• Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 29 mars 2012

Le but spirituel du périple qu’est votre vie

Posté par othoharmonie le 29 mars 2012

Question : Je perçois le vrai dans ce que vous dites, mais je crois tout de même que nous devons avoir un but dans le périple qu’est notre vie. Autrement, nous nous contentons de dériver, et un but, c’est le futur, n’est-ce pas ? Comment réconcilier cela avec le fait de vivre dans le présent ?

 Eckhart Tolle : En voyage, il est sûrement utile de savoir où on va ou de connaître de façon générale la direction que l’on emprunte. Mais n’oubliez pas que la seule chose qui soit réelle dans votre périple en somme, c’est le pas que vous faites en ce moment. C’est la seule chose qui existe vraiment.

 

Fichier:Welse 2000.jpgVotre périple personnel a un but extérieur et un but intérieur. Le premier consiste à arriver à destination, à accomplir ce que vous avez entrepris de faire, à réaliser ceci ou cela. Et bien entendu, ceci implique le futur. Mais si votre destination ou les pas que vous ferez dans le futur monopolisent tellement votre attention qu’ils deviennent plus importants pour vous que le pas que vous faites maintenant, alors vous passez complètement à côté de la raison d’être de votre périple, qui n’a rien à voir avec l’endroit où vous allez ni avec le geste que vous posez, mais tout à voir avec le comment des choses. Ce périple de vie n’a rien à voir avec le futur mais tout à voir avec la qualité de votre conscience à cet instant même. Le but extérieur appartient à la dimension horizontale de l’espace et du temps. Le but intérieur concerne l’approfondissement de votre Être dans la dimension verticale de l’éternel maintenant. Dans le monde extérieur, votre périple est peut-être fait d’un million de pas. Dans le monde intérieur, il n’en comprend qu’un : celui que vous faites maintenant. À mesure que la conscience que vous avez de ce pas s’approfondit, vous réalisez que celui-ci contient déjà en lui tous les autres pas, de même que la destination. Ce seul pas se transforme alors en l’expression de la perfection, en un acte d’une grande beauté et d’une grande qualité. Il vous aura conduit à l’Être, et la lumière de l’Être brillera en lui. Voilà quels sont à la fois la raison d’être et l’objectif du périple intérieur qui vous conduit vers vous-même.

 

Question : Est-ce important d’atteindre ou non notre but extérieur, de réussir ou d’échouer dans le monde ?

 

Le but spirituel du périple qu'est votre vie dans APPRENDS-MOI 319px-Fr%C3%BChlingslandschft_Aaretal_SchweizEckhart Tolle : Cela aura de l’importance pour vous aussi longtemps que vous n’aurez pas réalisé votre raison d’être. Par la suite, le but extérieur n’est qu’un jeu que vous pouvez continuer de jouer tout simplement parce que cela vous amuse. Il est également possible d’échouer complètement en ce qui concerne votre but extérieur et, en même temps, de réussir totalement en ce qui a trait à votre raison d’être. L’inverse est encore plus courant : richesse extérieure et pauvreté intérieure, ou « gagner le monde et perdre son âme », comme dit Jésus. En définitive, tout but extérieur est tôt ou tard voué à l’échec parce qu’il est tout simplement soumis à la loi de l’impermanence des choses. Plus tôt vous réaliserez que votre but extérieur ne peut vous procurer de satisfaction durable, mieux ce sera. Lorsque vous aurez constaté les limites de votre but extérieur, vous mettrez de côté l’attente irréaliste qu’il vous rende heureux et le subordonnerez à votre raison d’être intérieure.

 

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre quatre : Les stratégies du mental pour éviter le moment présent/Le but spirituel du périple qu’est votre vie

Publié dans APPRENDS-MOI, SPIRITUALITE c'est quoi ? | Pas de Commentaire »

La joie de l’Etre

Posté par othoharmonie le 29 mars 2012

Pour vous faire réaliser que vous avez permis au temps psychologique de prendre possession de vous, il vous suffit de faire référence à un critère simple.

 

EXERCICE

Fichier:New hampshire colors.jpgDemandez-vous s’il y a de la joie, de l’aisance et de la légèreté dans ce que vous entreprenez. S’il n’y en a pas, c’est que le temps a pris le dessus, que le moment présent est passé à l’arrière-plan et que la vie est perçue comme un fardeau ou un combat. S’il n’y a ni joie, ni facilité, ni légèreté dans ce que vous entreprenez, cela ne veut pas nécessairement dire que vous devrez modifier ce que vous faites. Il suffit probablement d’en changer les modalités, le comment. Les modalités sont toujours plus importantes que l’action elle-même. Voyez si vous pouvez accorder plus d’attention au « faire » qu’au résultat que vous cherchez à atteindre. Accordez l’attention la plus totale à tout ce que l’instant présent peut offrir. Ceci sous-entend que vous acceptiez totalement ce qui est, parce que vous ne pouvez accorder votre totale attention à quelque chose et y résister.

