Le rêve peut rendre heureux

Posté par othoharmonie le 23 avril 2012


gifs  arc en cielSi nous faisons un rêve et que nous savons que tout ce qui apparaît est une création de notre propre esprit, alors tout change de perspective : si nous voyons un animal dangereux par exemple, nous n’avons pas peur, car nous savons que notre vrai corps ne sera pas détruit.

Si nous voyons une jolie fille ou un beau garçon, nous pouvons apprécier cette vision, mais sans pour autant nous y attacher, car nous savons qu’elle n’existe pas réellement.

Dans le monde du rêve, pour celui qui est conscient de rêver, rien n’est inacceptable. Tout ce qui est, tout ce qui se manifeste semble dégager une ambiance particulière, comme si en toute chose résidait une présence envoûtante, magique et mystérieuse.

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Comment prouver que le monde que nous percevons est de nature onirique ?

 Quand nous rêvons la nuit en dormant, il nous est par exemple impossible de fixer notre attention sur quoi que ce soit. Tout ce que nous percevons est instable, fugace et insaisissable. Il nous est par exemple impossible dans cet état de regarder nos mains durant quelques secondes, il nous est impossible de fixer notre attention sur nos mains ou sur quoi que ce soit d’autre. 

Durant l’état de veille, c’est exactement la même chose ! Si par exemple ici et maintenant nous essayons de regarder nos mains pendant 10 secondes, sans penser à autre chose, ni que notre esprit sombre dans l’obscurité de la torpeur, si nous essayons d’être complètement présent dans l’acte de regarder nos mains durant quelques secondes, nous n’y arrivons pas… 

Et si grâce à un entraînement de l’esprit, (par le biais de la méditation par exemple), nous y parvenions, alors il se passe quelque chose d’étrange : ce sur quoi nous fixons notre attention, nos mains en l’occurrence, disparaît. Et tout disparaît ; le monde, notre corps, tout ! Il ne reste alors que l’esprit faisant l’expérience de sa propre nature, autrement dit le Rêveur rêvant de lui-même.

Ce qui nous empêche d’être heureux ce sont ces émotions négatives, comme la peur, la colère, la tristesse, le découragement, etc.

 Si par exemple je suis triste, car j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose, ou que je suis séparé de quelque chose, je n’ai qu’à arrêter de rêver que je suis triste, ni plus ni moins ! Nul besoin de toucher à la cause qui a fait naître ma tristesse !

 Si je souffre parce que il fait trop chaud ou trop froid, nul besoin pour l’esprit de se fatiguer à penser comment créer un monde sans chaud ni froid ; je n’ai qu’à rêver qu’il fait très froid ou très chaud, mais que je n’en souffre pas, ou que j’accepte à 100% cette souffrance, ce qui revient au même.

***

gifs arc en cielJ’ajoute que si il est possible de comprendre intellectuellement en un instant que c’est notre esprit qui créé le monde dans lequel nous sommes, il faut en général plusieurs années pour intégrer cette pensée. 

C’est un peu comme quand nous allons au restaurant : nous pouvons en un éclair décider de la nourriture que nous aimons le plus, mais ensuite il faut du temps pour absorber cette nourriture et la digérer.

 

extrait issu du site : http://www.terre-inconnue.ch/

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