louis III.
Le duc de Bourgogne est lui-même suzerain des comtés suivants :
- Comté de Chalon, comté de Charolais, comté de Mâcon, comté d’Autun, comté de Nevers, comté d’Avallon, comté de Sancerre, comté de Tonnerre, comté de Senlis, comté d’Auxerre, comté de Sens, comté de Troyes, comté d’Auxonne, comté de Bourgogne (Franche-Comté actuelle), comté de Montbéliard, comté de Bar…
- Et autres comtés, seigneuries, et acquisitions par mariages, héritages ou par guerres.
Après la mort de Charles le Téméraire, Louis XI s’empare du duché et le rattache à la Couronne à l’extinction de la Maison apanagiste. Le titre de duc de Bourgogne est accordé à quelques princes de la maison de France mais, cette fois, sans apanage et comme titre de courtoisie. Mais Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire, revendique le titre de duchesse de Bourgogne, sans avoir le contrôle physique du duché. Elle conserve la plupart des autres fiefs de son père et épouse Maximilien Ier de Habsbourg qui recrée le titre ducal.
En épousant Marie de Bourgogne, Maximilien de Habsbourg reprend à son compte les possessions restantes des Bourgogne, les Pays-Bas bourguignons (actuel Benelux), le comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté), le titre ducal, l’Ordre de la Toison d’Or et leur armoiries.
Les Habsbourg continuent en vain de revendiquer le duché de Bourgogne, mais doivent y renoncer d’abord au traité du Cateau-Cambrésis en 1559, puis au traité de Nimègue en 1678. Ce dernier traité attribue la Franche-Comté (précédemment connue sous le nom de comté de Bourgogne) à la France, sauf le comté de Montbéliard qui ne devient, volontairement, français que le 18 octobre 1793.
- À l’issue de la guerre de succession d’Espagne, aux traités d’Utrecht (1713), les Habsbourg d’Autriche reçoivent les Pays-Bas, revendiquent l’Ordre de la Toison d’Or (il y a depuis deux ordres, un autrichien et un espagnol). Ils continuent de porter le titre de duc de Bourgogne. L’impératrice Marie-Thérèse le porte dans les documents officiels, et semble être la dernière dans ce cas. Après elle, le titre de duc de Bourgogne paraît absent de la titulature impériale (voir Habsbourg). Le titre se transmet donc aux Bourbons d’Espagne et, durant les périodes républicaines, au chef de la maison d’Espagne. Le roi Juan Carlos le porte encore de façon traditionnelle. La Constitution espagnole de 1978 lui accorde le titre de roi d’Espagne mais précise qu’il pourra utiliser les autres titres qui appartiennent à la Couronne.
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Posté par othoharmonie le 27 mars 2012
Le premier auteur connu de la maison de Thil en Auxois fut Miles de Thil vivant au temps du roi Robert. Miles décéda en 1048 et d’après Dom Plancher, il aurait été inhumé dans l’abbaye de Flavigny.
Jean de Thil fut seigneur de Thil, Marigny, Chasteauvillain et de la Roche Nolay, et chancelier et connétable de Bourgogne. Son sceau équestre : cheval et cavalier caparaçonnés avec housses d’armure et de cheval semées de lions, la lance en arrêt et le bouclier aux trois lions de la maison de Thil (sceaux de Bourgogne). Il était le fils de Guillaume de Thil et d’Isabeau de Granpré. Il épouse, en 1320, Agnès de Frolois de Berzé dernière descendante de cette famille.
En 1340, à la mort de Robert de Chatillon, Eudes, duc de Bourgogne, accorde à son « cousin » la charge de connétable. Devenu veuf, Jean épousa, en 1345, Jeanne, dame de Chasteauvillain, fille aînée et héritière de Jean, sire de Chasteauvillain et de Marguerite de Noyers. Par ce mariage, Jean se trouva premier baron de Bourgogne et de Champagne. En 1346, à la mort de Jean Aubriot, le duc éleva Jean à la dignité de chancelier de Bourgogne.
De son mariage avec Jeanne de Frolois, il eut une fille Marie, qui épousa en 1350 Édouard, sire de Beaujeu. Il lui transmit en dot les châteaux de la Roche Nolay, de Berzé qui venaient de sa mère et 500 ts de terres sur les revenus de la terre de Thil (poincédé T21 p71).
De son mariage avec Jeanne de Chateauvillain, Jean eut deux fils : Jean, auteur de la branche de Chateauvillain, éteinte en 1507, et Simon, auteur d’une branche cadette, dont sont issues les personnes suivantes :
- Alexandre de Thil (né en 1729), commandant du vaisseau de ligne « le Citoyen » sous les ordres de l’amiral de Grasse lors de la bataille de la Chesapeake en 1781. Amiral commandant la flotte de la Méditerranée sous l’empire. Membre de la Société des Cincinnati ;
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Posté par othoharmonie le 27 mars 2012
Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. »
Mais Brahma répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. »
Alors les dieux répliquèrent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais Brahma répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »
Alors les dieux mineurs conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. »
Alors Brahma dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. »
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