 

Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent, et la vie se met à couler dans la joie et la facilité.

Quand vous agissez en fonction de la conscience que vous avez dans le moment présent, tout ce que vous faites est imprégné d’une certaine qualité, d’un certain soin et d’un certain amour, même le plus simple des gestes.

 

Alors :

LECTURE MÉDITATIVE

Ne vous préoccupez pas des résultats de vos actions, accordez simplement votre attention à l’action elle-même. Le résultat arrivera de lui-même. Ceci est un exercice spirituel puissant.

Dans la Bhagavad-Gita, un des plus vieux et plus beaux recueils d’enseignements spirituels qui puisse exister, le détachement face au résultat de l’action est appelé karma-yoga et est considéré comme la voie de « l’action consacrée ».

 

Lorsque la compulsion à fuir le présent cesse, la joie de l’Être afflue dans tout ce que vous entreprenez. Dès l’instant où votre attention se tourne vers le présent, vous sentez une présence, un calme, une paix en vous. Vous ne dépendez plus du futur pour vous sentir satisfait ou comblé, vous n’attendez plus de lui le salut. Par conséquent, vous n’êtes plus attaché aux résultats. Ni l’échec ni le succès n’ont le pouvoir de modifier votre état intérieur, votre Être. Vous avez alors découvert la vie qui se cachait derrière vos conditions de vie.

Une fois le temps psychologique disparu, le sens de votre moi provient de l’Être et non pas du passé de votre personnalité. Par conséquent, le besoin psychologique de devenir quelqu’un d’autre que ce que vous êtes déjà n’existe plus. Dans le monde extérieur, sur le plan de vos conditions de vie, vous pouvez bien sûr devenir quelqu’un de riche et d’érudit qui a réussi et qui s’est libéré de ceci ou de cela. Mais sur le plan profond de l’Être, vous êtes complet et entier maintenant.

 

Question : Dans cet état de complétude, pourrions-nous poursuivre des objectifs matériels ou même encore le voudrions-nous ?

 

La joie de l'Etre dans APPRENDS-MOI 250px-Feuilles_d%27ch%C3%AAne_chevelu_en_automneEckhart Tolle : Bien sûr, mais vous n’auriez pas l’attente illusoire que quelque chose ou quelqu’un dans le futur vous sauvera ou vous rendra heureux. En ce qui a trait à vos conditions de vie, vous aurez peut-être à atteindre ou à acquérir certaines choses. C’est le monde de la forme, du gain et de la perte. Cependant, à un niveau plus profond, vous êtes déjà complet et une fois que vous réalisez cela, il émane de la joie et de la lucidité dans tout ce que vous entreprenez. Quand vous êtes libéré du temps psychologique, vous ne poursuivez plus vos objectifs avec l’inflexible acharnement sous-tendu par la peur, la colère, le mécontentement ou le besoin de devenir quelqu’un. Vous ne restez pas non plus figé devant la peur de l’échec qui, pour l’ego, représente la perte du moi. Lorsque le sens profond du moi émane de l’Être, lorsque vous êtes libéré du besoin psychologique de « devenir », ni le bonheur ni le sens profond de votre moi ne dépendent du résultat et vous êtes libéré de la peur. Vous ne cherchez plus la permanence là où elle n’existe pas, c’est-à-dire dans le monde de la forme, du gain et de la perte, de la naissance et de la mort. Vous n’exigez pas que les situations, les circonstances, les lieux ou les gens vous rendent heureux pour ensuite souffrir s’ils ne répondent pas à vos attentes.

 Tout est honoré mais rien n’a d’importance. Les formes naissent et meurent, et pourtant vous êtes conscient de l’éternel qui les habite. Vous savez que « rien ne peut menacer ce qui est véritable».

Lorsque tel est votre mode d’être, comment pouvez-vous ne pas réussir ? Vous avez déjà réussi.

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre trois : Plonger dans le moment présent/La joie de l’être

Publié dans APPRENDS-MOI | Pas de Commentaire »

 

katoueluv |
jeanneundertheworld |
darkangelusmag |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | debbyka
| nouvelles du front ... en a...
| Les ateliers d'Anissina Tur...