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Qu’est-ce que l’ETRE

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

L’être est votre moi le plus profond

Question : Vous avez souligné combien il est important d’être profondément enraciné ou d’habiter son corps. Pouvez-vous élaborer davantage ?

Eckhart Tolle : Le corps peut devenir un point d’accès au domaine de l’Être. Parlons-en plus en détail.

gifs pluieJe ne suis pas encore tout à fait certain de bien comprendre ce que vous entendez par l’Être.

Question : « De l’eau ? Qu’entendez-vous par là ? Je ne comprends pas. » Voilà ce que dirait un poisson s’il avait un esprit humain.

 Eckhart Tolle : S’il vous plaît, cessez de vouloir comprendre l’Être. Vous avez déjà eu des aperçus significatifs de ce qu’il est, mais le mental essaiera toujours de le faire entrer de force dans une petite boîte et de l’étiqueter. C’est impossible. Il ne peut devenir un objet de connaissance. Dans le fait d’Être, sujet et objet fusionnent.

 On peut sentir l’Être comme l’éternel Je suis qui est au-delà du nom et de la forme. Ressentir, donc savoir que vous êtes. Se maintenir dans cet état d’enracinement profond, c’est l’illumination, c’est la vérité par laquelle, selon Jésus, vous serez libéré.

 

Question : Libéré de quoi ?

 Eckhart Tolle : De l’illusion que vous n’êtes rien de plus que votre corps physique et votre esprit. Cette « illusion du moi », comme l’appelle Bouddha, constitue l’erreur fondamentale. Libéré de la peur sous ses innombrables déguisements, qui n’est, finalement, que l’inévitable conséquence de cette illusion et votre constant tortionnaire tant que votre sentiment d’identité provient uniquement de cette forme éphémère et vulnérable. Et libéré, aussi, du péché, qui est la souffrance que vous vous infligez inconsciemment à vous-même ainsi qu’aux autres, aussi longtemps que ce sentiment illusoire d’identité gouverne ce que vous pensez, dites et faites.

 

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre six : Le corps subtil/L’être est votre moi le plus profond

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Comment se libérer du tourment

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

gifs automneÉprouvez-vous de l’aversion à faire ce que vous êtes en train de faire ? Votre travail, peut-être. Ou bien une activité à laquelle vous avez accepté de vous livrer mais qu’une part de vous n’aime pas et que vous repoussez. Entretenez-vous en silence du ressentiment envers un proche ? Réalisez-vous que l’énergie que vous dégagez ainsi est si nuisible, dans ses effets, que vous êtes en réalité en train de vous polluer vous-même ainsi que ceux qui vous entourent ? Regardez bien en vous. Y a-t-il la moindre trace de ressentiment, de réticence ? Le cas échéant, examinez tout cela aussi bien sur le plan mental qu’émotionnel. Quelles pensées votre esprit est-il en train de créer au sujet de cette situation ? Puis, remarquez l’émotion, qui est la réaction du corps à ces pensées. Sentez-la bien. Est-elle agréable ou désagréable ? Est-ce une énergie que vous choisiriez vraiment d’abriter en vous ? Avez-vous véritablement le choix ?

Peut-être profite-t-on de vous. L’activité à laquelle vous vous livrez est peut-être vraiment ennuyeuse. Une personne qui vous est proche est peut-être à coup sûr malhonnête, irritante ou inconsciente. Mais tout cela est sans importance. Que vos pensées et vos émotions concernant cette situation soient justifiées ou non, cela ne fait aucune différence. Une chose est certaine : vous êtes en train de résister à ce qui est et de faire du moment présent un ennemi. Vous êtes en voie de créer votre tourment, un conflit entre l’intérieur et l’extérieur. Vous souillez non seulement votre propre être intérieur et celui de vos proches, mais aussi la psyché humaine collective dont vous êtes indissociable. La pollution de la planète n’est qu’un reflet extérieur d’une pollution psychique intérieure, celle de millions d’individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure.

Ou bien vous mettez un terme à tout cela et parlez à la personne concernée en lui faisant ouvertement part de ce que vous ressentez, ou bien vous laissez tomber la négativité que votre mental a créée par rapport à la situation. Cette dernière ne sert à rien d’autre qu’à renforcer un faux sentiment de moi. Il est important d’en reconnaître la futilité. La négativité n’est jamais la meilleure façon de composer avec une situation. En fait, dans la plupart des cas, elle vous emprisonne davantage et empêche tout changement réel. Tout ce qui est fait avec une énergie négative se pare à son tour de cette négativité et se traduit par plus de souffrance et de tourments. En outre, tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu’une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres, sauf s’ils en sont à l’abri, c’est-à-dire s’ils ont atteint un niveau de conscience élevée.

Êtes-vous en train de polluer le monde ou de ramasser les pots cassés ? Vous êtes le seul et unique responsable de votre vie intérieure et vous êtes aussi responsable de la planète. Il en va de l’extérieur comme de l’intérieur. Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde.

 Question : Comment pouvons-nous laisser tomber la négativité, comme vous le suggérez ? 

Eckhart Tolle : En la laissant tomber, tout simplement. Comment laissez-vous tomber un morceau de charbon ardent que vous tenez à la main ? Comment laissez-vous tomber un bagage lourd et inutile que vous portez ? En reconnaissant que vous ne voulez plus souffrir ni continuer à porter ce fardeau, puis en l’abandonnant.

 L’inconscience profonde, qui est synonyme de corps de souffrance, ou tout autre grand chagrin, comme la perte d’un être cher, doit habituellement être métamorphosée par l’acceptation, grâce à la lumière de votre présence, à votre attention soutenue. Par ailleurs, on peut simplement se débarrasser de nombreux schèmes inconscients ordinaires lorsqu’on sait qu’on n’en veut plus et qu’on n’en a plus besoin, lorsqu’on réalise qu’on a le choix, qu’on est autre chose qu’un paquet de réflexes conditionnés. Tout cela sous-entend qu’on sache accéder au pouvoir de l’instant présent. Sans lui, on n’a aucun choix.

 Question : Si vous qualifiez certaines émotions de négatives, ne créez-vous pas une polarité mentale bon-mauvais, comme vous l’avez déjà expliqué ? 

Eckhart Tolle : Non. La polarité a été créée à un stade antérieur, au moment où votre esprit a jugé que l’instant présent était mauvais. C’est ce jugement qui a alors créé l’émotion négative.

 Question : Mais si vous qualifiez certaines émotions de négatives, ne dites-vous pas, en réalité, qu’elles ne devraient pas être là, qu’il n’est pas bien de ressentir ces émotions ? Selon moi, nous devrions nous donner la permission d’avoir tous les sentiments qui montent, plutôt que de les juger comme étant mauvais ou d’affirmer que nous ne devrions pas les avoir. Il n’y a pas de mal à éprouver du ressentiment. À être en colère, irrité, d’humeur sombre, peu importe. Autrement, nous entrons dans la répression, le conflit intérieur ou la dénégation. Tout est bien, tel quel.

GIFS AUTOMNE  Eckhart Tolle : Bien entendu. Lorsqu’une forme de pensée, une émotion ou une réaction se présente, acceptez-la. Vous n’étiez pas alors suffisamment conscient pour effectuer un choix délibéré. Ceci n’est pas un jugement, mais un fait. Si vous aviez le choix ou réalisiez que vous l’avez effectivement, quelle option serait la vôtre ? La souffrance ou la joie ? Le bien-être ou le malaise ? La paix ou le conflit ? Retiendriez-vous une pensée ou un sentiment qui vous coupe de votre état naturel de bien-être, de votre joie de vivre intérieure ? Tout sentiment semblable, je le qualifie de négatif, c’est-à-dire de mauvais. Non pas au sens de « Vous n’auriez pas dû faire ça », mais au sens purement factuel, comme un mal d’estomac.

 Comment est-il possible que les humains aient tué plus de cent millions de leurs semblables au XXe siècle seulement ?  Le fait que des humains se soient infligé mutuellement une souffrance d’une telle ampleur dépasse tout ce qu’on peut imaginer. Et c’est sans tenir compte de la violence mentale, émotionnelle et physique, de la torture, de la douleur et de la cruauté qu’ils continuent chaque jour de faire subir à leurs pairs et à d’autres êtres vivants.

Agissent-ils ainsi parce qu’ils sont en contact avec leur état naturel de bien-être ou leur joie de vivre ? Bien sûr que non. Seuls des gens qui se trouvent dans un profond état négatif, qui se sentent vraiment très mal, peuvent créer une telle réalité et ainsi refléter leur état intérieur. Ils sont maintenant affairés à détruire la nature et la planète qui les sustentent. Incroyable mais vrai. Les humains constituent une espèce dangereusement désaxée et très malade. Ceci n’est pas un jugement mais un fait. Autre fait : l’équilibre mental se trouve vraiment là, derrière la folie. La guérison et la rédemption sont à notre disposition à tout instant.

Pour revenir à vos propos, il est certainement vrai que lorsque vous acceptez votre ressentiment, votre humeur sombre, votre colère, etc., vous n’êtes plus obligé de les extérioriser aveuglément. Par conséquent, vous êtes moins susceptible de les projeter sur d’autres. Mais je me demande si vous ne vous faites pas des illusions. Lorsque vous pratiquez l’acceptation depuis un certain temps, vient le moment où vous avez besoin de passer à l’étape suivante, celle où ces émotions négatives ne sont plus générées. Si vous ne le faites pas, votre « acceptation » n’est ni plus ni moins qu’une étiquette mentale permettant à votre ego de continuer à se vautrer dans le tourment et de renforcer ainsi son sentiment de division vis-à-vis des autres, de son milieu de vie, de son ici-maintenant. Comme vous le savez, la division est ce sur quoi repose le sentiment d’identité de l’ego. L’acceptation véritable métamorphoserait ces émotions sur-le-champ. Et si vous saviez vraiment, profondément, que tout est « bien », comme vous le dites – ce qui est vrai bien entendu –, connaîtriez-vous alors au départ de telles émotions négatives ? Car s’il n’y avait ni jugement ni résistance face à ce qui est, ces émotions ne verraient pas le jour. Vous avez en tête « tout est bien », mais au fond, vous n’y croyez pas vraiment. Donc, les vieux schèmes de résistance mentale et émotionnelle sont encore là. Voilà pourquoi vous vous sentez mal.

 Question : C’est bien, ça aussi. 

Eckhart Tolle : Êtes-vous en train de défendre votre droit à l’inconscience, à la souffrance ? Ne vous inquiétez pas : personne ne vous l’enlèvera. Si vous réalisez qu’un aliment vous rend malade, allez-vous continuer à en manger en affirmant qu’il est bien d’être malade ?

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre quatre : Les stratégies du mental pour éviter le moment présent/Comment se libérer du tourment

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Le pouvoir intérieur

Posté par othoharmonie le 12 avril 2012

 

gifs papillons« Nous sommes à la fois nous-mêmes et la personne que nous croyons être. »

Le Pouvoir intérieur c’est nous-mêmes, notre réelle identité. Cet être que nous sommes connaît les réponses, a confiance en lui et vit dans la joie et l’harmonie.
Il s’exprime à travers notre créativité, intuition, inspiration, notre passion et tout ce qui vient du cœur et nous fait vibrer. Il est la partie divine qui nous habite mais bien souvent nous n’avons pas conscience de son existence. En fait, nous avons oublié qui nous sommes.

 Au cœur de la joie de vivre déployez vos ailes.

Devenez comme le papillon qui prend son envol suite à sa transformation.

Il se manifeste par nos cinq sens, notre capacité à voir pour admirer le beau autour de nous, à entendre pour apprécier une agréable musique, à sentir pour humer les excellents parfums, à goûter pour prendre plaisir à déguster nos mets préférés et à toucher pour ressentir la fraîcheur d’une douce brise sur notre peau.
Il suffit de s’arrêter pour entendre son message et ressentir sa présence.

Si nous croyons être une personne triste, malheureuse ou qui a peur, nous devenons cette personne.
Nous jouons parfaitement le rôle que nous nous sommes attribué. Lors de différentes expériences de notre vie, nous recueillons des informations qui déterminent la personnalité et les caractéristiques de notre personnage. Elles nous permettent d’identifier nos points forts ou faibles, ce que nous pouvons accomplir ou pas et les émotions qui nous affectent. Peu à peu notre personnage prend forme et nous impose des limites que nous devons respecter pour ne pas se retrouver en position de « danger ». C’est ainsi que les croyances limitatives naissent et que la peur s’installe et nous restreint.

Il est maintenant temps de regarder, accepter et remercier la vie

gifs papillonsDe plus, certains événements « non acceptés » de notre vie sont à l’origine des croyances limitatives entretenues. En effet, lors de situations vécues, nous avons ressenti des émotions douloureuses sur lesquelles nous appuyons nos croyances. Si nous en sommes affectés, c’est que l’événement n’est pas accepté.

Aussi longtemps que nous refuserons d’accepter cet événement, nous provoquerons des situations similaires, certes avec différents acteurs, mais qui éveilleront en nous la ou les mêmes émotions.

L’acceptation de cet événement déclencheur amène, d’une part, la guérison des émotions, croyances et peurs liées et d’autre part, la fin du « pattern » développé.

Nous ne pouvons pas effacer un événement mais pouvons faire en sorte de ne plus en être affecté.

Voilà ce qu’est le pouvoir intérieur.
Josée Lemieux

 

Le pouvoir intérieur dans Etat d'être cliquez-ici....Lire la suite…….. 

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